Crypto sortie (une seule salle à Paris, il y’a de cela quelques temps) pour le dernier film d’Im Kwon-taek, réalisateur du sublime Ivre de Femmes et de Peinture. Une sortie qui aurait sans doute au moins mérité les centaines de copies de House of Wax ou de Brice de Nice. Enfin chaque film a le droit de vivre en théorie… La pègre est une saga qui nous s’étend de la fondation des deux corées jusqu’aux années 70. Tae-woong est un jeune loubard du lycée. Le film retrace son ascension, son parcous du lycée jusq’au hautes sphères de la corruption. Mais quel que soit son métier ou le poste qu’il occupe, peu importe le milieu dans lequel il se trouve, il garde ses petites manies de racailles. Il tabasse, cogne et sans doute ne comprend pas très bien le monde qui l’entoure. Le film passe très vite d’une époque à l’autre, à l’image des affiches du cinéma de quartier. La pègre est assurèment un film fort, qui n’hésite pas à aborder les épineux problèmes de corruption liée à la presence américaine (quelques scènes hilarantes d’ailleurs !). Les acteurs sont convaincants, imprimant bien la pélicule avec le poids des années qui défilent à toute berzingue. Une critique de ciné calibré type, on écrirait un truc du genre « un film coup de poing ». Ah décidément les sagas historiques, je suis bon client.