Le happening “art moderne” de cette année ne sera sans doute pas la FIAC, mais la réouverture temporaire de la nef du Grand Palais. A coup de miroirs, d’ampoules, sur fond de musique envoûtante, cet événement très limité dans le temps a sans doute été “l’instant collectif Zen” le plus significatif qui ait été donné de vivre à Paris. Chacun, le nez en l’air venait y chercher quelque chose de différent. Tous étaient un peu perdus dans ces sphères de métal énormes, comme une espèce d’osmose futile unissait les spectateurs. Vraiment déboussolant…