Petit flashback en 2005, Tsui Hark sortait le sublime 7 Swords. D’un long, très long roman, l’ami Tsui nous livre un récit assez grandiose, le destin de 7 guerriers et de leurs armes sacrées. Leur vie déroule à toute allure, mais avec clarté et énergie. Et les méchants… alala.. Pour ceux qui se souviennent du fou de The Blade, on retrouve un peu le même calibre, ultra démoniaque, présence à l’écran foudroyante. C’est un vrai pamphlet contre les films qui se sentent obligé de s’étaler sur 2, 3 longs métrages. 7 Swords se matte comme on lit un comics des années 70, une action à chaque page, toute servant au déroulement de l’histoire. Après Time & Tide (probablement le meilleur film d’art-action venu de HK de ses 10 dernières années), 7 Swords sent la rage de vivre et l’envie de créer. Certes, ce n’est pas aussi flamboyant ni vigoureux que The Blade, mais Tsui Hark essaye, il expérimente. Ce mec-là est décidément un très bon.

Ce rough a été fait un matin de décembre, sur un assez grand format, dans le metro ligne 8 assez tristoune comme à son habitude)