Film Laïus n°4 de l’année et ce coup ci, il est bon. Jarhead raconte la guerre du golfe vue à travers un soldat de base, qui en chie à attendre quelque chose qui ne vient pas. D’ailleurs le seul contact non américain qu’on verra dans le film se fera à longue distance, au loin, 1 minute à peine. Un film de guerre où il ne se passe rien, l’idée parait marrante, elle est ici très bien exécuté avec ses soldats aux gueules cassées. Jamie Foxx en sergent crapuleux et sadique tout ce qu’il faut est fantastique. Il s’en donne à cœur joie, ça se sent. Alors évidement, Jarhead est subversif ce qu’il faut, pas trop, simplement en surface. Il est esthétisant, sans aucune forme de révélation accusatrice ni d’accusations façon Moore. Le choix de la comédie bien grasse, l’humour troupier ne permet pas de voler plus haut que des interrogations du type “qu’est-ce qu’on fout là” ou encore “argh est-ce que ma femme me trompe, là bas dans le Connecticut ? Techniquement, c’est un peu comme un Papa Schultz mais sans boches, où les prisonniers seraient les geôliers eux-mêmes. Du bon spectacle dont il ne faut pas trop attendre.

l’illust du jour, et bien je suis retombé sur un vieux carnet d’étude, du bon vieux temps où je sketchais au zoo (un excellent exercice d’ailleurs qui me manque). J’adore les chameaux (même s’ils ont souvent la bougeotte), y’en a dans le film, d’où le rapport… mm voilà c’est tout.