Klimt, c’est un biopic d’un autre genre. D’habitude l’histoire sert le réalisateur pour mettre en place plein d’élement de sa vie. Ici, c’est le réalisateur qui se sert de la vie de Klimt pour dire ce qu’il a à dire. (en general, quand ça arrive, la fréquentation d’un psy est plus précisement recommandée). En tout cas, Klimt, incarné par un baroque John Malkovitch, est un objet tout bizarre. Ca recite la divine comédie, il y a des scènes hallucinées, des répétitions à tout va, des éléments incongrues totalement illogiques, voire anachronique, bref de l’assemblage de n’importe quoi. Et le pire, c’est que c’est parfois pas mal jusqu’à un certain moment, celui qui aurait du être la fin. Mais voilà, le message (de Raul Ruiz) continue. Un film non-biographique sur la vie d’un artiste connu. Klimt aurait fait un procès pour tout ça.