Archive for May, 2006
Mission Impossible 3
May 18th
L’entente fusionnelle entre ciné et TV se poursuit avec Mission Impossible III. Ce dernier fait largement oublier la tentative John Woo recruté « parce que les réalisateurs de HK étaient à la mode » il y a quelques années. Non, là c’est JJAbrams, le goupilleur des séries Alias et Lost. Un cador du cliffhanger haletant. Du coup, on a un film d’action qui se prend ‘achement au sérieux avec quelques zestes d’humour. Et là, on peut sortir sa liste des règles de tout bon « actioner » :
- Un héros qui ne loupe rien. Qui n’essouffle jamais et surtout qui n’est pas effrayé par la verticalité d’un mur, tel un ado dans un film de Miyazaki.
- Un méchant mais très très méchant. Plus il est méchant et fou, plus ça marche. On peut même se payer le luxe d’avoir un héros naze si le Némésis est complètement barré. Cf filmo de Brukenheimer et ses Malkovitch et autres bad guys.
- Très important, un supérieur, généralement flic et con. Le type psychorigide. Le genre qui soulignait à la règle ses cours avec son bic 4 couleurs. En vieillissant, il devient une tête de con. Si le héros est blanc, prendre un noir. Ici c’est Lawrence Fishburne, qui déclame ici sans doute les meilleurs one-liner qu’il n’ait jamais exprimé au cinéma. On le voit peu mais il tient une forme olympique. Les apprentis commissaires de police devraient étudier son rôle avec attention.
- Il faut à un moment, une situation de crise ultime. Genre les prisonniers s’évadent (voir filmo Brukenheimer, Con Air etc). Ici, c’est une évasion qui se fait au chasseur de combat, et avec des équipes de Kerberos (séquence incroyable dite du « tu en as pour ton argent » ).
- Un personnage comique pour mettre en relief tout l’humour de notre héros. En général, un flic avec du bagout, ici, un informaticien tendance « Otacon » de MGS, joué par le mec du très over-hypé Shaun of the Dead.
- Une résolution de type happy end mielleuse. Exemple : le héros retrouve sa meuf / fille / le vilain flic devient bon, il prend sa retraite mais reviendra dans la séquelle. Soit une, soit tout ça en même temps. Voir toute la filmo de Brukenheimer. Encore lui.
2h d’une machine d’ entertainement à toute allure, l’efficacité dans tous les plans. Ca explose de partout (étrange quand on se souvient de la série TV et de son rythme derrickien.) Y’a du savoir faire. Cruise joue de manière touchante et surtout personnelle les émotions de base. La colère, la joie, l’arrêt cardiaque. On ne lui en demande pas plus. Comme pour le film. Une machine à divertir où l’on retient son souffle, qui broie tout sur son passage, tel une argumentation unilatérale d’un congrès de Lutte Ouvrière. Si MI :3 était une technique de combat, ça serait un coup dans les couilles. Un coup bas.
Over G
May 16th
Picasso vs Maar
May 13th
Ce qu’il y a de bien chez Picasso, c’est qu’avec lui, l’amour tourmenté a l’air fun.
PlayStation 3: Crap-tastic
May 9th
L’E3 a commencé. Plus qu’une nostalgie de gamins, c’est un peu la justification des 4 années à venir de boulot qui se joue en quelques jours. Et Sony ouvre le bal avec une conférence à couper le souffle… de rire ! Les conf’ c’est compliqué. Bill Gates par exemple enfile un pull moche et froissé pour faire genre « j’suis un gars comme vous ». Steve Jobs vient ouat milles gadgets dans sa hotte et entretient la meute enivré. Mais là avec Sony on a eu fort. Après une interminable présentation powerpoint avec graphs et camemberts de ventes, place à la PSP, démarre enfin le gros du show. La PSP… fait émulateur. Wow. Pas de soft, mais des vieux titres émulés. Je… que de bonheur. Suis une vidéo des titres montrés depuis un an « coming soon ». Mais passons à la PS3. Un catalogue d’idées foireuses et de promesses en carton. On commence avec Gran Turismo HD. Bon. Prévu pour pas loin de la sortie de la console. Avec une online feature, on est prié de le croire. Et pour être franc, les images risibles défilent dans ma mémoire, désorganisé par la médiocrité non-créative. Mon dieu, Genji 2 ! Transformé en soulless Sangoku Musô. Les larmes quoi ! Un Yûgiô via Eye toy… A la réaction ultra mal fichue. Formula 1 avec la PSP qui sert de rétroviseur… Heureusement le third party est là avec le très peu rassurant concept FFXIII (jeu coupé en deux pour un alibi créatif, mais surtout pour en vendre deux et en sortir un plus vite) et une vidéo de MGS 4 : Guns of the Patriots où il ne se passe pas grand-chose de plus qu’à l’E3. Puis d’autres vidéos. Mais le bouquet final c’est bien la manette, la TRUAL SHOCK. C’est la même qu’avant, mais bluetooth et surtout avec réaction via capteur. Comme Nintendo mais en moins bien, intégré à la va-vite sans doute après avoir vu les démos Revolution (à l’époque).
Ultime coup de poignard, tout ce non-rêve vous est offert pour 499 € et 599 € en Europe. 59800 yens au Japon le petit pack et « open price le gros ». Ce qui d’une certaine manière est intelligent, la version 20 giga servira de boucliers en cas éventuel de naufrage. Mais la version Lite, en plus de son hdd rabougri ne sera pas équipé de Wifi ni de HDMI ! Comment ? Les acheteurs de Gran Turismo HD, ils feront quoi ? 600€ ?! L’entertainement a comme un goût amer dans la bouche. Un quasi smic pour… pas grand chose ? Triple coup de massue mondial. Les gens applaudissent poliment, mais la fête est gâchée. Les gens sont tristes.
CRAP-TASTIC
Comics Pop cultural Dive 042006
May 7th
On retient sa respi !
Green Lantern 10
Bon alors c’est un an après, mais ça se passerait 1 jour après ça serait pareil. Ça passe son temps à faire « tu te souviens, y a 6 mois quand on a signé la convention interspatiale norwich Union et que les extra—terrestres ont débarqué… » Mais vraiment, un an après QUOI ? Ils ont l’air de bien le vivre en tout cas. Pas mal, quelques moments sympas, mais surtout l’explosion qualitative de Reis.
Sentry 7 So far Mini série ultra cool. Attendons la fin, mais à moins d’une fin à la Scoobidoo « hé non, c’était Tarantula qui te contrôlait, caramba », c’est du très bon matos, sans doute un peu « trop » réfléchi pour être considéré comme classique. A noter que Jenkins excelle encore une fois dans une storyline de type « on nous a menti », souvenons-nous de son excellent mais trop court run sur Hulk. Du chouette matos.
Fantastic Four 536 Vannes téléphonées entre les gars, ok. Interrogations de Reed pour Illuminati (voir plus bas), ok. En fait ce numéro passe bien si on le considère comme un tout avec Civil War. Les évènements sont pas mal amenés, seul la couv nous spoile vraiment… Aisément le moins chiant des FF de Straz. Mais ce n’est pas compliqué pour l’instant. Il est vraiment en hausse, le bougre.
Superman/Batman 24, le baroud de la fin. C’est un peu le merdier, 2 ans de backup plots qui coïncident tous dans un même point. Plusieurs chouettes moments, mais le sacrifice final… euuuh comment dire… attendons la fin next month.
Superman All stars Quitely délirant, Morrison qui s’en donne à cœur joie… un délice à lire. C’est old school ce qu’il faut, une lecture sucrée. L’histoire aussi sonne les années 60… des temps où les comics ne se prenaient pas tout le temps au sérieux : Superman offre à Lois des pouvoirs sous forme liquide. Non, NOT what U think. Touchant ce qu’il faut, avec un Quitely tout en finesse.
Uncanny Xmen 471 Donc là, c’est encore Rachel contre les Shi’ars. Ca s’inscrit pas mal dans les événements post House of M. Claremont assure l’intérim des editors Marvel, visiblement. Sinon, bah comment dire… super héros fighting some lame guys dont j’ai à peine retenu le nom, sauf « Sega » pour des raisons évidentes. Billy Tan s’est vraiment amélioré et donne une super scène de fin. Ouf, on en a enfin fini avec les Shi’ars… Pas une once de surprise mais se laisse lire.
Avengers Illuminati J’achèterai de la bd d’Alex Maleev même s’il dessinait le bottin ou le catalogue de La redoute. Là, c’est The New Avengers… Pas certain que le super héros classique, c’est à dire pas un mec dans le noir, dans les égouts, qui ne sort son costard qu’une fois tout les 5 numéros, soit son fort. Mais why not. Maleev delivers. L’histoire… voyons voir. On rentre dans le major Retcon 1 de la semaine. Iron Man, Richards, Black Bolt, Xavier, Namor ( !), Dr Strange se réunissaient pour des surprises parties privées, du genre « grande messe occulte de la surpuissance », pour organiser un peu les forces de la Terre. Visiblement, ça n’a pas marché des masses pendant Onslaught, Dissassemble, House of M. Ils n’ont pu empêcher aucun de ces massacres, ni la crise de Scarlet witch, ni la destruction de New York, ni même le run de Chuck Austen sur Uncanny Xmen. A quoi ont-ils servi, concrètement. Ils ont envoyé Hulk dans l’espace. Parce qu’il a tué 26 personnes à L.A. Oui hein, 26. Alors que si on lit hulk, c’est pas trop ça. C’est plutôt le genre scénario calumet de la paix sur des îles bizarres, des histoires qui ressemblent au banquet final d’Astérix, mais pas à un assassinat collectif. Mais bon. Hulk fait un rampage donc. Et là, au lieu de l’aider, ces braves gars l’envoient dans l’espace. Dans le genre « wise move »… Namor fait la gueule. Il fait la gueule pour tout ce gars. Mais voilà, ce groupe d’ultra puissant, véritable loge super maçonnique, qui n’a jamais vraiment rien fait, est en crise. Et l’équipe est rompue par le Super Hero Registration Act. Ca tient pas debout, mais en tout cas, ça se lit bien, et on arrive à ressentir la pesanteur de la crise. Worth reading si vous suivrez Civil War.
Xmen Deadly Genesis 5 de 6 TOTALEMENT Spoiler Warning Major Retcon de la semaine n°2. Donc Xavier est une baltringue. Il avait monté une équipe de Xmen avec Moira pour sauver les Xmen originaux. Non pas Wolverine, Colossus, Nightcrawler et les autres… Non non une autre. Qui se sont fait tuer. Sauf un. Gabriel Summers. Le frère des deux autres. Oui. Son pouvoir… euu il fait des rayons qui font zap avec ses mains. Très puissant les rayons. Super hein ? Ah et il flotte dans les airs. Enfin vole. Dans les années 80, le coup du troisième frère était une blague interne de Marvel, genre « Aunt May en fait, c’est Galactus ». Le truc improbable. Bah là ils l’ont fait. Ridicule. Non seulement c’est lent lent lent, mais en plus, quelle idée… Et attention. Xavier, porté disparu après House Of M (donc y’a 3 mois et des pouscailles) revient. Ouais ouais. Il arrive à pieds ! Et attention il a fait pays de galles jusqu’à l’ile de Muir. Comme ça. C’est des super panards qu’il a. Les dessins de Hanna sont pas mal et surtout font ceux qu’ils peuvent pour sauver la bouillie de Hairsine qui bâcle faute de temps le pauvre. Une mini série… ils auraient pu préparer le coup quand même ? Mais surtout, pourquoi Brubaker se sent obligé de jouer les alchimistes avec des histoires enterrées depuis perpet’. Bucky, hop ressuscité. Sans parler de tuer des persos historiques au début de chaque run. Truc dans Daredevil, et là, c’est Banshee. FOR NOTHING. Bah là c’est un peu pareil. Pénible. Ah oui grand moment d’out of character : Xavier va en club de Strip Tease (le Hellfire Club… non mais double Out of character) avec Moira (Triple !), pour recruter Emma, alors plus jeune et strip teaseuse là-bas… Non mais vraiment. Et devant le fiasco de la manœuvre, il efface la mémoire à tout le monde. Non mais avec le wipe out cérébral on peut inventer n’importe quoi. Faut arrêter, ça va se voir que c’est un truc scénaristique aussi naze que « ca va mal, soudain Dr Strange arrive et fait de la magie pour arrêter le bordel ».
Pour vous je me suis tapé l’intégrale de Wolverine, l’arc post House of M. Jamais vu autant de RIEN publié pour aussi cher. Nul. Sans appel. Mon dieu. Minable. Et ça introduira une nouvelle ongoing de Wolverine. Putain, mais bon courage les lecteurs !
Pour vous, X mois après sa sortie, voici la fin du premier arc d’Iron Man. Pas la mini série, hein, l’ongoing. En sachant qu’ils ont commencé en même temps que New Avengers et Captain America… Ils en sont au quoi, 15 et + ? en sachant que y’a même eu du retard. enfin bon, c’est enfin fini, et voilà comment Marvel récompense les gars qui sont restés: un numéro de fight pas très beau. Rassurez-vous il n’y a aucun méchant charismatiques, non. Donc Iron Man se bat. Et… euuu à un moment il mets un mawashigeri dans la face de son adversaire. Crap. Utter crap.
Pour vous… eu non… Bah euu New Excalibur. Donc ils sont à Londres. Et le méchant, en fait, c’est Black Tom Cassidy. wooow et donc… je vous ai dis qu’ils sont à Londres ? Parce que franchement, c’est random X team contre vilains tout ripoux. Ah et pour completer le tableau, le copain de Jugernault; “Poisson d’or” débarque en force ! Non mais putain, tout les mutants ont quasi disparu et il a fallu que ce bâtonnet de colin, la pire des inventions de Chuck Austen (c’était bien lui ?) survive à ça ? ! Quelle injustice. (en fait non, c’est un duplicata par Black Tom… mais rien que l’idée de cloner le merlan, brrr)
(Aucun de ces comics n’a été blessé durant l’enregistrement, mais en même temps, aucun n’a été acheté.)
However, pour toi, ami, j’ai lu Son of M. Aka la série sans aucune importance car tout sera nié et rebuildé au prochain crossover. Un truc qui ne trompe pas: si cette mini avait le moindre intérêt pour le futur de Marvel ou de ces personnages, on lui aurait collé un auteur anglais ou chauve, avec un dessinateur mieux que ça. Au moins du niveau de Sook. (Enfin maintenant on ne sait plus, avec Deadly Genesis et son dessin bâclé alors que les mecs ont tout leur temps, on ne peut plus généraliser).
Donc Pietro, depowered, tente de se suicider. Il retourne chez les inhumans, chez son ex femme, et via l’obscur Lazarus Pit marvelien, choppe des nouveaux pouvoirs. Oui, déjà, à peine un mois après House of M… si ca pue pas la pitié, quand même. Son nouveau pouvoir est pas compliqué: avec sa super vitesse, il vibre (comme Flash) et se balade dans le passé, pour de courte période. Au bout d’un moment, il retourne automatiquement dans son époque. Evidement, il essaye donc de coller une branlée à son géniteur. Mais bon, à quoi ça rime. De lui refiler ses pouvoirs tout de suite, et surtout si “complexes” par rapport aux originaux. Graphiquement, c’est baroque ça se laisse regarder, mais c’est tout.
Si seulement il savait qu’il est oncle au même moment …
Cable Deadpool 27 Suite de l’arc non rigolo, enfin pas au premier degré. Toujours la suite de la préquelle de Blood of Apocalypse… Toujours un peu tard mais bon. La moitié se concentre sur Traveller (en fait Cable dans le passé…) puis rebascule sur le présent, où Cable fait tout pour rendre la vie à Apo. Oui oui il est mazo. En fait l’histoire est dénuée de toute logique interne. Puis vient le moment ridicule, quand Apo se réveille (avec une gueule de zombie absolument ridicule). Affreux.
Uncanny Xmen 472 Une des plus belles couvertures de Bachalo. Par contre le script n’est plus de Claremont, depuis qu’il a eu un problème cardiaque. Courage, vieux. Bachalo excelle à l’intérieur malgré ses 8 ( !!) encreurs. Le problème vient de l’histoire qui boucle les subplots laissés en suspens (Psylocke qui revient d’on ne sait où, Jamie Braddock). Y’a bien le watcher qui débarque dans le jardin des Xmen, mais c’est tout simplement chiant. Dommage. Squadron Supreme 2 Après un début en fanfare et le montage rapide d’une équipe (après un premier volume il faut le dire ultra lent), on rentre dans le vif de l’action avec une aventure dans un pays qui évoque le Rwanda… Alors on pourrait se demander « comment une telle équipe avec Milton dans les rangs pourrait-elle être inquiété…. Et bien Straz trouve un moyen classique mais efficace. Good second issue, excellents dessins de Gary Frank.
Xmen 185 Dit l’arc du n’importe quoi. Résumé : Pendant que dans l’aile Ouest de la Xmansion (Uncanny) apparaît The Watcher, dans l’autre titre c’est un sphynx d’apo qui est apparu. Après Gambit et son acte de trahison sado-maso « no pain killers », on tombe dans un délire ouf. A un moment, Iceman fait une espèce de plateforme pour que les Xmen quitte la base d’Apo, une scène qui fait penser au baron de Mundchausen de Terry Guilliam. Portenawak. Apo se tape un délire mégalo aux Nations Unies avec un plan dé-bile ! Pendant ce temps là, Cyclops et Havok vont pécho dans une base du nouveau Mexique un Goldorak pour l’assaut final. C’est aussi crétinos que ça, le suspense est là, a fun last ride pour Milligan. Et même Larroca se donne un mal fou (et c’est nettement mieux que d’habitude).
New Avengers 18
Bon autant vous le dire, le 17 est pour l’instant mon num préféré depuis le relaunch. Le coup d’authority de l’équipe et Luc Cage est sans doute une des meilleures choses qui soit arrivé à cette équipe depuis longtemps. Mais on est rebasculé vite sur le mystérieux Michael qui a tué en 0,1 panel Alpha Flight. Iron Man se retrouve magnétiquement à oilpé, ok… mais le pire c’est que Captain America donne des ordres vocaux à l’armure qui s’assemble (arf) et qui retourne à son propriétaire… ridicule ? Ah oui Sentry agit enfin. Je rappelle qu’il n’a dit que.. 2 bulles en tant qu’Avengers. Donc le soit disant mec ultra puissant cosmique sa race arrive pour se battre, et attention, la tehon : il se fait rétamer. Ca la fout mal pour une première apparition, non ? Est-ce vraiment judicieux quand on veut le faire passer pour l’ultime keum du cosmos. Spiderman dit des vannes rigolotes mais le dessin n’est pas à la hauteur de ce qu’on a vu dans le précèdent numéro. Ah oui Michael est facteur. Oui, facteur. Et il nique Alpha Flight, Iron Man et Sentry.
Daredevil 84 Encore un numéro génial. Bon, Bru. laisse les personnages se raconter, ils font donc les choses logiques qu’on attend d’eux dans ces circonstances. Malin mais moins risqué que Bendis, toujours sur la corde raide. On se demande comment DD va retomber sur ses pattes, vu qu’il a vraiment passé un point de non retour. Lark est très bon aussi, un peu plus stylisé que Maleev et donc moins facile à lire. Par exemple, un mec en civil doit bien dire son nom si on veut le reconnaître. Ah oui l’ending laisse présager du meilleur. Très chouette numéro où la trame avance peu mais bien ! Astonishing Xmen 14 Un épisode exceptionnel de caractérisation comme on dit. Oh l’histoire n’avance pas des masses, encore du build up, mais ça doit être lié au fait que Colossus parle le plus dans ce numéro depuis son retour. Emma joue un mind game dangereux avec le lecteur et pose les questions qui fâchent à Cyclops. Très franchement, je déteste quand on fait passer Scott pour un looser. Ce n’est pas comme ça qu’il doit être. Souvenez vous l’arrivée de Bishop quand il voit Cyclops pour la première fois : « the legend said you were the first X-Man ». c’est pas rien. Mais je suis persuadé que les gentils gagnent, et que Cyclops sera remis à sa place légitime. I hope.
FF 537 Rapport pas évident avec Civil War (à part Thor reviendra peut-être ?). Où l’on voit comment Doom sort des enfers (l’explication de l’arc de Waid). Le numéro le plus amusant depuis le départ de Waid justement, grâce aux dialogues fan-tas-tiques de Doom. Doom ! Qui bien entendu veut s’emparer du marteau de Thor. Mais personne n’est dupe. Dans une certaine mesure la meilleure couv FF en XX temps aussi donc.
X Factor 6 Où le montre que le véritable intérêt dans X Factor, c’est bien le mec qui a les idées et pas le gars aux images qui se débrouille pas si mal d’ailleurs. Beaucoup plus d’infos inquiétantes sur Layla Miller. Great stuff, fun read.
Next Wave 4 Mon premier avis sur la série. Du comics de super héros 3eme degré, hillarant. Faut s’imaginer Alan Rickmann, Hugh Grant et Groucho Marx ensemble, avec une touche anar’. Totalement improbable. Vraiment jouissif.
Sentry 8/8 La fin ! Et comble du bonheur, la fin est aussi bien que le début. Au final un truc lisible en TPB. Vraiment, d’un personnage fantoche, Jenkins a fait vraiment un héros concret mais avec d’énormes faiblesses. La fin est un morceau de bravoure, de plaisir d’écriture ça se sent, et d’un goût profond pour le genre Super Héros, mais avec pas mal d’idée moderne sur la schizophrénie, puisque c’est le thème de Sentry. Les dialogues sont snappy sans être crâneur, un vrai point de vue d’auteur sur les questions posées. And you’ve got Romita Jr qui delivers. Que demande le peuple ? Gé-nial.
Amazing Spiderman 531 : Où ron Garney est toujours aux abonnés absents… après son arc de … un numéro… Pas mal de séquences de Spider-Man à Washington, à faire wow la statue de Lincoln, ou à parler de la beauté de la démocratie. Des petits moments qui colleraient plus à Captain america qu’à Parker. Sinon ça vanne, y’a Titanium Man (et peut-on être plus cool qu’un Iron Man soviétique en armure verte). Iron Man passe pour un gros enculé (voir plus bas)n et c’est vraiment risqué de laisser des persos comme ça entre les mains de Straz. A ne pas juger comme tel et voir plutôt comme l’acte final avant Civil War. Ce que c’est concrètement.
The New Avengers Annual Coipel is back. Ok avec 8 encreurs et 3 coloristes (rushé alors que c’est un annual ? Allez les gars quoi !!). Episode qui met fin au sub plot laissé en plan depuis le N.A 4… c’est dire. Et c’est que de la baston. The fighting issue. Quel fun ! Chacun a son petit shining moment, Sentry sert enfin à quelque chose. Vraiment, du très bon moment, dont un culte, Génial Iron Man qui passe pour un gros gars sympa et un tacticien de folie. Mariage anecdotique en toile de fond, mais qui fera plaisir à certains. Non vraiment, best issue so far avec celle du mois de mars..
Ion Guardian of the Universe 1 J’ai toujours adoré le personnage de Kyle Rayner. C’est le Spider-Man que n’a plus vraiment Marvel. C’est un môme qui s’est retrouvé avec des pouvoirs incroyables, et qui pourtant a la scoumoune. Il a quand même enterré 3 de ses copines. On le retrouve « un an après », comme tout les gars de l’univers DC. Tout porte à croire qu’il a pété les plombs et que son pouvoir de Ion lui est monté à la tête. Puis flashback racontant ce qui se passe avant. Sur son absence. Marz sait mieux que les autres écrire ce personnage visiblement. Il a « le » truc, qui le rend attendrissant, très humain. Le dessin est formidable et je pèse mes mots. Best DC universe comics de ce mois, Crisis excepté.
Sergent rock 4 Rock et ses compagnons continuent leur traversée accompagnés par l’étrange David qui a tout d’un prophète. Visite aux camps de concentrations, boches, gentils tsiganes… tout y est. Faut vraiment le lire pour comprendre à quel point c’est bien. D’ailleurs quand on a quelque chose d’aussi bien à lire, on se la boucle. Ce que je fais now. Rideau.
Overall, c’est un mois de Avril excellent comics-wise. Surprises, pas de grosses déconvenues, pas mal d’espoir, des bonnes idées. good spirit, people. En mai, on essayera d’être plus poli quand même.
Trilogie d’Avril: Jean-Philippe / O.S.S / Camping
May 6th
Parfois les surprises peuvent être bonnes. C’est le cas du pittoresque Jean-Philippe. Johnny y joue un périlleux rôle d’auto-flagellation permanent. Mais surtout il évite de tomber dans le cynisme d’un Podium Yann Moixien qui se pose la question sur la futilité du fan (parce que maintenant, c’est devenu limite un marronnier à la noix. D’un côté le fan de Cloclo qui fait du cosplay au karaoké, de l’autre, le fan de Johnny qui se fait tatouer sa gueule sur la fesse gauche). Ici, on ne se pose pas la question, on est là que pour faire rire d’une idée improbable. Et, grand étonnement, ca marche. Ca fonctionne même ! Alors que tout laissait à croire qu’on aurait un putain de docu-concert limite infomercial sur la prochaine tournée de Johnny, J.P tient extrêmement bien la route, rendant le personnage limite attachant. Luchini (présent sur tout les plans, accrochez vous) a enfin l’occasion de jouer celui qu’il est sur les plateaux de tv, repoussant très loin son propre délire mégalo. Mais alors trèèèès loin. Que faire de plus pour lui maintenant d’ailleurs. Là, il est allé au bout. Quelque part, ce film aurait pu s’appeler Fabrice.
Autre surprise, OSS. Un film qui oscille entre parodie et pastiche et qui pourtant sort son épingle du jeu, avec une vraie démarche, une vraie envie de faire rire, sans cynisme, sans calcul. Le réalisateur aime le genre, ça se sent (dans les flashbacks fantastiques), Dujardin adore se la péter, il est un arrogant comme S.Connery, mais en absolument débile, ce qui rend l’entreprise ambiguë. Un peu le cul entre deux chaises. Mais ca fonctionne… Et tout y est, les méchants ubuesques (il manque cela dit un vrai grand rôle en méchant, genre un vieux à la Rochefort ou Marielle), les clins d’œil digne des films de De Funès (« ils rentrent à l’Hôtel), la séquence de l’Imam infaisable depuis Rabbi Jacob, c’est surréaliste, ça va à fond ! Brillant… surtout si l’on considère ….
Camping. Et là je dois expliquer un truc. Il y a eu un matraquage de la bande annonce. Et avec mes complices, mes ‘soss, on fait le concours du passage le plus pathétique d’une bande annonce comique. Avec JP c’était compliqué. Celle d’Oss était brillante. La bande annonce des Bronzés 3 était un mix fabuleux de moments non-drôle qui faisait frissonner jusque dans l’échine. Mais Camping, mon dieu… “Alors… On ne reconnait pas Patrick?!” Olalala. C’est 2 heures de ma vie que je ne rêverais jamais. Schéma classique, un riche débarque chez les pauvres. Ils l’accueillent, ils sont cons comme des balais, mais ils ont bon cœur. Le riche, lui, est un connard. Mais alors un fieffé connard. Il ne voit sa fille changer sous ses yeux et passe à côté de l’essentiel. Et au final, il devient moins con et redevient amis avec les ploucs. Un message beau comme une pub pour les knacky Herta. Mais très franchement, on tombe dans le cynisme le plus mesquin, celui des gens qui se croient supérieurs. C’est vraiment… affligeant. Cruel. Prévisible. Le message ? Les ploucs ont bon cœur, ils sont peut-être borné comme Dieu sait qui, ils trompent leur femmes, mais finalement, ils ont bon fond. Dans l’adversité ils sont soudés, et contrairement au riche (qui va devenir un des leur à la fin), il comprendra que-la-vie-c’est-une-histoire-de-petit-bonheur-sans-prétention. Ahhh please someone, make the PAIN *STOP* ! Et en même temps, il faut remarquer 2 choses. Lanvin ne joue pas. Il est un connard dans la vie (tout du moins, c’est ce qu’il fait largement transparaitre dans ses itw, donc bénéfice du doute) et il n’a pas de mal à le jouer. Et Frank Dubosc ne joue pas non plus. Il fait du Dubosc, de l’humour qui se veut touchant, rêveur, enfantin (il s’ingurgite en 5 jours 10 boites de Benco, et c’est un gag du film. Les gens ont rigolé ! Mais AU. SECOURS. Et ce n’est que la partie émergé de l’iceberg), il nous fait là une espèce de melting pot de tout son actors’ studio. Il va très loin, à un moment il est sensé faire semblant de pleurer. Il pleure mal. Jusque là, ok. Mais à un autre moment, il est sensé pleurer en vrai… et là, on ne sait plus quoi penser. Et si on est sensible à cela, sans doute le film peut avoir quelque chose de plaisant. Mais l’emballage autour… berk. Ah et Mathilde Seigner. Il n’y a plus rien à ajouter. Plus envie.
Mais deux films comiques sur 3, c’est un excellent score pour le cinéma comique français (et pas encore parlé d’enfermé dehors !)
Com-Robot