Critique croisée de Infinite Crisis 7 et Civil War 1 Quel hasard cosmique, comment ne pas faire le rapprochement entre ces deux crossovers de compagnies différentes. Un comics s’éteint, un autre s’éveille. Crisis a été over the top. Autant son introduction était chiante, autant sa motivation est justifiée. Le monde DC est devenu fou, Batman parano, Superman angoisse sur sa propre condition humaine, Wonder Woman tue et Ségolène Royal est en tête de tous les sondages. Bref plus rien ne marche. Et pour bien montrer que le monde part en sucette, Superboy d’un autre monde débarque, et devient fou. Littéralement. Le monde lui a fait peter un câble. Il devient truly evil. Mais voilà lui et son pote Alex Luthor ont le plan qui bat de l’aile. Kal El et Kal L s’allient, c’est la grosse roumba des super héros, avec pleins de petites cases pour fanboys. Doomsday battu en une double spread. Alors l’effet est de fusionner tous les univers parallèles du monde DC en un seul. Bon désolé j’ai pas fait « DC » Bac + 12 comme étude, mais je croyais que c’était déjà le cas. Et franchement à part l’aftermath du Flash, je n’y vois aucune force d’intérêt pour un casual reader. Yet, l’histoire avait vraiment de bons moments fanboys, et surtout l’idée de base Avec Civil War, on entre dans une autre sphère. Plutôt que de faire un monde heureux, chez Marvel, on joue le dark. Apres plusieurs numéros d’introduction (amazing, illuminati) plus ou moins réussi, voilà enfin la guerre. World at War. Les New Warriors s’en prennent à des bad guys plus costauds qu’eux. Nitro, pour une fois, décide de faire tout sauter. La ville explose, les New Warriors meurent, mais aussi des tas de civils. La crise est bien palpable. Le registration act obligeant les super héros à se faire ficher va devenir une réalité. Captain America goes rogue. Oui, très bonne scène et zéro dilemme pour celui que plein de gens s’imagine être un chien du gouvernement. Il casse la gueule et s’évade avec une classe de fou. Il va falloir choisir son camp, les pro ou anti registration act, avec bien sur des gars pris dans un dilemme cruel (Parker et ses convictions face à ses promesses). Alors bon c’est passablement out of character. Reed Richards rejoint le camp des Pro alors que bon, il est intelligent, il sait pourquoi ce n’est pas viable. Ensuite Johnny Storm, avant de se faire tabasser par une foule en colère se moque des new warriors mort… hum. Mauvais goût ? Il était quand même pote avec eux, et est même sorti avec un de ces membres. Editor, anyone ? Sinon, avec ses airs de se prendre au sérieux, Civil War s’annonce comme ses mini séries remontant à 20 ans… les Xmen Vs Fantastic four… Le côté cool de voir des gentils se fritter entre eux. Semi bonne intro. Mais amusant de voir que la même semaine DC et Marvel choisisse des itinéraires totalement différents.

Batman Robin All stars 4

On commençait dans la joie, on continue perplexe, on finit atterré. Miller, qu’as-tu fait à Batman ? Il n’y a pas une seule phrase qui puisse avoir été prononcé par notre héros. Et dans aucune version que ce soit. On est peiné pour Miller, mais on ne sait pas où se mettre pour Jim Lee. Aucune finesse ni légèreté d’antan. Non non. Après avoir enfilé quelques splash, il enfile un panoramique de la batcave. On espère qu’il n’a pas fait ça pour les 20000$ de la planche originale. Non mais vraiment ça fait de la peine à voir. C’est comme un réalisateur autrefois talentueux (Spike Lee par exemple) qui cachetonne, comme ça, pour la thune, et enfile les navets roublards. Triste. Ah et l’histoire, on passe, c’est surtout les odieux dialogues qui véhiculent toute l’aigritude de Miller. Irk. A la fin, Batman dit au futur Robin : « bon bah tu te débrouilles dans la cave, si t’as faim, y’a des rats à manger ». Alfred lui donne à manger, et là Batman empoigne Alfred et le menace. Peut-on être plus hors de propos que ça ? LAID

Y the last man 45 Bon numéro intermédiaire qui laisse présager 1) du cul 2) des révélations.

Friendly Neighborhood Spider-man 8 Histoire vraiment bizarre où un elseworld où Ben Parker a vécu à la place de May s’entrechoque avec le monde réel. Vraiment étrange, et on espère vraiment que ce n’est pas une histoire de clone de Ben Parker… tout ça pour déboucher sur un combat avec le Hobgoblin… eu comment dire ?


	

X-Men Deadly Genesis 6. L’histoire d’un fiasco. Déjà ça a commencé par un concept mal marketé. Un huge événement retconesque, mais en mini série, le cul entre deux huuuge event que sont House of M et Civil War. D’ailleurs Deadly genesis commence après le début de C.W. Bonjour le retard. Puis au cours des interviews, Quesada se rependait en « ep les gars, achetez le, ça va compter, non non vraiment, huuuuge event ». Le problème, c’est qu’à force de rewrighter, retconner, resaucer, eh bien plus personne en a rien à battre du frère caché de Cyclops. Le pauvre subplot né de la période tacheronesque de Xmen, un lapsus de Mister Sinister. Non mais vraiment. Bon, donc Xavier revient clopin clopan mais powerless. Gabriel Summers a recourt à Rachel pour fouiller la mémoire d’un peu tout le monde. Suis un scénario TARABISCOTé du genre « mais si t’es resté vivant, c’est que le couteau qui a tué ta mère a évité son ventre de justesse », « si tu es vivant, c’est que ton pote autre mutant t’a touché le pied au moment fatidique pour créer un champ de force ».A chaque problème éventuel de scénario, on avait droit à tout un laïus pour nous faire dire « non en fait il a retenu sa respiration quand Krakoa lâchait une caisse, donc il n’est pas mort. Viens une scène de baston minable (le dessin n’aide pas) et Gabriel s’envole. Il y a une scène de funérailles (1 page) et puis Scott qui envoie chier Xavier. Mais c’est tout. 6 numéros de build-up à chier, un perso historique des X-Men qui crèvent pour CA ? Et le mec, il s’envole, et boom. C’est quoi cette fin Dragon Ball Z ? En plus ne parlons pas de cohérence dans les X-Titles, Astonishing a déjà son histoire avec Scott, Scott est avec Wolverine dans civil War, bref on en sort plus. On aura que les répercutions de tout ça dans le titre de bru. Mais est-ce que tout cela en valait la peine ? Le changement, le retcon, why not. Mais là, vraiment, pour faire une histoire foireuse, non merçi. Niveau dialogues rien à sauver. C’est même bizarre. Y’a Scott et Alex, mais Gabriel ne s’adresse qu’à Scott… normalement, il devrait parler à ses frères, pas à juste l’un d’eux. Problème ? Et puis le dessin alors la… Scott Hana ne peut plus sauver le layout affreux de Trevor Hairsine qui a baclé son boulot. On se bat pour reconnaître les types : « c’est qui ça ? Quicksilver ? Pas possible… et ça, Polaris ?? » La scène de fin, mon dieu. Il n’y a qu’un mot, on est embarrassé pour lui. Mauvais comics en tout point. S’il existait une bible des trucs à ne pas faire dans les comics, Deadly Genesis en compile tout les chapitres. Le nouveau testament du comics à chier.


	

Cable Deadpool 28 : Fill in pas déplaisant et une histoire qui reprend son cours après un crossover imbitable. L’histoire, même placée dans un ex pays de l’est tendance la Syldavie de Tintin, prends une tournure comico tragique avec Deadpool qu’on voit quasiment à toute les pages. Cable est re de nouveau absent mais toujours aussi mégalo. Passablement marrant, just warming up.

Uncanny Xmen 473 Mon dieu c’est Roger Cameleon Cruz. Et le plus dingue c’est que c’est pas si laid. Il se donne même un mal fou à émuler Bachalo qu’il remplace. Mais alors l’histoire… Le watcher débarque… 2 fois ! Il est aussi visible ce mois-ci dans Civil War1. Oui faut croire qu’il y a toutes les semaines des événements cataclysmiques dans le monde Marvel. Seulement là, l’histoire est juste chiante. Y’a quelqu’un que ça intéresse, le pourquoi du comment de la disparition de Psylocke, son frère fou ? Chiant. A noter le script plutôt rigolo de Bedard qui remplace Claremont, en congé sabbatique suite à des problèmes cardiaques. Cheer up, Chris.

52 1 Et ça y’est DC a fini sa révolution, c’est le retour de sa branlette. Des personnages dont un fan moyen n’a pas la moindre idée de qui ils sont, des histoires elliptiques… mon dieu… un hebdo. 52 numéros comme ça, 4 auteurs constants… 52 numéros à se taper des seconds couteaux à la con (Superman, Batman et WonderWoman ont prit de longs Rtt, une année sabbatique, comme Claremont). Au moins les dessins sont beaux… Mais va falloir plus pour que je continue passé le 3, parce que la mayo prends pas.

Superman Batman, 25 3 ans de subplot qui se goupille dans un dernier arc délirant. Une fin en queue de poisson atomique… Pas mauvais, mais juste déroutant. Il faudrait tout relire d’un coup, mais est ce que ça en vaut vraiment la peine ? Pas certain. quelques bon petits passages quand on y repense, quand même…

52 #2 C’est officiel, je m’emmerde. Bye bye et bonjour 2,50$ * 50.

Anecdotique, pécho le dernier Captain America, espérant que l’histoire de Bucky se soit estompé. Mais yaaaaaawn, ça se passe toujours de nuit. C’est Cap, va falloir mettre un peu de lumière quand même. Ca suffit avec la Daredevilisation de tout le catalogue Marvel.

Xmen 186 Les Xmen sont aidés par les Nu Avengers (pas longtemps hein). C’est grotesque, passablement idiot, mais assez réjouissant, mais p’tet un peu moins qu’avant. Les Xmen mené par Havok (oui, pas Scott, alors qu’Alex s’était barré y’a même pas 6 mois) sont aidés par des robots géants, croisement de Sentinelles, de Goldorak et d’Evangelion. Pas mal de questions restent en suspent (où est Gambit ? Faites bien en sorte qu’il crève !). Non sérieux, arc pas mal qui sauve Milligan de justesse.

Haunt of Horror par Corben (et beaucoup Poe). Mystérieux, ambitieux, cette surprise donne vraiment envie de se replonger dans Poe. Et puis de suivre cette mini série bien angoissante comme il faut. Excellent.

Powers : besoin de relire NextWave 5 : besoin de peindre

XFactor 7 On continue le mode une histoire par numéro. Excellent principe renvoyant bien loin les story arcs si contraignant. Ici, Syrin est en phase de négation de la mort de Sean. Evidement, le monde Marvel a un aspect positif : la mort n’est qu’une phase de léger baisse de régime. En même temps Sean est cuit, écrasé comme un insecte sur un pare choc. Madroxx affronte la boite concurrente et utilise son pouvoir de manière assez maligne. Sans doute le meilleur X title du moment.

She Hulk 8 (civil War tie in) Jennifer doit jouer l’avocate des New Warriors restés vivant. Les malheureux sont au prise avec un net stalker qui les « out » en public. Du coup, les gens, furieux, s’en prennent à eux ou à leurs familles. Très bonne idée d’angle pour un tie in intelligent. En fait, un ami m’a fait découvrir le boulot de Dan Slott. Il est vraiment très bon, très malin et en plus, sa manière d’écrire sent le respect des personnages tout en leur donnant des facettes marrantes. Vraiment très bon, je me prendrai les tpb. En tout cas, bon jumping point^^

Wolverine 42 Civil War Tie in Miracle, il se passe VRAIMENT quelque chose dans un titre Wolverine. Le petit poilu a décidé de partir traquer Nitro, le mec responsable de ce qui a causé la guerre marvelo-marvelienne. On a même droit de revoir certaines scènes de Civil war 1. Attention, ce n’est pas révolutionnaire ni même très original. C’est un bon comics bien écrit, joliment mis en forme par Ramos et parfaitement distrayant. Encore une fois, un angle intéressant pour ce cross over (et donc un bon jumping point bis).

The New Avengers 19 Deodato est en perdition artistique. Mais au moins ça fight pas mal. L’histoire avance peu (le tic de la série) et se télescope déjà avec le début de Civil War. Mi figue mi raison, on va dire « C », à cause du dessin qui plombe tout. Attendons (enfin) la fin de l’arc pour le mois prochain.

Squadron Supreme 3 Et attention, il y a plus de baston dans ce numéro que dans tout la série précédente. Comme quoi, un relaunch, ça a du bon. Gary Frank delivers, mais c’est surtout les dialogues qui résonnent vraiment très bien. L’histoire se passant dans un pays fantoche d’Afrique, on a donc droit à pas mal de laius façon Kunta Kinté, mais ça passe pas mal. C’est surtout de voir l’équipe en action, et de combattre de manière intelligente et stratégique. Du comics de Super héros vraiment bien pensé. Vivement la suite.

Green Lantern 11 Encore une histoire de « Hal qui doit se battre avec ses vieux démons ». Bon passe encore, espérons que ça changera bientôt. Mais pour l’instant, grâce à Ivan (on fire) Reis et Geoff qui ré explore encore le passé proche de GL, ça reste bon. Faudra juste penser à changer de recette sinon ça va se voir.

Sgt Rock 5/6 Tellement bon que j’en parlerais bientôt. En même temps que Jew Gangster que je me suis enfilé hier.

Daredevil 85 Où Matt retrouve le kingpin. Aucun personnage clef ne meurt dans l’histoire. Excellentes idées. Vraiment du tout bon. Et énervant à la fois. Vivement la suite. (ah oui le Punisher est à peine reconnaissable. C’était ça, de porter seulement un tshirt à la con d’identifiable^).

Superman Batman 26 Ecrit par Sam Loeb et scripté et dessiné par un casting all stars (dont Lee, Tim Sale, Art Adams, Madueira etc). L’histoire vaut ce qu’elle vaut, c’est surtout la backup écrite par Jeph et illustré par Sale, la jeunesse de son môme Sam, décédé vraiment très jeune, sans doute à cause d’un cancer des os. Quelques pages touchantes qui nous rappellent à quel point on n’a pas le droit de mourir si jeune.

Ion 2 Notre jeune Ion bascule du statut de Spiderman de Dc à celui de fou. Il pète les plombs. En 12 volumes la série, j’espère que ça tiendra. En attendant, c’est plutôt pas mal et chouettement dessiné.

Amazing Spider-Man Civil War tie in

Voilà le premier nœud du problème de Spiderman. Le titre n’a jamais été aussi intéressant depuis facilement 5 ans. Mais à quel prix. Parker a fait son coming-out masqué à Aunt May. Il a rejoint l’Avengers’ Tower avec toute sa famille… Au moins tous les actuels Avengers connaissent son secret. Sans parler du Shield, des Xmen etc Enfin Iron Man est devenu son pigmalion. Les titres Iron Man ne bougeant plus, c’est donc dans Amazing que ça évolue. Et le problème, c’est qu’il passe pas mal pour un connard. Pas un pragmatique hein, mais un magouillard, le Bernard Tapie des Super Héros. On est loin de la prise de conscience d’Armor Wars. Ici, Tony est un bel enfoiré. Alors fallait il en arriver là pour rendre Spiderman intéressant ? Bref, pour lire un Tony à l’ancienne, faudra se rabattre sur Ultimates… ah oui ça fait plaisir de voir Ron Garney ne pas faire du run d’1 seul numéro