Archive for June, 2006
Youri Djorkaeff (part 1)
Jun 12th
Une vie, une aventure, l’idole de toute une génération de bouffeurs de Nutella. Welcome to:
(notez le nom du dessinateur^^!) La suite bientôt.
“Si tu savais… Au front, la vie humaine n’avait plus aucune valeur.”
Jun 11th
Il y a 60 ans, mon grand-père était aux portes de Berlin. Et bizarrement, la Russie se décide à le (re)décorer aujourd’hui. Un jour, j’y reviendrai. Pour l’instant, on lève les bras en l’air et on tire les dernières balles de son fusil.
Rocketo
Jun 9th
Je me dis, je parle pas assez de lectures, manque de temps tout ça. Donc c’est avec un peu de flémitude que je ressors quelques lignes écrites pour un comics qui me tient à coeur:
Un jour, je demandais conseil à un ami sur comment compléter efficacement une commande Amazon. Mister Nix me link alors Rocketo en me disant « Ton prochain comics ». Devant l’impérativité du conseil, un click et l’achat est entériné. Rocketo arrive, et là, c’est le choc. Crée et dessiné par Frank Espinosa, un ancien de Disney et de Warner Bros (Tiny Toons), ce premier Tpb (trade paperback) raconte l’histoire épique d’un jeune garçon. Quelques couleurs, un peu d’encre noir bien placée, et c’est un vibrant hommage au Golden Age, aux comics d’aventure des années 30 et 40. Un monde d’aventure, de voyages maritimes, un univers multiracial où grandira Rocketo Garrisson. Il est un mapper, une race d’hommes dotés de pouvoirs cartographiques et télépathiques. Il peut retrouver son chemin où qu’il aille, une espèce de conscience cosmique qui ne serait rien sans la force et le courage propre aux explorateurs. L’histoire de Rocketo prend aux tripes. On pourrait croire à la vue du style énervé d’Espinosa que c’est fait à l’arrache, mais non ! Le concept a parfaitement été pensé, l’histoire calibrée. On pense à Flash Gordon, à Moby Dick, on se souvient de Swift, du voyage de Gulliver, on suit le jeune garçon qui devient adulte dans un monde néo-retro, rempli d’hommes-poissons, de marins chiens, et de héros courageux et charismatique comme dans le Superman des frères Fleischer. Il est un peu tôt pour le dire, mais j’ai mon comics de l’année. Lisez Rocketo, c’est fabuleux.
Excuses musicologiques 1
Jun 5th
- Hi-Fi : Hard To beat : En lisant le FHM anglais dans l’eurostar (oui hein, c’est pas Dante, je sais, disons que c’était), j’ai lu une itw de ces gus qu’avaient l’air sympa (et plébiscité par le mag de bon goût, donc. Elire Keeley Hazell femme la plus sexy de l’année, c’est + 30 de charisme. Un lien pour vous éviter de faire Google image). Bref, c’est sans doute la chanson la plus funky de leur album. A écouter à toute heure.
- « J’ai oublié », par Grand Corps Malade. Ouais alors je les vois les spectres hype qui me disent « ouah commercial, non mais c’est quoi cette lacrymo opération ? » Ouais bah non. C’est vrai, le mec ce n’est pas le cliché d’un black dans la rue qu’a trimé, qui se fait contrôler 5 fois par jour etc. Mais sa dramaturgie, sa vie, sa douleur ontologiquement humaine, ouais elle me touche. Le spleen sincère, ca me touche. Et lui il en a pas mal à te revendre. Location, Bataclan en octobre. Toi-même tu sais.
- M-flo, Orbit 3 tiré de l’album Expo Expo, celui d’avant le gros succès. De la Jpop sucrée, très calibrée et jolie voix. Imparable.
- Tegan & Sara Vs Mylo : Un mash d’un groupe de pop canadien (deux petites meufs toute mimi) et de l’archi remixé Mylo.
- Wangan Midnight : Yuzo Koshiro. Son meilleur boulot depuis des lustres. Idéal pour travailler vite.
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