Detective Comics 821 Paul Dini. J.H williams III. Batman. Tout est dit. Batman a rarement été aussi bien écrit que dans ce one shot. Et les dessins, la mise en page, olalala… Et ca sera un an comme ça tout du long, que des one shot, sans satellite espion, sans Batpsychotique, Batpsychorigide, BatJospin, ni de Bat-menace à Robin pour qu’il bouffe des rats (voir All Star Batman de Miller). Ils nous ont rendu le vrai Batman. Alleluyah !

Y the Last Man 47 Les origines du Dr Mann, où l’on sait tout sur l’éclosion de son homosexualité. Pas très réjouissant ni très drôle mais bon développement de personnage.

Atom 1 La surprise. Gail Simone écrit l’histoire d’un tout nouvel Atom d’après des idées et concepts de Grant Morrison. Byrne est encré par Trevor Scott et c’est vraiment wow… Mais vraiment. La double d’ouverture est incroyable. Et l’histoire commence vraiment bien, c’est un peu délirant, avec des chiens espions placés chez le président. Byrne au top de sa forme ET bien encré, une histoire accrocheuse, je vais aussi rester pour Atom. (note enfin Byrne y reste que pour 4 numéros… grmmf)

Uncanny Xmen 475 La bonne nouvelle, c’est que Brubaker n’a encore tué personne dans son premier numéro du premier arc qu’il va faire pour Uncanny. Première idée habile, il balance tout le monde dans l’espace chez les Shi’ars, sans doute pour éviter tout problème avec Civil War. Ensuite, le cast est bizarre (Warpath ?) et surtout bien présenté, de manière assez série TV hype, très cinématique. Maintenant ça repose entièrement sur Gabriel Summers, le troisième frère et malheureusement tous les efforts du monde ne serviront à rien pour rendre crédible cette idée à la con de Deadly Genesis. Ah oui, à ma grande surprise, Billy Tan est plus ou moins regardable. Il ne sait pas dessiner les bras tendus, mais après, il y a vraiment un mieux avec ce qu’il faisait avant. Un titre dont on a du mal à croire qu’il pourrait être intéressant à moyen terme vu le départ foireux.

Green Lantern 12 Ivan Reis est dans la place. Alors c’est sur le keum qui ne connaît rien de la saga avec Parralax avec la mort de Hal Jordan ne comprendra rien. Mais bon, wtf, Henshaw is back et ça reste du bon comics de super héros pour peu qu’on aime les wouha cosmique.

Squadron Supreme 5… Olalala on retombe dans la décompression à la noix. Numéro 5 et on retombe dans le schéma vu dans les numéros 2 et 3 (le 4ème c’était un retour en avion). Sauf que là, c’est des arabes, façon « pays de l’or noir » à la Tintin, mais tendance Mollah Omar. Vu que Gary Frank va laisser sa place à … Mike Deodato Jr, je sens que je vais lâcher l’affaire. Ca aura fait une bonne vingtaine de numéro quand même. Grmmmf.

Front Line 3 Civil War Tie In Speedball continue de passer pour un petit connard en prison. Qu’a-t-il fait pour mériter ça… Le pire c’est sans doute She-Hulk qui est une vraie connasse, genre sans cœur… qu’est ce qui lui prend ? (et puis pas cohérente avec son propre titre en plus !). Les autres histoires, celle de Ben Ulrich, continue sur le thème « témoignage » tandis que l’ultime nous ressert de la métaphore historique (14-18 ce coup ci)avec Cap. America en fond. On peut zapper.

Xmen 188 Tac. La retombée. Ce qui chute, c’est les attentes que j’avais dans cette reprise de la série par Carey et Bachalo. Pas l’ombre d’un horizon d’une histoire pour l’instant, si ce n’est des clefs cryptiques. Pour l’instant, ça fait aussi peu de vagues que l’époque Joe Casey (vous savez, l’église de sciento-mutants là). C’est dire… Bachalo est on fire, mais dans le mauvais sens du terme. Son dessin est redevenu exprès confus. On ne sait plus qui est qui, et seuls les bulles avec des noms permettent de resituer ce qui se passe. Don’t get fooled by the cover, cette scène ne figure pas dans le comics, pas plus que la moitié de ses personnages (méconnaissables). Ca a pas déjà commencé que c’est déjà rébarbatif et illisible.

Superman 654 Excellente stand alone issue de Superman qui reprend du service. Carlos Pacheco est vraiment au top de sa forme. Perso, son boulot que j’apprécie le plus depuis son machin truc volant avec Busiek. L’encrage, les couleurs, les dialogues, Lois Lane, tout est au top pour cette histoire classique « une journée dans la vie de Superman, c’est pas de tout repos ». Du Super héros sans complexe, excellent, surtout quand, le même jour, on voit Superman Returns qui croit redonner de la vie alors qu’il se désintègre lui-même. Malheureusement, ce genre d’histoires dans la longueur ennuie vite. Mais on en recausera.

Ion 4, c’est GL contre Ion. On ne sait toujours pas pourquoi Kyle pète les plombs. En tout cas il est surpuissant. Faudrait qu’un truc arrive là, parce qu’il éclate depuis 3 numéros déjà. A noter une couv d’une laideur incommensurable. Mon dieu que c’est vilain.

Pour lire Flash new gen faut s’accrocher. Déjà car le dessin est repoussant. Pire que ça même. Quand à l’histoire… parfois on ne sait pas trop qui parle, et hop on bascule en mode narration résumé de la vie des Flash sur 5 pages. Genre on l’a intercalé là… Ah et j’ai dit que c’était moche ? Non vraiment faut en avoir dans le falzar pour suivre Bart dans sa vie post ado avancée.

Eternals 2 Ou comment faire du big whouha cosmique et de l’histoire lambda en même temps. En plus c’est assez immersif, c’est vraiment très bien maîtrisé. Mais on veut du gros keum cosmique maintenant, Neal !

Xfactor 9 Civil War Tie In Quicksilver se réfugie dans Mutant Town, chez Xfactor, ses anciens potes. Les Xmen déboulent. Des dialogues truculents, des situations saugrenues ! Encore ! C’est même à la rigueur plus un aftermath intelligent de House of M qu’un tie in à Civil War. Encore une fois un des meilleurs X Titles du moment.

Xmen : Civil War 1 Countdown to infinite Crisis countdown tie in Bon, c’est moche là. Scott et les autres Xmen originaux remettent les costumes de l’ère Morrison ( le cuir bizarre là) et partent à la recherche des 198. Dont tout le monde se fout d’ailleurs. Bishop pendant ce temps là poursuit son travail de collaboration. Attention, plein de métaphore sur la guerre, les camps de concentration, le marquage au fer rouge. On remarquera à quel point il est facile de tromper la vigilance des sentinelles puisque Wolverine fait cavalier seul dans son propre titre, les X boys originaux tracent dans une jeep sous terre tandis que Xavier décolle pour l’espace. Chuper. Bref, on résume, les Xmen originaux se réunissent pour… poursuivre les 198 (qui sont pour moitié des bads guys). Pour faire quoi, on ne sait pas. Lecture inutile donc.

Cable Deadpool 30 Xtinction Agenda Tie In Hilarant de la première à la dernière page, avec une apparition de « est-il vraiment Daredevil», des GLAvengers. Encore une fois un tie in bien tripatouillé qui explique comment Cable va rejoindre la guérilla du Captain America. Vaut VRAIMENT le coup. Rien que pour sa page d’intro !

Uncanny Xmen 476 EP j’ai compris pourquoi ça va durer 12 numéros, cet arc. Episode 1, ils se réunissent. Episode 2, ils trouvent une navette spatiale dans un garage Norauto agrée Shi’Ar. Episode 3, la spatioporte est cassé, va falloir sortir son matos black & Decker pour la réparer. Episode 4 sera un flashback ou bien une fiche pratique : « comment faire durer éternellement un arc dont l’histoire prend la flotte ». Billy Tan a toujours autant de mal à dessiner des bras droits et franchement, on se dit qu’on aurait pu sauter un numéro. Le genre de comics qu’on pourrait tous écrire une main attaché dans le dos, mais en même temps, c’est plus lisible que Xmen où il faut s’y comprendre à 8 fois pour deviner ce que dessine Bachalo en ce moment quand il aura arrêté la picole. Rien de bien vibrant.

Civil War 3 Pendant que Spider-Man fait son coming out et clame au monde entier « Je suis Pierre Meursault et je regarde Motus tout les midis », Cap America organise ses Secret Avengers. Ils se sont bricolés des fausses id et les différents plots des différents autres titres se mettent en place (X Factor, Xmen CW, Cable Deadpool etc) de manière assez intelligente. C’est vraiment très bien édité, si ce n’est l’imbroglio concernant l’identité de Daredevil. C’est donc aussi la baston tant attendu entre Cap et out-of-character Iron Man. Il n’est pas le seul à être utilisé de manière naze puisque Reed Richards est passablement grotesque. Le dessin, vu le coté photo réaliste est un chouia mou. Le problème principal, à quasi mi chemin du crossover, c’est que le scénario semble avoir été imaginé par un môme. « Ca fait boom. On vote un truc, on est pas d’accord, on se bat, Iron Man transforme Captain America en steak tartare, Thor revient. Il se passe des trucs hein, mais c’est pas bien malin. Les personnages agissent dans l’intérêt de l’histoire (et pas en fonction de leurs caractères propres) alors que ça devrait être logiquement l’inverse. Celui qui tire son épingle du jeu, c’est Straz, puisque les deux majors plot concernent ses deux titres, Amazing et FF. Sinon, on peut vraiment se poser la question sur Iron Man qui défonce littéralement la gueule à mort de Cap… Plutôt bien orchestré mais très dangereux. Iron Enculé…

Amazing Spider-Man 534 Civil War tie in Ce qui est commode avec Civil War, c’est qu’un scénariste en panne peut greffer son scénario sur celui, très simpliste du crossover central (Civil War hein, tu suis ?). On y retrouve un Parker désabusé après son coming out (déjà), coaché par un Iron Man plus connard que jamais. A toute les pages il doute, Parker. Tiens, il sait que j’ai un spider sense ? Et ce costume, je devrais l’examiner ? Et puis le final est vraiment biaisé.C’est Spider-Man contre Captain America. Mais Spider-Man pense comme Cap. Quand il lui envoie son bouclier, il fait « ca y’est il m’envoie l’emblème de la nation »… Ca ne ressemble à aucun Spider-Man, ces conneries. Tout ce genre de phrase, c’est du Straz out of character comme on en lit depuis un an. Et en plus c’est biaisé. Cap, c’est la vertu même ! Que pèse face à lui un Stark odieux, manipulateur ? Ceci étant la baston est très bien foutue, Garney donne un peu tout ce qu’il a. Plaisir ambiguë.

Front Line 4, déjà, toujours Civil War. Bon la première histoire est chiante. Ne nous leurrons pas, on lit ce comics pour les séquences de ramassage de savonnette de Speedball en taule. La limite du mauvais est encore une fois transpercé par la dernière histoire, faisant le pont cette fois ci entre super héros Marvel et la guerre du Vietnam. Bon il reste plus que les samurais, la guerre du golfe et la guerre des boutons et on aura fait le tour. Nul.

Batman 655 ou Grant Morrison déboule sur le titre. Andy Kubert (celui que j’aime le moins de la tribu pond son habituel clonage du Jim Lee des années 90 (splash splash). Cependant, c’est une bonne écriture, mais il faut voir ce que ça donne sur la longueur. Ce n’est pas aussi audacieux que ce à quoi nous avait habitué l’anglais puisque c’est grosso modo une histoire de Bruce Wayne qui soigne son image de marque, à l’ancienne. A suivre si on supporte les fonds de Gotham City mauve et oranges. Urgh.

Savage Dragon 0 Olalala bon sang. Je lisais Savage Dragon ado, et j’ai lâché y’a 2 3 ans. Comme ça, un peu lassé. Ce numéro reprint du mythique Image N°0 (rires) élaborant les origines de Dragon avant son arrivée sur Terre. Ca n’a aucune forme d’incidence sur le personnage tel qu’on le connaît. C’est même plutôt nul, comparé aux délires atteint depuis par la série autour du numéro 75 ou 100… Juste de la curiosité nostalgique donc.

New Avengers 22 Civil War of course Leinil revient dans un one shot de Luke Cage assez joli. Ca ne vole pas très haut, on n’apprend rien mais alors rien de nouveau mais ça fight pas mal. Doit-on ajouter qu’Iron Man passe encore une fois pour une raclure out of ce que vous savez ?

Wolverine 44 Civil War tie in Etonnement, LE titre qui fait avancer un peu la trame principale du mega crossover du trimestre, c’est Wolverine. Qui l’eut cru ? Plutôt bien écrit, le poilu continue son enquête en marge de la guerre sur Nitro et se retrouve avec deux nouveaux gus inconnus. J’espère que vous passez au travers des spoilers, sinon vous allez trouver ça assez décompressé en plus d’être convenu. Bref, ça castagne, ça charcute… mais bon c’est un comics de Wolverine hein. On a remplis son contrat.

Astro City Special. 40 pages de blabla assez enivrant entre Samaritan et Infidel, un bad guy thématique avec qui il a fini par lier amitié. C’est vraiment super n’est pas un argument, mais ça fait un peu oublier le mega retard pris par la deuxième partie de Dark Age of Astro City. Du très bon et toujours un peu différent.

J’ai donc commencé à lire sur recommandation She Hulk. Dan Slott est dans la place, avec deux histoire, une avec Paul Smith, la deuxième avec Frenz et Buscema, ça ne se refuse pas. La biatch verte devient donc de part son mariage la belle fille de JJJameson, toujours traumatisé par le coming out de Spider-Man. Dé Lec table !

Xmen 189 Alors le numéro précédent, résumons. Les Xmen allait dans un labo, récupérait une mutante… A un moment y’avait baston avec sentinelle, on comprenait rien… et Sabertooth débarquait, pour dire « mmm les gars, vous avez TPS et le câble, je vais rester chez vous ». Voilà donc déjà le numéro 2 de cet arc, et en fait j’ai décidé pour la première fois de vous faire un review page par page, car j’ai beau le lire, je ne comprends RIEN à ce qui se passe. Donc intro, Carey et Bachalo (et 6 encreurs, oui, plus y’en a la fête est plus folle…) Pas de page de résumé, on est pas dans la merde. Base Shield dans l’Alaska. Page 2, on voit ce qui paraît être Northstar (on le comprend qu’après, ne pas se fier aux dessins). Deux keums devant des ordis manipulent un keum relié à un bidule. C’est Northstar dans sa machine à détapetiser (et à le libérer de l’emprise de the Hand). Ca, compris à la troisième lecture. Page suivante, des méchants mutants mexicains débarque. Ariba, ariba, pépito disent-ils pour faire plus Mexicanos. Ils récupèrent notre Jean-Paul Beaubier. Pendant ce temps, Sabertooth est enchaîné et demande à parler à Xavier. Emma Frost lui dit que pouic. Northstar se fait rerereprogrammer par les Burritos. Puis c’est Val Cooper qui discute avec Xavier. Qu’elle croit, car en fait, c’est Mystique. Elle est con, elle aurait maté une des ouate milles caméras braqués sur la mansion, elle aurait compris que c’était un fake vu qu’il s’est barré dans l’espace. +Interlude+ deux pages dans l’espace Shi’Ar. Aaaaah ça nous avait manqué ça !! Et si vraiment ça vous manque, story arc en 12 parties dans Uncanny. Wouhou. Canada. Alors que Jeanne-Marie tente justement de se suicider, son frère Northstar, déjà déreredéprogrammé la sauve et l’invite à le rejoindre. Vous avez remarqué ? quand c’est les gentils qui veulent soigner un lavage de cerveaux ça prend des lustres, alors que quand c’est les méchant, ça se fait en une heure, genre « va donc chez speedy ». Re une page avec les Fajitas, mais on sait toujours pas ce qui se trame. Ce qu’ils se disent ? cryppppptique. Là, hop infirmerie des Xmen, Beast est devenu un chat façon Shrek. (Arrêtez les mecs !) Il s’occupe de la meuf récupérée dans le précèdent numéro (oui, souvenez vous) et d’une autre (oubliée celle là). Elle est à poil mais a des bras en armure robot, très pratique pour faire des origami, j’en suis sur. Wolverine passait par là, coucou. Xmansion, les muchachos arrivent dans le jardin, lancent une éclipse du soleil comme dans Tintin et le temple du soleil. Northstar et Aurora, légumifiés, cassent un carreau, déboule et crament ce qui a l’air d’être Iceman. Enfin je crois. A suivre. Backup comics aussi rien à voir qu’inintéressant. Du private joke éditorial. En définitive, Xmen est illisible et surtout est passablement inintéressant, un peu encéphalogramme plat. Enfin il reste 4 numéros à l’arc, mais j’ai vraiment dû lutter pour comprendre ce qu’il passait. Pas malin pour un comics de supér-héros. Pas très rassurant.

(sans spoiler) L’authentique run imparable de Marvel de ces derniers temps c’est Daredevil. Cet arc qui s’arrête au N° 87 a tout d’un futur classique. Des moments intenses, d’accablement, de héros acculés, poussé à ses limites, des guests inattendu (Punisher, incroyable), un sens du dialogue, de la surprise et des évènements. En plus d’un exploit, celui de passer avec brio derrière le long run de fou furieux de Bendis, Bru fait sans doute là un des meilleurs boulots de sa vie. Et le dessin ne gâche rien. Exceptionnel, et pourtant j’étais bien sceptique.