V For Vendetta
Ma dernière lecture de V for Vendetta remontant à une date éloignée du siècle précédent, j’allais d’un pas enjoué voir cette Hollywoodisation de plus de l’œuvre d’Alan Moore (qui ne veut comme d’habitude pas être cité dans cette entreprise. Il prend juste l’argent, et si possible en cash sur un parking de Manchester, à 3h du matin, de l’argent qu’il réinvestira dans divers psychotropes, messes noires et documentations pour League of Extraordinary Gentlemen Vol 3). Cette version ghost-réalisée par les frères Wachowsky reprend bon nombre de leurs gimmicks (monde hostile où une force supérieure ment, un chaos qui submèrge le personnage principal pour finalement donner l’Eveil puis la victoire du Bien). Rien de mal, si ce n’est l’adjonction de l’Amoûûr, comme pour donner une motivation supplémentaire à l’anarchisme nihiliste et radical de V. Le film accouche d’une idéologie bancale, ayant l’aspiration politico-révolutionnaire conventionnelle d’un Besancenot ou pire, d’un Henry Emmanuelli. Demain le grand soir ? Evitons, y’a Mondial et puis après, c’est la période pré-électorale.
Bonux, une version pré Sin-Cityisé de l’illustration
Print article | This entry was posted by Kamui on 12/08/2006 at 01:26, and is filed under Cinématographe. Follow any responses to this post through RSS 2.0. You can leave a response or trackback from your own site. |
about 17 years ago
Je préfère la deuxième version de l’image (celle qui est sur cet article, je précise), j’avoue, ça fait plus noir, plus torturé… J’aime beaucoup l’effet.
(oui, comme d’hab, j’ai pas vu le film donc je donne mon avis là où je peux! :p)
about 17 years ago
C’était l’effet plus souhaité que l’autre, qui n’est qu’un "work in progress" fait avant que je saccage tout pour faire la pluie. Procédé irreversible.