Archive for November, 2006
Dans Paris
Nov 28th
Dans Paris, ou le film du « Mouif ». Quel intérêt de faire un film « nouvelle » vague en reproduisant des schémas, une méthodologie cinématographique ? Ca n’en a pas vraiment en soi, du coup il faut chercher le pourquoi du comment ailleurs. Romain Duris, ok il est good. L’autre jeune, obligé de cabotiner, de simuler le bonheur avec une pointe de malaise, on est un peu plus gêné pour lui. Mais où l’a-t-on vu ? ah mais ouais dans le risqué « Ma mère » d’après Bataille. Du même réalisateur. Okkkééé on comprend mieux maintenant. Très bonne prestation de Guy Marchant, « l’excellent », adjectif simplet et agaçant que les gens en manque de vocabulaire collent à un acteur démodé passé au stade du culte on ne sait pas trop pourquoi. Il devrait jouer plus.
Une énergie du « non projet », une envie de faire vite, c’est ce qu’on ressent dans ce récit improbable de ces deux frères, l’un dépressif, et l’autre, plus cigale. Si votre came, c’est les films un peu poseurs, cinéphile sans risque, tendance fanboy cloneur, Dans Paris est fait pour vous. Le film bobo par excellence, du haut de son parti pris sans conséquence.
Comics checklist d’octobre
Nov 18th
Je sais, c’est plus octobre, donc get rollin’
The Authority 1: Gene Ha, Grant Morrison, Authority, toutes les conditions étaient réunies pour une montée d’adrénaline. « The Plot thickens » dit à un moment un gonz. Malheureusement, c’est de l’arnaque entre des pages reliées par deux agrafes. Des splash-pages, du built up dont on ne comprend pas grand chose. La fête est gâchée.
Wild Cats 1: (par momo, encore, mais avec Jim Lee) donne l’impression d’une capsule temporelle des années 90 qu’on ouvrirait qu’aujourd’hui. Peut-être même que Jim l’a dessiné à l’époque, qui sait ? L’histoire, mmm un peu obscure pour le non initié aux ères précédentes, comme un goût de n’importe quoi cosmique. Mouif.
Ultimate Power 1 : Le cross over de Supreme Power / Squadron Supreme et d’Ultimate Fantastic Four. Excitant sur papier ? En plus c’est Greg Land au dessin, les fans de nanas FHM / Maximal vont adorer. Mais voilà Bendis était le mauvais gars à foutre là-dessus (encore ?). Ben Grimm perd un peu de son écorce, Reed analyse ça et par inadvertance ouvre une commode brèche interdimentionelle (bah oui sinon y aurait pas de comics). Et qui déboule en cliff hanger ? L’escadron suprême. Wow. Incroyable. Ils étaient sur la couv, et en plus c’était l’objet de ce comics. Non vraiment on est estomaqué. Jetons un coup d’œil à la couv. 1/9… 8 autres numéros comme ça. Bon courage à ceux qui suivront.
Powers (vol 2) N°20 Malheureusement avec sa dérive héros cosmogonique prise depuis 5 numéros, la série a « sauté le requin ». C’est devenu moyennement intéressant, moins hard boiled. Un comics qui a manqué le bon moment pour s’arrêter.
Fantastic Four 540 Fuckin’ Civil War Iron Man écoute aux portes la conversation de Parker et de Reed Richards. Sans doute le moment le moins out-of-character du personnage en 2 ans (si l’on oublie le fait qu’il revient d’une visite guidée, montrant fièrement à Peter Parker, le goulag qu’il a fabriqué à l’aide de Reed pour mettre des super héros réfractaires, situé dans une autre dimension). A part ce petit détail, non vraiment brillant, quelle maitrise des personnages. Prochain numéro, Reed Richards va mettre Nelson Mandela aux arrêts.
Y The Last Man 50: Ohhhhh oohhhh des histoires de clones… Pourquoi . ? Mais pourquoi ? J’espère vraiment qu’on va revenir sur une histoire road movie comme avant, parce que ça commence à sentir le sautage de requin ! __ Criminal__ 1: Adoubé par la presse, multi recommandé, Criminal de Brubaker n’est certes pas le nouveau chapitre d’un Evangile fraichement retrouvé dans une cave nord-coréenne, mais ça se laisse lire. De la qualité, messieurs dames.
Other Side 1 James Aaron et Cameron s’unisse pour un récit autour de la guerre du Vietnam. Ca sert un peu le bide, mais les différents points de vue (façon Flag of our fathers). Ca change aussi des trucs cynico-destroy de Garth Ennis. Good Pick, les gars.
Ultimate X-men 75 Arrêté il y a 60 numéros, je profite du nouvel arc (Cable) pour revenir faire un tour, juste pour voir. 75 numéros de What if, ça se fête. Cable vient donc du futur pour casser la gueule aux X-Men. Je crois que tout est dit. Il est cyborgisé de partout, on ne sait rien de lui, et il cogne. On peut imaginer qu’avec un background aussi vierge, Robert Kirkman va pas chercher à trop l’alourdir d’avantage. Rigolo et assez frais comparé aux titres X principaux en ce moment.
Cable Deadpool 33: Mmm une couv de Rob Liefeld qui pique les yeux. Heureusement l’intérieur est bon et drôle même si le cliffhanger fait douter de la logique interne du truc… Enfin c’est Deadpool, quoi. Rien à comprendre.
X Factor 12: Une année d’X Factor qui se termine en beauté. Tout les sub plots partent en fumée, sauf Layla Miller. Il ne manque que du sexe pour que le comics soit parfait. Le meilleur X Title du moment, avec Cable Deadpool suscité.
Wolverine 47 Civil War Où avait on laissé Wolverine ? ah oui, tchic tchac snikt bzzzz. Il poursuit son enquête, avec panache, quand soudain Sentry envoyé par Iron Man (oui le gars qui a aidé le poilu dans les derniers numéros) vient lui casser la gueule. Logan arrivera-t-il à venger tous les enfants morts lors de l’explosion qui a déclenché Civil War ? Arrivera-t-il à dégommer la candidature de Ségolène Royal à l’investiture du parti socialiste ? Sait-il qu’il y a une autre série ongoing Wolverine Origins dont personne n’a rien à foutre ? Je vous le dis tout de suite, l’issue de l’affrontement et même de l’arc ne fait AUCUNE différence. Fallait juste suivre l’histoire pour ce qu’elle était, du chambara griffu, des dialogues punchy et quelques très bonnes idées. Du bon comics tchic tchac de commande.
Uncanny Xmen 479 Pendant que les X-Men s’ennuient à bord du faucon millénaire (vraiment ! ils le disent !), Gabriel « Songoku » traverse l’espace en volant. Fallait bien faire un intermède de plus, que nous appellerons Final Fantasy Berserk VII : Korvus, un Shi’ar, récupère une épée énorme et vraiment ridicule et doit attaquer les X-Men avec. C’est l’épée du Phoenix. Au moins l’histoire a fini d’être chiante, elle est maintenant ridicule. C’était la partie 5 de 12. Courage.
Next Wave9: Je ne sais pas si ce comics a été plus drôle que ce numéro. Et pourtant on a eu des dragons géants en caleçon, un clone de Nick Fury en dessous féminin, Dormamu la tête dans les cabinets, mais là… entre le Millar bashing gentil. Mais p%tàïn, ce que c’est drôle.
Soldier Seven 1 : Pour nos amis newbies, c’est le dernier numéro de la série, après un opening book numéro 0 et 7 mini séries venant s’intercaler devant ce numéro 1 qui sort ‘achement en retard. Inside, l’art magnifique et caméléon de J.H.Williams III. C’est magnifique, par contre je n’ai rien rien rien compris… Mais alors walouh. Incompréhensible. Pas la moindre idée de ce qui s’y passe. C’est comme faire l’amour à une belle femme d’un pays dont on ne comprend pas la langue : on entrave que dalle, on se laisse enivrer.
Ion 7: Kyle fait (une fois de plus) le point sur sa relation passée avec Jade avec son ex-beau père. Finalement, ça se lit comme une série ongoing, c’est plutôt joli, y’a des moments relax et d’autres plus enervés. En tout cas, toute l’entité « Ion » est assez intéressante…
New Avengers 24 : Qui devait être dessiné par Adi Granov, qui finalement n’a eu pas le temps de le dessiner. Du coup on a Pascual Ferry. Bon glissons. Sentry, le keum ultra puissant a le coup de blues et va du côté de la lune pour noyer son chagrin. Y’en a, c’est le chocolat, d’autres c’est les voyages dans l’espace. Il rencontre les Inhumans, en guerre contre la Terre. Mmmm ok. Puis Iron Jerk déboule pour lui faire « au boulot ». Ouais, hein, y’a un goulag à remplir. C’est à peu près tout… Ca ne nous dit pas ce que Sentry fait le reste du temps, pourquoi on ne l’a vu pour l’instant… que dans Wolverine… Et puis c’est tout. C’est leger léger. En fait même non, on y croit pas une seconde. C’est ultra poussif. Iron Man est maintenant systématiquement balancé à la fin d’un comics pour faire un laïus à la noix (qui se contredit à chaque fois : « je vais raisonner Cap » « je le transforme en tableau de Picasso » « Moi aussi j’aime pas cette guerre, maintenant, mange ta knaki Herta, Peter » ou encore « ja, enfermons dans le nouveau goulag, herr Richards ». Relisez les différentes apparitions d’Iron Man depuis le début de Civil War, vous verrez, c’est tout simplement irrationnel. Poussif aussi car ça fait numéro qui tente de se justifier d’une situation, hors on ne devrait pas à avoir à acheter un comics pour comprendre la situation d’un cross-over dont l’existence même est out-of-character. Bon dieu, en fait ce comics est affreux. Nul nul et nul.
Daredevil continue sa tournée européenne. Il s’en prend plein la gueule, et dérouille pas mal d’autres gars. C’est beau, c’est bien écrit.Et Daredevil fait parler un bâtard en lui tordant le bras en lui hurlant : « parle, nom de dieu » ; en français dans le texte. Génial.
Action comics 844 : Numéro important puisqu’il marque le début de la collaboration Geoff Johns, Richard Donner, et Adam Kubert. Et c’est achement beau. Me souviens plus avoir autant aimé le fiston Kubert depuis très longtemps. Un môme débarque dans un engin similaire à Kal El.Visiblement il est kryptonien, avec un peu moins de bol puisqu’il ne tombe pas dans le Kansas mais à Metropolis. Une histoire de Super Gamin, un clark qui ressemble à celui de Superman Returns, Pa et Ma Kent absolument pas ressemblant à ceux qu’ils sont d’habitude… mmmm essaye-t-il de créer une Earth Superman the movies ? Supes va donc essayer de le soustraire aux scientifiques. On ne sait pas dans quelle proportion Richard Donner a travaillé dessus (sans doute plus que Brian Singer sur Ultimate X-Men) et on ne sait même pas trop dans quelle direction va aller ce titre, mais ça s’annonce plutôt bien.
X-Men 192: Ok j’ai été dur avec X-Men de Carey et Bachalo. Et là, ça s’améliore vraiment.Tout d’abord parce que Chris bâcle son dessin (5 encreurs seulement), mais c’est le seul qui en rushant son boulot, devient plus clair. On reconnaît qui il dessine et ce qu’il se passe et c’est un plus non négligeable. De plus, on comprend donc un peu ce qu’il se passe, tout s’assemble petit à petit pour une baston qui va suivre. Emettons quelques réserves quand à l’équipe de bras cassés commandée par Rogue : Iceman, Karma, Canonball, Cable (chef d’état de deux pays mais il trouve le temps de faire le X-Man), Mystique, Lady Mastermind et Sabertooth. On ne peut décemment pas leur confier des enfants en bas âge, regardez les noms, on dirait qu’ils viennent de faire un Prison Break ! De plus, wow, quoi, Karma, Lady Mastermind… Ils les jouent aux pokers, les personnages ? Pendant ce temps, il fait quoi Cyclops ? Il fait des cameo partout et dort dans Astonishing. Le leader ! Va vraiment s’accrocher pour nous faire de l’interaction pertinente avec ça. Ca sera sans doute pas l’arc du siècle, peut-être la base pour autre chose ?
Uncanny Xmen 480, alias la mi chemin de l’arc de 12 numéros. Après avoir établi Vegeta Summers comme un personnage ultra puissant qui vole de galaxie en galaxie et balance des kameha pour un oui ou un nom, il se fait soudainement battre on ne comprend pas pourquoi, mais genre comme une merde. Au passage il perd un œil et se choppe une cicatrice. Le frère de Cyclops est borgne et en plus son œil brille comme Cable (son neveu du futur). Mais où vont-ils chercher ces idées ? Tips: Il tombe au moment de son évasion de taule sur des gauchistes de l’espace qui veulent délivrer Lady Deathbird (peu subtilement évoquée dans le numéro 3 de l’arc, mais on va faire les étonnés). Nettement mieux que les 5 premiers, l’arc à mi chemin souffre de pas mal d’handicap. Il a fallu en arriver là déjà. C’est loooong. Jeez, fut un temps, les X-men sautaient dans le blackbird et hop, ils étaient à l’autre bout du cosmos. Et pis attention, y’a pas Cyclops qui vient, ni Wolverine… non non l’ultra cool Thunderbird. Fais nous rêver, mec, on s’accroche.
Midnighter 1: Dès la première page, on nous rappelle qu’il est homo. Fin. D’autant qu’il se fera traiter de sale pédé plus tard. Fallait le préciser. Puis on apprend (pour ceux qui l’ignoraient, comme votre serviteur) qu’il a un gosse. Une phrase pas plus. Page suivante il tue des gens en Afghanistan. Genre un ouf. Les dernières pages sont bizarroïdes, puisqu’on lui demande rien de moins que « tuer Hitler ». Très honnêtement, perplexité et circonspection s’imposent.
Criminals 2, pas lu, je sens que ca va être go for the trade
Fantastic four the End, par Alan Davis 100%: Et 100% de bonheur. Une plongée dans un monde Marvel à la the Nail. Les FF, défigurés par la perte de deux des leurs dans l’ultime combat qui les opposait à Doom, mènent une vie triste. Leur leader est triste, Ben vit sa vie pépère, Sue fait de l’archéologie tandis que Storm a rejoint les Avengers. Ils vont sans doute être amené à se réunir à nouveau dans une mini série qui a simplement le mauvais goût d’être partagé en 6 numéros. 2 numéros prestige, non, pouvait pas ? Les FF n’ont jamais été aussi beau que dessiné par Davis, qui maîtrise aussi bien le super-héroisme que les courbes des femmes. Soyez là pour le prochain numéro, un comics qui fera peut-être date, mais en tout cas, il y a déjà les bonnes vibes pour ça.
The Thing TPB
J’ai découvert sur le tard le boulot de Dan Slott. Enfin, sur le tard, il reste encore de la marge avant qu’il ne fasse des gros titres. Son mini run avec Benjamin J Grimm part d’une idée simple : Dans Fantastic Four, Reed Richards (avant qu’il ne bascule du côté obscur) lui dit « tu sais, mon pote, pendant des années, on t’a versé un salaire ». The Thing regarde son compte en banque et effectivement il a des milliards. Bon, vous feriez quoi, avec des billions de dollars au chaud ? Allez quoi, c’est évident : strip teaseuses, call girl, voitures de luxe et la ligne de vêtements bling bling puff Daddy. Et bien, c’est ce que fait Ben. La brique s’éclate. Oh bien sur, il va être attaqué par Arcade, pas zen du tout, qui va l’enfermer, lui, Stark et quelques autres gus dans un Murderworld. Après cette aventure débridée (bon sang, Arcade, quel pied, un de mes méchants Marvel préféré), notre milliardaire briqué va aider son pote de Yancy Street, et mine de rien se lancer dans une quête personnelle, devenir un mench comme dit son vieux pote. Le sens qu’il donne à sa vie, Grimm va logiquement le fêter en faisant sa Bar Mitzvah (ouais hein il est juif). Il va devenir un mench. Mais bien sûr, tout se termine par une partie de poker, tous un peu en mode out of character rigolo comme dans les années 80, avec que des gars connus dans la place, de Captain America et Iron Man avant qu’ils soient en guerre, jusqu’aux nazes des Great Lake Avengers. Tout est dans la légèreté. Ca a un nom : les comics du Silver et du Bronze Age, quand ils étaient fun, pas le genre à se regarder le nombril en se faisant des comics pédant avec une « super catchline de fin de numéro ». Ah et cet épisode de l’anniversaire d’Alicia Masters, où le couple va dans le temps, dans la Grèce antique… Cette série avortée est un peu le vilain canard de Marvel, une offre totalement à part, au milieu de tous ses comics qui se prennent au sérieux. Une série drôle et touchante qui donne et redonne envie d’aimer les comics. Et aussi les fleurs, la vie et les femmes nues. Du très bon !
Comment rester de gauche avec une PlayStation 3
Nov 16th
Ombre et brouillard
Bon, elle brille. Elle flashe même. On se voit dedans et on peut aveugler les gens en voiture si on la met sur son tableau de bord. C’est la PlayStation 3, le pavé, plus gros que la xboxtroiscentsoixante, plus noire, et beaucoup plus salissante. Les deux boutons en façade sont comme incrusté dans la paroi : on laisse forcement une tache à les appuyer. Boutage : elle ronronne. Sérieusement, une PSP et son Squick Squick (pour ceux qui ont déjà mis un UMD dedans, bandes de flibustiers du jeu vidéo) fait plus de bruit.
Petit accord d’un orchestre en ouverture. Ok, super, vraiment. Merci. Clap clap. N’en jetez plus. Dès le début, il demande de brancher la manette avec son câblage usb (à noter donc, que c’est la première fois donc qu’une console de Sony est jouable à 4, direct, sans quadrupleur). La manette, on la connaît, c’est la même qu’avant, wireless mais très toc (les boutons latéraux L2 et R2 sont tout bonnement flippant, comme s’ils ne reposaient sur rien…). On a vraiment un vulgaire bout de plastique inintéressant. 6axis super nouveauté ? My ass. Si les jeux le reconnaissent vaguement, aucun ne daigne en faire quelque chose d’intéressant.
Le menu est grosso modo celui de la PSP (qui était déjà calqué sur celui de la PS2 with PSBB unit). C’est convivial comme un congrès des jeunes giscardiens, surtout quand on a l’habitude du classieux dashbord rock’n’roll. Sérieusement, c’est pas gai, ni pop, à moins d’aimer les couleurs gris-vanille. On a quelques automatismes, à appuyer longtemps sur le bouton PS (rien à voir avec Ségolène, DSK et Fabius demain) qui ouvre un autre menu. Sur X360, cela déclenche comme un volet, ici, juste un menu essentiel, rien de plus. En se baladant, on pourra voir différentes options comme celle qui permet de « changer l’O.S de la machine (oui, pas besoin d’être un petit malin de la bidouille, le branchement d’un autre disque dur est quasi écrit noir sur blanc dans la doc). Petit détail rigolo, le fait de changer la langue de sa console influera sur Ridge par exemple qui passera de japonais à anglais.
Bon allez, rapide config, branchage hdmi, et hop direction Ridge Racer 6 Director’s cut. Et là, update… Oui, déjà. Il faut passer en 1.02. Mmmmf déjà… Ce n’est pas le plus long, puisque vient après le 1.10 nécessaire à toute connexion en ligne. Compter 30mn largos, ça va doucement (et bizarrement, s’arrête avant la fin). Une fois que c’est fait, laborieuse inscription au PlayStation Store pour avoir le droit de downloader blast bidule, un Bangaiô tendance bitgeneration. Pour ceux qui ne peuvent pas payer 800 yens, la demo est disponible, avec l’équivalent de…. 1mn30 de jeu ! Wow, on est généreux. Malheureusement, il faut probablement une CB jap pour avoir le droit de « payer » pour les futures merdes qui seront proposés ici (think itunes !). Un machin publicitaire avec la mascotte de publicitaire affreuse de Sony est dispo aussi, et des vidéos promo du BR et des produits Sony (histoire qu’on n’oublie pas la typo Spider-man du logo). Horrible. 5 mn à parler de M.I:3 et de Tom Cruise. Plus jamais ça. Pensez à avoir un clavier usb pour se sortir vite des différents trucs qu’il y aura à taper.
Ah tiens, le BR ne rentre pas dans le mange disque ? Ah oui bien sur, la console n’a aucun voyant pour indiquer s’il y a déjà un disque ou pas dedans, comment ont-ils pu oublier ça.
Ah oui, une pensée pour la rétrocompatibilité. On se demandait comment aller se passer ce boost up des jeux ancienne-gen sur un écran moderne. Ils passent automatiquement en 16/9 avec deux légères bandes noires sur le côté. Le truc bizarre (et ce n’est pas une question de réglage), c’est que les fonds noirs sont devenus moins noirs, ce qui est assez agaçant. Sur deux jeux sous la main essayé vite fait, même constatation, Chikyû Bôeigun 2 et Gradius V paraissent comme un chouia flouté, les noirs un peu plus blurry. Ca fait assez bizarre à regarder, et je doute que ce soit une question de réglage. La sauvegarde PS1PS2 est géré comme une memory card virtuelle par la PS3.
Les jeux, next time. Ah si, une réflexion chacun.
Ridge Racer 7 : Clone du 6, donc über classe, mais ultra plus dur.
Resistance : ZzzzzzzZZZzzzzzz. Je vous dis pas le peu de monde qu’il y a pour jouer online à ce truc.
Gundam : Aussi chaleureux qu’une porte de prison
Genji, demaing. Rideau.
Nos Jours Heureux
Nov 7th
Il y a des jours comme ça, on oublie qu’on a vu des films. Un film vraiment pas mal et facile à oublier fut l’Interprète, avec Kidman, Penn. Bien joué, calibré, pleins de bons sentiments et pourtant totalement effaçable de sa mémoire. Que de points communs avec « Nos Jours Heureux », une comédie qui choisit la voie non risquée de rire avec les colonies de vacances. (Etonnant, ce côté anachronique style fin 80 mais présence de fax et d’une problématique récente : la sur-psychologie rigide des pédiatres etc) Attention, ouvrez la boite aux clichés : les booms, le camping sauvage à chanter autour du feu, premier flirt, course dans les sacs à patates, les moniteurs etc. Les mono, d’ailleurs, sont aussi bons que les enfants surjouent pour accentuer les traits de leurs personnages. Au final, un film « gentil ». Mais juste ça, le genre de comédie pas trop mal, interchangeable dans n’importe quel créneau 20h50 qu’il reste pour le cinéma à la tv. Un pas mauvais score pour la comédie française (comprendre moins pire que ce qu’on a l’habitude de voir).
Block Party
Nov 6th
Et si Block Party était le meilleur film de Gondry ? Documentaire sur le concert de quartier qu’organise David Chapelle (bien connu aux USA mais pas des masses en France), on a rarement senti autant de bonnes vibes autour d’un concert filmé, à la spontanée. On suit David, de l’organisation, filant des invitations dans un bled paumé, alignant un débit vocal ravageur. Tordant et spontané, l’invitation du réel est plus forte que tous les films bricolés en Knacky Herta du monde. Ce one shot à fond la caisse fait réellement vibrer, que l’on aime ou pas sa playlist (hé les Fugies reformé pour le film, The Roots ! etc) donne réellement envie de partager cette joie collective, perdue quelque part dans une rue de Brooklyn. Vraiment décoiffant !
Com-Robot