Ombre et brouillard

Bon, elle brille. Elle flashe même. On se voit dedans et on peut aveugler les gens en voiture si on la met sur son tableau de bord. C’est la PlayStation 3, le pavé, plus gros que la xboxtroiscentsoixante, plus noire, et beaucoup plus salissante. Les deux boutons en façade sont comme incrusté dans la paroi : on laisse forcement une tache à les appuyer. Boutage : elle ronronne. Sérieusement, une PSP et son Squick Squick (pour ceux qui ont déjà mis un UMD dedans, bandes de flibustiers du jeu vidéo) fait plus de bruit.

Petit accord d’un orchestre en ouverture. Ok, super, vraiment. Merci. Clap clap. N’en jetez plus. Dès le début, il demande de brancher la manette avec son câblage usb (à noter donc, que c’est la première fois donc qu’une console de Sony est jouable à 4, direct, sans quadrupleur). La manette, on la connaît, c’est la même qu’avant, wireless mais très toc (les boutons latéraux L2 et R2 sont tout bonnement flippant, comme s’ils ne reposaient sur rien…). On a vraiment un vulgaire bout de plastique inintéressant. 6axis super nouveauté ? My ass. Si les jeux le reconnaissent vaguement, aucun ne daigne en faire quelque chose d’intéressant.

Le menu est grosso modo celui de la PSP (qui était déjà calqué sur celui de la PS2 with PSBB unit). C’est convivial comme un congrès des jeunes giscardiens, surtout quand on a l’habitude du classieux dashbord rock’n’roll. Sérieusement, c’est pas gai, ni pop, à moins d’aimer les couleurs gris-vanille. On a quelques automatismes, à appuyer longtemps sur le bouton PS (rien à voir avec Ségolène, DSK et Fabius demain) qui ouvre un autre menu. Sur X360, cela déclenche comme un volet, ici, juste un menu essentiel, rien de plus. En se baladant, on pourra voir différentes options comme celle qui permet de « changer l’O.S de la machine (oui, pas besoin d’être un petit malin de la bidouille, le branchement d’un autre disque dur est quasi écrit noir sur blanc dans la doc). Petit détail rigolo, le fait de changer la langue de sa console influera sur Ridge par exemple qui passera de japonais à anglais.

Bon allez, rapide config, branchage hdmi, et hop direction Ridge Racer 6 Director’s cut. Et là, update… Oui, déjà. Il faut passer en 1.02. Mmmmf déjà… Ce n’est pas le plus long, puisque vient après le 1.10 nécessaire à toute connexion en ligne. Compter 30mn largos, ça va doucement (et bizarrement, s’arrête avant la fin). Une fois que c’est fait, laborieuse inscription au PlayStation Store pour avoir le droit de downloader blast bidule, un Bangaiô tendance bitgeneration. Pour ceux qui ne peuvent pas payer 800 yens, la demo est disponible, avec l’équivalent de…. 1mn30 de jeu ! Wow, on est généreux. Malheureusement, il faut probablement une CB jap pour avoir le droit de « payer » pour les futures merdes qui seront proposés ici (think itunes !). Un machin publicitaire avec la mascotte de publicitaire affreuse de Sony est dispo aussi, et des vidéos promo du BR et des produits Sony (histoire qu’on n’oublie pas la typo Spider-man du logo). Horrible. 5 mn à parler de M.I:3 et de Tom Cruise. Plus jamais ça. Pensez à avoir un clavier usb pour se sortir vite des différents trucs qu’il y aura à taper.

Ah tiens, le BR ne rentre pas dans le mange disque ? Ah oui bien sur, la console n’a aucun voyant pour indiquer s’il y a déjà un disque ou pas dedans, comment ont-ils pu oublier ça.

Ah oui, une pensée pour la rétrocompatibilité. On se demandait comment aller se passer ce boost up des jeux ancienne-gen sur un écran moderne. Ils passent automatiquement en 16/9 avec deux légères bandes noires sur le côté. Le truc bizarre (et ce n’est pas une question de réglage), c’est que les fonds noirs sont devenus moins noirs, ce qui est assez agaçant. Sur deux jeux sous la main essayé vite fait, même constatation, Chikyû Bôeigun 2 et Gradius V paraissent comme un chouia flouté, les noirs un peu plus blurry. Ca fait assez bizarre à regarder, et je doute que ce soit une question de réglage. La sauvegarde PS1PS2 est géré comme une memory card virtuelle par la PS3.

Les jeux, next time. Ah si, une réflexion chacun.

Ridge Racer 7 : Clone du 6, donc über classe, mais ultra plus dur.

Resistance : ZzzzzzzZZZzzzzzz. Je vous dis pas le peu de monde qu’il y a pour jouer online à ce truc.

Gundam : Aussi chaleureux qu’une porte de prison

Genji, demaing. Rideau.