Excitant sur le papier et tordant en extrait, Borat était la promesse de grosse déconne over-the-top. Passé le passage « nous les roumains, nous sommes pauvres », Borat part découvrir les USA. En fait, cela lui donne l’occasion de se moquer des gens qu’il rencontre, façon anti portrait chinois. Lui, est habité par son rôle. Odieux, macho, cruel, idiot, inculte, Borat n’a cependant pas le savoir nécessaire pour faire tenir le soufflé de son film qui se dégonfle lors de toutes les scènes non-caméras cachés, jouées dans un esprit « LOL MDR » approximatif, comme un 100 mètres couru pendant 60 mètres. Gros mouif.