Enfermé dehors, c’est un peu la prise de conscience sociale sous amphet. D’ailleurs la came est encore une fois très présente chez Dupontel. Bernie mourrait d’overdose, ici, c’est le salopard de patron qui prend conscience de l’injustice dont il est responsable, simplement en sniffant de la colle. La came devient le deus ex machina de l’inégalité sociale, c’est super. Ca reste une comédie cartoonesque, le pendant franco-belge de Kung fu Husler (qui lui aussi avait des prétentions sociales, malgré la clownerie généralisée de l’action). Bref, on a du Dupontel. Généreux mais souvent trop (le plan final grinçant tendance jeu de mot de maternelle, ahem), à trop vouloir faire passer de message au travers de l’humour, on finit par se prendre les pieds dans le tapis pédantisant.

(2006)