Eternals 6 De la baston, un peu de wouha cosmique, enfin ! Alors c’est super ? Eh bah non. Neil Gaiman a du avoir ce genre de post it : « bon Neil, faut que tu nous colles des références avec Civil War. Which side are you on, tout ça coco, les kids veulent ça ». Du coup, on se retrouve avec Yellow Jacket et Iron Man qui ont l’air écrit comme s’ils étaient dans un tout autre comics. Pendant qu’on a des gros gars qui s’occupent de rétablir l’équilibre cosmique, on a deux ploucs qui leur demandent dans quel camp ils sont… C’est un peu comme si Julie Lescault foutait des PV à Goldorak qu’est garé dans les clous. Décevant.

New Avengers 27 Finalement, sur 27 numéros, il y en a eu au moins 3 4 de réussis. Celui là est dans la moyenne +. Oublié Civil War, on ne sait pas ce qui s’est passé, comment ca se termine. C’est pas très grave. Ronin, vous vous souvenez ? Echo, la ninja le plus naze du cosmos qui s’est prit des flèches dans le cul (véridique), après avoir mené la filature la plus foireuse du cosmos, s’attaque seule à The Hand, commandée par Elektra… et se fait avoir. Mais en beauté. Un peu comme le Comissaire Juve par Fantomas. Les New New Avengers (avec Spider-Man en noir, don’t ask) débarquent et se cassent. Mucho baston super belle orchestré par un Leinul Yu qui s’est retrouvé. Pas mal si l’on considère qu’il a fallut se taper 22 23 numéros à la con.

FF the End 5, bientôt the end.

Superman 658 Pacheco joue avec ce numéro son titre officiel de dessinateur N°1 de elseworld. Celui là est d’ailleurs pas mal, même assez émouvant, mais on se rend compte que c’est un seul morceau d’un puzzle plus grand, dont on verra la fin dans 43 numéros, comme sait les faire Busiek. Un très bon arc.

Daredevil 93 alias le bouton reset qui remet à zéro le compteur, un nouveau départ qui arrive, boom, comme une brique. On savait que ça allait arriver, c’est plus ou moins cohérent, mais y’a pas l’extase jouissive du pauvre Murdock qu’est poussé à bout, au pied du mur. C’est une fin logique mais on n’y trouve pas le plaisir sadique de voir son perso préféré trainé dans la boue. Mouif.

Wolverine 50, featuring Jeph Loeb et Bianchi, la néo rising star déjà vu dans 7 Soldiers. Bon, c’est vrai que Matérazi dessine bien, mais alors son Wolverine est assez foiré. Chez lui, il virevolte en faisant un salto à la X-or. Mmmm, c’est vraiment Wolverine ? L’histoire est placée sous le signe de l’originalité : Logan décide d’affronter Sabertooth dans un 43ème combat décisifs qui celui là, c’estsurachetetouslesnumérosamilecteur, sera le bon. On a juste droit à un échange de calotte dans la gueule, et puis c’est TOUT. Ah non, un flashback inutile sur l’époque Silver Fox (qui porte un soutien loloche moderne, ce qui permet de douter 1) de l’époque 2) de la précision de la documentation visuelle de Bianchi. Enfin, on peut se demander à quoi sert une histoire qui explore les origines de Wolverine (reste-t-il seulement une zone d’ombre ?) alors qu’il y a un autre titre mensuel: Wolverine : Origins qui fait déjà ça… Pour un comics à 4$, ça aurait fait léger donc on a rajouté une backup story par Ed Mc guiness qui rend hommage à Hulk 181, le fameux comics marquant la première apparition de Logan… mais on a vraiment l’impression qu’il se moque de son auguste ainé, y collant même une splash tiré de Ultimate Wolverine Vs Hulk (jamais terminé). Bizarroïde et cher pour ce que c’est.

Uncanny Xmen repasse en mode flashback pour son numéro 9 de 12. Tout aurait pu être résumé en 2 pages bien foutues au milieu du combat du numéro précédent. Resultat : on a une escale « belle des champs » dans l’espace. On ne va pas s’attarder plus longtemps. Pffffffff.

Squadron Supreme : Hyperion VS Nighthawk 2 Ok, c’est le combat que tout le monde attendait, mais de là à choper 75% des mêmes pages que le numéro précédent, tout juste redessiné, c’est un peu de l’arnaque. Dommage.

Civil War The Return : Hahahahahahhaahahahahahahaahahahahaha Qui avait souhaité le retour de Captain Marvel, celui de papa, mort en 1983 d’un cancer, qui a donné lieu à un comics culte et touchant ? Marvel n’a aucun scrupule et le déterre. Pourquoi ? Qui voulait ça ? Qui ça intéresse ? Même son fils n’a pas pu faire tenir son ongoing série, alors le père des années 70…. Ah et dans l’autre histoire, Sentry décide de se faire « registrer ». Hein quoi ? Il ne l’était pas ? Il se bat avec Iron Man depuis 6 mois !! A quoi ça rime ? Un comics entubatoire.

Xfactor 15 : drôle mais difficile à critique en soit. Attendons le suivant.

Xmen 195 Un nouveau méchant apparaît qui semble avoir les pouvoirs de Peter Petrelli dans Heroes. Il chope les pouvoirs aux gens. Il chope ceux de rogue, mais du coup (et c’est ca qu’est bizarre) il accède aux pouvoirs qu’elle a absorbé dans le passé. Vraiment pas très clair. A part ça, de bonnes trouvailles, des petits moments intéressant character wise, malgré des méchants non charismatique. Ramos s’en sort vraiment pas mal.

Xmen Annual 1 Carey encore, qui boucle l’histoire des frangins Beaubier (attention, beaucoup de français dans le texte, de type « bonjour mon ami » ou « voulez coucher avec moi ce soir ? »). Le Shield les retorture pour les libérer de l’emprise de The Hand en leur collant des images d’eux, jeune, dessiné par Byrne. Photoshop est complice ! De chouettes utilisations de pouvoir et de personnages pour un numéro qui pue les années 90 (le retour de keums improbables d’une époque gros gun-gros seins, si vous avez 25 ans et plus, vous ricanerez en pensant à votre adolescence). Préambule de l’arc à suivre.

The Dark Tower 1 de 7 Par Steven King (écrit en grand) et écrit en vrai par Peter David et Robin Furth. Honnêtement, je me tape de King comme de ma première cuite, lui et ces bouquins, et je ne connais pas du tout Dark Tower, publié y’a quoi ? 20 ans ? Le dessin arrogant et hautain de Jae Lee renforcé par les couleurs d’Isanove (le combo de l’année, vraiment) colle vraiment bien aux dialogues un chouia pédant de cette mise en bouche qui se lit bien, faisant oublier son côté fanfic héroic fantasy qu’on pourrait trouver dans 80% de la production francobelge. Gotta read N°2.

Astonishing X-Men 20 Mitigé, c’est le bilan d’Astonishing, passé le milieu de sa deuxième année (et deux fois plus si on compte tout les retards). Les Astonish’ sont partis dans l’espace, mais sans croiser les Uncanny. Les problèmes, c’est d’une part les méchants. Powerlord Kruun, franchement… Tout le breakworld où vont les x-men fait vu et archi-revu. Alors ouais, on trouve le temps long, on se demande si ça a vraiment été brainstormé. Faut que l’histoire avance, mais au rythme d’un événement par comics, ça balance pas des masses. Reste cet humour Buffyesque, des « petits moments », mais sur 20 numéros, ça fait pas bezef’. __ Y the last Man 54__ On appellerait ce numéro un « filer ». Petite mise en abîme sur une bédé racontant la vie d’une meuf, dernière femme sur terre. Sympa mais on aimerait que ça avance un peu.

Next Wave 12 Ca y’est, c’est fini. Jusqu’au bout, on se sera fendu la poire, avec au final, un nemesis absolument inconcevable, un peu comme si Mimi Mathy jouait le rôle de François Mitterrand dans un biopic TF1. Finalement, Next Wave s’arrête au bon moment, laissant la porte ouverte à une éventuelle suite. Un vrai bon ride de jeunes.

Thunderbolts 111 Après un numéro set-up, les Thunderbolts sont lâchés, tous unis contre Jack Flag, un numéro fight only pour bien montrer que c’est des bâtards qui maintenant sont passés de l’autre côté de la barrière. Ellis n’oublie pas de bien rendre l’aspect psychopathe d’Osborn en rajoutant un coup de stabilo dessus. Du potentiel, mais faut voir où ça va.

Cable Deadpool 37 Après avoir tenté de redevenir méchant, Deadpool continue sa carrière de super héros solo. Il s’en prend à Rhyno qui le rapetisse et le transforme en porte clef. Oui, c’est aussi con que ça, but this is what you get. Le comics drôle de Marvel, surtout depuis la disparition de Next Wave et Civil War.

Spirit 3 Sans doute le numéro le plus beau qu’ait fait Darwyn Cooke, magnifiquement aidé par Bone et surtout Stewart qui cartonne lors des séquences « flashback » qui donnent du retro sur du retro. Double couche intelligente sur les origines de Spirit. Du très bon entertainement, non prétentieux et non pédant.

Superman 659 Fill in issue co plotté par Nicieza qui prouve qu’il sait faire autre chose que des assassins en shorts qui se font transformer en porte clef. Pas vraiment touché mais jolis dessins de Vale bien encré par le comparse habituel de Pacheco, Merino(s).

Brave and The bolt 1 Voilà une série qui commence sur les chapeaux de roues ! Batman et Green Lantern unissent leur force dans une enquête qui les entraînera d’une baston dans la batcave (qui commence on ne sait pas pourquoi, c’est pas clair à l’espace en passant par un casino avec du Bruce Wayne pur sucre. Perez au dessin, c’est comme un film d’Eastwood, qu’on aime ou qu’on aime pas, on est toujours content quand il déboule sur les écrans. Le concept d’un duo qui se renouvelle à tous les numéros est vraiment classe et Waid a l’air d’avoir préparé le terrain pour une histoire à multi ramification. A suivre donc, du pur plaisir.

Wonder Woman 4. Oui, le relaunch mode lent continue, avec ses successions de « hahaa en fait je suis » avec des gars qui retirent leurs costards … A vrai dire, entre le numéro 1 et aujourd’hui, soit un paquet de temps, j’ai eu le temps de me lasser des scénarios scoobidoo.

The New Avengers : Illuminati 2 Peu après les événements d’infinity Gauntlet, les 6 illuminati (qui ne peuvent toujours pas s’encadrer) se réunissent car Reed a une surprise pour eux : dans sa valise, il a l’infinity Gauntlet presque au complet, moins deux gems. Il le montre fièrement à ses copains et leur propose de réunir les autres. Suis ensuite un scénario parachuté de récupération de ces derniers joyaux. L’histoire n’est là que pour agrémenter l’idée de base et la fin. On est en plein fan fic : on se demande quand a pu bien avoir lieu cette quête en 15 pages (Thanos, il lui a bien fallu deux prestiges format pour tous les récupérer…). On nage en pleine fausse bonne idée tant l’histoire est peu plausible. Tout ça pour apprendre que la Mind Gem EST l’inconscient collectif ? WTF, comme on dit. A noter qu’on ne comprend pas 1) le choix de l’armure d’Iron Man dessiné dans le comics, qui n’est pas très logique et 2) pourquoi cette armure est différente sur la couv ? A force de retconner juste pour faire le mariole, on s’emmêle les pinceaux.

Civil War s’achève, On va y aller en bloc. TOTAL SPOIL

Civil War 7

La fin du clash censé tout régler. Au final, c’est la mini série qui n’aura servi à rien, tant l’histoire diluée dans les titres crossover y étaient mieux traité. Si vous espérez une vraie fin, vous allez être déçu. Civil War souffre du même gros défaut que House of M : ce n’est pas tant une conclusion qu’un prélude au prochain gros événement, un préambule à d’autres histoires. On retrouve le gros tic de Mark Millar, à savoir qu’il écrit d’avantage pour les splash pages que pour la narration du comics elle-même. C’est un ramassis d’idée qu’il lui a semblé cool. Sue et johnny se grimant en couple (thème incestueux déjà vu dans Ultimates), pourquoi ? C’est pas une meilleure couverture que de n’avoir aucun lien avec une personne qui est sensé être de votre famille ? Ca lui a paru « cool ». Une ou deux idées cools par comics ne font pas une bonne histoire. D’ailleurs quelle histoire ? Dans le 1, une ville et une école se font raser, et le registration act est déjà signé à la fin. Après, c’est un combat, une revanche, parsemé de « moments cools », mais aucun de significatif. Le seul que l’on ne voit pas dans les autres comics référents, donc le seul événement propre à Civil War, c’est le clone de Thor « le Nazi Thor » bricolé par Reed, Pym et Stark. Qui, au monde, peut me démontrer que c’était une bonne idée ? A quoi ça a servi ?!! Ils avaient Sentry dans leur camp, bon sang ! Pourquoi s’emmerder avec un robot clone incontrôlable ? D’ailleurs, Hercules débarque dans le 7 et le brise, en balançant la réplique connue « You’re no Kennedy ». Encore un moment Millar, façon « le A pour la France ». Ou l’enterrement de Goliath, qu’on ne peut pas rapetisser (LOL ?), quelle bonne idée aussi… Mais Hercules… comment arrive-t-il à soulever le marteau de Thor ? Il suffisait de cloner Thor pour soulever Mjolnir ? Non ! C’est un faux marteau puisque HERCULES le soulève aussi !! Donc à quoi à servi le prélude de Straz dans FF sur le marteau de Thor ? A rien ! C’est plein de trous scénaristiques où même taslebonjourdalbert arriverait à passer. Donc, c’est la baston finale qui va tout résoudre, où on parachute les personnages, pour faire cool. Captain Marvel, mort du cancer depuis 20 ans, revient, sur un panel. Quelle bonne idée, vraiment. Ce n’est qu’après une baston au cœur de New York que le 9/11 crew composé de pompiers, infirmiers et flics saute sur cap pour l’empêcher de transformer Stark en steak tartare. Et là, Cap ouvre les yeux et voit la casse. « Mon dieu, on a cassé des propriétés privées ! Des autos, des bouts d’immeubles, un peu comme si on était en guerre ». Civil War, right. (à priori j’aimais bien le pitch de la fin de Joss Whedon où Cap battait à mort Iron Man et avant de devenir le mec surpuissant incontrôlable tant rabâché par Stark, s’arrêtait. Double victoire). Non, là Cap s’arrête car il ne combat plus pour rien, dit il et se rend. La guerre est finie. Suis ensuite les pages « ce qui vous attends cette année ». Reed écrit une lettre à Sue, formulé d’une telle façon qu’on se demanderait presque si Millar n’a jamais lu Fantastic Four. C’est plein de snappy jokes sur « l’intellectuel qui ne comprend pas les choses simples de la vie » mais est aussi peu à propos que Sue qui disait dans sa première lettre qu’elle baise une dernière fois avec lui, et qu’après elle se barre laissant les enfants. Est-ce qu’il connaît vraiment les FF ? Things to come continue avec Punisher qui ramasse le masque de Cap hint hint, on voit des personnages parachutés (Omega Flight) même pas mentionné dans l’histoire et Parker qui remet son costume noir for no reason. Ultime scène : Iron Man, nouveau patron du shield, fait visiter les locaux ultra top secret de l’hélicarrier à la mère de Stampford. Il lui avoue que contrôler le Shield, ou plutôt y remettre de l’ordre faisait parti d’un des projets des pro registration. Euuuuuh ils auraient pu contacter… Nick Fury, là, le mec borgne ami de Captain America et toujours caché quelque part, qui fut le boss du Shield pendant quoi, 40 ans ? Le plan ne tient juste pas la route. Le dessin est très maladroit, mais parait-il que Mc Niven a été prié de se grouiller. On travaille mal sous la pression. Ah oui le noir qui meurt, c’est Triathlon, et off-panel en plus. On notera que Millar ne sait tuer que les noirs (Goliath, Triathlon) et les homos (Northstar). Chapeau l’anglais.

Mais Millar a bâclé son truc, ok, mais reste Straz avec Amazing Spider-Man 538. Pendant que Parker se bat à New York, Aunt May et Mary Jane sont laissés seules, sans surveillance, dans un motel pourri. Donc, ce mec est un génie ? Un sniper engagé par Kingpin (pas très malin d’utiliser un mec qui est au cœur d’une autre histoire, tout comme Bullseye qui s’est fait exploser le genou par balle ou encore Daredevil qui est soit en prison soit en Europe… mais bon, ça fait longtemps qu’on a sauté le cap). L’histoire peut être lu sans se faire spoiler Civil War 7 ce qui est une bonne idée. Parker revient, le sniper tire, Parker sauve M.J et, ho trop con, Aunt May se trouvait juste derrière. Le seul problème, c’est que c’est balistiquement impossible, on le voit dans la lunette du sniper, positionné beaucoup trop haut. S’il loupe, il touche le plancher. Et même quand on voit la balle passer, là encore elle ne peut pas la toucher. Du coup on ne sait toujours pas pourquoi Parker remet le costume du mec qui a voulu battre sa femme. Faudra attendre le mois prochain. Bien joué, les mecs. Mais en fait, on s’en fout, y a un nouvel event déjà dans les tuyaux, non ?