Deuxième film de la dream team de Shaun of the Dead. Dire qu’il est plus abouti reviendrait à marquer sa préférence pour les buddy movie, mais c’est pourtant l’évidence. Shaun, après un début en fanfare retombait dans le film de zombies conventionnel. Les limites de la satire. Hot Fuzz choisit de rester dans le pastiche du début jusqu’à la fin. Du coup, on retrouve la “brit-touch”, cette inventivité dans les personnages secondaires, les sub-characters truculents sans être too much ou gavant. L’histoire est même à la limite du pamphlet sociétal, me moquant des clichés du terroir, des villages comme à l’ancienne sur fond de musique Herta. Les bonnes valeurs de la campagne, notre héros va se les prendre en pleine face. Muté pour excès de zèle, il se retrouve dans la bourgade typique Jean-Pierre Pernault à l’English, le coin qui vote comme on lui dit à la TV et où la kermesse rurale est l’événement le plus important de l’année. Après une longue mise en place, le héros va se faire un pote dans son commissariat. Fan de buddy-movie, il va l’initier dans tout ce qu’il y a de cool dans le fait de plonger en canardant, un gun dans chaque main. Les années 80, quoi. Le pastiche devient alors hommage cynique et rigolo, et nous rappelle, si besoin était, à quel point les comédies d’un tel niveau sont tout simplement impossibles en France.

Plaisir hormonal logique de cinéphile, Hot Fuzz se choppe pas moins de

sur 5 dans le grand barème de la coolitude Airwolf.