Malheureusement, ces deux passages (dont le deuxième, absent en France) sont le meilleur du segment « Planet Terror ». Rodriguez joue à fond la décadence, les effets sonores, mais le Grindhouse made in Tarentino, derrière son côté jouissif et cinéphile régressif, avait un vrai propos, une idée originale bien composée. La planète de la terreur réutilise juste les ficelles des films de zombies en dégueulassant exprès sa péloche, en plaçant un nombre de clin d’œil absolument hallucinant, le genre à vous faire potasser imdb pendant des heures. Totalement gratuit, ce serait, dans le spectre Grindhouse, le petit frère un peu demeuré, qui se met les doigts dans le nez à table.

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