The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford
On ne voit presque pas le nom du réalisateur sur l’affiche de The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford. C’est Andrew Dominik. Qui se souvient de Chopper ? Qui l’a même vu ? Personne< Ce mec est un bon, un réalisateur à suivre. Bob Ford (joué par Casey Affleck, phénoménal) s’incruste dans l’entourage d’un des premiers bad guy du mythe américain Jesse James dans les derniers moments de sa vie. Fatigué, il essaye de concilier vie de famille et derniers grands larcins. Plans larges sur la nature façon Terence Mallick, regard posé sur l’horizon. J.J est une espèce d’aura de sexyness intense (sans doute aidé par Brad Pitt, hein). La scène de l’attaque d’un train dans la nuit sombre devient un moment ultra sensuel absolument époustouflant. De ce côté, Affleck a un regard inquiétant, perdu entre le fanboy admiratif et l’ami hypocrite qui finira par trahir son pote. On le plaint, car finalement, même Judas a eut la pudeur de se suicider devant l’acte accompli. Plusieurs films en un, JJ est une réflexion sur le wanabisme tout en ne perdant pas de vue que c’est un des films les plus bouleversant qui soit sur la dépression et finalement du suicide. J.J est un film troublant, perturbant comme un cailloux dans la chaussure et grandiose, dans le sens Mallick du terme.
Print article | This entry was posted by Kamui on 25/12/2007 at 13:23, and is filed under Cinématographe. Follow any responses to this post through RSS 2.0. You can leave a response or trackback from your own site. |
about 16 years ago
J’ai beaucoup aimé l’aspect contemplatif et le temps que se laisse le réal pour filmer ses plans. Un film a l’instar des paysages, simple, sec, aride et majestueux.