On nous parle d’une nouvelle donne, voire même d’un renouveau du film d’horreur français… Frontières commence vraiment très mal, comme un Banlieue 13 (film injustement décrié) mais en moins bien. Il croit trop en lui-même ce qui ne lui donne pas la distance nécessaire à un « slasher » de qualité. Ca ne veut pas dire qu’il faut d’emblée tourner en ridicule le genre, mais que la plupart des arguments Les banlieues sont à feu et à sang. Bidule et ses copains à la clownerie « zyva » d’une production Besson, partent se réfugier dans la campagne profonde dans l’espoir de traverser la frontière. Voila pour le contexte géopolitique de la chose. Ils se retrouvent alors dans une auberge où ils rencontreront Samuel le Bihan (et son jeu « généreux »), Estelle de Estelle Halliday Arthur ainsi qu’un nazi pratiquant torture comme d’autres le cricket. Bonjour l’angoisse. Ils vont tous se faire trucider les uns après les autres, sauf la fille (tant mieux, c’est celle qui joue le mieux, et de loing) qui va résister et les tuer. Girl Powa. Frontière(s) part avec un énorme handicap : sa générosité est plombée par des dizaines d’ingrédients avariés, que ce soit le choix des acteurs, les dialogues etc. Pas de quoi faire une bonne bouillabaisse. On voit parfois poindre des soubresauts d’intérêt, mais alors très loin, enfouis derrière le « wesh wesh acting MDR» des production Besson, planqués derrière les nazis les moins crédibles de l’histoire du cinéma depuis l’As des As avec Bébèl.

Ne pouvant les nommer, par impartialité, je m’en remets à un avis choisi au hasard sur allociné, celui de BioSs54 :

« Enfin un film qui montre l’atrocité des nazis… Enfin un film qui nous propose une suite à 2002… Enfin un très bon film qui mérite 4 étoiles ! »

Enfin !

note finale:

sur 5

Ce film est l’occasion pour lancer une toute nouvelle appellation qualitative:

Le label Jean-Luc Mélenchon, un sceau robotics qui va se retrouver ça et là, sur quelques films français le méritant. Beware, Astérix.

(Note: oui, je sais, je suis spammed pour des impressions sur Iron Man, on passera donc à ça pour le prochain, en sursautant pas mal d’étapes intéressantes de la feuille de route 2008 ciné avec que du bonheur: Disco, Astérix 3.0 etc. Plus tard donc.)