Maintenant que la série de l’été a pris fin (en fait, elle est terminée depuis le départ de Hakim)

Après la fin des J.O de l’improbable, où France Télévision nous a diffusé de l’athlé comme des nuls… (ici Laurent Luyat qui balance un sortilège “sommeil” niveau 6)

Voici les nouvelles séries de la rentrée. De la rentrée us hein, on parle pas des nouvelles saisons de Plus belle la life et le reste.

Dexter doute. Sa soeur a-t-elle changé de coupe de cheveux ? Bobby Simone / Jimmy Smits en spécial toutes les semaines. Allez on y croit.

Prison Break est devenue une A-Team cachée qui élabore ses plans dans un hangar. Enjeux nullissimes, premier épisode risible, PB avait déjà sauté le requin depuis longtemps, mais là, on a la confirmation.

Shin Beverly Hills a.k.a 90210 tout court. Le show du moment dixit un ami qui lurke les forums de type ok podium. Il se reconnaitra. Ici Kelly discute avec Shannen Doherty mais a déjà du mal à cacher son agacement…

…Alors que tout l’intérêt de la série, soyons franc, c’est le sens du staïle général. Les fringues improbables, les dialogues à fort potentiel (“quoi, tu tiens un blog?!”) et ses acteurs de 25 ans qui veulent nous faire croire qu’ils en ont 16. Ca n’a pas changé, ça (la soeur de Kelly, là, est largement au dessus du barelly legal, je l’ai imdbé pour toi. Riche mais proximité, elle a un ipod.) Et Rob Estès, le cosmo-bogosse est le proviseur tandis que des minets sortis tout droit de Smallville jouent les profs cools. Bande son sans doute bricolée par Itunes Genius (“t’écoute Coldplay, Viva la vida ? Oké alors achète ça aussi”). Combien de temps tiendront-ils ?

Mais l’actu c’est Heroes… qui part d’un niveau si bas que la prod n’avait qu’une seule solution: y aller à fond la caisse, assumer sa propre débilité, quitte à créer une problématique absurde.

Heroes, souvenez-vous, ses horloges avec des kanjis, aussi authentique que la brochette fromage du menu F du Tokugawa Sushi de la rue de la Roquette.

Nathan, qui a déjà survécu à une explosion nucléaire au dessus de sa nuque, revit. Forcément. Mais connement. Il est entré en période biblique tendance “entrez dans l’espérance” dont on a du mal à comprendre l’intérêt. Du coup, la série est en passe de se voir renommer “Cathoes”.

Shuresh nous fait vivre des moments palpitants de blabla science. Forcément, il entraîne dans son sillage le personnage le plus passionant de la saison 2, la chicanos.

Attention moment culte: des dossiers hyper top secret, LE gros danger de la saison, l’ultime plot device, traine bêtement dans le salon, entre le pouf et les boites remplies de vaisselles qui attendent le déménagement. C’est trop bêta quand même. On a jamais vu un plot device aussi stupide.

“Top secret, top secret… voyons voyons, ça pourrait me servir, ça…”

Sinon… The Fly ? Non, désormais, c’est Suresh qui assume pleinement son utilité physiologique à l’histoire et justifie ses heures passées sur un power plate. For da ladiez.

Hiro et son sidekick se baladent dans un décor tiré de “Yakuza” de Sega. On a rarement quelque chose d’aussi faux depuis… l’horloge avec les caractères japonais… Je vous révèle juste un truc: il va se retrouver rue st jacques après. Sountrack accordéon à venir.

Ando, l’homme aux mimiques de folie is back. C’est juste pas possible.

On la croyait morte dans l’incendie causé par le dangereux gang des voleurs de comics ? Eh bien non ! On a eu peur !

Saison 3 qui s’annonce… à fond les ballons, sans aucune forme apparente de logique interne. La Veronica Mars en nulle, Piterpetrelli, la cheerleader qui n’a plus besoin d’être sauvé là, d’ailleurs, c’est comme un melting pot de bonheur hebdomadaire, un peu comme quand on s’enchaîne les émissions politiques du week-end avec des plateaux riches en Moati Vs Bayrou. Battlestar Galactica, ça sera pour plus tard.