Une prédiction (le titre français) : «Si vous connaissiez la date de l’apocalypse, que feriez-vous ? ». C’est l’accroche du film, bien en gros sur l’affiche, évocatrice à la fois de conspi, de dianétique et de Bernard Werber, bref trois handicaps insurmontables. Pire, ce qu’on sait donc grâce à cette affiche n’arrive, dans le film, qu’après s’être farci 1h40 de Nicolas Cage, l’homme à la mine de cocker triste. Quelle grave erreur de timing. Et les 10 dernières minutes, le big reveal final, entre dans la notorious liste des fins qui vous font hausser les sourcils de désespoir. Même la jolie Rose Byrne et les deux trois bonnes scènes (pas forcément les plus tape à l’œil) ne peuvent rien sauver. Alex Proyas, devenu un yesman sans intérêt à l’image de Fincher, réussit à produire ce qu’on croyait impossible, un sous-« signs », lui-même déjà passablement un sous-film.