Le bide originel de Stravinsky se transforme chez Jan Kounen en scène d’ouverture incroyable, rythmée, puissante. Le meilleur de Kounen même, compilé en un quart d’heure, alors que le pré-générique laissait présager un délire kaléidoscopique, genre screensaver à la Blueberry. Presque aucune parole. Un bon de moment de cinéma.

S’installe ensuite une relation love-love assez tendue entre Igor (joué par le Chiffre de Casino Royale, qui parle pas un kopeck de russe, à la Viggo) et Coco jouée par Anna “Relou” Mouglalis. Déjà, c’est dur quand on sent que le mec est pas un natif, qu’il force ses 3,4 phrases de russe pour faire genre, comme José Garçia qui, sans parler une once d’anglais, rendait hilare le public de NPA préalablement chauffé avec “you talkn’ to me”.

Elle, elle est belle, vraiment mieux qu’Audrey Tautou, mais elle porte sur elle la beauté reloue, qui te fatigue. L’affiche ne te ment pas. Faut la voir, faire la gueule pendant 2h de film, tu sens qu’elle se force même pas. Arrête !

Un mec qui parle peu d’un côté, une belle nana qui fait la gueule, la caméra virevolte, zoome, dézoome et au final on a l’impression d’être dans une pub pour parfum. Igor+Coco begins 2.0 reste assez insatisfaisant, malgré une séquence d’ouverture superbe.