Archive for July, 2010
The Goon first trailer
Jul 25th 11:43
Captain America The First Avenger Comic Con leak
Jul 25th
Centurion VS Predators
Jul 23rd
Hé, les mecs, vous vous souvenez, c’est l’été entre 3 orages. 2010, toujours en quête d’un blockbuster ultime. Alors du coup, Robotics a scanné pour vous deux simili-nanars, en attendant que Sly remette les pendules à l’heure.
A ma gauche, Centurion, un Gladiator-like. A ma droite, Predators, vieille machine à thune des années 80, avec un Schwartzy rutilant contre le chasseur du cosmos, un des best fight de cinéma ever. Le point commun, c’est la chasse justement, comme celle du comte Zaroff. Y’a d’autres trucs en commun mais c’est le plus mastoc : des mecs pourchassés durant deux heures.
Centurion a bien regardé la master-class de Ridley Scott, sans doute écouté les bonus commentés du DVD pour reproduire quelques grandes lignes de l’ambiance de Gladiator, jusqu’au héros self-aware, le bégé qui doute. Michael Fassbender compose ce centurion (il est très okay), avec un zeste de Kyle Reese from Terminator One. Le général Virilus est joué par le viril Dominic West, alias legendary Jimmy McNulty from The Wire. Et du coup, le général la joue décontract’ comme dans cette scène culte (spoiler free). Point commun, ils sont tous les deux passés par la case 300 sans toucher le jackpot “Gerard Butler”, qui, lui, tourne quand même 35487 fois plus qu’avant.
Après une grosse embrouille, une capture et une évasion, les Pictes (les auvergnats locaux) lancent la meilleure chasseuse à la poursuite de l’escadron restant, composé par une équipe United Colors of l’Empire Romain, avec un black qui court vite, un grec et un arabe cuisiner (le perso le plus sympathique, le premier à mourir). Et “elle n’aura satisfaction que quand elle aura bu tout le sang des romains”. Ooookay. Un truc auquel ne pense pas forcément les réalisateurs de péplums, plutôt occupé à filmer des mecs torse-poil en jupettes, c’est le bonus meuf, ici tenu par Olga Kurylenko. Spoiler : comme dans Quantum of Solace, pas de sexe, à croire que c’est dans son contrat. Deg’. Merde, quoi, pense à ta carrière. Du coup, course-poursuite un peu longue, travelling hélico un peu partout dans des décors qui donnent bien froid.
Predators commence de manière plutôt rigolote, avec Adrian Broody, le pianiste, en chute libre. Un parachute et des branches viennent le sauver, lui et sa bande de copains, tous membres de l’United Colors of les Groupes Armés de la Terre. Ils ont pris en chasse par des Predators venus du fin fond de l’univers des 80’s. Adrian, le sauveur de ce petit monde, est un américain, black ops bien cynique à l’accent anglais. Go figure. Et pour bien faire comprendre que c’est un dur, sa voix est passée en mode “émulation de Dark Knight Returns”, même quand il chuchote. Il est contrebalancé par l’autre tête de gondole de cet escadron, une jolie militaire israélienne protégé d’une aura lesbienne qui finira par s’estomper à la fin du film. Oleg Taktarov est même dans le coup. Danny Trejo (Machete !) fait le gentil trafiquant de drogue (le perso le plus sympathique, le premier à mourir, bis). Il y a aussi un yakuza en costard Kenzo. Parce que c’est des tueurs, vois-tu. En plus, coup de bol, il trouvera un vieux sabre qui aura deux effets : prouver son expertise en antiquités et surtout donner une scène de sabre vraaaaaaiment wanabee, avec les fougères et les herbes qui bougent comme dans Baby Cart. Les predatorS (hey, y’en a plusieurs) passent leur temps à les regarder comme des idiots au lieu de leur foncer dans le lard dès le début à coup de canons protoniques. Entretemps, ils se sont même bricolé un sympathique relais / village des Schtroumpfs avec des têtes de mort partout. Ca joue le mystère alors que, hey, on connait les predators depuis 20 ans, tu feras pas mieux que John Mc Tiernan. Mais c’est vraiment au moment où Morpheus est parachuté dans le film que ça part en sucette. Oui, motha fuckn’ Fishburne. Et le pire, c’est qu’il a subi le même régime Bucket KFC que Denzel Book of Eli (ah j’en ai pas parlé de ce machin naze ? EDIT : si, j’en ai parlé ici, merci Josh ). Comme Denzel, tu te demandes comment il a réussi à trouver autant de bouffe dans ce monde atroce. Predators foire même ce qu’il copie de l’original, avec un fight dans la boue juste là pour les abs’ de Broody. Ah mais putain, rien que de repenser à Morpheus qui déboule dans le film… C’est du niveau de Johnny (Halliday) dans Les Rivières Pourpres 2 (intégralement disponible en russe ici, tu verras, Johnny en russe, c’est sa vraie nature). Tu situes un peu le level. Ça gâche tout ce qui restait à foirer.
Summer creux de la vague 2010 donc :
pour Centurion et
pour Predators.
Shin Road Runner
Jul 23rd 01:26
Direct -Matin- Robotics Vol.4
Jul 22nd
La dernière fois, on a vu les couvertures consacrées aux membres du gouvernement. Ca balançait à fond avec des accroches toujours acerbes et ironiques. Le poil à gratter de la presse gratuite !
Passons un peu à l’opposition. Après tout, tout le monde va en bouffer.
Après des années d’études et de ramassage compulsif, on peut aisement constater que cette opposition, quand elle arrive en première page (soit euuu pas souvent), est montrée sous un jour pas vraiment favorable. Doux euphémisme que nous allons constater avec quelques couvertures. Lettsago !
Le choix des photos en dit toujours long. Regardez par exemple la frimousse machiavélique de François Chérèque
Passons à un autre membre de l’opposit… non, hé là, ho attendez, là !
J’ai toujours trouvé bizarre qu’un mec aussi “mineur” que Bockel (Bockel, quoi !) fasse la couverture d’un mag qui diffuse à des milliers d’exemplaires dans le métro. Il doit sans doute sa matinée de célébrité à son courageux revirement politique. Donc cover story, direct.
Une dernière couv’ d’opposition pour la route ? Allez, Direct Matin revient à une vraie neutralité pour cette couverture avec du vrai socialiste dessus.
Convaincu ? Direct Robotics, même Bat-Chaine. A suivre !
Marvel Vs Capcom 3 New chara (encore)
Jul 21st 17:39
Dans les dents 11 featuring Castro et un gorille
Jul 20th
Un vagina dentata géant ?
Le Silver Surfer punch est là pour nous sauver.
Direct Robotics oblige (et puis surtout travail IRL aussi), les Dans les Dents de la semaine vont aller vite. Mais pourquoi le Castro du titre au fait ? Parce que Superman veut sa mort.
Comme évoqué ici, Superman se fait un tour des USA à pinces. Et il rencontre cette nana qui veut se jeter dans le vide car la vie est injuste. Et là, Straczynski nous fait un raccourci du cosmos que même Magneto aurait honte. Mais là, tu vois un mec qui vole qui te sort un laïus comme ça, tu n’as qu’une envie, c’est de lui en coller une. Ce n’est pas simplement pompeux, c’est juste stupide. Les super-héros et même les héros de bd en général fonctionnent mieux comme métaphore que ce soit Dr Doom et la Latvérie, la Syldavie, la Bordurie et les autres pays dans Tintin ou le Schtroumpfissime. Okay, Superman a déjà combattu Hitler, mais quel super-héros de plus de 60 piges ne lui a pas filé de roustes ?
Sur le même sujet, Grant Morrison a fait largement plus juste sur Superman All Stars, évoqué à la fin de ce long et vieux article mais je te la fais courte avec juste la page en question, hop :
Le reste du temps, Superman fait quelques B.A comme foutre le feu à la baraque de dealers de Philadelphie et à ranger super vite un restaurant pour avoir le droit de ne pas faire la plonge. I shit you not.
Rien à ajouter sur Second Coming sur ce qui s’est dit la semaine dernière à part un détail. Dans le numéro “épilogue” confié à quatre dessinateurs différents, à un moment très maladroit made in Greg Land, Cyclops annonce à Wolverine qu’il dissout X-Force aussi surement que l’Assemblée Nationale. Comme ça. Le monde est heureux, là, Heroic Age, donc on n’a plus besoin de mutants tueurs de vilains. Scott n’a pas tout à fait tort : en 20 numéros, X-Force n’a abouti que sur un tas de non-sens, de rushs hémoglobineux et surtout ça n’a servi à pas grand chose. Mais Wolverine, décide que X-Force, c’est cool et entre dans une salle avec des gus déjà tous prêts à en découdre. Uncanny X-Force was born. Archangel, Fantomex, Deadpool et huu… Psylocke avec un gros gun… Car évidemment, les télépathes ninja, il leur faut des gros guns pour avoir l’air plus menaçant. Psylocke, c’est comme Sting : elle fait partie du passé, pas la peine d’aller remuer tout ça, surtout avec un Uzi dans la main. Allez, on regarde ensemble ce moment de clumsiness.
Ah vraiment, avec un gun, elle est tout de suite carrément plus intéressante.
Au début je pensais décorer Gorilla-Man 1 du label Pick of the Week. Après tout, c’est un gorille qui conduit une moto, canarde des gens qui tentent de voler le musée de Rome, tout un tas de trucs cool…
Mais finalement, j’opte pour Astonishing Spider-Man & Wolverine #2. Le 1 était loosely évoqué ici. Oké, les héros étaient usés, là, mais Jason Aaron (déjà priceless sur le surprenant Weapon X) trouve un tas de twists qui les rend à nouveau intéressant, surtout ensemble. Et pourtant, c’est pas évident de faire quelque chose de nouveau avec les voyages dans le temps. Et pourtant, chaque page semble avoir son lot de débilité, comme si à chaque pic, chaque cliffhanger, on avait une nouvelle idée over-the-top, complètement “Dans les dents” dans l’esprit.
Si tu crois que c’est absurde, alors accroche-toi, la fin est absurdissimo-balkaniste. Can’t spoil.
Allez, les comics Airwolf de retour la semaine prochaine.
Direct -Matin- Robotics Vol.3
Jul 17th
Plus jeune, je croyais que c’est l’alternance politique qui déterminait l’orientation politique d’un journal. Par exemple, le Canard Enchainé tape plus facilement sur un gouvernement en place que sur une opposition. Cette généralité a beaucoup changé depuis l’arrivée au premier plan de Ségolène qui, à force de bouger les bras pour exister, a fini par empoisonner tout son monde, y compris son entourage.
Mais déjà, deux observations. Primo, prendre le Canard comme maitre étalon de la rigueur de traitement politique, c’est mettre la barre très haut. Deuxio, des journaux comme Direct Matin n’ont jamais connu la gauche au pouvoir. Sans déconner. Du coup le ratio des couvertures publi-informatives du gouvernement sont bien plus importantes que les normes imposées du CSA (qui, “parait-il”, chronomètre ça très précisement).
On reste dans les couv, et on va commencer gentiment avec des membres de gouvernements toujours bien traités, malgré les tempêtes, accroches superbes en prime.
Je vous conseille d’ailleurs l’intro en flash de son site off’, une merveille qu’il faut enregistrer avant qu’elle ne disparaisse…
J’en garde pour la suite, mais une de mes préférées, pour la route. Remember…
Il m’en reste encore des zilliards, mais à suivre.
Com-Robot