Archive for year 2011
Drive Angry Trailer
Feb 9th
On avait toutes les raisons d’espérer une belle année ciné. Un Terrence Mallick en mai, des blockbusters chargés…
Et Nick Cage qui embrasse un bébé. En 2011, le centre de visionnage Robotics de Nicolas Cage sera là :
Toute la technologie du monde. Pour en arriver là. On est à un tournant de l’humanité, les mecs.
The Lost Bladesman Trailer (Dynasty Warriors feat.Donnie Yen)
Feb 6th
Un film de plus sur les 3 Royaumes ? Yeah ! Mais tu sais, si Robotics tout entier pouvait n’être consacré qu’à Batman et aux généraux chinois qui crient en faisant tournoyer des lances, je le ferais. Là, ça serait un peu segmentant, mais j’attends mon heure.
Anyway, quelques heures avant les trailers des blockbusters de l’été en plein milieu du SuperBowl, voici celui de The Lost Bladesman basé sur la vie de Guan Yu (関羽). Et interprété par… Donnie Yen. Et tu veux voir Donnie jouer un général chinois.
a.k.a
Ah Donnie. Le poésie des coups de la hallebarde. Et comme je suis vraiment fan, je t’ai fait un gif animé d’une des meilleures séquences de tous les temps, tirée de Flash Point. Cadeau.
Et comme je suis de très bonne humeur, je t’ai même google-imagé Sun Li.
Giiiii. À demain pour les trailers de Captain America, Cowboys vs Aliens et les autres.
Ninokuni
Feb 5th
Tu sais quoi, un Ghibli où le héros est un garçon appelle spontanément à l’indulgence.
Man, dire que ça date de 2010, déjà. Ow et la version totalement Airwolf du test.
Février, mars, avril…
Feb 1st
2010, c’était de la gnognote à côté de 2011…
D’abord, j’en ai bientôt fini avec le Final Sakaguchi.
Mesdames et messieurs, Last Story !
Eu non, pas la bonne photo. On la refait. Voici Last Story !
Ouais, c’est plus ça en fait.
Trempé jusqu’au coude avec ça :
et puis aussi ça (mais pas trempé) :
(Oui, j’ai décidé de prendre une image SFW de GalGun)
Et puis aussi Dream C Club Zero. Qui arrive en même temps.
Désolé je n’ai pas retrouvé l’image avec une saucisse. Ce sera Haagen Dazs.
Tout le mois de février, ça continue avec Dragon Ball Z Ultimate Butôden, Gyakuten Kenji 2.
Et idolm@ster 2.
Et puis si j’ai le temps, il y aura Japon Musô 3Z.
Oh j’oubliais. La 3DS, là. Layton, Nintenchiens&chats, Street IV, Ridge Racer et Japon Musô Chronicles.
Mars ?
Zettai Zetsumei Toshi 4 ! Yeah !
Un Level-5 ? The Little Battlers. Hahah, pardon. Danball Senki
Ryû ga gotoku of the end of Zombie avec ses bars à hôtesses parce que finalement, le danger n’est pas si imminent…
Une dose de Samuraï ? Rurôni Kenshin sur PSP ou ça ?
Et le nouveau Dissidia. Ouf. Et FFIV Complete Edition. Et Gundam The 3D Battle. Je crois qu’il ne restera plus de temps pour Mou Saucisse (Musô 6, alias Dynasty Warriors 7)
Un saut en Avril. On saura peut-être qui sera le candidat du parti socialiste.
Chikyû Bôeigun 2 Portable !
Dai 2 Ji Super Robot Taisen Z
Pas mal de trucs qui finiront en apothéose avec…
El Legendary Shaddaï
2011, tout va bien, pas de problème.
Hereafter (Au-delà)
Jan 29th
C’est le clint de tous les dangers. Parce qu’il s’imagine mélo. Parce que c’est un film choral. Parce qu’il filme en dehors de son bitume riquain. Parce qu’il fait jouer Cécile de France. DE TOUS LES DANGERS. Mais on ne peut pas lui reprocher de penser à la mort. 81 ans le mec. Presque une décennie d’écart avec Ridley qui se posait déjà là en génie-cheveux-blancs.
George (Matt Damon, cristallin) a un don de voyance mais essaye de vivre une vie normale. Le classico : il parle aux morts. Marcus, le londonien, perd son frère jumeau et va essayer à tout prix de lui reparler. Enfin, Marie survit in extrémis à un tsunami “dans un pays d’Asie” et va essayer de comprendre la vérité sur sa “near-death experience”. Un méli-mélo entendu pour des personnages à qui la vie a fait la Hagra mais que le destin va inévitablement réunir. Un défie qui ne pourra pas décourager Clint.
Allons-y en 3 fois.
La partie US
Eastwood et Damon nous la rejouent Unbreakable, normal vu que c’est sans doute celui qui a le plus défini les films US au cours de la décennie précédente grâce à ses multiples lignes de lectures et sa réécriture du high concept du super-héros. Matt Damon, médium triste, essaye de vivre malgré la morbidité de sa vie qui l’isolent. Dans un San Francisco gris (la ville d’HarryCallahan), il est une parabole de toute la filmo crépusculaire du cinéma Eastwoodien. A elle seule, elle permet de se farcir la dernière partie. Mais avant il y a…
La partie brit
Tu vas voir que plus le film s’éloigne des côtes US et plus il devient médiocre ou nul. En Angleterre, ça va encore. L’Angleterre, pays où l’on trouve encore des Whopper, réserve encore des éclairs de cinéma. Après tout, c’est le pays le plus collé-serré de la mort (dans le film hein), exactement la zone de maitrise de Clint. Et puis elle permet à Damon de rencontrer le gamin. Pas parfait, mais c’est sans doute là où les plus belles questions d’un film qui a malheureusement….
Une partie française
Pas de miracle. Tu ne peux pas faire des miracles avec Cécile de France. Un jour, un prof de dessin à l’esprit vif me disait “qu’il faut dessiner ce que tu connais”, de puiser dans ta mémoire pour rendre le résultat crédible. C’est tout le souffle nostalgique de Miyazaki, ces décors “évocateurs”. Mais le monde de Cécile de France, passant d’une scène incroyable de tsunami filmée pour tester ton 5.1 qui bascule dans France Télévisions (sans rire), ça ne l’a pas inspiré, Clint. L’ombre de son instinct. Et ce n’est même pas ce qu’il y a de plus laid, le pire étant réservé aux images clichées de “la vie après la mort” que même le mauvais des épisodes de Lost saison 2 aurait eu honte de montrer. Des ombres d’humains, fond blanc, à te faire regretter d’avoir loupé un débat d’Yves Calvi. Je ne sais pas si l’actors’ studio nippon avait autant choqué les japonais au moment d’Iwo Jima, mais là, c’est juste pas possible.
3 notes distinctes donc.
Quoiqu’il en soit, 81 ans, le mec, il a fait suffisamment de films incroyables pour se permettre de faire du Marc Levy. Et puis il tient encore en respect avec son finger gun.
Season of the Witch / Le dernier des templiers
Jan 25th
Nicolas Cage est devenu un “truc” Robotics. Un peu comme les comics ou les actionneurs, Kamui Robotics se doit désormais de t’offrir une info fiable sur la filmo de Nick Cage. Soit. J’aurai pu me contenter de foutre un lien vers la vidéo “Nick Cage goes nuts” ou “loses his shit” que tu connais forcément. Mais je suis tombé sur une série de portraits du gonz. Et normalement, tu vas comprendre tout de suite ce qui fait l’attrait de sa dernière aventure.
Allez, parce que j’ai envie de te faire vibrer…
Après nous avoir ébloui dans “Nicolas Cage en chapeau” ou encore “Nick Cage sous crack embrasse une meuf probablement une pute en braquant son mec en même temps alors qu’il est flic“, voici Nicolas Cage, cheveux long et gras. Ou en V.O “Season of the Witch”. Ou “Le dernier des templiers” en français, même si le mot templier n’est jamais prononcé une seule fois dans le film. Mais hé, whatever, les mecs, comme le film. D’ailleurs je risque de parler aussi de différents plot twists car ouais y’a un plot. Spoiler Alert donc.
Cage et le mec qui joue Hellboy sont des chevaliers objecteurs de conscience durant les croisades. Arrêtés en chemin, ils sont contraints d’aider un prêtre et un chevalier d’escorter une fille, présumé sorcière. Et en général, si tu es cinéphile de qualité, tu sais que ce genre d’argument signifie une fille à poil à un moment de l’histoire. La prétendue sorcière en question a sans doute été choisie pour son petit air de “la meuf de Twilight”. Attention, ça devient subtil : à la fin, une fois arrivé dans le château final où doit avoir lieu le procès en sorcellerie, la fille s’échappe. Ce n’est pas une sorcière, en fait elle est habitée par un démon venu de l’enfer mais qui ne dirige pas le FMI, bien déterminé à cramer un bouquin magique, dernier rempart d’un monde libre à économie de marché. Une question m’est venue : si le démon a pris une hôte terrienne mais qu’il pouvait à tout moment sortir de sa cage, s’envoler et détruire un château entier, POURQUOI DIABLE A-T-IL EU BESOIN DE NICOLAS CAGE POUR L’ESCORTER ?! Il aurait très bien pu voler jusqu’au château final et le cramer jusqu’au dernier rocher. Et voilà, le livre magique est détruit. Ca n’a pas de sens. C’est un démon.
Souvent, tu te demande si Nick y croit ou s’il bascule dans le mode “Berserk” du programme qui le contrôle et qui lui donne cet air triste et pénétré. Car il faut y croire à ces armées en CG qui ont au moins la politesse de ne pas obliger à porter des lunettes 3D nulles. Season of the Witch ne recule devant aucun effet toc, mélangeant Indy, la Momie, les magiciens et les cheveux gras de Prince of Persia sans état d’âme. Faut les voir se démener pour essayer de combler les vides d’un scénario qui n’y croit pas lui-même, même pas suffisamment drôle pour être classable en nanard réjouissant comme Ghost Rider. Citer Ghost Rider comme une référence, il y a encore 4 ans, tout le monde aurait dit que c’était impossible. Ron Perlman est quand même bon et puis argument ultime :
Il y a Nick Cage avec un casque.
Allez, soyons sérieux.
Com-Robot