Archive for year 2011
Airwolf Watch 7
Sep 3rd
C’est la rentrée, donc suite & fin de la compil d’un été qui boogie bounçait n’importe comment.
Et puis comme c’est la seule et unique fois que j’ai traité le même sujet sur le net, deux visions différentes de Xenoblade, mon jeu préféré en 2010.
Prochaine escale, le TGS. Stay tuned.
Unboxing de Zelda 1 sur 3DS
Aug 31st
C’est quelqu’un qui m’a dit que, en fait, ça sert à queud’ de faire des longs articles sur Internet. L’important, c’est le clic et le reste, c’est du stupide. Des impressions en 500 signes, ça suffit, mais surtout, surtout, surtout, rajouter une vidéo d’unboxing. Alors je suis obligé de casser le cycle ici, ni [commande] ni [arrivage], on passe tout de suite au [déballage]. Et l’élu de mon cœur sera… Zelda 1 sur 3DS. Ouais, car I’m a freakin’ ambassador.
Summer Blockbuster of Love 2011 : Epilogue
Aug 25th
Il fallait faire un bilan de cet été passablement pourri. Mettre un point final. Le tour de la question. To bring you closure. Les blockbusters de l’été 2011, c’était ça :
- Nombres de NDA signés : 4
- Confiscations de téléphone portable à l’entrée : 6
- Plus joli dossier de presse :
Thor, de jolies photos glacées pour faire kiffer les filles et une haltère horloge qui donne l’heure… - Review la plus consultée sur Kamui Robotics:
X-Men First Class suivie par Transformers 3 - Nombres d’adaptations de comics : 5
- Nombres d’origines, nouveaux héros inclus : 6
- Personnage le plus out-of-character:
Transformers 3, avec Optimus Prime qui exécute plusieurs robots sans broncher et surtout abandonne Chicago pour donner une bonne leçon aux humains qui ont eu l’outrecuidance de ne pas l’aimer. À la fin du film, c’est bon, tout est revenu dans l’ordre. - Le blockbuster le plus nostalgique: Super 8
- Le meilleur némesis : Red Skull dans Captain America
- La phrase la plus maladroite :
Magneto avec “I agree with everything you said. Unfortunately, you killed my mother” - Film de la bromance:
Captain America et Bucky (ou Sarkozy-Guaino qui se high-five dans la Conquête) - Meilleure scène d’action avec de la casse dedans:
Les singes qui attaquent le Golden Gate Bridge dans Rise of the Planet of Apes - Héros de blockbuster le plus de droite de la saison:
Green Lantern qui, pour la première manifestation de ses pouvoirs, dégomment 3 chômeurs sans pouvoir. Way to begin a superhero career, man. - Meilleure course-poursuite: Yellow Sea (the murderer)
- Film le plus macho :
Sucker Punch qui arrive, miracle, à dépasser en misogynie Transformers 3 qui pourtant compare les femmes à des voitures dans une scène d’une bêtise astrale. - Logo visionnaire sur Robotics:
En Avril, mec ! - Moment avec le plus de boobs:
La fiesta héroic-fantasy dans Conan 3D - Moment le plus mélancolico-érotique:
le garçon qui maquille la fille dans Super 8 - Meilleure tension érotique:
Peggy qui tend la main pour toucher le corps de Steve Rogers dans Captain America mais qui se retient - Meilleur caméo :
Hawkeye dans Thor et Wolverine dans X-Men: First Class - Pire caméo :
Buzz Aldrin dans le rôle de Buzz Aldrin, Transformers 3 - Pire vanne pour montrer que “hé, on adapte un comic book mais on vanne les comics quand même parce que sinon, on va croire qu’on aime ça, en vrai”:
Blake Lively qui reconnait Hal Jordan malgré son masque dans Green Lantern - Awkward remix d’origines 2011:
Rise of the Planet of the Apes qui contredit les anciens films (où l’homme est victime d’un holocauste nucléaire. - Celui avec le jeu vidéo le moins mauvais et même passablement cool :
Captain America (test ici) - Pire adaptation en jeu vidéo:
Transformers 3 3DS, un jeu de robot avec des voitures qui ne se transforment pas en robots. NUL. - Film le plus drôle : Thor
- Plus gros plot holes: X-Men First Class & Transformers 3
- L’acteur qui te faisait kiffer jeune et qui ressemble tellement à une mémé maintenant qu’il ne devrait pas envisager Indy 5: Harrison Ford dans Cowboys & Aliens
- Pire moment :
Transformers 3 tout entier était atroce. Acting agité comme les Visiteurs 2, plot nul à chier, inanité des scènes d’action incohérentes, incompréhension totale des personnages, la totale. C’est aussi le blockbuster le plus long de la saison. - Pire film : Transformers 3 et Cowboys & Aliens
- Plus jolie fille:
Peggy Carter, dans Captain America - Plus joli garçon (après sondage auprès d’un échantillon représentatif de femmes et de Northstar):
Michael Fassbender - Film le plus gay de la saison: The Eagle, où Channing Tatum part dans le nord avec son esclave Jamie Bell puis ils flip-floppent
- Moment de coolitude super-héroique :
Thor qui affronte the Destroyer. Et un dragon en lui volant à travers la gueule. - Casting le plus contestable de la saison:
Blake Lively (la blonde de Gossip Girl) dans le rôle de Carol Ferris dans Green Lantern. Pilote de chasse d’élite le matin, manager à succès d’une entreprise d’armement l’aprem. TOUT EST NORMAL. Heureusement qu’elle est jolie en tailleur.Et pour finir mon préféré de la saison, Super 8 suivi par Thor / Captain America, suivant l’humeur du jour.
Cowboys & Aliens
Aug 24th
Le titre c’est toujours important, surtout quand ton High Concept tient dedans. Le tenir sur la longueur, c’est plus délicat. J’invoque souvent cet exemple parlant, ce film porno devenu mythique intitulé “Je me suis fait enculer dans la forêt”. Avec un blase qui sonne comme un missile Exocet, tu ne peux qu’être déçu.
En plus, c’est désormais la forme, l’association de deux concepts qui n’ont rien à voir entre eux est la porte ouverte à tous les genres de nanards. Du genre Ninjas VS Aliens. Et tu peux me croire sur parole: c’est nul.
Basé sur un comics pas mal, Cowboys & Aliens t’annonce la couleur avant d’entamer une inéluctable descente vers la déception, malgré une affiche pleine de promesses, avec Indiana Jones et James Bond
Daniel Craig, monolithique, se réveille dans le désert. Blessé mais armé d’un bracelet laser à la Captain Power, il ne se rappelle de rien comme dans le premier rpg venu. Des aliens prenant d’assaut la ville où il fait sa pause pipi. Ces envahisseurs (bravo le titre vf, vraiment) vont l’obliger à s’associer à Harrisson Ford, plus bougon que jamais, campant un riche entrepreneur local pas très net (pense “Balkany”) et essayant tant bien que mal de canaliser une énergie “John Wayne”. Hé bien, news flash, Ford est presque aussi vieux que mon père, presque 70 balais. Et il n’a pas l’air de savoir comment la jouer, sérieux ou parodique. Il a l’air si paumé par moment… Et puis il y a Olivia Wilde qui n’a pas de bol en enchaînant navet sur navet (Tron Legacy) en jouant peu ou prou le même personnage, les yeux écarquillés.
D’ailleurs, Harrisson Ford a un message et il est clair : il est désormais contractuellement obligé de jouer une figure paternelle. Parce que tout le monde déteste aujourd’hui ce qui est devenu “le Bacri du cinéma US”, le mec qui fait la gueule. Et du coup il se sent obligé de jouer les mecs bourrus qui, finalement, font passer les choses simples à la génération future au coin du feu. “Tu le vois cet opinel ? Il a servi à égorger des indiens. Tiens je te le donne pour éplucher les patates, p’tit con.” Dans Cowboys & Aliens, il a un fils naturel (un connard qui se fait enlever) et puis genre 3 autres. Daniel Craig, “le fils qu’il n’a jamais eu”. Un indien recueilli tout petit “le fils qu’il n’a jamais eu” aussi et puis un gamin “le petit-fils qu’il n’a jamais eu”. C’est beaucoup pour un seul film. Et je ne vous raconte la lourdeur de la métaphore du peuple indien. Qui est quand même bien sympa quand il s’agit de filer à boire du Gazpacho qui rend la mémoire.
On se demande comment Favreau a tourné ce film inepte. Faux raccords sur faux raccords, des séquences Western risibles, des passages shoot them up d’Aliens catastrophiques… Des problèmes logiques, sans déconner, toutes. les. minutes. Les aliens qui laissent trainer une arme meurtrière à portée de mains de Craig. Un gamin qui tue un extra-terrest’, direct, avec son opinel, un chien qui apparait et disparait. Djizus, y’a même un putain de chien.
Une fois par saison, il y a un crash unilatéral, un accident industriel où chaque seconde suinte la nullité, un film cassé par la presse et le public. J’ai cru qu’après son bide, ce serait Green Lantern. C’était sans compter Cowboys & Aliens.
Mais le plus criminel aujourd’hui, c’est de foutre Sam Rockwell dans son film sans lui donner une seule scène de danse.
Conan the Barbarian (3D)
Aug 16th
Il serait facile de jeter Conan avec l’eau du bain dès sa séquence d’origine. Oh dieu, une origine de plus, ça faisait longtemps. Ou la joie de voir un môme ressemblant bizarrement à Mimi-Siku (from un indien dans la ville‘s fame). Tueurs de sauvages dès son plus jeune âge, il va devenir un guerrier, un voleur et un pirate à la mort de son père Hellboy (Perlman).
Plutôt que les romans, Conan The Barbarian 2011 (dit troidé) puise plutôt son inspi dans G.I Joe dont il partage bizarrement beaucoup de points communs. Pour ces grosses incohérences (la scène de fin à la logique apathique) mais surtout c’est surtout pour son casting. Kid Conan incarnait déjà Kid Snake Eyes. Il y a aussi la jolie prêtresse (Scarlett dans G.I Joe ) et puis autre survivant de G.I. Joe, Saïd Taghmaoui qui n’a pas de chance puisque quand il ne joue pas un arabe, il incarne un voleur. Tough luck, dude !
Oui, il serait facile… Mais Conan est habilement l’actionneur de l’été avec le plus de tétons à l’écran. Il y a le monstrueux Jason Momoa, déjà vu dans le rôle de Drogo dans Game of Throne. Tout droit sorti d’une illustration de Frazetta, il tient littéralement le film à bout de biceps huilés. Il est comme on l’imagine dans les bouquins. Costaud et souple à la fois, félin, cruel mais drôle comme il l’était chez Robert E.Howard, le bon sauvage avec un glaive à la main. Passé au scalpel des productions Hadida, Conan n’a plus grand chose à raconter mais il a au moins Momoa pour lui.
Mais il y a autre chose qui sauve Conan de la nanardisation. Et non, ce n’est ce n’est pas le némesis (Stephen Lang, le colonel d’Avatar) qui a décidé de se faire une fin de carrière bad-ass à la Michael Ironside.
En fait, Conan s’adresse télépathiquement à cet ado au fond de moi. Il y a cette scène de fête, allez, pas plus de 5mn, où se fait grande beuverie et moult ripailles. Les hommes y mangent goulûment des gigots sur l’os, font des bras de fer tandis que, et c’est ça le plus important, les femmes leur tournent autour, seins nus, riant bien fort et buvant de gros pichets houblonneux en attendant d’être choisie pour accompagner un barbare le temps d’une nuit. C’est de la grivoiserie cool, poitrines apparentes, grivois comme ça le devrait être pour Conan qui se tapait putes et princesses (pas en même temps).
Mais la palme de la kinkyness 2011 revient donc à cette prêtresse. “Au sang pur”, condition indispensable pour déclencher le McGuffin nul que recherche l’ennemi de Conan. Cette “pureté” ne fait pas d’elle une PAM (spéciale dédicace aux JMJ). Dans mon imaginaire, (le même que celui des teufs héroic fantasy aux femmes à seins nus), la prêtresse incarne un peu l’inaccessibilité. Peut-être est-ce les méthodes rustres de Conan (qui l’attache et la bâillonne dès le premier soir), quoiqu’il en soit, elle va décider que l’étalon de Cimmérie ne va pas partir sans une petite collation sexuelle dès la prochaine lune. La prêtresse easy lay qu’il faut à un film pas très convaincu, pas très écrit mais qui essaye de sentir le sexe. Pas certain que les ados d’aujourd’hui apprécient ça de la même façon.
Com-Robot