Archive for year 2014
Top ciné (et jeux vidéo et comics) de 2014
Dec 30th
Les awards 2014 perso, c’est parti !
Meilleur personnage féminin:
La fille aveugle aux marteaux dans the Raid 2.
Meilleur personnage masculin:
Toi même tu sais.
Prix 2014 du film “on veut faire un film péchu, comme les riquains mais pas de bol, je le fais avec Gilles Lellouche”
Mea Culpa de Fred Cavayé
Pire suite que personne n’avait demandé :
300.2. Même pour les seins d’Eva Green.
Meilleure course-poursuite:
The Raid 2. Inouïe.
Scène la plus hilarante de 2014:
MEXICAN WOLVERINE. C’EST PAS POSSIBLE, PUTAIN
Pire remake de l’année (et probablement pire film)
Robocop 2014. c’est si nul, bon sang. SI NUL.
Meilleure pub pour un jouet pas encore sorti:
Groot !
Adaptation la plus bizarre de 2014 :
Noah d’Aronofsky, où il a rajouté des fights en dehors et dans l’arche, des anges-robots-cailloux et en même temps, la seule scène bizarre authentiquement dans l’Ancien Testament, il l’a gardé. C’est Russel Crowe, tout nu et bourré sur la plage en train de jurer. N’existe même pas en gif.
Blockbuster “même plus crypto gay, ça va au delà” 2014 :
X-Men Days of Future past où Magneto vieux & jeune, Xavier vieux & jeune, Wolverine s’unissent bromantiquement à travers le temps pour pourchasser “la femme qui fout la merde dans le futur”. Ce n’est plus une métaphore. (
Aussi valable comme “chick flick ultime de 2014”
Meilleure scène d’intro 2014:
Un père et ses enfants poursuivent à travers champs un drone dans Interstellar. Cette scène est parfaite, bon sang.
Pire Michael Bay:
Transformers 4
runner up, Michael Bay @Samsung
Pire anticlimax 2014:
Hunger Games 3 part 1, où l’héroïne regarde un écran pendant que son pote fait un faux speech pour gagner du temps pendant qu’une équipe de G.I va délivrer le mec dont tout le monde se fout sauf l’héroïne. Et on voit rien de l’opération à part un flash lumineux. GE.NIAL.
Pendant ce temps, en 2014, au Japon…
Award du film beau et bien mais je suis incapable de me souvenir de quoi ça parle.
Night Moves
Meilleure comédie 2014:
Neighbours / “nos pires voisins”. Suck it, The Interview
Film américain involontairement hilarant:
Lucy
Film français involontairement hilarant:
“Salaud, on t’aime”, sacré Claude Lellouche
Meilleure scène avec un chimpanzé à cheval avec un fusil mitrailleur dans chaque main:
Planète des singes 2
Fille de l’année
Soutine absolu.
Meilleur Remake:
Brick Mansions. RIP Paul.
Pendant ce temps, en 2014, au Japon…
Meilleur coup marketing:
Lindsay Lohan & James Deen (tu vois très bien qui c’est) dans The Canyons
Pire référence aux jeux vidéo “pour faire jeuns’”:
A coup sûr (le film où la fille décide de devenir un bon coup)
“- J’attends vos idées.
- Le sujet que j’avais proposé l’année dernière sur la face cachée de Pokémon. On en parle pas mal en ce moment.
- Ecoutez Yann, je ne suis pas sur que, Pikkashu (retranscription phonétique) corresponde à la ligne éditoriale du journal
- Pourquoi pas ? L’industrie du manga a explosé en France. Ce n’est pas complètement idiot de s’intéresser aux produits dérivés.”
égalité avec
Avis de Mistral et son “T’inquiète, avec la PSP, on est jamais vraiment seul”
Pires jeunes dans un film:
Encore Avis de Mistral de Rose Bosch avec : “Putain, mes Nike, mamie” “Waaah c’est un vrai musée des 90’s ici”, “non mais je rêve: vous achetez pas équitable” “Putain y’a pas de réseau.” et “Moi au moins je suis éco consciente”. Un bon gros film pourri.
Meilleure apparition de Jack Bauer au cinéma:
Pompeï
Prix 2014 du mec qui te pourrit la sortie des films dans lesquels il a joué
Matthieu Kassovitz, jamais content
Prix du biopic “OSEF”
Grace de Monaco, tout le monde s’en fout.
Prix 2014 du mec qui a fait le plus de mal à l’Asie
Keanu Reeves pour Man of Tai chi et 47 ronin. Bravo dude.
Palme de la pire compromission idéologique:
Joeystarr dans “une autre vie”
Le pitch, ça ne s’invente pas
Jean, électricien, pose des alarmes dans des demeures du sud de la France. Il y rencontre Aurore, célèbre pianiste. Malgré leurs différences, ils tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre et envisagent ensemble une autre vie. Jean veut quitter Dolorès, sa compagne de toujours. Mais celle-ci est prête à tout pour le garder…
Palme “OSEF 2014″:
La Liste de mes envies avec Marc Lavoine et Mathilde Seigner. OSEF.
Pire romcom, alias le cockblock 2014
Une rencontre de Liza Azuelos où François Cluzet, après s’être fait allumer par une Sophie Marceau plus chaudasse que jamais, finalement ne la saute pas et préfère retourner voir sa femme. Incarnée par Liza Azuelos. La fin, laconique: “Pour qu’une histoire ne finisse jamais, faut pas qu’elle commence.”
Le CNC dit “merci” pour l’égotrip.
Allez on continue puisqu’on est là ?
Meilleur patron de Nintendo qui fait Ken le Survivant
Meilleur MEME internet
L’annonce de FF7 sur Gamekult, à 2h20m40s.
Mon comics préféré (j’en choisi qu’un PAR PURE FLEMME) :
The Wicked + The Divine
Tous les 90 ans, un panthéon de dieux variés se réincarne dans des ados. Ils deviennent des stars du rock, de la pop et ressemblent tous à des Bowie, à des Prince ou à des Kanye. On les adore, on les déteste, on les tweete. Et de toute manière, ils finissent par mourir. C’est super bien écrit, très malin, un récit métaphorique sur la musique, la création, la célébrité et la mort.
Pourtant, rarement des ados surnaturels n’ont paru si normal. Wicked + The Divine est le vrai putain de bon comics de 2014, c’est du rock mais sur des pages. Par Kieron Gillen, Jamie McKelvie et Matthew Wilson.
Runner up: Sex Criminals, Saga, Batmanga, Avengers + New Avengers de Hickman et MULTIVERSITY de Grant Morrison.
Mon top 10 ciné:
La grande braderie (Super Famicom & Megadrive)
Nov 28th
The time has come.
Je vends ma collection de jeux vidéo amassée durant les années. Je commence par la Super Famicom et la Megadrive, tout est en version japonaise pour l’instant. Après, on changera de génération. Les prix de vente ont été établi par un professionnel qui a le compas dans l’oeil.
A chaque jeu SFC, j’ajoute une lettre. A = neuf. B+= occase, comme neuf, B= Occase, bon état général, C= sale état. Je préfère le “en main propre”, évidemment (je déteste aller à la poste mais je peux bien entendu envoyer dans ces jolies boites “prêt-à-expédier” Chronopost.
SUPER FAMICOM
Actraiser C 10
Actraiser 2 C 40
Castlevania IV C 30
Castlevania / Dracula XX B 85
Albert Odyssey B 10
Albert Odyssey 2 C 10
Ashita no Joe 10
Axelay C 35
Bastard B 15
Bahamut Lagoon B + 20
Demon’s Blazon B 130
Battle Dodgeball C 10
L’autre Battle Dodgeball C 10
Battle Commander B 10
Battle Robot Retsuden 10
Battle Soccer 2 A 10
Breath of fire 1 B 15
Breath of fire 2 15
Chrono Trigger B 15
Captain Commando C 115
Contra Spirits C 45
Cho Makaimura B 35
Captain Tsubasa 5 B 15
F Zero B 10 On hold
Furai no siren B+ 10
Front Mission B+ 10
Front Mission Gun Hazard B+ 10
Final Fantasy 5 20
Tekkaman Blade B+ 30
OGre Battle B 10
DBZ Hyper Dimension
Hokuto no Kenv5 B 15
Justice League B 40
Kamaitachi no yoru B 10
Illusion of Gaia
Gundam CRoss dimension 0079 B 10
G Gundam (le jeu de baston) B 30
Z Gundam B 10
Gundam F91 B 10
V Gundam C 5
Lodoss B 15
Macross (Scramble Valkyrie)
Mazinger Z 40
Mickey (magical adventure) C 20
Romancing Saga
Romancing Saga 2
Romancing Saga 3
Rudora no hiho
The great battke II C 10
Tengai Makyo Zero
Tetris Battle gaiden
Muscle Bomber B 15
Pilotwings C 10-15
Rockman & Forte A 100
Torneko no Daiboken b 15
Tresure hunter G b+ 15
SD Gundam 10
SD Gundam 2 10
SD Gundam GX 10
Seiken Densetsu 2
Soul Blader
StarFox C 15
Super Empire Strike back B 60
Super Mario Collection C 25
Super Mario World B+ 25
Super Mario Rpg
Super Metroid
Super Robot Taisen Masokishin B 20
Super Robot Tzaisen 3 B 10
Super Robot Taisen Ex B 10
Super Robot Taisen 4 20
Tactics Ogre
Tales of Phantasia
Tenchi Sozo / Terranigma
Wil Trax FX B 10
Valken
Zenki B 10
YS 5
Yoshi Island B 30
Yuyuhakusho 2 B 10
Zelda
MEGADRIVE (japonaise uniquement, hein)
Mickey: World of illusion 15
San Diego Comicon 2014
Aug 12th
Hey, je ne fais pas que mettre des photos du Comicon sur Instagram, cette année j’ai écrit un article sur le sujet pour Pixels / Le Monde.
“Please enjoy”, selon la formule consacrée.
This is the End of Japan Expo
Jul 7th
En deux heures, le Parc des Expositions de Villepinte se fait démonter. Alors que les derniers cosplayers rejoignent la sortie, le soleil couchant scintille sur les canettes et les cadavres de sandwichs menu “Manga”. Il ne reste que des carcasses de stands, un énorme chantier aux allures d’un lendemain de festival qui sent la sueur. Comme je suis en manque d’Urbex et que je couvre bien assez de cosplays sur mon compte instagram, cette année, j’ai décidé de prendre en photo la fin de Japan Expo.
17h, tout le monde se casse.
Tout ce petit monde va aller s’entasser dans le RER jusqu’à Gare du Nord. Quel qu’en soit la cuvée, c’est le pire moment de chaque Japan Expo.
Courage, les parents.
Les derniers Freehugs se font de manière collective. C’est un peu les kamikazes du calin.
Les derniers cosplayers solitaires errent…
tandis que certains se regroupent pour un dernier baroud d’honneur.
Ca y est, le travail peut commencer.
Je suis à peu près certain que même dans les conventions SM, les travailleurs-déménageurs ne sont pas habillés avec des harnais en cuir.
On ne sait plus exactement depuis combien de temps s’est enraciné le Naruto de Japan Expo… 5 ans ? 6 ans ? En tout cas, il fait un peu moins le malin dégonflé.
Des poufs dégonflés un à un.
J’adore ceux qui sont assis et qui regardent.
Tu l’as bien cherché, Naruto.
Le seul animal de tout le salon.
Même les Maids remballent.
Satan Petit-Craft
Japan Expo of the End
D’habitude, il y a un moratoire sur les publicités aux abords du salon. Personne n’y touche avant le dernier jour. Cette année, on voyait des panneaux Naruto arrachés, découpés au cutter. Dimanche soir, ils sont tous partis.
Deux amoureux s’enlacent devant le parc des Expos.
Also: Le Fetish Game Show (TGS de 2011, déjà…)
L’équipe nationale du Japon, cette bande de Pikachu
Jun 24th
(Hasard de calendrier et pas de bol, cet article n’a pas été publié. Je te le laisse ici, pour mieux apprécier la perf’ des Samouraï Blue)
C’est la vérité. La mascotte électrique de Nintendo s’est retrouvé sur le maillot nippon. Malgré cela, les résultats en Coupe du Monde n’ont pas fait d’étincelles.
Pikachu sur le maillot japonais, pourquoi pas, mais tant que ce n’est pas un match officiel. C’est un bon coup de com’ de dernière minute pour Adidas et la Pokémon Company mais qui en dit long sur cette équipe. Elle est gentille, elle a sans nulle doute la mascotte la plus cool mais il manque de cette hargne pour passer à l’étape supérieure. Le Japon court encore après sa première victoire au Brésil. Malgré leur totem kawaii, les “samouraïs blue” paraissent bien mal engagé pour sortir des poules.
Autrefois terre de refuges des joueurs en fin de carrière, le Japon a accueilli les plus grands sur son sol pour relever le niveau d’une J-League naissante.
Le Japon est désormais aguerri aux compétitions internationales : une Coupe d’Asie des nations en poche et deux fois huitième de finaliste en 2002 et 2010, pile les années où se plante l’équipe de France. Plus rigolo, ils ont battu l’EDF de Benzema et Valbuena en match amical 2012. Alors pourquoi Pikachu et pas Godzilla ?
Les liens entre cette équipe du Japon et les Pokémon se sont encore resserrés. Atsuto Uchida, défenseur du club allemand Schalke, va jouer au comédien de doublage dans le prochain film Pokémon. Certes, il n’aura qu’un petit rôle, celui d’un portier lambda. Mais on peut se demander si le timing de cette annonce est judicieux, quelques heures à peine avant le ronflant 0-0 concédé face à la Grèce, pourtant réduite à 10 dès la première mi-temps.
Dans l’imaginaire collectif nippon, le football est associé à une oeuvre majeure de sa pop-culture : Captain Tsubasa alias Olive et Tom. Tout a été dit et moqué : les retournés impossibles à 10 mètres au dessus du sol, les tirs qui transpercent les filets pour aller se planter dans les murs, le terrain en forme de colline qu’Olivier Atton et ses coéquipiers mettent 3 épisodes à remonter… Toujours en cours de publications, le manga suit les matches d’Olivier au cours de sa carrière pro en Europe. Évidemment, à chaque compétition internationale, le Japon gagne toujours.
Si vous n’avez pas connu ce monument d’action-comédie, les 128 épisodes de la première série sont disponibles gratuitement en streaming depuis quelques jours.
Tous, Japonais comme Français, connaissent les belles valeurs véhiculés par le manga shônen, destiné aux jeunes garçons. Aujourd’hui, les joueurs de la J-League s’amusent, pour promouvoir l’expo Captain Tsubasa qui se tient en ce moment à reproduire certains des shoots mythiques de la série.
Le message du shônen sportif, c’est qu’à force d’abnégation, d’effort et don de soi, on finit toujours par y arriver. Le Marathon, épreuve d’athlétisme culte au Japon, n’est jamais très loin dans l’esprit. Ce style flamboyant est aussi désigné comme Nekketsu, “le sang brûlant”. Les gentils finissent toujours par triompher des forces du mal. Quoiqu’il arrive, le méchant perd et comprend ses erreurs. C’est, dans ses grandes lignes, la même chose que les Chevaliers du Zodiaque, mais avec un ballon. C’est beau mais c’est pas comme ça qu’on forme les futurs Zlatan.
Et en jeu vidéo, l’abnégation paye puisqu’il suffit de gagner des battles de foot aléatoires pour augmenter ses capacités. C’est le système du jeu vidéo Inazuma Eleven, “RPG de foot” complètement inspiré d’Olive et Tom qui nourrit de ses bons sentiments la future génération de joueurs.
(non mais regardez les)
L’équipe du Japon a hérité de ce fairplay et de cette sportivité, jusque dans le public des stades. Les photos des supporters en train de ramasser les détritus après le match ont fait le tour du monde. Il fallait bien ça pour faire oublier Yuichi Nishimura, l’arbitre japonais du match d’ouverture de cette Coupe du Monde. N’empêche, le public japonais reste estomaqué devant la contre-performance de la “Zaku-Japan”, comprendre l’équipe japonaise menée par Alberto Zaccheroni.
Les médias japonais essayent d’y croire.
“La Colombie est faible ! Regardez ses défaites lors des matchs de qualifications au Mondial”
Pire, ils cèdent à la superstition. D’abord en ayant recours à la secte “Science of Happiness” qui leur a rendu visite.
Car après tout, pourquoi ne pas croire à l’occulte ? C’est un pas encore une fois franchi par une chaîne de télé:
“Le Japon a toujours gagné son troisième match de poule quand la date se termine par un 4 !”
Malgré les “tirs du tigre”, les pouvoirs de l’occulte et la ferveur populaire, Honda Keisuke ne manque pas de lucidité. Deux jours après la défaite contre la Côte d’Ivoire, le buteur s’est confessé : “On respecte trop nos adversaires. C’est ça qui nous use.” Une piste à creuser.
(Merci à Chaz & Iggy)
the story so far (version 2014)
Apr 3rd
Je manque à toutes mes obligations en n’affichant pas ici mes derniers articles. C’est ça de croire trop au cercle vertueux des réseaux sociaux. Donc voilà un update rapide, en attendant d’avoir du nouveau matos.
Par ordre chrono, tranquille.
Les suites sans idées. Un follow up logique au meilleur du pire de la comédie française. Publié au moment du déjà non-mythique retour des Inconnus.
Lightning Returns Final Fantasy XIII, le tsunami d’exaspération. J’écris sur FFXIII depuis 7 ans. Un septennat pour terminer là-dessus, quelle tristesse. Machine à flashback enclenchée.
J’ai suivi les J.O de Poutine à la télé russe. Ah bon dieu, celui-là était vraiment rigolo à écrire. J’ai toujours cette fascination / intérêt pour la propagande, sans doute parce que je n’ai pas été immergé dedans mais par le filtre parental. Et le sport politique de Poutine est absolument génial à regarder, bien qu’un peu flippant.
David O.Russel, les rôles de sa vie. Le malchanceux des Oscars. On lui avait pourtant dit de ne pas aller trop dans la comédie. Pourtant O.Russel a le parcours le plus fascinant de tous ces réalisateurs qui ont explosé dans les années 90. Et si tu me lis régulièrement, tu sais que j’adore ses films.
Dark Souls 2. Le jeu qui m’a fait souffrir. Moins bien que fabuleux, ça reste génial.
Assassin’s Creed Unity à Paris, je dis oui à Robespierre-ninja.
Captain America: Winter Soldier, le premier blockbuster de la saison, sexy et noir en même temps, totalement validé.
N’allez pas loin, je reviens bientôt. Même bat-chaîne, même bat-heure.
Le meilleur du pire de la comédie française
Jan 14th
Hey, tu te souviens de mon marronnier préféré avec Koh Lanta, celui des comédies françaises. Il est de retour.
Il y a eu celui de 2011, la pire année peut-être, celle qui a tout déclenché.
On a eu ensuite 2012, une belle année un peu grotesque.
On continue avec 2013, une année que je qualifie de nanardeuse.
L’article est ici. Pas de logo, ni rien. Enjoy !
Top ciné 2013
Jan 10th
J’ai vu environ 120 films cette année en salle, j’ai décidé d’en choisir arbitrairement 20. (patience, les comédies françaises, c’est juste après). In memoriam, mon top 2012, 2011, 2010, 2009
20) The immigrant
Les films de James Gray sont comme le bon vin, ils deviennent meilleurs avec le temps. The immigrant, malgré tous ses défauts (et ses tragédies qui tournent un peu en rond) ne fait pas exception à cette règle. Marion Cotillard joue mieux l’immigré polack que la fille de terroriste oriental dans Batman Begins. Et je crois qu’on n’aura jamais assez de Joaquin Phoenix.
19) The Master
Je crois qu’on n’aura jamais assez de Joaq… The Master s’ouvre sur Joaquin qui baise une nana/château de sable. Dès le début, tu sens que ça tourne pas très rond. Le meilleur PTA dans son ensemble, un film génial sur la manipulation. La scène où la caméra suit Phoenix qui s’infiltre sur le bateau est une de mes préférées de l’année.
18) The Perks of Being a Wallflower
“Le monde de Charlie” en V.F. Rigole pas, on a failli avoir “Very bad teen”. C’est le deuxième meilleur teen movie de l’année avec un trio d’acteurs déjà trop vieux pour leur rôle mais hé, c’est le genre qui veut ça. Emma Watson est encore plus belle que dans Bling Ring.
Ouais, mieux encore. En 2013, elle incarne tout simplement l’archétype même de la fille dont on tombe amoureux au moment du lycée.
17) 9 mois ferme
On en reparle dans l’article sur les comédies françaises, ok ?
16) Cloud Atlas
Boursoufflé, sans retenue, à la frontière du ridicule, Cloud Atlas est comme tous les Wachowski post-Matrix, très sous-estimé. Il y a beaucoup à dire sur ce film étrange, bien plus qu’un “Où est Charlie” raëlien en tout cas. J’en parle ici.
15) Zero Dark Thirty
Revenge movie de la lose absolue malgré la victoire télégraphiée au dernier moment. La simple existence de ce film est flippante.
14) Tel père, tel fils
Un beau film sur la difficulté d’être parent avec le même pitch de l’enfant échangé à la naissance à La vie est un long fleuve tranquille qui s’oppose complètement au déterminisme de ce dernier. On devrait offrir des projos aux mecs qui font “des manifs pour tous” . J’ai interviewé Kore-eda ici (à 10’04)
13) Rush
Le film avec le plus d’ass-shots sur Thor nu, just sayin’. Ron Howard est un réalisateur lambda tendance yesman chiant quand il s’agit de filmer le monde actuel mais avec les années 70, il se surpasse à chaque fois. Ron, reste dans les 70’s.
12) Django Unchained
Le Taratino le plus linéaire depuis… toujours ? Le moins féminin aussi. Et sans doute avec une bonne demi-heure de trop, après la bataille-catharsis. Mais la scène du KKK vaut tout le film.
11) The wolf of Wall Street
Leonardo grimace tellement que j’ai envie qu’on lui donne un oscar, juste pour qu’il arrête. Le rise & fall (quoique le rise dure le temps de 3 scènes, on y parle surtout du fall) d’un margoulin de la bourse, tourné comme un caïd de la mafia. Un tel niveau à 71 balais, c’est quand même impressionnant.
Oh et ça.
J’ai entendu beaucoup de gens me dire que c’est “un film de connards” qu’ils n’ont pas supporté, ou même qu’ils ne sont pas allé voir. Comme si Godfellas et les gangsters, c’était “ok”. Alors que Wolf of Wall Street est un film sur l’addiction. Au pognon, au pouvoir, à la drogue. Tu sors de ça, c’est impossible de se dire “je veux faire ça comme métier”.
Je fais une petite pause pour James Gandolfini. RIP.
Et une pour toi aussi, Paul Walker.
Vous saviez vivre.
10) To the wonder
La caméra filme Olga. Il filme l’amour et Ben Affleck qui ne sait pas communiquer. C’est le film le plus simple de Mallick, il n’y a rien d’autre à comprendre.
9) Snowpiercer
Faire un film d’action pamphlétaire d’une bédé oubliée, c’est la classe Bong Joo-ho. Super simple et limpide, les scènes mémorables s’enchaînent. Le bonus point,c’est Song Kang-ho, le meilleur “rogue element” / second rôle de l’année qui dynamite toutes les scènes où il apparait. De l’entertainement malin.
8) Monster University
Alors que Disney reprend Cars / Planes, Pixar se permet le luxe de sortir le meilleur teen movie de l’année
7) Mud
“Drive dans les marais”, à savoir Jeff Nichols qui continue de filmer l’americana comme j’aime la regarder. Matthew McConaughey (auquel je n’ai jamais cru) est en pleine phase ascendante.
6) Gravity
Je me souviens avoir rigolé quand, dans toute sa majesté, au loin, apparait Buzz l’éclair / George Clooney, tout petit, qui traverse l’écran en faisant du George Clooney. Sinon j’en ai déjà abondamment évoqué ici.
5) A touch of Sin
Jia Zhangke est un des meilleurs réalisateurs en activité. A touch of sin est un quadruple drame humain filmé comme un documentaire. Pas aussi fabuleux que Still Life, pas aussi envoutant que ses derniers docu-fictions (remember, en 2009) mais un bon coup de poing et une des scènes de mort les plus touchantes de l’année. J’ai eu le plaisir de le rencontrer (vidéo ici, à 10’00).
4) Pacific Rim
J’en ai parlé ici. Et puis c’est mon blockbuster de l’année. On méritait bien ça.
3) La vie d’Adèle
Article ici. Ce n’est pas mon Kechiche préféré. Mais bon sang, autoritaire ou pas, je m’en fiche, ce type a le don pour capter des instants de vie. Et en même temps, il teste notre limite en repoussant à chaque fois ce qu’il va montrer, éternisant ses scènes au delà du possible.
2) Inside Llewyn Davis
Et si les Coen étaient des réalisateurs de fin ? A chaque fois, leur fin est parfaite, toujours entre ironie et cruauté. Prenons quelques derniers. Serious Man ? Blam, comme un couperet qui vient te circoncire tes illusions. No Country for old man ? Bam, comme un uppercut dans tes rêves. Celle de Llewyn est le miroir parfait de Honkytonk Man, une autre chronique de loser magnifique (et l’un des meilleurs Eastwood !)
1) Silver Linings Playbook
“Happiness therapy”, encore un bon titre vf risible mais passons. C’est l’histoire de gens qui s’aiment mais qui n’arrivent pas à communiquer ensemble. Bien sur, ils sont beaux, on tombe amoureux d’eux, mais ce n’est pas tout. Silver Linings Playbook est tout sauf une romcom. Après The Fighter (N°2 en 2011), David O’Russel prouve qu’il est celui qui sait le mieux filmer cette ex-middle class américaine dans la meilleure ville pour ça, Philadelphia. Et en quelques scènes incroyables de vieux obsessif, De Niro rappelle qu’il est un acteur hallucinant, à un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis 15 ans, au moins depuis Jackie Brown. Le moment où il s’excuse, avec ses mots, auprès de son fils encore groggy, est sans doute ma scène préférée de 2013.
Mention spéciale à Garden of Words qui sort cette année en France en DVD. Un film sur un garçon amoureux des chaussures qui tombe amoureux d’une belle femme plus âgée que lui. J’en ai parlé ici (à 9’38) et ici (à 6’46). Quand il m’a rencontré, il m’a fait “ah c’est vous le journaliste amoureux des chaussures”. On l’avait mis au courant.
Ha oui, les flops 2013 ? Le Man of Steel de l’out-of-character, Lone Ranger du massacre des indiens vite fait en un plan avant la course-poursuite et le méga happy end, Die Hard 5 juste pour exister ou After Earth juste parce que (j’en parle là). En fait le pire des films que j’ai vu cet année est Pain & Gain. En gros, c’est l’histoire de Youssouf Fofana version culturiste, filmée par Michael Bay. “What could go wrong ?” Michael Bay a cette prétention de faire des films à l’humour des frères Coen avec le bruit d’un blockbuster. Ce n’est pas un hasard s’il utilise des acteurs estampillés Coen comme John Turturro, Steve Buscemi, etc c’est pour tendre vers cet exemple de freaks drôles. Malheureusement, c’est atroce, à voir et à écouter. C’est indéniablement le film le plus homophobe de l’année (hihi les blagues de gode dans le cul, “Les garçons et Mark Walhberg, à table”), le plus néo-beauf qui soit. Ce film n’aurait jamais dû être.
A y est. On est bon pour 2013.
Com-Robot