Kamui
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Posts by Kamui
April Snow
May 3rd
Il est des énigmes qui resteront pour moi à jamais des mystères cosmiques. Tout d’abord, le mystère de la création divine et le cinéma coréen. Franchement, la Corée, son ouverture vers l’occident, mais par dessus tout son cinéma. Leur industrie vient de quasi nulle part. Et là, paf. C’est claque sur claque. Mais OÙ trouvent-ils la FORCE de produire des films comme ça. C’est simple, il y a toujours un film coréen dans mes préférés de l’année. Voire Plus. Prenons l’exemple d’April Snow. Une bluette comme on dirait en France. Un homme et une femme qui se rencontrent à l’hôpital. Leurs époux sont dans un état grave. Ah et cerise sur le gâteau, ils les ont trompé tout deux. Nos deux cocus vont irrémédiablement être attirés l’un vers l’autre. Le scénario ? Du mélo. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. Mais l’exécution. La finesse. Les plans de caméra bouleversant. Le raffinement de l’œuvre finale. La perfection du couple resplendissant, tout deux beau comme des dieux, filmé avec ce qu’il faut d’implication, de sobriété et de douceur. COMMENT Font-ils, ces coréens ?!
Final Fantasy XII
Apr 28th
Hello boys and girls.
Petit message personnel, j’en fais assez rarement sur ce sujet. C’était vraiment compliqué de faire ces pages. Qui sont paradoxalement sorti très facilement le moment venu. Problème de matos. Problème humain. Qui est quelque part un problème de matos, non ? Anyway, ceci n’est qu’une partie du dossier, les deux autres étant un tutorial qui a permis de faire basculer plein de questions sur le système, les thunes et tout le reste. Des questions qui, j’en suis persuadé, tu as déjà les réponses, ami lecteur webcrawler otakiste (si tu reconnais..). You really want it, c’est en kiosque, et la couv, c’est FFXII, vous pouvez pas vous gourer. Juste après celle du mois dernier, DQVIII. Bizarre de voir les deux titres frères se chevaucher dans l’actualité. Qui aurait dit, 10 ans plus tôt, qu’un DQ sortirait en France ? D’une certaine manière, le petit coeur de fanboy qui bat dans ma poitrine a un petit pincement. Je peux pas vous expliquer pourquoi… Comme des années passées à faire de l’entrisme, du lobbying pour DQ. Bref.
Metro Sketch 4
Apr 26th
Et puisque j’y suis, voilà le crobar fait en métro, en route pour l’expo mentionnée juste avant. Simplement parti d’un élément (la barre de gauche), mon bras a frénétiquement ajouté tout ce qui se présentait devant, une espèce de concentration étrange qui m’a fait manquer une station de métro.
Ultra Peau
Apr 26th
Expo sympathique au palais de Tokyo dont c’était le vernissage d’« ultra peau » hier soir. En plus d’être l’endroit de Paris le plus riche en filles sexy (toi, petite, cheveux mi-long, brune, petit pull vert, pupilles magnifiques, tu te reconnaitras, envoie-moi un mail, tu te reconnaitras), ce fut une expo bien ludique avec pas mal d’expériences, de trucs à toucher. Toujours difficile à expliquer, enfin voilà ce qu’en dit le site internet :
Vraiment marrant et puis vous pouvez toujours profiter de « notre histoire » la précédente expo qui est là pour je ne sais pas encore combien de temps.
Silent Hill
Apr 25th
Silent Hill avait tout pour être une bonne adaptation. Pari réussi, à ce niveau là, il ne manque que des bruitages genre « bling » ou « blam » quand l’héroïne ramasse un objet qui scintille, un bout d’indice laissé inopinément sur le chemin et des temps de chargement. Les plans bigarrés et assez créatifs des jeux sont vraiment repris jusqu’à plus soif. Ah oui précision pour les non-initiés, Silent Hill est une série de jeux de Konami, d’un style généralement appelé « Survival Horror ». Bien que japonais d’origine, il n’est qu’assez mineur là-bas mais trouve un vrai fandom en occident. C’est ce qui a motivé Christophe Gans pour faire une adaptation cinéma, un film qui sera nécessairement un film de genre. Parfait, il fait ça très bien. Donc, nous en étions à « c’est très fidèle ». Les musiques du jeu sont réutilisés à mort, limite une playlist MP3 en fond sonore. L’univers est vraiment bien retranscrit et pas mal des évènements viennent directement du premier jeu. Une mère tente de retrouver sa fille ensorcelée dans une ville fantôme. Rhada Mitchell s’en sort bien mais son talent est nettement plus sensible chez Woody Allen. Il y a aussi un sous-scénario avec son mec (dans le film hein) qui traine horriblement des pieds. Malheureusement, il y’a quelque limites qui font que Silent Hill n’est qu’un film moyen. Tout d’abord, l’ambiance n’est ni oppressante, ni effrayante. Un peu dommage pour un film « violon, porte qui craque ». Les dialogues (signé Avery, qui fait visiblement là de la commande) sont assez poussif (du genre l’héroïne se force presque à parler quand elle est seule, du genre « tiens j’ai trouvé une torche qui va m’amener au niveau 2, puis avec la clef je vais fermer la porte devant le mec qui me poursuit ». C’est ça le problème. Ce qui peut faire un jeu intéressant devient souvent, quand c’est transposé fidèlement, une pitrerie poussive. L’univers du jeu se retrouve nez à nez pendant 2 heures devant sa propre simplicité, touchante mais irritante, et son paganisme couillon pour ado type « Destination Finale ». J’adore Gans, il a vraiment une bonne démarche. Maintenant il devrait faire des films perso plutôt que d’envoyer des signaux aux fanboys de la popculture. Il mérite mieux que de faire des versions ciné de Silent Hill, de Zelda, des Pieds Nickelés ou de Babar l’éléphant. Comme dit l’indien dans le pacte des loups, « des gens sont mooow ici ».
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