Kamui
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Direct -Matin- Robotics Vol.6
Jul 27th
Aujourd’hui, Direct Robotics voudrait en placer une pour Fillon. Le pauvre a été un véritable punching ball de la Vème république, un simple “collaborateur” de Sarkozy. Mais rien à faire, “Fillon, toi ma star”. Il a traversé les tempêtes, il s’est fait rouler dans la boue par son Président mais aussi par tous les Xavier Bertrand et tous les Darcos qui veulent prendre sa place. Heureusement, les mecs de Direct Matin, ils ont jamais lâché l’affaire. Son seul problème, c’est d’être “relativement” absent. Voilà les quelques courageuses couv’ que j’ai débusqué.
Bon celle-là est un peu nul parce ils l’ont copié sur :
Big up, François. Moi et Direct Matin, on ne te laissera pas tomber. Représente !
La suite, ow very soon !
Sucker Puncher Teaser Trailer
Jul 27th 02:59
Son Gohan Pwned
Jul 27th
Actarus
Jul 26th
…scrute désormais avec plaisir la presse gratuite depuis qu’il lit Direct Robotics.
Direct -Matin- Robotics Vol.5
Jul 25th
Pour mes textes, je vois à peu près où je veux en venir avant même de taper le premier mot. Les bonnes (enfin j’espère) phrases de sniper, facile, le rythme, oké, référence Politique et Koh Lanta, I got that… Mais là, moins évident, j’avais prévu de parler de ma pomme ou plutôt de Direct Matin Vs ma tronche. Pour expliquer à quoi ça rime, tout ça. Si c’est pour du factuel, faudra attendre l’épisode 6.
Mais tout a réellement commencé par ces magnifiques couv’ politiques partiales qui me paraissent toujours aussi hallucinantes. Et visiblement, tout le monde s’en fout, c’est comme “accepté”, cette entité politico-publicitaire qui t’agresse dès que tu rentres dans le métro. Ces programmes TV absolument sidérants. Et puis ces éditos incroyables, surtout de Morandini qui ramollirait même le plus solide des métaux. C’est “normal”, on est habitué. Ceux qui savent toute la portée de ce conglomérat “Direct” se demandent sur qui ça marche. Car il y en a bien sur qui ça doit marcher.
S’il y a bien un truc pour lequel je remercie Direct Matin+Soir, c’est peut-être d’avoir mis le doigt sur un point crucial résumé ainsi par l’accroche en haut à droite de cette page : “obsédé plus qu’il ne devrait”. Voilà quelques années que je ramasse dès que possible ces maudits journaux, dès que je peux. Pour les débusquer, ça va jusqu’à prendre la sortie la pluuuuuuuus éloignée de celle dont j’ai réellement besoin. Et c’est assez gênant d’avouer à la personne qui t’accompagne que tu fais un détour pour une feuille de choux gratos. Ou encore refaire un petit tour de couloir, même quand c’était un jour off, sans aucune raison d’aller se fourrer dans le métro. Et puis quand vient un anniversaire, c’est toujours une bonne raison pour en prendre une vingtaine d’exemplaires pour les paquets cadeaux. J’ai encore une dizaine du déjà mythique numéro de l’équipe de France 2010 : “Voyage au bout de l’enfer”. Et quelques Mario & Naruto, comme ça, pour le plaisir du collector.
Ca a l’air facile, il y en a partout, mais c’est quand on les veut le plus qu’ils ont disparu des stands. Si tu manques le gus à casquette estampillé “Direct Soir” des grandes stations de métro pour les working people, il faut se rabattre sur les espèces de présentoirs accrochés aux murs par des vis dont je n’ai malheureusement pas la bonne clef, sinon ça fait longtemps que j’en aurai choppé un pour le mettre chez moi, pour stocker tous ces numéros de manière cohérente.
Parce que si l’on est pas méthodique, on finit par se laisser déborder par des centaines de petits journaux, pliés n’importe comment. Du coup, j’ai récupéré un présentoir “égaré”. Pas un genuine, avec le logo, mais il fait l’affaire. J’en suis parfois à tester les vendeurs, pour savoir si ce parasol Direct Soir leur est vraiment utile contre quelques billets. Ça ferait un beau trophée. Mais l’ultime achievement journalistique, ça serait qu’on me l’offre. *croise les doigts*
Ah oui, tu vas me dire, certains scans font vraiment délavés. Evidemment. Certains ont bravé la pluie, se sont retrouvés au fond du sac Franprix, ont été utilisés comme marque-page géant, oubliés depuis dans des bédés. Il eut été possible d’aller sur le site internet et de récupérer les PDF correspondants pour avoir l’image la plus propre possible. Mais c’est pas le but de la maneuvre. Le papier cra-cra, les pliures, les traces du temps, j’aime. Je les affiche, voir les encadre parfois (ceux-là feront l’objet de soins attentionnés dans ces colonnes dans les prochains articles). Ces petits canards, je les ai vraiment tous, y’a zéro bidouille photoshop. Authentik, toi-même tu sais.
Mais en fin de compte, mon objectif principal, c’est d’arriver au bout de cette étude, pour tous les foutre en l’air, sans regarder, sans avoir à reclasser les billets Morandini par ordre de bêtise. Ou bazarder les vieux exemplaires sans me dire “oh merde, je peux pas jeter le numéro du 8 Janvier 2010, il y a quand même une cover sur Philippe Seguin”. Ou ce précieux numéro oversized Jean-François Copé. Ce regard “WTF mais pourquoi tu collectionnes ça?” de tes amis, ou cette dame qui te regarde méchamment parce que tu l’as envoyé bouler parce qu’elle te demandait un exemplaire un soir dans le métral, c’est plus possible. Pas de sentimentalisme, pas de jolie boite Muji pour tout stocker, faut que ça s’arrête. C’est là que Direct Robotics intervient.
Bref, this is serious business.
Prochain épisode, une spéciale pour le collaborateur de Nicolas Sarkozy.
The Goon first trailer
Jul 25th 11:43
Captain America The First Avenger Comic Con leak
Jul 25th
Centurion VS Predators
Jul 23rd
Hé, les mecs, vous vous souvenez, c’est l’été entre 3 orages. 2010, toujours en quête d’un blockbuster ultime. Alors du coup, Robotics a scanné pour vous deux simili-nanars, en attendant que Sly remette les pendules à l’heure.
A ma gauche, Centurion, un Gladiator-like. A ma droite, Predators, vieille machine à thune des années 80, avec un Schwartzy rutilant contre le chasseur du cosmos, un des best fight de cinéma ever. Le point commun, c’est la chasse justement, comme celle du comte Zaroff. Y’a d’autres trucs en commun mais c’est le plus mastoc : des mecs pourchassés durant deux heures.
Centurion a bien regardé la master-class de Ridley Scott, sans doute écouté les bonus commentés du DVD pour reproduire quelques grandes lignes de l’ambiance de Gladiator, jusqu’au héros self-aware, le bégé qui doute. Michael Fassbender compose ce centurion (il est très okay), avec un zeste de Kyle Reese from Terminator One. Le général Virilus est joué par le viril Dominic West, alias legendary Jimmy McNulty from The Wire. Et du coup, le général la joue décontract’ comme dans cette scène culte (spoiler free). Point commun, ils sont tous les deux passés par la case 300 sans toucher le jackpot “Gerard Butler”, qui, lui, tourne quand même 35487 fois plus qu’avant.
Après une grosse embrouille, une capture et une évasion, les Pictes (les auvergnats locaux) lancent la meilleure chasseuse à la poursuite de l’escadron restant, composé par une équipe United Colors of l’Empire Romain, avec un black qui court vite, un grec et un arabe cuisiner (le perso le plus sympathique, le premier à mourir). Et “elle n’aura satisfaction que quand elle aura bu tout le sang des romains”. Ooookay. Un truc auquel ne pense pas forcément les réalisateurs de péplums, plutôt occupé à filmer des mecs torse-poil en jupettes, c’est le bonus meuf, ici tenu par Olga Kurylenko. Spoiler : comme dans Quantum of Solace, pas de sexe, à croire que c’est dans son contrat. Deg’. Merde, quoi, pense à ta carrière. Du coup, course-poursuite un peu longue, travelling hélico un peu partout dans des décors qui donnent bien froid.
Predators commence de manière plutôt rigolote, avec Adrian Broody, le pianiste, en chute libre. Un parachute et des branches viennent le sauver, lui et sa bande de copains, tous membres de l’United Colors of les Groupes Armés de la Terre. Ils ont pris en chasse par des Predators venus du fin fond de l’univers des 80’s. Adrian, le sauveur de ce petit monde, est un américain, black ops bien cynique à l’accent anglais. Go figure. Et pour bien faire comprendre que c’est un dur, sa voix est passée en mode “émulation de Dark Knight Returns”, même quand il chuchote. Il est contrebalancé par l’autre tête de gondole de cet escadron, une jolie militaire israélienne protégé d’une aura lesbienne qui finira par s’estomper à la fin du film. Oleg Taktarov est même dans le coup. Danny Trejo (Machete !) fait le gentil trafiquant de drogue (le perso le plus sympathique, le premier à mourir, bis). Il y a aussi un yakuza en costard Kenzo. Parce que c’est des tueurs, vois-tu. En plus, coup de bol, il trouvera un vieux sabre qui aura deux effets : prouver son expertise en antiquités et surtout donner une scène de sabre vraaaaaaiment wanabee, avec les fougères et les herbes qui bougent comme dans Baby Cart. Les predatorS (hey, y’en a plusieurs) passent leur temps à les regarder comme des idiots au lieu de leur foncer dans le lard dès le début à coup de canons protoniques. Entretemps, ils se sont même bricolé un sympathique relais / village des Schtroumpfs avec des têtes de mort partout. Ca joue le mystère alors que, hey, on connait les predators depuis 20 ans, tu feras pas mieux que John Mc Tiernan. Mais c’est vraiment au moment où Morpheus est parachuté dans le film que ça part en sucette. Oui, motha fuckn’ Fishburne. Et le pire, c’est qu’il a subi le même régime Bucket KFC que Denzel Book of Eli (ah j’en ai pas parlé de ce machin naze ? EDIT : si, j’en ai parlé ici, merci Josh ). Comme Denzel, tu te demandes comment il a réussi à trouver autant de bouffe dans ce monde atroce. Predators foire même ce qu’il copie de l’original, avec un fight dans la boue juste là pour les abs’ de Broody. Ah mais putain, rien que de repenser à Morpheus qui déboule dans le film… C’est du niveau de Johnny (Halliday) dans Les Rivières Pourpres 2 (intégralement disponible en russe ici, tu verras, Johnny en russe, c’est sa vraie nature). Tu situes un peu le level. Ça gâche tout ce qui restait à foirer.
Summer creux de la vague 2010 donc :
pour Centurion et
pour Predators.
Com-Robot