Kamui

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Sherlock Holmes

Sherlock Holmes est un prototype, le résultat d’une expérience chirurgicale audacieuse : l’actionneur pour meufs. T’as Jude Law à droite, Rober Downey Jr à gauche. En même temps. Et c’est à toi, lady, d’imaginer la suite.

Plus qu’un soft porn pour filles, ce Sherlock Holmes essaye d’être un buddy movie dans la grande tradition des prods Joël Silver. On a même rajouté une fille dans l’histoire (la seule jamais mentionnée par Holmes/Doyle), histoire d’avoir la complète, de plaire à tous les publics. Du plaisir brainless, hypnotique jusque dans les explosions, dans ses incrustations CG ou dans les fights enjolivés de ralentis sur les coups de Wing Chun et de Tae Kwon Do de Sherlock. Ouais, parfaitement ! Sherlock Downey joue le mec que Christian Bale lui a volé : Batman. Il était si deg’ qu’il s’est approprié Iron Man en représailles.

Plus sérieusement, le Sherlock 2010, il ne porte pas sa casquette trademark et fait des trucs à la Batman. Tout le temps. Logique, ce sont deux detectives. Mais ici, Holmes casse des bras, se moque de ses adversaires et calcule les algorithmes des combats pour dégommer ses adversaires. Si les batteries de bagnole existaient dans le Londres victorien du XIXème, Sherlock Downey en balancerait sur la gueule de Moriarty. Parce que c’est ce que ferait Batman.

Sherlock Holmes 2K10 n’est pas beaucoup plus fin que ça, mais il se laisserait plus facilement regarder qu’un Bad Boys 3. Et dieu seul sait que le cinéma n’a plus besoin d’un nouveau Bad Boys.

Ce sera donc un généreux sur 5.

Bonus track: tandis que Downey commence la promo d’Iron Man 2, poor Jude se farcit les talks show japonais. Et dire que vous pensiez que Denisot et compagnie manquaient de fond.


Chris Sim pour l’inspi.

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Tsar

On est dans le gros morcif de barbaque d’histoire, la vie d’Ivan le terrible. Tsar est un biopic (encore!) estampillé « plus gros fucking budget de la Russie » et s’est fait sur le dos des banques et des oligarques en pleine crise. Bravo.

En 1565, la parano de Le Terrible était déjà épanouie et rayonnante. Son réalisateur, Pavel Lounguine, canonisé comme culte depuis « L’ile », un film sur le repentir mystique qui a sérieusement excité la flamme chrétienne russe qui ne demande qu’à être chatouillée. Why not, c’est les racines fondamentales et incontestables de la Russie.

Ce Tsar, c’est tout le récit de son conflit avec l’église orthodoxe, de ses martyrs face à la toute puissante folie d’Ivan. Il s’oppose à son métropolite, son ex-pote qui finira mal, forcément. Ultra manichéen dans son dispositif, Pavel ne nous épargne aucune horreur, allant jusqu’à nous montrer un Disneyland de la torture. No kiddin‘. Déjà que le Disneyland normal suffisait pas. C’est siiiii excessif dans la représentation de la violence à la Gibson qu’on a du mal à se mettre du côté des victimes (ce qui serait à priori la logique du film. Le réa s’est d’ailleurs fendu de quelques interviews bizarres pour expliquer que les russes ont un besoin périodique de dictateurs pour les recadrer. Ouuuuuuais mais voyons… Du coup, le film a été projeté au Kremlin pour voir s’il ne s’agit pas d’un pamphlet subversif… )

Contrairement à la version d’Eisenstein, Tsar se concentre sur ce basculement dans la folie furieuse, sur la sacralisation du martyrdom de manière assez lacrymale. Ca patauge un peu, là. En plus d’être gentil, tu vois même un miracle : le métropolite rend même la vue à un pauvre gus. He’s that good. Du coup, le résultat est assez moyen : on voit très bien où il veut en arriver mais le procédé n’est vraaaaaaaiment pas subtil. Ceci dit, bonne perf’ d’acteurs.

The Book of Eli

Jezzusss, encore un film post-apocalyptique. En plus, c’est un peu le même que The Road, mais avec un black qui découpe des gus à la machette. Jusque là, tout va bien.

Sauf que l’Eli en question, c’est Denzel Washington. Et visiblement, sa cure de Menu Bucket du KFC a porté ses fruits. Il est gras, le genre pas vraiment crédible après l’Holocaute nucléaire, lorsqu’on se nourrit des quelques rares animaux qu’il arrive à chasser sur sa route, forcément désertique. C’est le chaos, sauf pour son double menton. Mais bon il produit aussi, le mec, il ne va pas prendre un autre mec pour le jouer.

Le deuxième problème, c’est le pitch du film. Notre Zatoichi keu-bla possède la dernière Bible au monde. Voyez-vous, elles ont cramé après le D-Day qui a tout ravagé 30 ans plus tôt. Toutes. Là, mec, tu pousses ma suspension consentie d’incrédulité dans ses derniers retranchements. On parle du bouquin le plus édité dans le monde. Qu’on trouve dans tous les putains de tiroirs des hôtels. Distribué gratos par les hurluberlus dans la rue. Et c’est sans parler de toutes les autres langues (le film part de l’idée que c’est la version anglaise l’originale, celle qui importe le plus). Sans parler des mecs qui la connaissent par coeur. Ou qui l’ont sur CD. Pire, il met de côté toute hypothèse de version numérique alors que je dois avoir genre 4-5 bibles en différentes éditions sur mon iPhone. Gratuit, cousin.

Donc il faut arriver à croire que le dernier exemplaire, c’est ce gros Denzel qui le porte, alors qu’on trouve encore des Dan Brown (gag du film, loul) à la pelle. Et un caïd local, une espèce de Georges Frêche illuminé joué par Gary Oldman, veut mettre la main sur l’exemplaire pour « contrôler les gens ». C’est magique, la Bible.

Comment adhérer à un pitch aussi abracadabrantesque, qui croit trop en son propre symbole pour voir que le monde de l’après-apocalypse sans Bible est encore moins crédible que celui de Ken le Survivant avec les bateaux encastrés dans les murs et la technique des 5000 coups de poing de l’école du Hokuto.

Un seul sur 5, gentiment offert pour les deux scènes de baston pas trop molles du début (c’est pas Denzel qui se bat, ça se voit) et surtout pour Mila Kunis avec qui t’as clairement envie de repeupler la Terre. Non à la post-apocalypse molle.

Coco Chanel & Igor Stravinsky

Le bide originel de Stravinsky se transforme chez Jan Kounen en scène d’ouverture incroyable, rythmée, puissante. Le meilleur de Kounen même, compilé en un quart d’heure, alors que le pré-générique laissait présager un délire kaléidoscopique, genre screensaver à la Blueberry. Presque aucune parole. Un bon de moment de cinéma.

S’installe ensuite une relation love-love assez tendue entre Igor (joué par le Chiffre de Casino Royale, qui parle pas un kopeck de russe, à la Viggo) et Coco jouée par Anna “Relou” Mouglalis. Déjà, c’est dur quand on sent que le mec est pas un natif, qu’il force ses 3,4 phrases de russe pour faire genre, comme José Garçia qui, sans parler une once d’anglais, rendait hilare le public de NPA préalablement chauffé avec “you talkn’ to me”.

Elle, elle est belle, vraiment mieux qu’Audrey Tautou, mais elle porte sur elle la beauté reloue, qui te fatigue. L’affiche ne te ment pas. Faut la voir, faire la gueule pendant 2h de film, tu sens qu’elle se force même pas. Arrête !

Un mec qui parle peu d’un côté, une belle nana qui fait la gueule, la caméra virevolte, zoome, dézoome et au final on a l’impression d’être dans une pub pour parfum. Igor+Coco begins 2.0 reste assez insatisfaisant, malgré une séquence d’ouverture superbe.

Agora

Agora est une expérience intéressante en soit. Check ça : un péplum intello, sans gros fight, féministe, bon sentimenteux et en plus il renverse les codes. Alors que le brave Ben Hur se convertissait au Christ roi, ici c’est les Chrétiens qui tiennent le mauvais rôle, saccageant la bibliothèque d’Alexandrie. De persécuté, ils basculent en persécuteur. Le dernier des mohicans au pays des philosophes de la Rome Antique.

Based on a true story avec l’exactitude historique d’une page Wikipédia, Raquel Weisz transcende le film. C’est une de ces actrices muses qui concentrent les fantasmes des réalisateurs. On veut la voir dans tous les rôles, sous toutes ses coutures. Ca tombe bien, elle est en toge. C’est Hypatie, philo-astro-mathématicienne, premier véritable martyr athée de l’Histoire. Elle a donc toute ma sympathie. Elle pose même une démo des lois de Kepler un millénaire en avance. Sans doute vierge, elle est prise dans un triangle amoureux impossible entre son esclave et celui qui deviendra préfet. Jamais de mauvais bougres, tous en gray area, pas mal. Mais elle, elle est vraiment belle, donc on lui permet tout.

Le plus relou, c’est le kit lourdingue (importé de Mar Aldentro) à base de Google Earth, de cette immensité cosmique qui s’abat sur le ridicule de la situation qui condamne ses martyrs. “On est peu de choses hein”. Amenabar veut tellement bien faire, avec tellement de générosité voire de naïveté qu’on voit clair dans son jeu. Humain, pataud, coincé entre des enjeux énormes, par moment, on sent que ça mouline. Mais au moins, on lui accordera l’ambition de changer drastiquement les codes. Et puis faut le courage de faire un film avec des mecs en toges et en jupe qui ne se battent pas, ce qui fait généralement bien ridicule. Are you not entertained ? Ouais, un peu. La même en plus modeste.

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Invictus

Invictus, c’est le poème que Mandela file aux Springboks, juste avant la coupe du monde de rugby que son pays organise en 95. En gros, c’est un trophée que le pays s’est acheté, un peu comme la France en 1998.
En réalité, il n’a pas filé ce poème mais un bout de discours de T.Roosevelt. Le spectateur doit donc fermer les yeux sur cette inexactitude toute Wikipédia sinon tout le propos du film tombe à l’eau. Un message martelé avec Le courage, l’abnégation, malgré les souffrances, les humiliations, les Nadine Morano, la prison, la douleur, il ne faut pas baisser la tête. Tu es le maitre de ta destinée. Même en zonzon.

Vous n’avez jamais remarqué que les biopics sortent massivement au début d’année ? Normal, les statuettes sont balancées entre février et mars.
Et rien de tel que du bon gros morceau d’acteur pour choper une statuette. Bonus supplémentaire s’il s’agit d’une star Rise & Fall, “du succès à la drogue à la renaissance” dira la voix off caverneuse. Ah, on aime ça, mais là, non, on a un président méga classe. Mitterand en noir. Et sans cynisme.

Tu sais ce qui est bien avec Mandela, c’est qu’on a l’impression qu’il a vécu toute sa vie pour être incarné par Morgan Freeman, et pas l’inverse. Ce mec est fantastique. Morgan, hein, Mandela lui, est littéralement déifié via Invictus. Il est si puissant, si pur, qu’il n’a jamais téléchargé de musique illégale ni même voté Bayrou. Mais Morgan, putain. Ca doit être son douze millième film à fond d’antiracisme, le mec, on ne s’en lasse pas. Profitons de lui pendant qu’il est là. 72 ans, l’âge où on devient gaga, que l’on s’engage à la NRA ou pire, qu’on décide de vivre en Suisse. Morgan, lui, droit dans ses pompes.

Filmeur de sports des 90’s, Eastwood ? One Million Dollar Baby jouait la même carte, la tragédie en plus. Je regrette vraiment le côté stabilobossé de la démonstration. Que ce soit par la famille abjecte de la boxeuse parachuté au final pour bien montrer que ceux qui vivent des allocs sont des connards ou bien des séquences “United Colors” monté avec musique si sirupeuse… Même Addidas n’aurait pas osé faire aussi cheezy au temps où le charismatique Zidane faisait le porte-manteau. Aucune explication sur le power up mystique de l’Afrique du Sud. The Hand of God, ptet ? Et pas un mot sur le mythique match contre la France et ses fautes sifflées par dizaine. Il faut rester capitaine de ton âme, mec, et tu feras des coups de pied sautés à la gueule. C’est tout.

Eastwood fait de la démo. Il pouvait se le permettre à fond la caisse sur Gran Torino, c’était sa confession à lui. Là, c’est juste un film à oscars, de la métaphore lourdingo, du bon sentiment qui fait mal aux dents. Avec des morceaux d’acteurs dedans.

Mais seulement parce que j’aime le rugby.

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Top Robotics 2009, jeux vidéo

2009 se termine. C’est le bilan, calmement. Voici mon top 153. Oui 153 des jeux de l’année. Tous essayés, parfois joués longtemps, souvent testés dans Consoles +, terminés aussi, squatés, ou simplement effleurés car trop nul. Généralement c’est la raison. Cet ordre n’a de valeur que maintenant, 31 décembre 2009. Il pourrait changer, si je n’avais pas la flemme. Lister 153 jeux, les classer, c’est long. C’est même un peu plus long, puisque j’ai oublié quelques jeux en cours de route. Ca serait donc plutôt 155. Meilleurs voeux et bien et bienvenue dans le vertige de ma liste.

153ème et dernier Final Fantasy Crystal Chronicles : Echoes of Time Wii
Sans doute ce qui restera la plus mauvaise idée d’un jeu vidéo en 2009. Sur ta TV de salon, avec ta Wii, tu te tapes les deux écrans de la DS. Emulés. Mais quel fou a pensé que ce serait une bonne idée. Qui ?! Peut-être pas le jeu le plus nul de l’année, mais le plus scandaleux, de loin.

152. Takt of Magic (Wii)
Les gens qui se souviendront de ça dans 10 ans seront des Highlanders.
151. Bleach DS 4th
150. Another Code R (Wii)
149. Toshinden (Wii)
A l’heure où je tape, Toshinden fête ses 15 ans. Jour pour jour. Bah joyeux anniversaire, mec. 15 ans, c’est moche.
148. Evangelion: Jo
147. Crystal Defenders R2
146. Monster Hunter G (Wii)
145. Golvellius (iPhone)
Les pads invisibles à l’iPhone, c’est affreux. Hé, je parle à toi aussi, Pacman C.E.
144. Sunday VS Magazine
Spéciale casse-dédi à Puyo. On achète toujours une daube, comme ça, pour rigoler. 143. Kingdom Hearts 358/2
L’intro résume tout le mal que je pense de ce jeu qui se prend pas pour de la merde.


Xemnas ? Xigbar ? Come on, man, be fuckn’ serious.
142. Tales of Versus
141. Sloane and MacHale’s Mysterious Story
Yaaaawn.
140. Destiny Links
139. A Witch’s Tale
“Bon, les rpg, ça marche, oké. Les sorcières aussi, oké. Donc on va faire “kawai sorcière rpg”.
138. Let’s Zenryoku Hitchhike
Arnaque Wiiware, des mini-jeux pas rigolos bricolés autour du concept de l’Autostop. Lame.
137. Metal Gear Solid Touch
Tiens, une carte postale de Kojima en vacances.
136. Chaos: Head Noah
135. Cross Treasures
Square Enix, 2 semaines avant FFXIII, se bricole un “que reste-t-il” d’or !
134. The Judô
Ahlalala qu’est ce qu’on l’attend. Et que je suis déçu. Après des heures passés à gesticuler avec les Wiimotes nunchuk, pas un Osotogari. Rendez-nous David Douillet Judo.
133. King of Fighters XII
132. Shining Force Feather
131. Hannah Montana le Film
Même pas peur.
Ah tiens. Mon traitement de texte n’a pas jugé utile de foutre un chiffre sur Dissidia Final Fantasy Universal Tuning. C’est que ça doit être nul.
130. Castlevania Judgment
Quelle musique ! Dommage que le jeu ne suive pas.
129. Koh Lanta : Survie dans la Jungle
A quand un jeu Koh Lanta où l’on pourra voter pour exclure un joueur du LAN ?

128. Blue Dragon : Awakened Shadow
Le troisième. Le deuxième sur DS. Stop ! Stop !
127. Super Robot Taisen Gakuen
126. Final Fantasy Crystal Chronicles : Echoes of Time DS
Le même que le dernier du classement. Mais pas émulé.
125. Enkaku Sôsa : Shinjitsu he no 23 Hiai
124. Lunar Silver Star Harmony
123. Resident Evil 5
On m’avait dit qu’en coop, c’était moins nul. Tu parles. Tu joues et paf, tu tombes sur un puzzle avec des conneries de statues à bouger, des merdes de totem à récupérer. Un Resident où tu t’amuses plus à l’inter-mission à discuter avec ton pote qu’à faire des cartons de zombies au shotgun, c’est qu’il y a un putain de problème, Capcom.
122. Shinjuku no Okami On s’est suis tapé une barre de fou-rire en allant se perdre dans les “textures” de ce Yakuza du pauvre. Capcom avait senti le coup et a refilé le bébé à d’autres.
121. Tenchu 4
Découpe ton jeu en épisode = ZZZZzzzzz
120. Undead Knights
119. Space Invaders Extreme (x360)
118. Devil Survivor
Là commence le ventre mou de 2009. Pas loupé, mais moyen.
117. Pe-Yonjun Kankoku DS
Un très bon tutorial de coréen où le jeu est de deviner de quel sexe est l’acteur choisi pour en faire la promo. Mec, il parait, mais tout est fait pour laisser une ambiguïté.
116. R Type Tactics 2
115. Nalaku (Kubos)
114. Gardening Mama
113. Korg DS +
112. Major Minor’s Majestic March
111. R-Type Dimensions
110. One Piece Unlimited Cruise 2
109. Ys 1.2 Chronicle
J’ai déjà joué à ce jeu. Au moins 15 fois.
108. Dragon Ball : Revenge of King Piccolo
Milieu de liste où on se fait chier donc.
107. Super Robot Taisen K
106. Chô Aniki Zero
105. Contra Rebirth
104. Amagami
103. Somnium
102. Shin Sangoku Musô Multi Raid (PSP)
101. Bomberman Ultra
100. Sunday VS Magasine : Dream Nine
99. Sengoku Basara Battle Heroes
98. Sakura Note
Théorème: Quand des stars se réunissent pour faire un rpg concept, on finit toujours par incarner le chien ou le chat d’un petit garçon.


Par le scénariste de FFXIII ! Par le musicien de Final Fantasy ! Par le…. Mon chien, je l’ai appelé Marx, pour donner un petit fond gauchiste au jeu.
97. Monster Hunter 3
96. Magnacarta 2
95. Blazblue
94. Yakuza 3
93. Kenka Banchô Portable
92. Star Ocean The Last Hope
Plus ça devient ringard et plus j’aime. Et Star Ocean devient sacrément ringard.


Le robot, putain, le robot ! C’est juste pas. possible.
91. Shin Megami Tensei : Persona
90. Dundam
89. Dragon Ball Z: Attack of the Saiyans
Son Goku qui se bat contre des serpents et des mecs à têtes de marcassins dans un Rpg. Et je parle pas du passage loooong avec Krilin, Yamcha et Tenchin.

Le screen qui dit tout.
88. Critter Crunch (iPhone)
87. Marche avec moi
Un jour en marchant à Madère, je me suis paumé. Brouillard de fou. Se paumer, là-bas, c’est en gros se gourer de versant de montagne. C’est des bornes entières. Ce jour-là, avec mon neveu, on a marché facile 40 bornes. De quoi rendre l’écran de la DS tout rouge. Une sensation inouïe.
86. Chessmaster 11 (Pc)
Le tuto n’a pas changé d’un pouce. Ca sent la flemme.
85. Again FBI
Un truc de profiling NCSI réalisé par les mecs de l’Hotel Dusk. Je crois que je kiffe la blonde.

84. Omae o ore ga Mamoru
Symphony of the Night pour filles (et gay). “Jeteprotegerai”
83. Yggdra Unison
Oubli: Chin Sports
82. Chibi Robo ! DS 2
81. Idolm@ster DS
Au début, je choisis comme d’habitude la fille aux cheveux courts… Qui se révèle être un petit garçon qui se déguise pour faire plaisir au producteur d’un groupe d’idols. Un step de plus dans le malsain avec la fille, elle même la fille d’une idol qui l’a eu à l’âge de 15 ans. Urgh. Un casting Luc Besson japonais.


80. Tap Fu (iPhone)
79. Dragon Quest Wars
78. Way of Samurai 3 (X360)
77. Noby Noby Boy
76. Kyokugen Dasshutsu 9 Jikan 9 Nin 9 no Tobira
75. Super Robot Taisen Neo
Pas nul. Une surprise.
74. Tokimeki Memorial 4
Et maintenant, des mecs à pécho. Pour chopper tous les publics en un jeu.
73. Gomibako
Impossible. Ce jeu est IMPOSSIBLE. Sur Youtube on trouve des vidéos de mecs qui déchirent. Je suis jaloux.
72. Katamari Damacy Tribute
71. Muscle March


70. Demon’s Souls
Non. Désolé. Ce jeu n’a juste pas été béta-testé, ils l’ont sorti non-terminé. Crappy gameplay is crappy, mais je comprends ce qui marche, là-dedans.
69. Inazuma Eleven 2
68. Final Fantasy Crystal Chronicle: Crystal Bearers (Wii)
67. Fragile
Un rpg. D’horreur. Sur Wii. Pour les enfants. Namco Bandai voulait vraiment pas que ça marche.
66. Macross Ultimate Frontier
65. Jûsei to Diamond


Musiques top par le mec de Yakuza. C’est tout.
64. Sa.Ga 2 Goddess of Destiny (DS)
Un système par persos. Un game-design de fou. Je frise l’intoxication alimentaire.
63. Bayonetta
Sorti le même jour que Tsumi to Batsu 2. Déjà c’est un crime. Sinon j’ai du m’endormir au 25ème combat contre les tigres de feu et de glace. Yaaaawn.
62. Arc Rise Fantasia
C’était presque le meilleur Tales of de l’année.
61. Blood of Bahamut
Sortir ce jeu à 2 semaines de DQIX, Square Enix suicide ses jeux.
60. Infinite Space
Bac + 10 pour finir deux combats, alors qu’en fait tu choisis surtout la distance que tu mets entre toi et les ennemis. Faut le faire.
59. Mirror’s Edge
J’ai préféré la démo. Et vraiment pas assez de corniches.
58. Darius Blast
57. Space Invaders Extreme 2
56. Prince of Persia
Pas assez de corniches pour être top.
55. Marvel Ultimate Alliance 2
Moins de costumes : fail for fanboys
54. Puzzle Katamari Damacy
J’ai fait quasi tout un voyage en avion avec. Top.
53. Final Fantasy Gaiden
Une des meilleures directions artistiques de l’année. Mais un jeu oméga-difficile.


52. Shadow Complex
C’est un peu comme quand les français essayent de faire du polar. Y’a parfois de l’intention, de l’effort.
51. Eliss (iPhone)
50. Castlevania : The Adventure ReBirth
Le meilleur remix sur Wiiware. Go get it !
On rentre dans le top 50 !
49. Aa Mujô Setsuna (DSi)
48. Trial HD
47. Rhythm Paradise (VF) “c’est cer-tain!”


46. PokéPark: Pikachû no Daibôken
45. 3D Dot Game Heroes

Nuff said.
44. Shin Megami Tensei: Strange Journey
Un rpg qui donne vraiment froid.
43. Gundam Senki
42. Virtua Tennis 2009
41. Hatsune Miku
Sega sort des jeux fantastiques. Au Japon.


40. LovePlus
Le problème d’un jeu de drague si immersif avec seulement trois filles à choisir, c’est que ça me donne l’impression de draguer la même nana que mes potes. Le même, en harem, svp.


39. Discipline
Dans la première scène, votre compagnon de célule (ça se passe en taule) s’urine dessus. Un constat carcéral encore plus dur que dans Un Prophète.


Une vidéo commenté par le staff… Avec explication du… cosmo-gode ? NSFW
38. Street Fighter IV
J’espère qu’ils mettront Ryu, ce nouveau perso dans le Super Street IV, parce que je commence à le maitriser.
37. Ransen ! Pokémon Scramble (Pokémon Rumble)
What a cute game. Je crois que j’adore le moment quand les Pokémons, entre ugly et cute se tournent vers toi quand tu les récupères. “Salut!”
36. Shin Sangoku Musô Multi Raid X360 et PS3
35. Singstar (toutes versions)
Méritait plus, mais putain, le Singstore, on attend encore un catalogue qui pulse. A quand “Dans ma benz” en soirée ?
34. Punch Out !
33. Hacolife (Boxlife)
32. Tekken 6
Plus c’est ringard, et plus je kiffe. Et là, Tekken a atteint le summum du ringard. Délectable.
31. Assassin’s Creed 2
Mon jeu poisson rouge fétiche: tu y joues sans réfléchir, sans te poser de questions, tu sautes des clochers, tu sautes et grimpe sur toutes les corniches. Top.
30. Flowery
Son nom jap. Mignon, non ?
29. Gyakuten Kenji (Ace Attorney Investigations: Miles Edgeworth ou Benjamin Hunter aussi)
28. Zettai Zetsumei Toshi 3
27. 7th Dragon
Hé, les fans d’Etrian Odyssey, vous êtes où ? Réveillez-vous !
26. Pole no Daibôken
25. Tales of Graces
Quasi déception: Tales, y’en a tellement qui sortent que c’est facile à vanner. Et là, non, c’est vraiment pas mal…
24. Final Fantasy IV : The After Years
23. Uncharted 2
Très bon jeu à corniches.
22. Flight Control (iPhone)
21. Batman Arkham Asylum
Le sortir au moment où DC tue Batman. Des hics incompréhensibles dans le scénario qui aurait mérité d’être écrit par Grant Morisson pour lui donner un peu plus de peps. Ceci dit, meilleures bat-corniches de l’année.
20. Musô Orochi Z
Des chinois, une armée, des armes blanches. Je suis heureux. 19. Photo Fighter X


% Optimus Kamui Custom For The Win !
18. Final Fantasy XIII
Combats hypnotiques. Voilà pourquoi.
17. Yûsha 30 (half minute Hero)
Tu devrais vraiment essayer. C’est super.
16. Pikmin 2 Wii NOUVELLE FACON DE JOUER
Bah oui, refroidi par le un, je n’avais jamais touché le 2. Qu’est très bien en fait, en 2009. Et j’adore cette manière de titrer leurs jeux. Mario Tennis NOUVELLE FACON DE JOUER ! On te le crie à l’oreille. Rien que pour ça, dans le top.
15. Final Fantasy Crystal Chronicles My Life as a Darklord
Hyp no tique !
14. New Mario Bros Wii (solo game only, sorry)
13. Canabalt (iPhone)
12. Space Invaders Infinity Gene (iPhone)
11. Minna no Sukkiri (Psp)

Le jeu de rangement de livres, putain !! Tant de bonté dans un seul soft !

FINAL TEN !

10. Dream C Club (X360)
Incarner un client de bar à hotesses, tranquille, ça change. Celui-là est hyper chiadé, méga racolleur, tout va bien. Mais il y a une barre d’énergie. D’alcool en fait. Plus on boit, plus on resiste à l’alcool. V’la ti pas que mon camarade T. me fait “oh vas y, bois pour remplir la jauge”. Paf, coma éthilique. Il était tout content. Subversif, dérangeant. En gros, cool.


Sinon, en vrai. Ce sera un grand NON.
9. Oboro Muramasa (Wii)
L’élégance.
8. Ys 7 (PSP) Système de persos parfait, scénario bien balancé, classe incarnée. Falcom est redevenu le maitre.


7. Auditorium (iPhone)
Tiens !
http://www.playauditorium.com/ Brillant et enivrant. Et gratuit en flash.
6. Tsumi to Batsu 2 (Wii)
Treasure revient faire un tour pour montrer que le boss, c’est papa. Des nuées d’ennemis à dégommer, qui te mettent là tête en boule et te la transforment en poire. Un jeu fou et fondamental, representatif du bastion de gamers de la Wii. On est avec vous. Test dispo ici.
5. PiCOPiCT (DSi)
Je crois que je suis lié à jamais émotionellement avec ce simili-casse brique à la musique qui se recompose à mesure qu’éclatent les briques de pixel. Simple et fondamontal.

4. Picross 3D (DS)
Pire que la drogue, plus addictif, sculter la logique n’a jamais été aussi prenant. Il sort en février en France.


3. Dragon Quest IX (DS)
Après une vie passée à courir seul dans les plaines des rpg (sauf dans FFXIII), voilà que je peux jouer entre frangins à rosser des monstres. Pas giga inventif mais calibré au millimètre. Tous les vendredi, c’était téléchargement des quêtes, comme d’autres vont à la messe. Seul bémol, j’ai passé 150 heures dessus. Ok. Mais j’ai perdu ma console. Et ma cartouche. 150 putain d’heures de jeux que je ne reverrais jamais.

2. Game Center CX 2 (DS)
La néo-nostalgie qui me parle.



Test dispo ici.

Enfin ! Le Numéro 1

1. Made in Ore (DS)

Il y a 10 ans, Nintendo inaugurait une nouvelle manière de faire des mini-jeux. A chaque fois, le concept s’étoffait. En fait, il s’agit de petits FAQ, visant à expliquer comment utiliser la GBA, la DS, la Wii, la DSi etc. En gros, c’était des plans de domination mondiale. 2009, HAL et Nintendo te donne les clefs de la bagnole. C’est toi qui conduit. Ils savent que t’as tout bien assimilé. La boite de vitesse, ici, c’est la logique. Du reverse enginering pur. Comment créer en actionnant, en touchant, tout en restant logique. Du coup, Made in Ore (qui demande d’être un chouia créatif pour le coup) propose le meilleur tutorial de l’histoire du jeu vidéo, et réussit même à faire un jeu dans le jeu, en supprimant un élément. La bagnole démarre pas ? Peut-être que tu as oublié l’embrayage. Normalement, sur 10 ans, on a tous fait assez d’heures de conduite pour s’en sortir. Wario Ware Do It Yourself, tu peux pas test. Exigeant, brillant, Nintendo à son meilleur.
Test dispo ici.

Une année riche en corniches. Rideau 2009. Kamui, out.

Movies Top 2009

L’esprit clair, allons-y ! Le Top 10 de l’année

The Robotics Best of the best 2009 are :

1) 24 City

2) Hurt Locker

Le ciné historique-en costume mais avec du fond- a eu son Master & Commander au début de la décennie. Hurt Locker fait la même chose avec la guerre, en invisible. Par l’ex de Cameron, le bozo aux milliards.

3) Un prophète

’nuff said

4) Still Walking

5) District 9

Le film de SF d’un pays underdog du ciné (comme la Corée avant) qui s’autorise une réécriture de genre à la Host. Génial.

6) The Wrestler

“The only place I get hurt is out there”

7) Evangelion 2.0 : You Can (Not) Advance

8) In the Loop

“Don’t get sarcastic with me, son. We burned this tight-arsed city to the ground in 1814. And I’m all for doing it again, starting with you, you frat fuck. You get sarcastic with me again and I will stuff so much cotton wool down your fucking throat it’ll come out your arse like the tail on a Playboy bunny.”

9) Gran Torino

’nuff said.

10) Girlfriend Experience

Le meilleur film sur la crise est avec une actrice porno qui ne fait même pas l’amour à l’écran. Terriblement cool.

Label film Pompidou de l’année, amitié du jury : Frost / Nixon

Worst:

1) Benjamin Button

A voir la vidéo montage ultime, dans l’article.

2) 500 jours ensemble

3) Blood The Last Vampire

4) Dragon Ball Evolution

5) Street Fighter: Legend of Chun Li

Ciné Redux 2009

J’ai quelques verres de vodka dans le sang. Et je n’ai pas eu le temps d’écrire sur les 80 (or so) films que j’ai vu dans l’année. Alors, je fais ça d’une traite. Un verre. Un nom dans la liste des films pas robotisés de l’année. Je suis désolé de vous infliger ça. Peut-être qu’un jour, je reprendrai ce texte honteux pour le corriger, l’organiser, organiser mes obsessions et mes lubies. Et foutre les titres en gras, ça fait plus sérieux. Ou peut-être à le retirer tout entier.

C’est parti.

Un verre et hop.

Hein de quoi ? Des nazis chez Almodovar ? La movida de Tarantino ? Pourquoi ce rapprochement bizarre ? Pas vraiment de SS se faisant éclater la gueule à la batte de baseball chez l’espagnol… Et pourtant, Spoiler ALERT. Ouais, attention je parle des fins des films là. Tu viendras pas crier, hein. Inglorious Basterds et Etreintes Brisées ne sont pas les meilleurs films de leur créateur respectif, mais se bouclent pareil. D’un côté, un tueur de nazi, admirant une croix gammée tracée au couteau qui s’exclame “c’est sans doute mon chef d’œuvre”. De l’autre, on a un réalisateur aveugle qui sanglote devant son propre film en plein remontage, “une œuvre de génie”. Taran-Almo se tirent littéralement la nouille à la fin de leurs films.

Tout partait bien dans Inglorieux. Mais putain, c’est ça, le film de guerre qu’il voulait faire depuis 20 ans, un truc chapitré plan plan où faux-nazi cabotine, faux-juif scalpent les soldats de la Wehrmacht. Tarantino touche les limites de son propre style. Filmer pour filmer, oké, mais pas n’importe quoi. La touchette chez Tarantino est plus schyzo. Difficile de voir quel personnage le représente le plus. Le génie du cinéma devenu aveugle ou le petit gay vicieux, réa foiré qui fait le paparazzi pour empoisonner les gens. Sans doute les deux. Bravo, mec, c’est courageux.

Dans le genre j’me la donne, Public Ennemies est sans doute la première déception Michael Mann depuis longtemps. Chiadé, soigné comme une gravure de mode, mais du coup méga sinistre et ‘achement superficiel, le clash Depp / Bale accouche quasiment sur une pub pour parfum. Mega dommage.

J’étais sorti du pouilleux millionnaire (le nom québécois de Slumdog, no shit) un peu exténué par la fable rythmée et surlignée. Je crois qu’une vision esthétisante des bidonvilles est un truc qui m’emmerde encore plus que la réa de Boyle revenue clipesque. Pas un oscar pour moi.

Entre Volt et Avatar, que choisir ? Tous les deux sont en 3D, ils ont une histoire simplette et une méga happy end en carton à la fin. Avatar est un bon Disney. Mais avec sa moralité pour gosses, il n’est qu’un dernier des mohicans avec happy-end sirupeuse. Mais au moins y’a des bastons avec armures de combat. 3 Airwolf. Mais du coup, j’en oublie Number 9, un peu le wanabee du groupe, qui part d’une bonne idée pour une fin qui fait fondre mes yeux tellement elle est nulle.

Volt est un film pour gosses. Malheureusement, son pitch est trop compliqué. Alors c’est un chien qui joue le rôle d’un super chien dans une série, mais lui seul le sait, tout le monde autour n’est dupe de la supercherie. Mmmm oké. Truman show chez les chiens. Du coup, Volt manque pas mal son objectif: il n’arrive pas à être un bon film pour enfants (peu de persos kawai et histoire sur le paraitre, ta petite nièce va RIEN piger) et il n’assure pas suffisamment pour les adultes. Pas assez de Pixar goodness. Mais y’avait quelque chose.

UP est un grand film. Mais comme tous les Pixar il est exceptionnel dans son début (sauf deux exceptions notables, j’y reviens), il balance toute l’émotion, toute sa vision de l’univers dès le début. Incredibles nous suprématisait la gueule avec ses bureaux interminables, Wall-E nous vendait la fin du monde en cinéma muet, Up fait donc pareil. Dès le premier quart d’heure, la vie, l’impossibilité d’avoir des enfants, la vieillesse, la mort, tout ça, dans ta face. Chiale tout ce qu’il te reste. (Et pas une pensée pour le papa qui devra expliquer à sa fille “bon bah tu vois, le vieux monsieur, il est tout vieux maintenant, il est tout seul”). Heureusement pour les enfants, le UP retombe dans le conventionnel Némésis à affronter, les sidekicks hilarant. Bref, début qui tue, parfait, exceptionnel et finish en retombant sur les pattes.

Puisqu’on en est aux bilans de la décennie, Ratatouille a eu la chance d’avoir une vraie construction crescendo, avec une des fins les plus créatives du studio. Mais celui qui restera dans mon cœur, le meilleur des Pixars ever, c’est __Cars__. Non, non, pas parce que c’est celui que tout le monde minore aujourd’hui, voire conspue. Cars est vraiment exceptionnel. Le dernier rôle de Paul Newman. L’ultime film américain riquain, racé, la ligne d’horizon claire. Cars aime le cinéma, j’aime Cars.

Entre Where the Wild Things Are et Synecdoche, New York, que choisir ? L’un est réalisé par Jonze, l’autre produit. Alors même combat ? Where the Wild things est peut-être avec des maxi-monstres mais alors qu’est-ce que c’est ennuyeux. Dès le début, on est agressé par un son maxi-fort. En général, devant une telle attaque, je fais rejet et je m’endors, comme un reflexe de survie. Les acteurs étaient bons (Gandolfini, génial) mais c’était juste insupportable. J’avais commencé par faire une critique en dessin animé de Synecdoche, sur ma DSi. Mais impossible de me souvenir quand j’ai arrêté… Quand le gamin dit à son père “que son caca est tout vert” ou quand le metteur en scène engage un acteur pour jouer le rôle du mec qui joue son rôle. Sérieux. On est dans un délire mégalo-créatif de Kaufman qui dépasse souvent les limites du délire. Etrange et irregardable mais carrément plus intéressant que les Maxi-Monstres creux. Toujours dans le zarbi movie, y’avait The Box. Cameron Diaz en MILF, le mec qui jouait Cyclops en un peu plus vieux et Langela (deuxième film de l’année après le fantastique Frost/Nixon), tout ça pour un film si étrange. Je saurais sans doute quoi en penser en 2011.

Collection ethnique il y a eu La petite fille de la terre noire (complètement oublié de quoi ça parle), Amerrika et Tulpan le seul film kazakh que j’ai jamais vu. Quand la naissance d’un mouton, filmé plan séquence et in story devient plus impressionnante que toutes les CG 3D du cosmos. Le chinois Memory of Love était chiant, à en sortir de la salle. The Chaser, un peu Joon-Ho Bong wanabee marque une année en dent de scie des coréens. Genre Thirst “ceci est mon sang“. 3 films assemblés en un, sans doute 1 de trop là-dedans. Résultat, à vouloir faire du whodunnit, du vampire et du sexe, on finit par en avoir que 2 pas mal. Au début du film, la scène de cul torride est assez yummy. Heureusement le prochain Joon-Ho sort en janvier. J’ai hâte. Collection humour, il y a eu Brüno, moins bien que Borat, mais plus que This is it (un making of un peu cynique, bon. Ceux qui auraient p’tet mérité un Airwolf: Ong Bak 2. Rien à voir avec le 1, scénario sous hallucinogène, mélange de style bizarre et fin anthologique dans le non-sens, du grand cinéma de baston thaï. Ultimate Game ne mérite rien. Il utilise le mec de 300 dans un simili-jeu vidéo assez bof. Dans le genre il en reste rien, celui-là est pas mal. Jusqu’en enfer, Sam Raimy qui fait du lo-fi. Bon, pas si mal, 2 airwolf.

Drama triste ? Revolutionary Roads avec Kate Winslet et Caprio qui s’entredéchire m’a fait rire pour une seule raison: tous les couples qui se sont déplacés à la saint-valentin pour le voir et qui sont sortis dépité. Priceless. Attention, le mec qui joue le “fou” et qui s’est fait honteusement voler son Oscar par un certain Ledger, balance une des scènes les plus tendues de l’année. A voir que pour elle. The road encore moins drôle avec ses cannibales, son Viggo incroyable. Et un môme parfait, que t’as pas envie de flinguer au bout de 10 mn. Donc si tu veux passer une soirée gaie, t’évite tous les films en “Road”.

Une spéciale pour les feel good movie: 4 Airwolf pour Welcome to Zombieland, plus un film Apatow que de Zombie (un ado moche, achievement final à travers des shot guns. Et une exceptionnelle prestation de Woody Harrelson. Moins zombie, le concert avec des russes et Mélanie Laurent (toujours juste, même dans Inglorious) est gentiment neuneu mais ça passe. C’est pas le cas de La Proposition, love comedy avec Sandra Bullock à peine digne d’être regardée dans l’avion. Funny People a presque été le meilleur Apatow depuis fouuu… et puis non. Après un début génial, il se tape une seconde moitié avec Eric Bana et la femme d’Apatow. Hé, Judd, fait pas jouer ta meuf dans tes films, ça foire toujours. Demande à BHL. Incognito. Oui, j’ai vu Incognito. Avec Benabar. Et Franck Dubosc. En fait, y a un perso pas mal dans le film, c’est le gonz de la RATP qui est fan de comédie musicale. Quand tu rentres dans son bureau, il écoute toutes les merdes du début 2000. Vraiment, la comédie française gagnerait à développer tous ces sub-characters, comme le font les anglais par exemple. Genre le chevelu dans Notting Hill. 500 jours (ensemble) est un petit drama amoureux plutôt pour hommes (le point de vue du mec quoi) mais tournée à l’envers, à la wanagain film indé us Fox Searchlight. Et à un moment, ils sont en balade en voiture, et on entend Carla Bruni. Comme dans Neuilly Sa Mère. Au cachot ! Nul. Tellement proche. “Cette famille, c’est la votre” dit l’affiche. Bah non. Hangover s’en sort vraiment pas mal, à faire évoluer des personnages Apatesques. 4 Airwolf pour les vannes. OSS 117 est sans doute ce qui s’est fait de plus drôle en France depuis que Johnny l’a quitté pour la Suisse après s’être fait refouler de la Belgique.

Ultimate Feel Good movie de l’année, Woody Allen. Dingue ça. Avec une histoire écrite il y a 30 ans (ceci expliquant cela), il réussit à s’émanciper de toutes ses vannes périmées et d’en caser des nouvelles plus Obamesque. Vraiment, la palme du meilleur rewritting. Whatever works.

Airwolf movie de l’année : District 9. Foutre un plouc sud-africain qui ressemble à un John Cleese transparent et le transformer en héros en exosquelette. Raaah la scène où il fait “feu à volonté” vaut tous les Avatar du monde pour moi. Aussi Airwolf que ça, je ne vois que Hurt Locker (le démineur en France, paye ton titre nul). Incroyable film de guerre, sans doute le plus colossal depuis celui de Terrence Mallick. Ah merde, pourquoi j’en ai pas parlé avant. Hurt Locker est incroyable. En plus, c’est sans doute une des meilleures scènes d’ouverture d’un film de guerre. Même d’un film tout court. Fuckn’ brillant.

A noter que Ché (part 1, pas vu la 2) se tape sans doute la séquence de fin de l’année, longue, rythmé et qui en plus nous fait croire qu’il va se taper la jeune Argentine qui ressemble à Sophie Marceau jeune. Alors que pas du tout. J’espère qu’il y a achievement dans le 2.

Ah merde j’ai oublié de parler de la journée de la jupe dans mon Kids Robotics. Adjani qui joue dans son registre (je te le donne en mille, l’hystérie), c’est assez dur à encaisser. In The Loop, un des films politiques de l’année, drôle, méga bien écrit et fantastiquement joué. Gandolfini, cette fois pas en maxi-monstre, quel homme ! Merde encore, pas parlé d’un Prophète. J’ai récrit au moins des dizaines de fois dans ma tête ce que je voulais en dire, et finalement rien. Et comme quasi tout le monde, j’ai adoré. Putain, la scène de respiration du film, si tendu, si majestueuse. Ce mec est incroyable.

Ah merde. J’en place une spéciale pour lui. The Wrestler. “The only place I get hurt is out there”. Quelle puissance.

Terminons sur une quote: “Is this your jacket?”. Johnny qui sagouine un Johnny To, ça me fait mal. Vengeance !Mais Sylvie Testud se prend une bastos dans la première minute du film. Le pour et le contre. Je fatigue. 80 films or so cette année. Demain le top jeux vidéo. 2009. Kamui, over.

FFXIII

Voilà, c’est les fêtes, FFXIII sous la couvrante. Mais j’ai déjà vu ces gus quelque part.

Mais je ne vois pas où.

Thanx Edgey