Industry
Picasso vs Maar
May 13th
Ce qu’il y a de bien chez Picasso, c’est qu’avec lui, l’amour tourmenté a l’air fun.
Ultra Peau
Apr 26th
Expo sympathique au palais de Tokyo dont c’était le vernissage d’« ultra peau » hier soir. En plus d’être l’endroit de Paris le plus riche en filles sexy (toi, petite, cheveux mi-long, brune, petit pull vert, pupilles magnifiques, tu te reconnaitras, envoie-moi un mail, tu te reconnaitras), ce fut une expo bien ludique avec pas mal d’expériences, de trucs à toucher. Toujours difficile à expliquer, enfin voilà ce qu’en dit le site internet :
Vraiment marrant et puis vous pouvez toujours profiter de « notre histoire » la précédente expo qui est là pour je ne sais pas encore combien de temps.
Sarkolène
Apr 19th
Ségolène et Cécilio font le marché
Ce soir sur Canal + (enfin hier soir, maintenant), c’était le dîner de cons. Mais sans hôte. Canal +, comme toutes les chaînes de TV se gargarisent de ses émissions politiques basées sur des talk-shows, à tel point qu’elles sont maxi-rediffusées par bribes, au Zapping ou dans leurs propres émissions, d’ailleurs tiens, ça rediffuse encore. Encore Djamel et Ségolène qui dansent sur du Diams. Ca doit être d’utilité publique… Ce soir, c’est le « Grand Journal », avec un Denisot visiblement ravi. Content de lui d’avoir réunis Christophe Lambert et Jacques Séguela (les cons susnommés). Ces talk-shows sont horripilant, déjà pour leur habillage. Des multiples sous-séquences, « on enchaîne avec la rubrique de duschmoll », selon un rythme invariable. Mozart ou Jésus ressusciterait pour être invité à Canal +, qu’ils auraient quand même droit à être interrompu pour les Guignols, l’invité musical, la Météo, la rubrique TV toujours assuré par une ignare, Le journal Pipeule, la Minute Blonde et toutes ces impayables billets d’humeur caustiques. Mais revenons aux deux gus. Chacun jure qu’ils ne travaillent ni pour Sarko ni pour Ségolène. Et en plus s’ils assuraient leur promo, ils le feraient gratos. On est prié de les croire. Ségolène, c’est une espèce de Jean Francois Copé en femme. Un animal du parti, sorti de l’ENA, entré au service d’un homme politique (en l’occurrence Mitterrand) pour finalement mériter des galons. Ségolène en 10 ans n’a fait que du lobbying : contre Dragon Ball Z et les manga à la tv (sic), contre le bizutage (très important, ça), contre le très subversif téléfilm érotique de M6, contre les cartables trop lourds à l’école et sinon en faveur d’un leitmotiv « la parole de l’enfant est sacrée » (les acquittés d’Outreau ne lui disent pas merci). Une vraie femme de parti. Sarkozy, lui, a des idées. Plein. Trop. Des phrases implacables du type « Je vous le demande, vous trouvez qu’il y a trop de policiers ? Mais vous préférez quoi, que votre femme se fasse violer, vos enfants finissent bouilli par un sorcier marabout ? C’est une question. Alors laissez les forces de l’ordre agir. ». Un artiste. La démagogie incarnée.
Et donc nos deux zigotos étaient chargés de défendre leur poulain. Ou plutôt de nous le vendre. La vente, dans le commerce, la vraie, c’est quand on fait acheter à quelqu’un quelque chose qu’il n’aurait pas acheté en temps normal. Ségolène c’est pareil. Aucun électeur de gauche n’a envie de voter pour elle. Faudrait vraiment que ce soit la fin du monde pour en arriver là. Mais qui sont ces 60% de popularité ? Qui sont-ils ? Qu’est ce qu’elle a pu faire pour mériter ces opinions favorables ? Sarkozy, encore, c’est compréhensible, il se donne tellement de mal pour donner l’impression qu’il agit, mais elle ? Ces publicitaires, ces marchands de merde, nous ont sorti les arguments bateaux « besoin de changement, de croire en un projet ». « Il/elle incarne la nouveauté » (et là on manque de s’égosiller). Voilà comment fabriquer des soufflés, des bulles médiatiques. D’un coup, un candidat peut arriver de nulle part, sans avoir un seul mot pertinent à dire, mais avoir des publicitaires qui vous les vendent comme seule alternative possible. Regardez, le moindre mot contre Ségolène et c’est branle-bas de combat de type « ah non, 21 avril, souviens-toi quand tu votais Taubira ou Mamère »! Vraiment flippant pour l’année prochaine !
“Tuez le ! Tuez-le !” s’est écrié la foule
Mar 30th
Tu sais, c’est une évidence. On comprend chaque jour pourquoi IL a souligné Luc, Chapitre 23 verset 18. Ils ont choisi Barabby. Oh ils n’ont pas pensé à mal. Alors que depuis tout ce temps, Apple était là. Tu as écouté la foule, mais tu t’es trompé sur celui qui te montrerait la voie.
Picasso -la passion du dessin
Jan 8th
Facilement une des meilleures expos de l’année, et elle s’arrête… demain. Picasso la passion du dessin propose une collection à travers les âges de l’artiste, une grosse sélection qu’on ne voit pas souvent compte tenu de la difficulté pour exposer toute cette somme de travail. Plus qu’aucun autre artiste de ce siècle (enfin le précèdent maintenant), Picasso a toujours su se mettre en risque, toujours en restant sur la brèche, en réinvention permanente. Une telle maîtrise technique doublée d’un bon goût extrême, c’est tout simplement bluffant. Je crois que je ne me lasserai jamais d’aller dans ce musée, un moment de plaisir très sensuel. Sur toutes les feuilles, c’est l’étalage d’un génie maîtrisé dans toute sa diversité, d’une réflexion de l’instinct. Ce mec sera toujours autant écœurant de justesse. Vivement recommandé, mais va falloir faire vite !
Vienne 1900 + Rondeau
Dec 25th
Pas de surprise pour cette expo, tout dans le ressenti… Oh j’apprécie Klimt, Schiele et compagnie, la salle des dessins et croquis est géniale, etc… l’expo est un peu à l’art ce que le buddy movie est au film US, un genre incontournable. Non, trêve de blague, à voir dans cette aile du Grand Palais, c’est Hors Cadre, de Gérard Rondeau, une expo gratos en plus (mais pour quelques jours encore). Photos sans aucun commentaire, Rondeau a suivi pendant des années des installations de musées. Un vrai bon moment d’humour. Alors si d’aventure vous allez voir les expos canoniques du Grand Palais, n’oubliez pas de monter un étage de plus !
Mélancolie: Génie et Folie en Occident
Dec 4th
A vrai dire, je ne savais pas trop à quoi m’attendre de cette expo, si ça allait être du David Friedrich à perte de vue et des mecs se tenant le menton en regardant des squelettes, mais en fait non. Partant de la mélancolie façon Dürer, on arrive à l’expression artistique alimentée par les traitements médicalisés de la dépression du monde moderne en passant par Freud. C’est vraiment très varié, très canonique, avec quelques pièces assez fabuleuses, dont une petite série de Goya (qui a indiscutablement tutoyé le génie à chaque fois qu’il a touché le papier), mais aussi des autoportraits touchant de Delacroix ou Picasso. Une expo très équilibré dans ses choix, sa mise en place et dans la justesse de son bon goût jusqu’à Zoran Music. Chaudement recommandé. C’est au Grand Palais. Worth your time.
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