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Le Feu sous les cendres, de Picasso à Basquiat

Une expo au thème assez incompréhensible: Le Feu sous les cendres, de Picasso à Basquiat au Musée Maillol. Sur le papelard, c’est du tout bon, j’idolâtre le premier et le second. Au final, je ne comprends pas trop pourquoi ils sont réunis là-bas, si ce n’est qu’ils appartiennent un peu tous à la même personne / entité. Grosso modo le pitch tel que je l’ai trouvé sur culture.fr donne:

“Cette exposition réunit une filiation de peintres et sculpteurs dont l’oeuvre est traversée par cette “nécessité intérieure” qu’évoquait Kandinsky: chercher en soi ou dans les formes de la vie les traces de l’humain. Sont présentées des oeuvres de Bacon, Basquiat, Dubuffet…, ainsi que celle d’une génération d’artistes contemporains comme G.Asse, R.Iseli, M.Haas…” Riight.

Au final, bonne expo, où l’on trouve un Giacometti, un seul, mais absolument flamboyant et un bon paquet de Basquiat pour ceux qui ont loupé son expo majeure il y a 2 ans environ.

^DadA^

Dada c’est bien surtout les jours pairs. Dada c’est bien même par temps de pluie. Mais le mieux chez Dada, c’est les titres.

The Tuskegee Airmen

La fascination pour WWII et l’aviation qui m’habite depuis tout gosse, a pris récemment une forme assez particulière, suffisamment pour avoir envie de la partager ici. Depuis des mois, je glane sur Internet dans les différents Die Cast de la Seconde Guerre Mondiale, désireux de changer un peu la déco tout en prenant un bel objet marqué d’histoire. Plus jeune, j’aurai penché pour du matériel récent, mais l’appel du temps est le plus fort. Au tout début, je pensais jeter mon dévolu pour un Spitfire, un Hurricane ou un Thunderbolt. Evidement, les avions de l’Axe n’étaient même pas envisagés. Finalement, les événements de la Nouvelle Orléans ont été le déclencheur, puisqu’un magasin a décidé de solder quelques modèles en versant une somme additionnelle à la croix rouge. Bref, l’impression de faire une bonne action. Fair trade dirait Hartigan. Ce sera un P-51 Mustang.

Ce modèle a une histoire particulière puisqu’il faisait parti des Tuskegee Airmen, le premier escadron à avoir incorporé des noirs. Ils y on reçu une formation complète, à une époque où la majorité des gens croyait qu’ils n’avaient ni les capacités intellectuelles ni le courage, sans parler de la volonté. Malgré des faits d’armes sans précédents (des missions sans aucune perte dans le ciel de Berlin, plus de 200 missions d’escorte sans aucune perte ou encore un P-47 qui a abattu seul, en Méditerranée, un croiseur allemand à l’aide de sa seule mitraillette !), de nombreuses médailles et reconnaissances présidentielles, le racisme d’alors a estompé dans la conscience collective américaine (et mondiale) les actes d’héroïsme de ces pilotes. On ne rendra jamais hommage à cette escadrille d’exception, qui ont du batailler non seulement contre l’Axe, mais aussi dans leurs propres rangs pour que soient reconnus leurs droits.

Google Talk

http://www.google.com/talk/ Le messenger made in Google. En plus d’être leger et très modulable niveau taille, il a ce look austère d’ICQ à ses débuts. Attention, pas de smiley, d’avatar, c’est du sérieux. Il n’y a que l’essentiel. “Ca ne plaira pas aux femmes” m’a-t-on dit. Worth giving a shot, donc.

Poussin, Watteau, Chardin, David… Peintures françaises dans les collections allemandes

(XVIIe – XVIIIe siècles) Voila une expo qui sentait bon le rococo et les petits anges. C’est assez marrant de voir que c’est en priorité ces peintures-là qui formaient le gros des collections boches de l’époque. A vrai dire, malgré le talent de Poussin et de ses condisciples, j’ai vraiment du mal avec cette période pré néoromantique. On est toujours à la limite de l’art pompier, souvent au-delà. Et pourtant, cette expo avait quelques pièces vraiment marquantes. Des Watteau un peu mineurs par rapport au reste de sa carrière mais si harmonieux… et surtout Fragonard. Raah Fragonard. Une telle intelligence de la peinture, une vigueur dans la palette, en deux tableaux, il vous cloue une expo. Ah oui, d’ailleurs, elle est passée, désolé.

Martin Parr

Une bonne expo vue y’a un certain temps, mais encore ouverte :

Martin Parr: un mec dézingué, des photos super marrantes, une vraie critique de la société derrière un œil gentil. Foncez voir sa rétrospective à la maison européenne de la Photo. Une espèce de rage normalisée, une fascination angoissée de l’ordinaire… l’œuvre de Parr est avant tout drôle, cynique et un chouia subversif. Formidable !

son site http://www.martinparr.com/