Séquentialisme

De la Comics de Février

Eternals 6 De la baston, un peu de wouha cosmique, enfin ! Alors c’est super ? Eh bah non. Neil Gaiman a du avoir ce genre de post it : « bon Neil, faut que tu nous colles des références avec Civil War. Which side are you on, tout ça coco, les kids veulent ça ». Du coup, on se retrouve avec Yellow Jacket et Iron Man qui ont l’air écrit comme s’ils étaient dans un tout autre comics. Pendant qu’on a des gros gars qui s’occupent de rétablir l’équilibre cosmique, on a deux ploucs qui leur demandent dans quel camp ils sont… C’est un peu comme si Julie Lescault foutait des PV à Goldorak qu’est garé dans les clous. Décevant.

New Avengers 27 Finalement, sur 27 numéros, il y en a eu au moins 3 4 de réussis. Celui là est dans la moyenne +. Oublié Civil War, on ne sait pas ce qui s’est passé, comment ca se termine. C’est pas très grave. Ronin, vous vous souvenez ? Echo, la ninja le plus naze du cosmos qui s’est prit des flèches dans le cul (véridique), après avoir mené la filature la plus foireuse du cosmos, s’attaque seule à The Hand, commandée par Elektra… et se fait avoir. Mais en beauté. Un peu comme le Comissaire Juve par Fantomas. Les New New Avengers (avec Spider-Man en noir, don’t ask) débarquent et se cassent. Mucho baston super belle orchestré par un Leinul Yu qui s’est retrouvé. Pas mal si l’on considère qu’il a fallut se taper 22 23 numéros à la con.

FF the End 5, bientôt the end.

Superman 658 Pacheco joue avec ce numéro son titre officiel de dessinateur N°1 de elseworld. Celui là est d’ailleurs pas mal, même assez émouvant, mais on se rend compte que c’est un seul morceau d’un puzzle plus grand, dont on verra la fin dans 43 numéros, comme sait les faire Busiek. Un très bon arc.

Daredevil 93 alias le bouton reset qui remet à zéro le compteur, un nouveau départ qui arrive, boom, comme une brique. On savait que ça allait arriver, c’est plus ou moins cohérent, mais y’a pas l’extase jouissive du pauvre Murdock qu’est poussé à bout, au pied du mur. C’est une fin logique mais on n’y trouve pas le plaisir sadique de voir son perso préféré trainé dans la boue. Mouif.

Wolverine 50, featuring Jeph Loeb et Bianchi, la néo rising star déjà vu dans 7 Soldiers. Bon, c’est vrai que Matérazi dessine bien, mais alors son Wolverine est assez foiré. Chez lui, il virevolte en faisant un salto à la X-or. Mmmm, c’est vraiment Wolverine ? L’histoire est placée sous le signe de l’originalité : Logan décide d’affronter Sabertooth dans un 43ème combat décisifs qui celui là, c’estsurachetetouslesnumérosamilecteur, sera le bon. On a juste droit à un échange de calotte dans la gueule, et puis c’est TOUT. Ah non, un flashback inutile sur l’époque Silver Fox (qui porte un soutien loloche moderne, ce qui permet de douter 1) de l’époque 2) de la précision de la documentation visuelle de Bianchi. Enfin, on peut se demander à quoi sert une histoire qui explore les origines de Wolverine (reste-t-il seulement une zone d’ombre ?) alors qu’il y a un autre titre mensuel: Wolverine : Origins qui fait déjà ça… Pour un comics à 4$, ça aurait fait léger donc on a rajouté une backup story par Ed Mc guiness qui rend hommage à Hulk 181, le fameux comics marquant la première apparition de Logan… mais on a vraiment l’impression qu’il se moque de son auguste ainé, y collant même une splash tiré de Ultimate Wolverine Vs Hulk (jamais terminé). Bizarroïde et cher pour ce que c’est.

Uncanny Xmen repasse en mode flashback pour son numéro 9 de 12. Tout aurait pu être résumé en 2 pages bien foutues au milieu du combat du numéro précédent. Resultat : on a une escale « belle des champs » dans l’espace. On ne va pas s’attarder plus longtemps. Pffffffff.

Squadron Supreme : Hyperion VS Nighthawk 2 Ok, c’est le combat que tout le monde attendait, mais de là à choper 75% des mêmes pages que le numéro précédent, tout juste redessiné, c’est un peu de l’arnaque. Dommage.

Civil War The Return : Hahahahahahhaahahahahahahaahahahahaha Qui avait souhaité le retour de Captain Marvel, celui de papa, mort en 1983 d’un cancer, qui a donné lieu à un comics culte et touchant ? Marvel n’a aucun scrupule et le déterre. Pourquoi ? Qui voulait ça ? Qui ça intéresse ? Même son fils n’a pas pu faire tenir son ongoing série, alors le père des années 70…. Ah et dans l’autre histoire, Sentry décide de se faire « registrer ». Hein quoi ? Il ne l’était pas ? Il se bat avec Iron Man depuis 6 mois !! A quoi ça rime ? Un comics entubatoire.

Xfactor 15 : drôle mais difficile à critique en soit. Attendons le suivant.

Xmen 195 Un nouveau méchant apparaît qui semble avoir les pouvoirs de Peter Petrelli dans Heroes. Il chope les pouvoirs aux gens. Il chope ceux de rogue, mais du coup (et c’est ca qu’est bizarre) il accède aux pouvoirs qu’elle a absorbé dans le passé. Vraiment pas très clair. A part ça, de bonnes trouvailles, des petits moments intéressant character wise, malgré des méchants non charismatique. Ramos s’en sort vraiment pas mal.

Xmen Annual 1 Carey encore, qui boucle l’histoire des frangins Beaubier (attention, beaucoup de français dans le texte, de type « bonjour mon ami » ou « voulez coucher avec moi ce soir ? »). Le Shield les retorture pour les libérer de l’emprise de The Hand en leur collant des images d’eux, jeune, dessiné par Byrne. Photoshop est complice ! De chouettes utilisations de pouvoir et de personnages pour un numéro qui pue les années 90 (le retour de keums improbables d’une époque gros gun-gros seins, si vous avez 25 ans et plus, vous ricanerez en pensant à votre adolescence). Préambule de l’arc à suivre.

The Dark Tower 1 de 7 Par Steven King (écrit en grand) et écrit en vrai par Peter David et Robin Furth. Honnêtement, je me tape de King comme de ma première cuite, lui et ces bouquins, et je ne connais pas du tout Dark Tower, publié y’a quoi ? 20 ans ? Le dessin arrogant et hautain de Jae Lee renforcé par les couleurs d’Isanove (le combo de l’année, vraiment) colle vraiment bien aux dialogues un chouia pédant de cette mise en bouche qui se lit bien, faisant oublier son côté fanfic héroic fantasy qu’on pourrait trouver dans 80% de la production francobelge. Gotta read N°2.

Astonishing X-Men 20 Mitigé, c’est le bilan d’Astonishing, passé le milieu de sa deuxième année (et deux fois plus si on compte tout les retards). Les Astonish’ sont partis dans l’espace, mais sans croiser les Uncanny. Les problèmes, c’est d’une part les méchants. Powerlord Kruun, franchement… Tout le breakworld où vont les x-men fait vu et archi-revu. Alors ouais, on trouve le temps long, on se demande si ça a vraiment été brainstormé. Faut que l’histoire avance, mais au rythme d’un événement par comics, ça balance pas des masses. Reste cet humour Buffyesque, des « petits moments », mais sur 20 numéros, ça fait pas bezef’. __ Y the last Man 54__ On appellerait ce numéro un « filer ». Petite mise en abîme sur une bédé racontant la vie d’une meuf, dernière femme sur terre. Sympa mais on aimerait que ça avance un peu.

Next Wave 12 Ca y’est, c’est fini. Jusqu’au bout, on se sera fendu la poire, avec au final, un nemesis absolument inconcevable, un peu comme si Mimi Mathy jouait le rôle de François Mitterrand dans un biopic TF1. Finalement, Next Wave s’arrête au bon moment, laissant la porte ouverte à une éventuelle suite. Un vrai bon ride de jeunes.

Thunderbolts 111 Après un numéro set-up, les Thunderbolts sont lâchés, tous unis contre Jack Flag, un numéro fight only pour bien montrer que c’est des bâtards qui maintenant sont passés de l’autre côté de la barrière. Ellis n’oublie pas de bien rendre l’aspect psychopathe d’Osborn en rajoutant un coup de stabilo dessus. Du potentiel, mais faut voir où ça va.

Cable Deadpool 37 Après avoir tenté de redevenir méchant, Deadpool continue sa carrière de super héros solo. Il s’en prend à Rhyno qui le rapetisse et le transforme en porte clef. Oui, c’est aussi con que ça, but this is what you get. Le comics drôle de Marvel, surtout depuis la disparition de Next Wave et Civil War.

Spirit 3 Sans doute le numéro le plus beau qu’ait fait Darwyn Cooke, magnifiquement aidé par Bone et surtout Stewart qui cartonne lors des séquences « flashback » qui donnent du retro sur du retro. Double couche intelligente sur les origines de Spirit. Du très bon entertainement, non prétentieux et non pédant.

Superman 659 Fill in issue co plotté par Nicieza qui prouve qu’il sait faire autre chose que des assassins en shorts qui se font transformer en porte clef. Pas vraiment touché mais jolis dessins de Vale bien encré par le comparse habituel de Pacheco, Merino(s).

Brave and The bolt 1 Voilà une série qui commence sur les chapeaux de roues ! Batman et Green Lantern unissent leur force dans une enquête qui les entraînera d’une baston dans la batcave (qui commence on ne sait pas pourquoi, c’est pas clair à l’espace en passant par un casino avec du Bruce Wayne pur sucre. Perez au dessin, c’est comme un film d’Eastwood, qu’on aime ou qu’on aime pas, on est toujours content quand il déboule sur les écrans. Le concept d’un duo qui se renouvelle à tous les numéros est vraiment classe et Waid a l’air d’avoir préparé le terrain pour une histoire à multi ramification. A suivre donc, du pur plaisir.

Wonder Woman 4. Oui, le relaunch mode lent continue, avec ses successions de « hahaa en fait je suis » avec des gars qui retirent leurs costards … A vrai dire, entre le numéro 1 et aujourd’hui, soit un paquet de temps, j’ai eu le temps de me lasser des scénarios scoobidoo.

The New Avengers : Illuminati 2 Peu après les événements d’infinity Gauntlet, les 6 illuminati (qui ne peuvent toujours pas s’encadrer) se réunissent car Reed a une surprise pour eux : dans sa valise, il a l’infinity Gauntlet presque au complet, moins deux gems. Il le montre fièrement à ses copains et leur propose de réunir les autres. Suis ensuite un scénario parachuté de récupération de ces derniers joyaux. L’histoire n’est là que pour agrémenter l’idée de base et la fin. On est en plein fan fic : on se demande quand a pu bien avoir lieu cette quête en 15 pages (Thanos, il lui a bien fallu deux prestiges format pour tous les récupérer…). On nage en pleine fausse bonne idée tant l’histoire est peu plausible. Tout ça pour apprendre que la Mind Gem EST l’inconscient collectif ? WTF, comme on dit. A noter qu’on ne comprend pas 1) le choix de l’armure d’Iron Man dessiné dans le comics, qui n’est pas très logique et 2) pourquoi cette armure est différente sur la couv ? A force de retconner juste pour faire le mariole, on s’emmêle les pinceaux.

Civil War s’achève, On va y aller en bloc. TOTAL SPOIL

Civil War 7

La fin du clash censé tout régler. Au final, c’est la mini série qui n’aura servi à rien, tant l’histoire diluée dans les titres crossover y étaient mieux traité. Si vous espérez une vraie fin, vous allez être déçu. Civil War souffre du même gros défaut que House of M : ce n’est pas tant une conclusion qu’un prélude au prochain gros événement, un préambule à d’autres histoires. On retrouve le gros tic de Mark Millar, à savoir qu’il écrit d’avantage pour les splash pages que pour la narration du comics elle-même. C’est un ramassis d’idée qu’il lui a semblé cool. Sue et johnny se grimant en couple (thème incestueux déjà vu dans Ultimates), pourquoi ? C’est pas une meilleure couverture que de n’avoir aucun lien avec une personne qui est sensé être de votre famille ? Ca lui a paru « cool ». Une ou deux idées cools par comics ne font pas une bonne histoire. D’ailleurs quelle histoire ? Dans le 1, une ville et une école se font raser, et le registration act est déjà signé à la fin. Après, c’est un combat, une revanche, parsemé de « moments cools », mais aucun de significatif. Le seul que l’on ne voit pas dans les autres comics référents, donc le seul événement propre à Civil War, c’est le clone de Thor « le Nazi Thor » bricolé par Reed, Pym et Stark. Qui, au monde, peut me démontrer que c’était une bonne idée ? A quoi ça a servi ?!! Ils avaient Sentry dans leur camp, bon sang ! Pourquoi s’emmerder avec un robot clone incontrôlable ? D’ailleurs, Hercules débarque dans le 7 et le brise, en balançant la réplique connue « You’re no Kennedy ». Encore un moment Millar, façon « le A pour la France ». Ou l’enterrement de Goliath, qu’on ne peut pas rapetisser (LOL ?), quelle bonne idée aussi… Mais Hercules… comment arrive-t-il à soulever le marteau de Thor ? Il suffisait de cloner Thor pour soulever Mjolnir ? Non ! C’est un faux marteau puisque HERCULES le soulève aussi !! Donc à quoi à servi le prélude de Straz dans FF sur le marteau de Thor ? A rien ! C’est plein de trous scénaristiques où même taslebonjourdalbert arriverait à passer. Donc, c’est la baston finale qui va tout résoudre, où on parachute les personnages, pour faire cool. Captain Marvel, mort du cancer depuis 20 ans, revient, sur un panel. Quelle bonne idée, vraiment. Ce n’est qu’après une baston au cœur de New York que le 9/11 crew composé de pompiers, infirmiers et flics saute sur cap pour l’empêcher de transformer Stark en steak tartare. Et là, Cap ouvre les yeux et voit la casse. « Mon dieu, on a cassé des propriétés privées ! Des autos, des bouts d’immeubles, un peu comme si on était en guerre ». Civil War, right. (à priori j’aimais bien le pitch de la fin de Joss Whedon où Cap battait à mort Iron Man et avant de devenir le mec surpuissant incontrôlable tant rabâché par Stark, s’arrêtait. Double victoire). Non, là Cap s’arrête car il ne combat plus pour rien, dit il et se rend. La guerre est finie. Suis ensuite les pages « ce qui vous attends cette année ». Reed écrit une lettre à Sue, formulé d’une telle façon qu’on se demanderait presque si Millar n’a jamais lu Fantastic Four. C’est plein de snappy jokes sur « l’intellectuel qui ne comprend pas les choses simples de la vie » mais est aussi peu à propos que Sue qui disait dans sa première lettre qu’elle baise une dernière fois avec lui, et qu’après elle se barre laissant les enfants. Est-ce qu’il connaît vraiment les FF ? Things to come continue avec Punisher qui ramasse le masque de Cap hint hint, on voit des personnages parachutés (Omega Flight) même pas mentionné dans l’histoire et Parker qui remet son costume noir for no reason. Ultime scène : Iron Man, nouveau patron du shield, fait visiter les locaux ultra top secret de l’hélicarrier à la mère de Stampford. Il lui avoue que contrôler le Shield, ou plutôt y remettre de l’ordre faisait parti d’un des projets des pro registration. Euuuuuh ils auraient pu contacter… Nick Fury, là, le mec borgne ami de Captain America et toujours caché quelque part, qui fut le boss du Shield pendant quoi, 40 ans ? Le plan ne tient juste pas la route. Le dessin est très maladroit, mais parait-il que Mc Niven a été prié de se grouiller. On travaille mal sous la pression. Ah oui le noir qui meurt, c’est Triathlon, et off-panel en plus. On notera que Millar ne sait tuer que les noirs (Goliath, Triathlon) et les homos (Northstar). Chapeau l’anglais.

Mais Millar a bâclé son truc, ok, mais reste Straz avec Amazing Spider-Man 538. Pendant que Parker se bat à New York, Aunt May et Mary Jane sont laissés seules, sans surveillance, dans un motel pourri. Donc, ce mec est un génie ? Un sniper engagé par Kingpin (pas très malin d’utiliser un mec qui est au cœur d’une autre histoire, tout comme Bullseye qui s’est fait exploser le genou par balle ou encore Daredevil qui est soit en prison soit en Europe… mais bon, ça fait longtemps qu’on a sauté le cap). L’histoire peut être lu sans se faire spoiler Civil War 7 ce qui est une bonne idée. Parker revient, le sniper tire, Parker sauve M.J et, ho trop con, Aunt May se trouvait juste derrière. Le seul problème, c’est que c’est balistiquement impossible, on le voit dans la lunette du sniper, positionné beaucoup trop haut. S’il loupe, il touche le plancher. Et même quand on voit la balle passer, là encore elle ne peut pas la toucher. Du coup on ne sait toujours pas pourquoi Parker remet le costume du mec qui a voulu battre sa femme. Faudra attendre le mois prochain. Bien joué, les mecs. Mais en fait, on s’en fout, y a un nouvel event déjà dans les tuyaux, non ?

[comics] [3 mois de notes au moins] [Bon dimanche]

Absolument rien à voir:

Ultimate Xmen 76

Après Ultimate Cable, on a droit à Ultimate Bishop, sans aucun backup story, sans rien, pa-ra-chu-té. C’est donc deux keums qui débarquent du futur, un pour tuer Xavier et l’autre pour le protéger. Terminatoresque mais simple à lire.

Superman 657

Dans un futur alternatif, Superman est lancé à pleine vitesse dans la croûte terrestre. C’est tout l’écosystème du monde qui est modifié, et forcement, on bascule en mode Mad Max/Ken le Survivant. Des dessins assez fabuleux signés Pacheco, ça balance vraiment, un monde assez sombre digne d’un Perez au sommet de sa forme. Petit spoiler : Sarkozy n’est pas président dans ce futur là.

Squadron Superme.

Bizarre de voir Hyperion, autrefois invulnérable, se faire dégommer. Dernier ( ?) numéro de Gary Frank qui dessine tout le temps des gens qui volent, mais qui n’ont aucune dynamique dans le mouvement. Ils « flottent ». De plus tuer un personnage qu’on ne connaît pas encore suffisamment n’est peut-être pas une excellente idée. Un comics calibré pour Jean-Pierre Chevenement.

Astro City Dark City Book 2 N°1

Je verrais une fois que tout est disponible, mais le book 1 était déjà surpuissant.

Bullet Points 1

Straz n’est bon que quand il part de personnages inventés, à lui, et qu’il se donne toutes les libertés pour faire ce qu’il veut. Sur FF et Spider-Man, c’est désastreux mais voilà un elseworld (encore !) de 5 numéros. Tout d’abord le dessin de Tomy Lee Edwards (première fois que je découvre son style) est vraiment très très bon. On entendra parler de ce gus à l’avenir, c’est sur. Ensuite pas de décompression, tout va assez vite. Erskine, le créateur du sérum de super-soldat de Captain America, se fait flinguer par un nazi. Le jeune Steve Rogers ne deviendra pas le mec à l’uniforme/drapeau, mais sera enrôlé comme pilote d’un prototype d’exo-squelette, Iron Man. Et ainsi de suite. Parker sera victime d’une explosion d’une bombe à rayon gamma etc. Un peu déjà vu, mais c’est plutôt le mélange habile du dessin un peu rough et l’histoire WWII qui fait mouche. A suivre donc.

Eternals 5 de 6

On est bientôt à la fin. Ca bouge enfin mais à la dernière page. On trouve un peu le temps long, malgré un Romita plutôt en forme entre XXX pages de pubs. Un comics qu’aimerait Laurent Fabius.

Y the Last Man 51 :

L’arc « Clone Saga » est proche de sa fin, et on comprend enfin tout, du pourquoi Yorrick est encore en vie. Présentation d’une espèce de Menguélé féministe effroyable. Un comics de chienne de garde.

Batman 658

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça va vite, c’est pas un de ces arcs qui s’éternise. Robin, presque assassiné par le « fils » de Bruce Wayne est soigné, pendant ce temps là, Batman doit rejoindre Gibraltar avec le dit mouflet pour rejoindre sa mère Talia. Pour y aller, pour y aller plus vite, une fusée et hop. Et après pif paf, missile gama, retrolaser et l’histoire est bouclée. On ne s’emmerde pas, c’est pop. Un comics qui plairait à François Bayrou.

Astonishing X-Men 18

Un mois de retard, ce coup ci. Le bon mot hype : Kitty Pride à white Queen : « cry me a river, bitch ». On voit enfin la fin de l’attaque de la X-Mansion… on aura mis le temps (9 mois) ! Je suis pas fan du tout de la manière dont Wheadon traite Cyclops, mais de bons petits moments qui plairont sans nul doute à Jean-François Copé.

Cable Deadpool 34

Le dessin est moche, et l’histoire un peu mégalo-Cable ne sert qu’à jarter Deadpool de Providence. Pas exceptionnel.

New Avengers 25

Ce coup ci, Jimmy Cheung aux pinceaux, et ça en jette. Par contre, encore une fois Starky Stark, le bad boy d’acier perfore toutes les limites. Un de ses employés qui lui reproche d’avoir volé ses idées et brevets et de les avoir mis au service de Le Mal, décide de le tuer. Abracadabra et Iron Man s’écroule, désactivé. Oui, il lui reproche grosso modo les trucs qui empêchaient Tony de dormir dans les années 90, Armor Wars, quand sa technologie a été volée pour tuer des gens. Tony… a volé… des brevets ?! Tout est très très poussif.

Civil War 5

Alors que ça allait très vite, d’un coup, hop il ne se passe plus rien. Ou plutôt rien d’étonnant, rien d’inattendu. Parker se rend compte qu’avoir montré sa gueule à la TV pouvait être très risqué, pour lui, sa famille etc et retourne sa veste… Enfin… Aujourd’hui dans la collection Out Of Character, Daredevil enchaîné et s’apprêtant à entrer dans la cosmo prison fait une métaphore biblique à Tony Stark qui le regarde, le traitant de Judas. Oui, Tony/ Iron Man regarde son pote entrer en taule et ne fait rien. (de plus utiliser Daredevil vu les derniers tohu bohuts de son propre titre n’est peut-être pas judicieux… Si c’est son doppelganger, il est mal écrit, et si c’est lui QU’EST-CE QU’IL FOUT Là ? Il ne reste plus que deux numéros pour nettoyer ce champ de bataille.

Daredevil 91

Matt Murdock se bat à l’endroit même où se tient Paris-Plage chaque année. Indispensable, rien que pour ça.

X Factor 13

Un hommage à X-Factor 87. Une de mes stand alone issues préférées des années 90. Bon, ce n’est pas aussi bien, aussi nouveau, l’effet de surprise d’une équipe se faisant entièrement psychanalyser n’est plus là. Le plus intéressant est sans doute Layla Miller, un élément scénaristique sans aucune importance dans House of M qui est devenue un personnage clef, plein d’esprit. Du bon comics avec pleins de sous entendu sexuel. Très distrayant.

Action Comics 845

Comme un goût du vrai Superman III, version ciné, avec des liens évident avec Superman Returns. Un gamin kryptonien déboule du ciel et Lex Luthor envoie Bizarro. Suit un combat assez dantesque qui montre la nouvelle maîtrise d’Adam Kubert. Je sais pas où ça va nous mener, mais ça va tambour battant. Deux très bon titres Superman au même moment, ça doit faire des années que ce n’est pas arrivé.

Wolverine 48

Attention logo commercial Casualties of War. Si vous êtes un civilwariste, pas la peine de le prendre spécialement pour ça, ça n’a aucune espèce d’importance dans la guerre. Wolverine baise une femme (plutôt jolie) et lui raconte les picotements qu’il ressent quand il se régénère (il a été cramé jusqu’aux os à cause de Nitro). Une bonne conclusion à un run qui ne s’est pas trop pris au sérieux, ce qui pour le personnage est une bonne chose.

Amazing Spider-Man 536

Un comics qui n’arrête pas de nous dire « lisez Civil War 5 et 6 pour tout comprendre » n’est sans doute pas la meilleure idée qui soit. C’est quand même malheureux de voir Peter Parker faire « oula, je crois que c’était une mauvaise idée de retirer mon masque devant les caméras du monde entier, mettant en danger ma femme et ma tante, oulalala que j’ai été bêta, et en plus ce coming out stupide ne m’a rien apporté, mé kel con ». Ah oui, on comprend en fait à la dernière page pourquoi Iron-Man est un connard : en fait c’est Doctor Doom qui a pris la place de Tony Stark. Ca fait vraiment froid dans le dos.

Wonder Woman 3

Terry Dodson a de la chance, il tombe que sur des writers d’un professionnalisme incroyable. 3 ans et plus pour finir Spider-Man / Black Cat avec Kevin Smith, et là 3 numéro de Wonderwoman en quoi, 6 7 mois ? Bon, ça n’a pas de logique de faire une série, un feuilleton, un truc avec marqué à suivre si l’on ne respecte pas sa périodicité. Pour Heinnberg, l’auteur en question, les comics, il s’en tape. C’est de l’argent de poche pour lui, un cachet. Il écrit en ce moment des épisodes de Grey’s Anatomy. Bah qu’il y retourne, vraiment.

Batman / the Spirit

As pulp as you can get. Des hommages tout plein, un dessin radical, une histoire alibi d’une rencontre. Des splash page de ouf, des clins d’œil qui donnent envie de lire la ongoing serie qui se prépare. Ah oui, le fait de voir le perso d’Eisner par quelqu’un d’autre ne me choque pas trop, Spirit étant plus un concept, une idée sur la bd plutôt qu’un héros personnel.

Zombies VS Robots 1, par un mec et dessiné par Ashley Wood. Tout le titre est un pitch en soit. Et le pire, c’est que ça fonctionne, car ça n’essaye pas de jouer aux plus malins. Bon, par contre, les mecs qui n’aiment pas les trames, évitez à tout prix !

Xmen 193

A la limite du lisible, ce qui est un peu problématique pour un comics mainstream comme celui là. L’équipe de bras cassés montée par Rogue a fini par butter les méchants burritos. Ce qui est incompréhensible, c’est la réaction de Rogue… qu’est ce qui lui prend de parler à ses coéquipiers comme ça ? Des réactions assez incompréhensibles pour un comics qui donne l’air d’être généré au hasard par un soft bugué.

Next Wave 10, en plus d’être très drôle et un chouia misogyne a une qualité supplémentaire : c’est celui où je suis arrivé 4ème du concours de colo. Un grand comics, assurément. Et sans mauvaise foi !

Unterminable X-Men Chapitre 7de 12 de rise & Fall des Shi’ars.

Pendant que Xavier est torturé (avant d’être libéré par Darwin), les X-men sont toujours dans leurs vaisseaux (ça fait juste que 5 numéros) à essayer de rejoindre les Shi’ars. Dire que c’est long serait un euphémisme. Cloud et son épée ridicule est devenu pote avec les X-men, surtout de Rachel, qui a décidé de le séduire en rendant visible son tanga à travers des vêtements ultra moulants. Ca marche, le barbare de l’espace a vite envie de tremper son biscuit. Bon c’est long, on est d’accord, mais au moins ça peut être lu dans le désordre, ou même juste un numéro. C’est si chiant qu’on croirait le temps arrêté. Pas nul nul, juste mfffffmouiiiiffffffff.

X Factor 14

Entre un héros leader qui doit gérer le fait de coucher avec deux de ses coéquipières dans le même numéro et que son pote lui avoue sa bisexualité, on a pas le temps de chommer à ex mutant city. Drôle, enlevé, mais toujours centré sur ses personnages, une fois de plus. On ne s’en plaindra pas encore, la sauce marche. Ah et la petite noire qui fait schnell schnell, le prix LOL internet 2006.

Ultimate X-Men 77

Bon Yannick Paquette, c’est déjà nettement moins ma came. Encore un numéro baston, mais sans une once d’explication. De plus, Kirkman choisit d’utiliser le subplot le plus naze de l’histoire, une phrase de Stan Lee et Jack Kirby des années 60 qui sous entendrait que Prof Xavier est amoureux de Jean Grey. Abandonné aussitôt mais paf, on le retrouve dans Ultimate X-Men. Why not, mais à quoi bon ? Super mouif.

Bullet Points. 2.

Alors que le jeune Peter Parker est infecté par une bombe gamma et se transforme en hulk, Reed et Sue se prépare à aller dans l’espace. Le meilleur boulot de Straz en 2 ans. Normal y’a marqué Elseworld, et il y a les supers dessins d’Edwards. Le problème de Straz, c’est qu’il fait un énième Elseworld, ok, mais décompressé, en 5 numéros. Du comics sans grande importance mais qui se donne des grands airs.

Spirit 1

La bd de Will Eisner était plus un concept en soit qu’un univers. Will, après tout, n’a crée ni Superman, ni Batman, ni même Spider-Man. Non, Spirit, c’est un justicier qui a un masque à la con. Eisner a révolutionné la manière de raconter ces aventurettes. Le revoilà grâce à Darwyn Cooke, qui à défaut de révolutionner une deuxième fois le monde de la BD, fait un bon petit polar comic, néo retro. C’est très roots, mais il y a des portables et autres engins modernes. A vrai dire, je ne sais pas ce que ça apporte à Spirit, mais c’est sans doute le comics d’action le plus délicat qu’on puisse trouver en ce moment, exquis et raffiné. Très bonne lecture !

Fantastic Four the End 3

Alan Davis continue son baroud de folie. C’est beau à toute les pages, les FF n’ont jamais été aussi classe. Il y a bien sur des petits soucis inhérents à la narration découpée en 6 (toutes les boulettes ont été balancé dans le 1, le n°2 et 3 n’ont plus la même choc value, il développe juste les bases posées), mais ça reste tellement au dessus des FF de Straz en ce moment (d’ailleurs pas pris). Un délice optique.

Y the Last Man :

Bientôt en France. Peut-être que Yorrick croisera Daredevil ? Ou Olivier Besancenot ?

Cable Deadpool 35, malgré son dessin indigent est follement drôle, avec un guest de Super Mario. Un épisode drôle comme un « cas de divorce » (le soir, très tard, sur le câble).

Iron Man Captain America : Casualties of War, bien évidemment « CIVIL WAR EVENT » Glissons sur le trait pâteux de Billy (on va l’appeler comme ça), le mec qui dessine en tentant d’émuler le style de Mc Niven qui déjà a du mal à s’émuler tout seul. Visiblement Ce comics a été bricolé pour faire patienter les gars qui trépignent des multiples retards de Civil War. Dans le genre pompe à fric, ces quelques pages se posent là : elles n’apportent rien, ne proposent aucune sortie (forcement, tout est déjà réglé dans le titre principal) et propose même, devinez quoi, des retcons ! en effet, était-il possible de faire passer Iron Man pour un plus gros batard qu’il ne l’est dans Civil War ou dans sa série Amazing Spiron-Man ? Mais oui ! On réécrit son passé ! Ils retconnent Armor Wars qui en plus d’être un des classiques du comics de l’age moderne, est un des plus gros actes de bravoures de Tony Stark, à l’époque où il était héros. On sous entend qu’il aurait agit à la légère, laissant une prison fédérale sans défense après qu’il eut désactivé les armures qui utilisaient éhontement sa technologie, en faisant…. Un connard… Oui oui. Prochaine étape, on apprendra que c’est lui qui a tué Ben Parker. Nul, con et moche.

The New Avengers 26.

Où l’on apprend enfin ce qu’a fait Hawkeye en se réveillant. Le dessin d’Alex Maleev (pour moi dessinateur de l’année, encore) est somptueux. Vraiment, c’est wow, intelligent, petites références de ci de là (coucou Klimt). Donc Clint se réveille. Magie du comics. Il va à la recherche de Scarlet Witch et se la saute. Voili voilà. Lalala. C’est tout. Aucun intérêt dans le cadre de Civil War, juste à la rigueur un dommage collatéral de House of M (8 mois après, il était temps). Un comics beau qui rend perplexe.

The New Avengers Illuminati 1

Où l’on veut nous faire avaler que oui oui, c’était super important ce qu’ils ont fait dans le passé, notre groupe de franc maçon de l’héroïsme. Namor, Xavier, Iron-Man, Black Bolt, Reed Richards et Doc Strange vont dans l’espace. Ils débarquent chez les Skrulls et les menacent de représailles. Très malin. Ils en tuent des milliers. Comme ça. Après s’être fait capturer, ils s’échappent dans un vaisseau local. Bon, c’est éminemment stupide, mais ça donne l’occasion à Jim Cheung de dessiner des trucs vraiment classes. dont l’ancienne armure d’Iron Man. Quand à la nécessité et à l’importance d’Illuminati… Mouif quoi.

Daredevil 92

Son tour européen se termine. C’était VRAAAAAIMENT cool, et grâce à ce numéro, tout tient debout. Du Bru qui cartonne.

Winter Soldier Winter Kills

Oké, j’ai lâché Cap au moment de la résurrection de bucky (ah putain mais quelle idée à la con) et je tente ça, parce que Lee Weeks. Bien que je n’ai pas tout pigé des motivations actuelles du Winta soldia, ça se laisse lire. Le finish est plutôt bon.

Next Wave11, c’est claquer des thunes mais avec le sourire. C’est drôle, de la couv à la page de fin. Encore !

Xmen 194

On récupère Ramos et on gagne en clarté. Les motivations de tout un chacun sont encore floue (pourquoi rogue se casse ? comment Cable fait il pour diriger 2 états tout en étant dans les Xmen ? Depuis quand le frère pourri de Guthrie, le Angel Wanabee est-il mort ? Non, parce que là, champagne, on l’avait presque oublié. Adjectiveless X-Men est sur la bonne voie car vraiment décalé, du second couteau comme à l’époque de Claremont / Silvestri.

Astonishing X-Men 19

Marrant de voir des pages de pub d’il y a plusieurs mois. Après un combat qui en tant réel prenait… allez quoi, 1 ou 2 heures et qui a duré 6 numéros en 9 mois, ça bouge enfin un peu… enfin rien n’est résolu, hein, les Xmen sont juste parti dans l’espace, enfin ceux là aussi. Ils font toujours ça. Colossus, clef du scénario dit, allez 4 bulles dans tous le comics, dont « Da », mais à part ça, les personnages sont parfaitement défini, les dialogues vraiment percutant, et les vannes pas mal. Il y a juste que l’enjeu et la tribu d’extraterrestre de second couteau qui craignent un peu, surtout parce que l’histoire traine, mais traine… On reparle encore de trucs qui sont arrivés dans Asto 4 5 comme si c’était hier… C’était en quelle année ? 2003 ? Le vrai problème d’Asto, c’est qu’en TPB ou format prestige, ça aurait de l’impact, mais là, ça fait un peu « les gendarmes et les extraterrestres ». Quoiqu’il arrive, on sait que Cruchot et Galabru reviendront au commissariat de St Tropez.

Cable Deadpool 36

La page de recap résume bien ce qui se passe : Civil War est pas terminé, donc certains titres pataugent. Deadpool poireaute en faisant le guignol, en mentionnant le beau foutoir que représente le crossover où il se passe que dalle de cohérent. Du coup, que fait l’homme au double O ? Il s’attache les mains et les pieds et engage le Taskmaster pour le poursuivre, histoire de montrer qu’il est le meilleur. Totalement stupide, donc trèèès drôle.

Ultimate Xmen 78

Résumons : des mutants du futur débarquent par paquets de 10, ils se battent, soit pour sauver Xavier soit pour le tuer… Et c’est tout. 4 numéros qu’on en sait pas plus. Alors je suis sur que l’apparente mort totalement pas crédible d’un personnage important aura un gros impact, mais honnêtement, c’était 4 numéros de semoule pour que dalle. Tout ça pour nous amener un scénario totalement inédit de type « et si Xavier a disparu… » Ultimate Wild Pack, vraiment, fallait-il ?

Y The Last Man 53

One shot pour faire patienter. Lesbian bizare sex mais bon, ils auraient pu nous prévenir. Pas très intéressant.

Thunderbollts 110

Deodado se retrouve un peu pour ce revirement dans la série. Sauf que c’est Warren Ellis aux commandes et que les méchants sont encore plus méchants. Avec comme Leader Norman Osborne, il faut pas s’attendre à la belle des champs. A noter la présence de Penance, pour l’instant de très loin le concept le plus naze sorti de Civil War (le mec qui nie –à raison- sa responsabilité durant 9 numéros, et qui paf, bascule dans la pénitence SM). A voir où ca va.

Uncanny Xmen 482, part 8 of 12

Ce qui devait arriver arriva et ô surprise, à moins que vous ne lisiez pas Previews, les X-men vont à la rencontre des Strarjammers. Ca bastonne, sérieusement. Ce qui est assez agréable (enfin !) dans ce long run, c’est cette construction de pleins de subplots à la Claremont, des petites amourettes, des relations difficiles père-fils, le tout sur fond de baston cosmique. Vraiment pas mal (enfin !).

Fantastic Four The End 4 (on verra avec les deux derniers)

Spirit 3

Action. Mystery. Adventure C’est ce que dis le logo sur la couverture. Il n’y a pas mensonge sur la marchandise. Le retro old school fonctionne, on se croirait un peu dans le dessin animé Batman Adventures plus que dans le spirit originel, des gags en plus. Un petit bijou.

Squadron Supreme Hyperion Vs Nighthawk

Le combat qu’on attendait tous depuis le début de la série, le Superman contre le Batman local, le pape contre le black panther. Et ce n’est même pas Straz qui s’y colle, trop occupé à tripatouiller de ses doigts le monde Marvel. Aux commandes, Gugenheim, le nouveau qui a le vent en poupe. Son parti pris de faire une référence ouverte au conflit du darfour part d’une bonne intention mais aggace un peu. Ca va à l’encontre de la tradition Marvel qui, comme dans Tintin avec les Picaros ou la Syldavie utilisaient « DES METAPHORES » pour évoquer les conflits réels. Gugen’ s’en excuse presque dans la dernière page. En tant que fighting comics, par contre, ça se défend très bien, c’est la baston que tout lecteur de Squadron Decompression Supreme voulait lire…

Déjà la fin du trip tour sous LSD Zombies VS Robots, heureusement à suivre dans Amazons VS Zombies VS Robots. On va pas s’gener.

Amazing Spider-Man 537

Dans ce numéro, Iron Man mange des bébés. Vivants. Parker est rentré dans la phase « wooooops j’ai déconné ». Il a donc la super idée de laisser Aunt May et Mary Jane Parker (une mannequin, le boulot discret qu’on porte pas sur sa gueule) dans un motel pourri, le genre de coin où les mafieux enchainent les passes. Et sans surveillance. Bravo, genious. Pendant ce temps, Straz fait un copié collé de Mark Twain sur Captain America… Parker comprend qu’il a été con. Bravo, mec. Next, Reed Richards utilise la machine à remonter dans le temps pour aider Papon et la France de Vichy.

Civil War 6

Du très mauvais comics : tout les personnages donnent l’impression d’être placé sur la page, un peu par hasard, sans logique ni importance. Reed prépare Nazi Thor Robot au combat, alors que Hank Pym mets au point les Ultimates du monde Marvel. Pendant que Dr Strange se fait un grill dans la neige, les anti act décident d’aller libérer leur copains de prisons. C’est à ce moment qu’Iron Man débarque avec tous les autres, Mister Fantastic, Venom, Taskmaster, Nighthawk, Deadpool, bref de quoi faire vibrer les murs ! En face, euuu Solo, Prodigy et une punk venu sans doute d’un groupe des années 80. Eh bien bravo, ils ont réussi à nous rendre cet évènement ultra important. On est au cœur du drame, monté de manière si cohérente, qui se termine à la Millar, avec des splash page et des catchphrases. On est estomaqué. Comment pourrait-il en être autrement ?

All Star Superman 6

Qui est déjà probablement un des tous meilleurs comics de 2007. Le sujet, archi classique, la mort de Pa Kent, récurrent dans le silver age, est ici traité de manière touchante, juste, avec délicatesse. En plus d’être une des meilleures séries dans les bacs en ce moment, c’est une stand alone issue intemporelle, qui peut faire mouche sur n’importe qui, même ceux n’aimant pas les comics ou la bd. Quoi de plus universel que la perte d’un parent, un sujet que l’on peut tous comprendre et que Morisson agrémente de sa touche pop ironique. Superman comme il devrait toujours être écrit. Exceptionnel.

Comics checklist d’octobre

Je sais, c’est plus octobre, donc get rollin’

The Authority 1: Gene Ha, Grant Morrison, Authority, toutes les conditions étaient réunies pour une montée d’adrénaline. « The Plot thickens » dit à un moment un gonz. Malheureusement, c’est de l’arnaque entre des pages reliées par deux agrafes. Des splash-pages, du built up dont on ne comprend pas grand chose. La fête est gâchée.

Wild Cats 1: (par momo, encore, mais avec Jim Lee) donne l’impression d’une capsule temporelle des années 90 qu’on ouvrirait qu’aujourd’hui. Peut-être même que Jim l’a dessiné à l’époque, qui sait ? L’histoire, mmm un peu obscure pour le non initié aux ères précédentes, comme un goût de n’importe quoi cosmique. Mouif.

Ultimate Power 1 : Le cross over de Supreme Power / Squadron Supreme et d’Ultimate Fantastic Four. Excitant sur papier ? En plus c’est Greg Land au dessin, les fans de nanas FHM / Maximal vont adorer. Mais voilà Bendis était le mauvais gars à foutre là-dessus (encore ?). Ben Grimm perd un peu de son écorce, Reed analyse ça et par inadvertance ouvre une commode brèche interdimentionelle (bah oui sinon y aurait pas de comics). Et qui déboule en cliff hanger ? L’escadron suprême. Wow. Incroyable. Ils étaient sur la couv, et en plus c’était l’objet de ce comics. Non vraiment on est estomaqué. Jetons un coup d’œil à la couv. 1/9… 8 autres numéros comme ça. Bon courage à ceux qui suivront.

Powers (vol 2) N°20 Malheureusement avec sa dérive héros cosmogonique prise depuis 5 numéros, la série a « sauté le requin ». C’est devenu moyennement intéressant, moins hard boiled. Un comics qui a manqué le bon moment pour s’arrêter.

Fantastic Four 540 Fuckin’ Civil War Iron Man écoute aux portes la conversation de Parker et de Reed Richards. Sans doute le moment le moins out-of-character du personnage en 2 ans (si l’on oublie le fait qu’il revient d’une visite guidée, montrant fièrement à Peter Parker, le goulag qu’il a fabriqué à l’aide de Reed pour mettre des super héros réfractaires, situé dans une autre dimension). A part ce petit détail, non vraiment brillant, quelle maitrise des personnages. Prochain numéro, Reed Richards va mettre Nelson Mandela aux arrêts.

Y The Last Man 50: Ohhhhh oohhhh des histoires de clones… Pourquoi . ? Mais pourquoi ? J’espère vraiment qu’on va revenir sur une histoire road movie comme avant, parce que ça commence à sentir le sautage de requin ! __ Criminal__ 1: Adoubé par la presse, multi recommandé, Criminal de Brubaker n’est certes pas le nouveau chapitre d’un Evangile fraichement retrouvé dans une cave nord-coréenne, mais ça se laisse lire. De la qualité, messieurs dames.

Other Side 1 James Aaron et Cameron s’unisse pour un récit autour de la guerre du Vietnam. Ca sert un peu le bide, mais les différents points de vue (façon Flag of our fathers). Ca change aussi des trucs cynico-destroy de Garth Ennis. Good Pick, les gars.

Ultimate X-men 75 Arrêté il y a 60 numéros, je profite du nouvel arc (Cable) pour revenir faire un tour, juste pour voir. 75 numéros de What if, ça se fête. Cable vient donc du futur pour casser la gueule aux X-Men. Je crois que tout est dit. Il est cyborgisé de partout, on ne sait rien de lui, et il cogne. On peut imaginer qu’avec un background aussi vierge, Robert Kirkman va pas chercher à trop l’alourdir d’avantage. Rigolo et assez frais comparé aux titres X principaux en ce moment.

Cable Deadpool 33: Mmm une couv de Rob Liefeld qui pique les yeux. Heureusement l’intérieur est bon et drôle même si le cliffhanger fait douter de la logique interne du truc… Enfin c’est Deadpool, quoi. Rien à comprendre.

X Factor 12: Une année d’X Factor qui se termine en beauté. Tout les sub plots partent en fumée, sauf Layla Miller. Il ne manque que du sexe pour que le comics soit parfait. Le meilleur X Title du moment, avec Cable Deadpool suscité.

Wolverine 47 Civil War Où avait on laissé Wolverine ? ah oui, tchic tchac snikt bzzzz. Il poursuit son enquête, avec panache, quand soudain Sentry envoyé par Iron Man (oui le gars qui a aidé le poilu dans les derniers numéros) vient lui casser la gueule. Logan arrivera-t-il à venger tous les enfants morts lors de l’explosion qui a déclenché Civil War ? Arrivera-t-il à dégommer la candidature de Ségolène Royal à l’investiture du parti socialiste ? Sait-il qu’il y a une autre série ongoing Wolverine Origins dont personne n’a rien à foutre ? Je vous le dis tout de suite, l’issue de l’affrontement et même de l’arc ne fait AUCUNE différence. Fallait juste suivre l’histoire pour ce qu’elle était, du chambara griffu, des dialogues punchy et quelques très bonnes idées. Du bon comics tchic tchac de commande.

Uncanny Xmen 479 Pendant que les X-Men s’ennuient à bord du faucon millénaire (vraiment ! ils le disent !), Gabriel « Songoku » traverse l’espace en volant. Fallait bien faire un intermède de plus, que nous appellerons Final Fantasy Berserk VII : Korvus, un Shi’ar, récupère une épée énorme et vraiment ridicule et doit attaquer les X-Men avec. C’est l’épée du Phoenix. Au moins l’histoire a fini d’être chiante, elle est maintenant ridicule. C’était la partie 5 de 12. Courage.

Next Wave9: Je ne sais pas si ce comics a été plus drôle que ce numéro. Et pourtant on a eu des dragons géants en caleçon, un clone de Nick Fury en dessous féminin, Dormamu la tête dans les cabinets, mais là… entre le Millar bashing gentil. Mais p%tàïn, ce que c’est drôle.

Soldier Seven 1 : Pour nos amis newbies, c’est le dernier numéro de la série, après un opening book numéro 0 et 7 mini séries venant s’intercaler devant ce numéro 1 qui sort ‘achement en retard. Inside, l’art magnifique et caméléon de J.H.Williams III. C’est magnifique, par contre je n’ai rien rien rien compris… Mais alors walouh. Incompréhensible. Pas la moindre idée de ce qui s’y passe. C’est comme faire l’amour à une belle femme d’un pays dont on ne comprend pas la langue : on entrave que dalle, on se laisse enivrer.

Ion 7: Kyle fait (une fois de plus) le point sur sa relation passée avec Jade avec son ex-beau père. Finalement, ça se lit comme une série ongoing, c’est plutôt joli, y’a des moments relax et d’autres plus enervés. En tout cas, toute l’entité « Ion » est assez intéressante…

New Avengers 24 : Qui devait être dessiné par Adi Granov, qui finalement n’a eu pas le temps de le dessiner. Du coup on a Pascual Ferry. Bon glissons. Sentry, le keum ultra puissant a le coup de blues et va du côté de la lune pour noyer son chagrin. Y’en a, c’est le chocolat, d’autres c’est les voyages dans l’espace. Il rencontre les Inhumans, en guerre contre la Terre. Mmmm ok. Puis Iron Jerk déboule pour lui faire « au boulot ». Ouais, hein, y’a un goulag à remplir. C’est à peu près tout… Ca ne nous dit pas ce que Sentry fait le reste du temps, pourquoi on ne l’a vu pour l’instant… que dans Wolverine… Et puis c’est tout. C’est leger léger. En fait même non, on y croit pas une seconde. C’est ultra poussif. Iron Man est maintenant systématiquement balancé à la fin d’un comics pour faire un laïus à la noix (qui se contredit à chaque fois : « je vais raisonner Cap » « je le transforme en tableau de Picasso » « Moi aussi j’aime pas cette guerre, maintenant, mange ta knaki Herta, Peter » ou encore « ja, enfermons dans le nouveau goulag, herr Richards ». Relisez les différentes apparitions d’Iron Man depuis le début de Civil War, vous verrez, c’est tout simplement irrationnel. Poussif aussi car ça fait numéro qui tente de se justifier d’une situation, hors on ne devrait pas à avoir à acheter un comics pour comprendre la situation d’un cross-over dont l’existence même est out-of-character. Bon dieu, en fait ce comics est affreux. Nul nul et nul.

Daredevil continue sa tournée européenne. Il s’en prend plein la gueule, et dérouille pas mal d’autres gars. C’est beau, c’est bien écrit.Et Daredevil fait parler un bâtard en lui tordant le bras en lui hurlant : « parle, nom de dieu » ; en français dans le texte. Génial.

Action comics 844 : Numéro important puisqu’il marque le début de la collaboration Geoff Johns, Richard Donner, et Adam Kubert. Et c’est achement beau. Me souviens plus avoir autant aimé le fiston Kubert depuis très longtemps. Un môme débarque dans un engin similaire à Kal El.Visiblement il est kryptonien, avec un peu moins de bol puisqu’il ne tombe pas dans le Kansas mais à Metropolis. Une histoire de Super Gamin, un clark qui ressemble à celui de Superman Returns, Pa et Ma Kent absolument pas ressemblant à ceux qu’ils sont d’habitude… mmmm essaye-t-il de créer une Earth Superman the movies ? Supes va donc essayer de le soustraire aux scientifiques. On ne sait pas dans quelle proportion Richard Donner a travaillé dessus (sans doute plus que Brian Singer sur Ultimate X-Men) et on ne sait même pas trop dans quelle direction va aller ce titre, mais ça s’annonce plutôt bien.

X-Men 192: Ok j’ai été dur avec X-Men de Carey et Bachalo. Et là, ça s’améliore vraiment.Tout d’abord parce que Chris bâcle son dessin (5 encreurs seulement), mais c’est le seul qui en rushant son boulot, devient plus clair. On reconnaît qui il dessine et ce qu’il se passe et c’est un plus non négligeable. De plus, on comprend donc un peu ce qu’il se passe, tout s’assemble petit à petit pour une baston qui va suivre. Emettons quelques réserves quand à l’équipe de bras cassés commandée par Rogue : Iceman, Karma, Canonball, Cable (chef d’état de deux pays mais il trouve le temps de faire le X-Man), Mystique, Lady Mastermind et Sabertooth. On ne peut décemment pas leur confier des enfants en bas âge, regardez les noms, on dirait qu’ils viennent de faire un Prison Break ! De plus, wow, quoi, Karma, Lady Mastermind… Ils les jouent aux pokers, les personnages ? Pendant ce temps, il fait quoi Cyclops ? Il fait des cameo partout et dort dans Astonishing. Le leader ! Va vraiment s’accrocher pour nous faire de l’interaction pertinente avec ça. Ca sera sans doute pas l’arc du siècle, peut-être la base pour autre chose ?

Uncanny Xmen 480, alias la mi chemin de l’arc de 12 numéros. Après avoir établi Vegeta Summers comme un personnage ultra puissant qui vole de galaxie en galaxie et balance des kameha pour un oui ou un nom, il se fait soudainement battre on ne comprend pas pourquoi, mais genre comme une merde. Au passage il perd un œil et se choppe une cicatrice. Le frère de Cyclops est borgne et en plus son œil brille comme Cable (son neveu du futur). Mais où vont-ils chercher ces idées ? Tips: Il tombe au moment de son évasion de taule sur des gauchistes de l’espace qui veulent délivrer Lady Deathbird (peu subtilement évoquée dans le numéro 3 de l’arc, mais on va faire les étonnés). Nettement mieux que les 5 premiers, l’arc à mi chemin souffre de pas mal d’handicap. Il a fallu en arriver là déjà. C’est loooong. Jeez, fut un temps, les X-men sautaient dans le blackbird et hop, ils étaient à l’autre bout du cosmos. Et pis attention, y’a pas Cyclops qui vient, ni Wolverine… non non l’ultra cool Thunderbird. Fais nous rêver, mec, on s’accroche.

Midnighter 1: Dès la première page, on nous rappelle qu’il est homo. Fin. D’autant qu’il se fera traiter de sale pédé plus tard. Fallait le préciser. Puis on apprend (pour ceux qui l’ignoraient, comme votre serviteur) qu’il a un gosse. Une phrase pas plus. Page suivante il tue des gens en Afghanistan. Genre un ouf. Les dernières pages sont bizarroïdes, puisqu’on lui demande rien de moins que « tuer Hitler ». Très honnêtement, perplexité et circonspection s’imposent.

Criminals 2, pas lu, je sens que ca va être go for the trade

Fantastic four the End, par Alan Davis 100%: Et 100% de bonheur. Une plongée dans un monde Marvel à la the Nail. Les FF, défigurés par la perte de deux des leurs dans l’ultime combat qui les opposait à Doom, mènent une vie triste. Leur leader est triste, Ben vit sa vie pépère, Sue fait de l’archéologie tandis que Storm a rejoint les Avengers. Ils vont sans doute être amené à se réunir à nouveau dans une mini série qui a simplement le mauvais goût d’être partagé en 6 numéros. 2 numéros prestige, non, pouvait pas ? Les FF n’ont jamais été aussi beau que dessiné par Davis, qui maîtrise aussi bien le super-héroisme que les courbes des femmes. Soyez là pour le prochain numéro, un comics qui fera peut-être date, mais en tout cas, il y a déjà les bonnes vibes pour ça.

The Thing TPB

J’ai découvert sur le tard le boulot de Dan Slott. Enfin, sur le tard, il reste encore de la marge avant qu’il ne fasse des gros titres. Son mini run avec Benjamin J Grimm part d’une idée simple : Dans Fantastic Four, Reed Richards (avant qu’il ne bascule du côté obscur) lui dit « tu sais, mon pote, pendant des années, on t’a versé un salaire ». The Thing regarde son compte en banque et effectivement il a des milliards. Bon, vous feriez quoi, avec des billions de dollars au chaud ? Allez quoi, c’est évident : strip teaseuses, call girl, voitures de luxe et la ligne de vêtements bling bling puff Daddy. Et bien, c’est ce que fait Ben. La brique s’éclate. Oh bien sur, il va être attaqué par Arcade, pas zen du tout, qui va l’enfermer, lui, Stark et quelques autres gus dans un Murderworld. Après cette aventure débridée (bon sang, Arcade, quel pied, un de mes méchants Marvel préféré), notre milliardaire briqué va aider son pote de Yancy Street, et mine de rien se lancer dans une quête personnelle, devenir un mench comme dit son vieux pote. Le sens qu’il donne à sa vie, Grimm va logiquement le fêter en faisant sa Bar Mitzvah (ouais hein il est juif). Il va devenir un mench. Mais bien sûr, tout se termine par une partie de poker, tous un peu en mode out of character rigolo comme dans les années 80, avec que des gars connus dans la place, de Captain America et Iron Man avant qu’ils soient en guerre, jusqu’aux nazes des Great Lake Avengers. Tout est dans la légèreté. Ca a un nom : les comics du Silver et du Bronze Age, quand ils étaient fun, pas le genre à se regarder le nombril en se faisant des comics pédant avec une « super catchline de fin de numéro ». Ah et cet épisode de l’anniversaire d’Alicia Masters, où le couple va dans le temps, dans la Grèce antique… Cette série avortée est un peu le vilain canard de Marvel, une offre totalement à part, au milieu de tous ses comics qui se prennent au sérieux. Une série drôle et touchante qui donne et redonne envie d’aimer les comics. Et aussi les fleurs, la vie et les femmes nues. Du très bon !

Comics de septembre non pluvieux

Xmen 190

Un comics tel que Xmen ne devrait pas avoir à se lire 3 fois pour être compris. Là Bachalo fait des efforts, mais wow, c’est touffu. Au moins ça fight, mais on ne sait pas trop contre qui, ils sont passés où les pépito arriba arriba des deux précédents numéros. A noter (enfin) l’arrivée la plus poussive de Cable (qui je le rappelle est en même temps chef d’état mais aussi membre de la résistance avec Captain America). Eh oui, il déboule genre, y’avait de la lumière. Il devait pas être occupé ce jour-là. De gentils petits dialogues, ceci étant.

Cable Deadpool 31 Civil War Tie In

Deadpool se bat contre Captain America et les anti-registration act. Hilarant. Cable débarque. Très cool. Il revient et annonce qu’il y a eu un mort lors du combat contre Iron Creep et ses potes. Cable se téleporte avec son copinou chez le président des USA, rien que ça, pour l’avertir du danger du registration act. Genre « eh mon pote, regarde mon bras en métal, je viens du futur, ça va devenir moche ». Et là, le président malin demande à Deadpool (qui a registré) d’arrêter Cable. Et le pire, c’est qu’il est assez bête pour le faire. A se pisser dessus. Même les pages muettes de Deadpool, oui oui.

Xfactor 10

Quicksilver mégalo et Madroxx qui utilise enfin ses pouvoirs pour se taper une multitudes de femmes. Cet homme est mon héros. Très très très drôle et l’intrigue avance. Vivement l’arrivée du regular artist et c’est la joie.

The All New Atom 3 :

Drôle, malin, très bien dessiné et Byrne qui dessine des femmes un peu bitchis voire nues (pensez aux vêtements qui craquent). Quel régal de new teen book. Plus qu’un numéro avant d’arrêter malheureusement.

Y The Last Man 49

Oui donc il y a des singes qui baisent, l’histoire avance, mais sans ninja. Numéro qu’on qualifiera d’intermédiaire, sans grand pic.

Uncanny X-men 478

Shi’ar empire part 4 de 12 Pendant que Son Goku Summers dégomme les spatioportes pour que l’arc puisse s’allonger en deux trade paper back, les X-Men volent justement secourir les Shi’ars. Déjà, c’est trop l’enjeu qui nous intéresse, alors que Thor va broyer les couilles d’un gentil avec son marteau. Mais bon, les shi’Ars, why not. Donc en chemin, les X-gus font une escale à Tourcoing. Ils se battent contre des gars, Nightcrawler fait un truc incroyable. Mois prochain, focus sur Rachel pour la suite des Gendarmes et les Extra-terrestres. C’est emballant comme du poisson à moitié cuit, excitant comme un cachet d’Aspegic. Plus que 8 numéros.

Superman All Stars 5

Quitely assure, mais Gr ant Morrison donne un sens à chaque page, donne l’impression de s’amuser. Clark va visiter Lex Luthor, condamné à la peine capitale et qui accorde une exclu au daily Planet. Un régal de comics, fin et subtil, à l’image de son dessin au trait pointilleux et au cadrage calibré

Detective Comics 823

Paul Dini au scénar vous ferait acheter n’importe quoi, même du Benitez qui singe Jim Lee. Horrible à regarder mais pas mal à lire.

Superman 656, où les aventures du capé au Kazakhstan continue. C’est pas évident à suivre (genre le final ?) mais c’est du Pacheco qui fait du browler, c’est suffisamment classe pour en être satisfait.

Flash 4

Retour de la regular art team, c’est à dire un dessin assez abominable avec un arc sur « le copain de chambre qui se choppe des pouvoirs land goes berserk en 4 numéros déjà, c’est long… Ah est-ce que j’ai dit que c’était laid ?

Ion 6

Kyle découvre qu’il est un Torch bearer, un super Green Lantern et pas mal d’autres choses. Une bonne mini série so far si vous avez aimé les aventures de ce jeune G.L. Plus que 6 numéros à tenir et toujours pas de mort, par contre…

NexT Wave 8

Le comics le plus « LOL internet » continue. Humour et sadisme envers des créatures de l’enfer. Entre les Brainless ones et le faux Dormammu qui finit dans la cuvette, que du bon.

X Factor 11 : plus qu’un numéro avant la fin de cet arc et c’est toujours aussi bon. Le traître est vite débusqué, le mystère autour de Singularity se dissipe peu à peu (ou alors l’inverse) mais surtout, on aimerait savoir comme Madroxx s’en sort avec ses conquêtes, étant un des rares êtres au monde à pouvoir se taper deux nanas en même temps dans deux endroits totalement différent. Le héros de toute une génération.

Batman 657

Batman est obligé de faire la garderie dans sa cave où il emmène ce qui semble être son fils biologique (attention les jeunes, ceci est un bon exemple de ce qu’il ne faut pas faire : baiser sans capotes et drogué en même temps !). Damian est un sale morveux et se bat avec tout ce qui bouge (Robin, Alfred et même son père). On voit clairement les limites d’Andy Kubert qui ne sait pas dessiner les enfants, mais ce comics recèle de bons petits moments aidé par des dialogues savoureux. Grant Morrison continue à faire du bon Batman qui donne envie de lire la suite. Ca n’était pas arrivé depuis… oula…

Wolverine 46 Civil War Tie in

Wolverine tue des gars en armure (stark technologie, sic), mène son enquête et redécoupage d’autres gens. Entre-temps il va voir Forge, Cyclops et Emma et surtout, redécoupage de gens. Un bon comics Wolverine donc.

Cable Deadpool 32 Civil war Cable continue son tour d’arrogance après s’être teleporté chez le président des usa. De grands moments (Cable téléporte son pote en France, hors juridiction américaine donc, mais Deadpool lui répond qu’il est américain, qu’il peut faire ce qu’il veut. Impayable. Ce tour de force devant le président aura servi en tout cas à comprendre de quel bord est Deadpool… enfin avant qu’il change d’avis dans 10mn. Un tie In intéressant, et surtout le plus drôle (volontairement) de Civil War.

Xmen 191

Clay Henry n’est peut-être pas ma came niveau dessinateur mais au moins après 4 numéros tout commence à avoir un sens sans être pour autant passionnant. C’est moins « joli » certes, mais c’est donnant donnant.

Eternals 4 de 6

Et enfin on voit Ikaris ! Bon dieu la décompression des limbes. Makkari va voir Sprite qui a de vraies motivations pour devenir un petit connard. Bref les Eternals prennent forme, et on retrouve notre quota de pages youha dans la gueule. On ne peut s’empêcher d’imaginer ce qu’aurait donné une version Kirby de la même histoire, sans décompression, mais bon what the hell… De la bonne lecture malgré tout et SANS Iron Bastard Man. Youpi.

Daredevil 89 Murdock débarque dans sa traque de Lennox en plein Monaco. Et va au casino (grand moment). Après l’inoubliable Arc « Prison Break », Bru et Lark posent les bases d’une nouvelle histoire un peu plus course-poursuite… comme la seconde saison de Prison Break, tiens donc. Reeeal good stuff.

Ultimates 12

Ou le final que méritait cette série : des « héros » poseurs, qui tuent des gens en se la pétant. Ici, pas de comic code, pas de morale, Captain America affrontera le sale arabe et l’achèvera sans autre forme de procès. L’impérialisme américain sur son territoire. Tout le monde tu, même le très neutre Quicksilver… Ah et G.Bush jr ultra courageux qui veut pas abandonner son vice président. Non vraiment j’ai du mal à croire que si ça se prend au sérieux, ou si c’est Avengers Next Wave. Bref un final, assemblage de séquences n’importe quoi assez jouissive car/et moralement décalée. Si vous voulez voir des assassinats ethniques et politiques massifs, ce comics est pour vous. Du comics incohérent, une réussite de grand n’importe quoi réac’.

Astonishing X-Men 17

Bizarrement en repassant mensuel (et donc donnant un rythme humain à une histoire qui s’éternise abusivement), les dessins deviennent presque meilleurs, et l’intérêt bondit. Au programme, de bons petits moments de personnages (Wolverine et sa canette de bière^^), mais ça reste 6 numéros de Vs Hellfire Club ce qui fait un peu longuet. Quel dommage car y’a vraiment de bonnes choses dans cette histoire, mais voilà, non seulement c’est plombé par un timing de fou, mais en plus, c’est tellement ailleurs des problèmes fondamentaux qui secouent le monde marvel (House of M, Civil War, troisième frère Summers, le retrait de Jospin à la course à l’investiture etc) qu’on se dit qu’Asto est devenu le 3ème titre du carrosse, le all stars qui raconte de bonnes histoires dans son coin.

Civil War 4

TOTAL SPOILER Ou comment rendre plus abominable encore Iron Man…. Sérieusement, on ne peut pas tomber plus bas que ce faux Thor (ça se sentait à ses lignes de dialogues), clone de leur ancien compagnon d’arme que Stark a fait au cas où. Oui oui, cloné à partir d’un peu de cheveu qu’il a prélevé sur le dieu nordique lors de leur première rencontre (super plan : je clone Thor, pour qu’au cas où, je me serve de cette copie sans âme contre mes propres amis, 40 ans plus tard, et pas genre contre une vraie menace… C’est nauséabond, c’est laid, c’est berk. Comment Iron Man peut-il descendre aussi bas. Ah oui, celui qui meurt est un noir. Goliath. Tué par Thor de manière totalement gratuite (et symbolique). De plus il est supposé avoir déjà quelqu’un de surpuissant à ses côtés, The Sentry étant dans le camp d’Iron Man. Tout sonne faux et surtout a un goût de What if de fanboy bricolé. Oh oui, à la fin, dégoûté par son mari, Sue Storm se casse, précisément dans une lettre bidon qu’elle n’abandonne pas les enfants hein, c’est pas une vilaine mère, elle a même préparé le petit dej à Reed et lui a même taillé une pipe en signe d’au revoir… (ah oui et The Thing se casse hors des USA, mais ça c’était dans FF… Mais bon son pote Goliath meurt, il ne dit RIEN)… Ah oui, ultima page, Iron Man et ses copains facho montrent fièrement les assassins qu’ils ont recruté comme force d’assaut (Venom, Bullseye etc), équipé de puce pour les contrôler… EP LES GARS, C’EST UN PLAN FOIREUX. Si ça marchait, ces trucs, ça se saurait ! Mais le pire reste Enculé Iron Man qui atteint son paroxysme dans

Amazing Spider-man 535

spoiler Avec la rébellion non subtile de Parker. « tiens Parker a l’air méfiant » disait Reed au cimetière. Il va avec Iron Man au cyber pénitencier cosmique où sont enfermé tous les super héros capturés. Evidemment c’est moche, injuste et la conscience de Spider-Man parle. Mais le pire vient de Reed qui explique à Parker que la loi est la loi et lui parle de son oncle victime du maccarthysme. Au lieu d’être fier de l’héroïsme de son tonton, il dit avoir fait le mauvais choix d’aller contre la loi et d’envoyer les autorités se faire foutre. Reed Richards légitimise une des périodes les plus abjects de l’histoire moderne des Etats Unis, un truc qui aujourd’hui est unanimement reconnu comme une connerie. On se tient le ventre. Ils font une compèt avec Iron Man (qui d’ailleurs dit une phrase menaçante à la Doctor Doom sur deux, incroyable)… « Ta famille est en sécurité… tant qu’ils sont avec moi »… Parker se décide à se barrer quand Iron Man l’attaque sans prévenir… C’est un What if tout ça, rassurez-moi ?

That’s all, gang !

Août pluvieux, c’est l’enfer

Aux echecs, il est conseillé parfois de « perdre un tempo » pour mieux attaquer la suite. Dont acte.
The Escapists 1 (only one Dollar ! allez l’acheter ) (petit blurb destiné aussi aux nouveaux, aux filles et aux gens qui ne lisent pas de comics. C’est accessible et assez drôle… Et en plus pas cher, à 1$ Soit 1,20€. Cool, non ?)
Il y a toujours un problème quand on mouline une histoire de super héros sous « le prisme du monde réel ». On tourne souvent ces mêmes gus en ridicule, les faisant placer de bons mots ironiques sur leurs propres conditions. Les fans de comics qui n’assument plus le fait d’aimer des trucs « à priori » pour les gosses et les ados, adorent en général. Mais Escapist est beaucoup plus malin que ça, en tout cas le premier numéro. Il s’agit là d’une adaptation/séquelle d’un roman qui mettaient en scène deux artistes du comics et leur création « The Escapist ».Oh ca peut paraître compliqué mais en fait pas besoin de connaître ni rien. Eh ouais. Max Roth, un fan des héros des comics du golden Age (pensez année 40 et 50, Superman a ses débuts, pulp culture tout ça) rachète les droits d’une de ses idoles un peu obscure et essaye de le relancer en tentant de faire de la pub en demandant à une dessinatrice punkette un peu nihilisto Daria-esque tendance suicide girls, de gribouiller les histoires et à son pote baraqué de l’incarner. Le ton est décalé, mais l’idée laisse présager du meilleur, surtout quand Brian K Vaughan a les mains libres sur un projet perso. L’artiste, Phillip Bond, anglais qui a bossé sur Tank girl mais aussi Invisibles et surtout le récent et brillant Vimanarama, l’histoire d’un indien anglais qui rencontre les divinités hindou tel des New Gods de Jack Kirby, plus grandiose que la grandeur même. Une série de 3 numéros sorties en volume relié, si vous voulez avoir du comics rigolo, malin, un chouia décalé vu le contexte, allez y sans crainte, ça dépoutre. Now back to Escapist, sans vouloir présager, ça donne vraiment envie de lire la suite, le truc typique que vous pourrez faire lire à votre meuf une fois publié en recueil. Faut pas déconner, les fascicules de 24 pages, vous passeriez pour un geek.

Fantastic Four 539 Civil War Tie in Civil War est un peu le projet promotionnel de Straz. Tous ses bouquins sont à un moment ou à un autre un moment clef de l’histoire. Là, ça se voit plus encore puisqu’on comprend ce qui se passe dans l’Amazing du même mois. Amazing nous prometait une baston d’anthologie, avec un renvoi en bas de page du genre « héhé », ça se passe dans Fantastic Four. Bon, passons sur le noir du quartier qui trouve la planque de Captain America et de tous ses potes alors qu’Iron Man et ses satellites n’y arrivent pas. Booon. Vu la couv avec un Ben Grimm très moche, on comprend que l’épisode lui sera consacré, lui et à Yancy Street. The Thing choisira comme Domenech de ne pas choisir. Le dessin mou de Mc Kone est de moins en moins agréable, mais au moins il se passe des « trucs ». Ah oui et Thor alors ? Que pouic. The Thing ne choisit pas, il aurait pu être courageux, être Bayrouiste et là, il a choisi la compromission Montebouresque. Depuis quand les héros de mon enfance sont Ségolèniste ?

En retard, Shaolin Cowboy 6 A part le papier qui pue, c’est toujours autant un plaisir de retrouver notre cowboy qui se bat à mains nues contre une espèce de requin ninja mutant (et qui cause). Le gimmick du découpage est vraiment malin. Just fun.

Y the Last Man 48 s’attarde sur Alter, la généralissime de Tsahal qui poursuit pour des raisons mystérieuses Yorrick, notre dernier gus sur Terre. Au programme un épisode « origine » toujours aussi violent et assez encré dans l’actualité (le conflit israelo palestinien). Très bon.

All New Atom 2 Ou quand Byrne se défonce, se fait une jolie déformation Akira style, Simone nous fait et arrive à nous intéresser à l’histoire d’un chinois qui change de taille, le tout accompagné par un chien. Je dis LOL.

Uncanny Xmen 477 Rise & Fall of the Shi’ar Empire. Bon on sait comment tenir un arc de 12 numéros. Dans le premier, les héros se réunissent. Le deuxième épisode de l’arc, ils le passent à pecho un vaisseau intersidéral Shi’Ar garé au parking de Trappes, dans les Yvelines. Ils découvrent que les spatiogates sont démolies, ce qui veut dire qu’ils mettront super longtemps, sauf super moyen de secours. Le 3ème, et bien c’est un focus sur Son Goku Vulcan, qui vole à travers l’espace. Il prend en otage un vaisseau Shi’ar dont l’équipage se rend aussi rapidement que les Français en 39 et paf il part. Une fois arrivé, il casse les fameuses spatiogates. Mmmm comment dire que c’est déjà chiant ? Plus que… 9 numéros comme ça ? Bru, il lâche toutes ses cartouches dans DD, mais là, pffff c’est rébarbatif. En plus, le frère Summers, en mode Dragon Ball Z est tout simplement chiant, de ses origines à aujourd’hui. C’est un peu aussi naze que si Douste Blazy recevait demain les pouvoirs de Captain Univers ou que Philipe Seguin se retrouvait aux commandes de Goldorak. Ah oui, on a déjà basculé en mode fill in artist… En à peine 3 numéros… au secours.

Detective Comics 822 Je pensais que l’intérêt allait baisser vu que JH Williams III a pris des vacances (au deuxième numéro du combo ?!). Et en fait non, c’est le miracle Dini : le script est plus que nickel, il est parfait, l’intrigue est tenu. Batman sonne parfaitement comme Batman… Horriblement consensuel ce que je vais dire, mais Dini cartonne. Il déchire le prépuce même (comme on dit pour ceux qui l’ont encore).
J’avais complètement oublié d’acheter Powers 19 qui continue petit à petit de quitter le terrain du polar pour basculer dans le super héroïsme adulte. Un peu dommage et surtout plus aussi passionnant qu’avant. Bendis, on veut du polar avec des enquêtes et des keufs qui parlent de vagin !
She Hulk 10 : hilarant ! Encore ! Next Wave 7 : Hahahahaha je serais un jeune de 14 ans, je dirais LOL PTdR ! C’est comme une histoire de super-héros, mais avec des vannes internet autour.
Front Line 5 Civiru Waa: Bon maintenant, c’est devenu assez nul, à part la gentille histoire de Wonderman par Lee Weeks. Oh mon dieu ces métaphores bi axiales de Civil War et de la guerre de sécession américaine, ça devient craignos. Ah et Speedball se fait transporter dans une prison d’une autre dimension. Roooh mais keskecaveut dire. On avait là l’occasion de faire du Oz, d’y aller à fond et tant qu’à destroyer un perso, de faire le premier super héros violé en taule ou j’sais pas quoi, et on l’envoie dans la dimension fantôme ? PETIT JOUEURS

Superman 655 Avec une couverture aussi old school et naïve que celle de ce mois ci, il n’y avait pas le droit à l’erreur. Et pourtant, ça se lit avec plaisir, de touchante retrouvailles avec Lana (la vraie, not the Smallville one) et un pays communiste aident bien à cela. Et Carlos Pacheco rendrait un peu n’importe quoi bien.

Ion 5 Bon c’est officiel, je ne comprends plus trop ce qui se passe, mais cette mini série a le don pour rebondir sur ses pieds à chaque fin du genre « hey, et dans le prochain numéro, combat contre Cosmic Crab ou Evil Yellow Waterbed. On s’y perd un peu. Ah le concours de la couv la plus moche continue. Berk.

Agent of Atlas 1 Plus le mois prochain sur ce comics étrange.

Squadron Supreme 6 Gary Frank laisse sa place à un habile copycat qui sera relayé ensuite par Deodato jr (très mauvais choix). C’est très dommage car le personnage de Nighthawk allait être développé. Se prépare un événement fâcheux pour l’équipe grâce à un built-up habile de Straz.

Civil War : Xmen 2 Ok, what is that shit ? Les sentinels ressemblent à des Transformers (piloté en plus), admettons. Mais Bishop a des velléités de se battre avec Cyclops… Le Xmen du futur, né et élevé avec le mythe des X-Men veut en découdre avec le membre originel de l’équipe ?? Et poursuivre les 198 dont personne n’en a plus rien à foutre (notons que cette mini série est maintenant la seule à évoquer même House Of M avec le formidable X Factor), des fugitifs mené par des mutants de haut calibre comme …. Domino et Shatterstar qui seraient de toute manière arrêté par les Sentinels ?? Ah et dans l’ombre, un méchant général utilise un mutant avec un poulpe et des tentacules sur le ventre pour manipuler des poupées vaudous qui obligeront Cyclops à attaquer Bishop. Gné ? Oui, fallais lire Son of M, le truc naze là. Enfin voilà, Civil war Xmen est tout ce qui reste de Decimation qui était déjà le maigre fruit de House of M. Que d’occasions loupées. Vraiment, y’a des éditeurs, je me demande comment ils acceptent des pitchs comme ça.

Justice League of America 1 Attention les fanboyz DC, JLA est votre comics, fait pour vous, avec des grandes lignes de trucs incompréhensible de personnages de série Z devenu subitement important. JLA, avant, c’était 7 caïds, bah là y’aura Black Lightning, Red Tornado et Chocos, le chien des Chocapic dans le line up. Les 3 grands (supes, bat et Ww)font un casting comme un show de tv réalité genre « on le prend celui là, il danse bien », « non celui là il chante comme une chèvre » . Plein de bons mots, rigolo tout plein. Mais on y prend plaisir, les personnages y prennent plaisir. Ce numéro de jury de la Star Academy sans Kamel Ouali est bien fichu mais assez toufu pour s’y perdre. Le dessin, fanboyiste d’Ed Benes qui vaut bien au moins son poids en Ian Churchill est assez atroce. Perplexe au moyen terme. En tout cas, pour un premier numéro, y’a pas de « wouha », c’est que des gars à table qui discutent.

Flash 3 : mon dieu, je n’ai jamais été aussi content de voir un guest penciler ! mes yeux commençaient à pleurer du sang. Bon là, c’est leg’, un chouia « anime-mangaized » mais on comprend bien que ce nouveau Flash, incarné par Bart est destiné à être un teen book avec de la drama type sauvé par le gong dans la centrale atomique + conflit des générations. Booooooooon, admettooooons. Un « A la rigueur comics ».

Oui donc lu Young avengers / Runaway civil war qui participe au concours du titre le plus pompeux de la Marvel. Bon l’idée c’est « on a deux équipes d’ados dans la compagnie, elles n’ont aucune raison de se battre, mais elles vont se battre ! ca nous fait un titre et on occupe le slot laissé vacant par Heinberg qui écrit sa série TV et Wonder Woman pour le concurrent. Tout benef. Sauf pour l’acheteur. Si tu l’as déjà acheté, désolé mec.

Wonder Woman 2, Heinberg (pas encore en retard ?). Terry Dodson donne le lot de nichons et de cul stipulé dans son contrat (égal à celui d’Adam Hughes). Etonnement, c’est le seul comics one year later qui me donne l’impression d’avoir un sens. Genre il s’est vraiment passé des trucs entretemps, Diana ne s’étant pas juste contenté d’être allé faire du spa à Club Med Bali. Et il se passe des trucs ! Et c’est rigolo ! Mon dieu, je… non… je commence à aimer WW, ce qui ne m’était plus arrivé depuis le run de Byrne (et le short stint de maestro Simonson).

Eternals 3 de 6 et on a toujours pas de galaxies en train d’exploser. Les eternals s’activent un à un, dont Sersy. Et qui déboule ? Evilron Man qui lui dit de choisir son camp dans Civil war. Wow tu dessers les fesses, Tony ? (il arrive comme un ouf, genre dégommage de fenêtre maléfique, devant des gars sans doute traumatisé par la prise d’otages dont ils ont été victimes… Malin, gros.) Le lien avec le monde Marvel est fait, c’est bon, c’est ancré, maintenant, euu faudrait démarrer. Un chouia lent pour un bon comics « d’éveil » de type « oh mon dieu, j’ai des pouvouaars ».

Wolverine 45 Civil fucking War Ok donc Wolverine a fait un truc con, il a promis la vie sauve à nitro en échange de ses secrets. Débarque Namor flanqués de ses poissons d’or qui comptent bien transformer le dit Nitro en Galak. Qu’est ce qui va se passer ? BASTON ! Wolverine transperce Namor !! Namor assomme le poilu. Wolvie demande à Iron Man de lui filer un coup de main pour aller voir Rackam le rouge et se retrouve en scaphandre. Oui il est bizarre son sens de l’honneur. Mais REBASTON ! slash slash slash. Au final, Logan repart avec ses infos, boit une bière et prochain numéro ? REBASTON ! Plus binaire que ça tu meurs. Tchouk tchik paf paf puis « dis moi la vérité pour atteindre le mot à suivre », mais bon, techniquement, c’est du Wolverine assez bien utilisé dans lequel il se passe des trucs. Les dialogues Imperius Rex sont à déguster avec gourmandise. Merci Guggenheim, l’ami de la grande culture.

Batman 656 Ok j’ai trouvé le 655 mou du genou, mais je l’ai repris pour le relire, l’un à la suite de l’autre et finalement, ça a un sens. Même pas mal. C’est réfléchi, c’est du Batman qui va dans une direction claire, pas du genre « je bricole des satellites espion pour chopper Wonder Woman sous la douche ». Le Dini sera « l’enquête », ce Batman sera l’action drama wouha in continiuty. Bonne idée et Grant nous en donne pour nos thunes avec une armée de Man-Bat ninjas. Même le dessin de Kubert Jr 2 (Andy) passe bien, il fait un peu ce qu’il sait faire. Un touchant mélange de Jim Lee avec un petit côté JRJr pour les poses surfaites. Et bah là, il s’en sort pas mal, guidé qu’il est par Morrison qui le fait se battre dans une galerie d’art remplies de pop art copie de Roy Lichtenstein. Malin, les tableaux se superposent et accompagnent l’action, un peu comme un hommage à la bonne vieille série boom paf bang. L’histoire a l’air bien, Batman a l’air de kiffer d’être Batman, je commence à bien kiffer moi même, et à partir de trois kiffer, on peut dire qu’on est encore jeune. Ca me va. Me gusta mucho, en fait. Pas rééévolutionaire New Batman, mais good pulp so far.

New Avengers 23 Coipel est dans la place, on le sent un peu rushé. Pas grave, sa force est dans la mise en page, et là, elle est bonne, et Villarubia est aux aguets derrière. Super boulot villa en ce moment. Donc numéro enfin important CW pour new avengers car enfin, il bouche des subplots restés en suspend. Jessica Drew se fait pécho par le Shield, mis au courant de son statut d’agent triple pour le compte de fury et d’hydra par Iron Man, dit l’enculate. Vous avez aimé « Iron Man enfoiré” dans Civil War ? “Iron Man la crevure” ne vous a pas refroidi en 2 pages d’Eternnals ? Et bien vous allez l’adorer dans « Iron Man la raclure de bidet de metal ». Plus out of character tu crèves, mais bon. On en est plus là, dans CW. Elle se fait récupérer par Hydra qui lui offre un poste de dirigeant ( Promotion canapé express?!), elle tue le mec (une forme de refus donc), tue toute la base, passe tout au napalm et s’évade de sa prison libanais pro hezbollah. Page suivante (ah oui la décompression a ses limites) de retour à new york elle trouve Captain America dans sa cachette (balaise, personne n’y arrive) et le supplie de la prendre à ses côtés. Voilà, hop on peut cocher la case « hydra » c’est fait. 20 numéros de subplot dont la légendaire évasion de Madame Hydra. A l’époque, j’avais fait ça, pour bien montrer que quelque chose clochait dans le tempo du combo Finch-Bendis.
XX numéros plus tard, beau dessins, perso essoré, hop on peut passer au suivant.

Astonishing Xmen 16 Alors les amateurs des trucs mystérieux des questions non élucidées, vous allez vous régaler. Y’a une interrogation par Page. Déjà, qui est déjà ce Pneuman, le mechant vu au début de la première année astonishing… Il y a 7 ans non ? (en fait le lecteur malin dira hé non, ça fait que 3 ans, mais c’est déjà tout comme). Qui sont les mecs qui le poursuivent déjà. Ok. Maintenant pourquoi Emma ne contre-attaque pas Kitty ? et ainsi de suite. Et j’espère qu’il ne faut pas s’être tapé tout Gen x pour comprendre tout sur ce qui se passe ou va se passer. Pendant ce temps, Wolverine a peur comme un cabot (déjà vu dans Xmen 10 par Jim Lee) poursuivi par un beast bestial (déjà vu dans Xmen 10 par Jim Lee). Ah déjà la dernière page ? Encore un mystère, putain. Pouf ce que ça passe vite Astonishing. Dense en mystère mais pas en contenu, tout ca pendant que tout l’univers marvel s’étripe (dingue ça quand même, ça donne vraiment l’impression que chaque scénariste fait son mini event dans son coin. Dans Uncanny c’est Songoku Summers contre les shi’ars de l’espace, Xmen c’est Sabertooth, les frangins Baubier et Bachalo qui essaye d’être clair (ce qui est un event en soit) pendant que bon, là ils se font dégommer par le Hellfire club. Newbie friendly ? A dans deux mois.

Daredevil 88 Daredevil fait une halte pendant qu’il prend l’avion. En fait, je vais juste dire que le guest penciler David Aja est oméga bon, il fait un numéro un chouia retro qui fera plaisir aux fans avec des moments clefs de la vie du cornu, et bon l’histoire est prenante. Mais pourquoi ne pas en parler ? Et bien parce que toi, oui toi, qui lis DD, ok t’as bon gout, c’est le meilleur Marvel en ce moment, mais tu le lis en TPB ! en volume relié ! Tu dois surfer entre les spoilers ! Ne pas voir ceci cela ! Ne pas lire ces quelques lignes de blurb que j’essaye de garder non spoilante sauf clairement indiqué ! Ne pas voir les couvs ! Comme je te plains. DD prouve que sur un tel format, le TPB c’est trop pourri, et que les comics étaient plus passionnant SANS internet. DD, c’est bigrement bien !

Et maintenant, god bless septembre.

Dear John : Alex Toth Doodle Book

La mort d’un dessinateur, c’est toujours triste. L’histoire raconte qu’Alex Toth est mort sur sa table de dessin (un jour de printemps de 2006, un jour après mon anniversaire, facile pour que ça reste). Un dicton africain dit que quand un vieillard meurt, c’est toute une bibliothèque qui disparaissait. Un dessinateur, c’est un peu la même chose mais en carnet de dessins, les taches de crayon 3B et d’encre en plus. Toth n’était certainement pas le plus connu, ni le plus médiatique. A vrai dire, j’ai connu son travail il y a 5 ans. Vous pouvez wikipédier sa carrière tout ce que vous voudrez, découvrir les dizaines de dessin animés auquel il a participé (sans parler des bd), son importance dépasse en réalité sa carrière, à la manière de Will Eisner ou de Carl Barks, les « makers », souvent dans l’ombre de leurs travaux.

Sorti de peu à titre posthume, ce doodle book nous invite dans l’intimité de Toth, sa correspondance avec son ami John. Alex Toth était un dessinateur acharné. Un as du crobar, la vision claire d’un regard habile, mais surtout un annotateur fou. Pas de Pc à l’époque, il gribouillait ses idées, ses réflexions, et commentait, commentait… Une espèce d’autocritique permanente et lucide. Un bon dessinateur est avant tout un fin observateur. Ce bouquin est un sublime travail au résultat un chouia amer. La rigueur du papier griffonnée et le glorieux temps de l’aéropostale a disparu au profit des mails, de la Wacom et du SMS que certains fous tentent de nous faire passer pour des haïkus modernes. Ce doodle book, c’est ça, un mec hors du temps, une impertinence du trait qui vous nargue en écrivant de sa radicale écriture : « Keep well –and get a BIG FAT LEAD PENCIL or CHARCOAL – and DRAW, DRAW, DRAW ! »

Site off.

July, comics countdown to infinite summer

Detective Comics 821 Paul Dini. J.H williams III. Batman. Tout est dit. Batman a rarement été aussi bien écrit que dans ce one shot. Et les dessins, la mise en page, olalala… Et ca sera un an comme ça tout du long, que des one shot, sans satellite espion, sans Batpsychotique, Batpsychorigide, BatJospin, ni de Bat-menace à Robin pour qu’il bouffe des rats (voir All Star Batman de Miller). Ils nous ont rendu le vrai Batman. Alleluyah !

Y the Last Man 47 Les origines du Dr Mann, où l’on sait tout sur l’éclosion de son homosexualité. Pas très réjouissant ni très drôle mais bon développement de personnage.

Atom 1 La surprise. Gail Simone écrit l’histoire d’un tout nouvel Atom d’après des idées et concepts de Grant Morrison. Byrne est encré par Trevor Scott et c’est vraiment wow… Mais vraiment. La double d’ouverture est incroyable. Et l’histoire commence vraiment bien, c’est un peu délirant, avec des chiens espions placés chez le président. Byrne au top de sa forme ET bien encré, une histoire accrocheuse, je vais aussi rester pour Atom. (note enfin Byrne y reste que pour 4 numéros… grmmf)

Uncanny Xmen 475 La bonne nouvelle, c’est que Brubaker n’a encore tué personne dans son premier numéro du premier arc qu’il va faire pour Uncanny. Première idée habile, il balance tout le monde dans l’espace chez les Shi’ars, sans doute pour éviter tout problème avec Civil War. Ensuite, le cast est bizarre (Warpath ?) et surtout bien présenté, de manière assez série TV hype, très cinématique. Maintenant ça repose entièrement sur Gabriel Summers, le troisième frère et malheureusement tous les efforts du monde ne serviront à rien pour rendre crédible cette idée à la con de Deadly Genesis. Ah oui, à ma grande surprise, Billy Tan est plus ou moins regardable. Il ne sait pas dessiner les bras tendus, mais après, il y a vraiment un mieux avec ce qu’il faisait avant. Un titre dont on a du mal à croire qu’il pourrait être intéressant à moyen terme vu le départ foireux.

Green Lantern 12 Ivan Reis est dans la place. Alors c’est sur le keum qui ne connaît rien de la saga avec Parralax avec la mort de Hal Jordan ne comprendra rien. Mais bon, wtf, Henshaw is back et ça reste du bon comics de super héros pour peu qu’on aime les wouha cosmique.

Squadron Supreme 5… Olalala on retombe dans la décompression à la noix. Numéro 5 et on retombe dans le schéma vu dans les numéros 2 et 3 (le 4ème c’était un retour en avion). Sauf que là, c’est des arabes, façon « pays de l’or noir » à la Tintin, mais tendance Mollah Omar. Vu que Gary Frank va laisser sa place à … Mike Deodato Jr, je sens que je vais lâcher l’affaire. Ca aura fait une bonne vingtaine de numéro quand même. Grmmmf.

Front Line 3 Civil War Tie In Speedball continue de passer pour un petit connard en prison. Qu’a-t-il fait pour mériter ça… Le pire c’est sans doute She-Hulk qui est une vraie connasse, genre sans cœur… qu’est ce qui lui prend ? (et puis pas cohérente avec son propre titre en plus !). Les autres histoires, celle de Ben Ulrich, continue sur le thème « témoignage » tandis que l’ultime nous ressert de la métaphore historique (14-18 ce coup ci)avec Cap. America en fond. On peut zapper.

Xmen 188 Tac. La retombée. Ce qui chute, c’est les attentes que j’avais dans cette reprise de la série par Carey et Bachalo. Pas l’ombre d’un horizon d’une histoire pour l’instant, si ce n’est des clefs cryptiques. Pour l’instant, ça fait aussi peu de vagues que l’époque Joe Casey (vous savez, l’église de sciento-mutants là). C’est dire… Bachalo est on fire, mais dans le mauvais sens du terme. Son dessin est redevenu exprès confus. On ne sait plus qui est qui, et seuls les bulles avec des noms permettent de resituer ce qui se passe. Don’t get fooled by the cover, cette scène ne figure pas dans le comics, pas plus que la moitié de ses personnages (méconnaissables). Ca a pas déjà commencé que c’est déjà rébarbatif et illisible.

Superman 654 Excellente stand alone issue de Superman qui reprend du service. Carlos Pacheco est vraiment au top de sa forme. Perso, son boulot que j’apprécie le plus depuis son machin truc volant avec Busiek. L’encrage, les couleurs, les dialogues, Lois Lane, tout est au top pour cette histoire classique « une journée dans la vie de Superman, c’est pas de tout repos ». Du Super héros sans complexe, excellent, surtout quand, le même jour, on voit Superman Returns qui croit redonner de la vie alors qu’il se désintègre lui-même. Malheureusement, ce genre d’histoires dans la longueur ennuie vite. Mais on en recausera.

Ion 4, c’est GL contre Ion. On ne sait toujours pas pourquoi Kyle pète les plombs. En tout cas il est surpuissant. Faudrait qu’un truc arrive là, parce qu’il éclate depuis 3 numéros déjà. A noter une couv d’une laideur incommensurable. Mon dieu que c’est vilain.

Pour lire Flash new gen faut s’accrocher. Déjà car le dessin est repoussant. Pire que ça même. Quand à l’histoire… parfois on ne sait pas trop qui parle, et hop on bascule en mode narration résumé de la vie des Flash sur 5 pages. Genre on l’a intercalé là… Ah et j’ai dit que c’était moche ? Non vraiment faut en avoir dans le falzar pour suivre Bart dans sa vie post ado avancée.

Eternals 2 Ou comment faire du big whouha cosmique et de l’histoire lambda en même temps. En plus c’est assez immersif, c’est vraiment très bien maîtrisé. Mais on veut du gros keum cosmique maintenant, Neal !

Xfactor 9 Civil War Tie In Quicksilver se réfugie dans Mutant Town, chez Xfactor, ses anciens potes. Les Xmen déboulent. Des dialogues truculents, des situations saugrenues ! Encore ! C’est même à la rigueur plus un aftermath intelligent de House of M qu’un tie in à Civil War. Encore une fois un des meilleurs X Titles du moment.

Xmen : Civil War 1 Countdown to infinite Crisis countdown tie in Bon, c’est moche là. Scott et les autres Xmen originaux remettent les costumes de l’ère Morrison ( le cuir bizarre là) et partent à la recherche des 198. Dont tout le monde se fout d’ailleurs. Bishop pendant ce temps là poursuit son travail de collaboration. Attention, plein de métaphore sur la guerre, les camps de concentration, le marquage au fer rouge. On remarquera à quel point il est facile de tromper la vigilance des sentinelles puisque Wolverine fait cavalier seul dans son propre titre, les X boys originaux tracent dans une jeep sous terre tandis que Xavier décolle pour l’espace. Chuper. Bref, on résume, les Xmen originaux se réunissent pour… poursuivre les 198 (qui sont pour moitié des bads guys). Pour faire quoi, on ne sait pas. Lecture inutile donc.

Cable Deadpool 30 Xtinction Agenda Tie In Hilarant de la première à la dernière page, avec une apparition de « est-il vraiment Daredevil», des GLAvengers. Encore une fois un tie in bien tripatouillé qui explique comment Cable va rejoindre la guérilla du Captain America. Vaut VRAIMENT le coup. Rien que pour sa page d’intro !

Uncanny Xmen 476 EP j’ai compris pourquoi ça va durer 12 numéros, cet arc. Episode 1, ils se réunissent. Episode 2, ils trouvent une navette spatiale dans un garage Norauto agrée Shi’Ar. Episode 3, la spatioporte est cassé, va falloir sortir son matos black & Decker pour la réparer. Episode 4 sera un flashback ou bien une fiche pratique : « comment faire durer éternellement un arc dont l’histoire prend la flotte ». Billy Tan a toujours autant de mal à dessiner des bras droits et franchement, on se dit qu’on aurait pu sauter un numéro. Le genre de comics qu’on pourrait tous écrire une main attaché dans le dos, mais en même temps, c’est plus lisible que Xmen où il faut s’y comprendre à 8 fois pour deviner ce que dessine Bachalo en ce moment quand il aura arrêté la picole. Rien de bien vibrant.

Civil War 3 Pendant que Spider-Man fait son coming out et clame au monde entier « Je suis Pierre Meursault et je regarde Motus tout les midis », Cap America organise ses Secret Avengers. Ils se sont bricolés des fausses id et les différents plots des différents autres titres se mettent en place (X Factor, Xmen CW, Cable Deadpool etc) de manière assez intelligente. C’est vraiment très bien édité, si ce n’est l’imbroglio concernant l’identité de Daredevil. C’est donc aussi la baston tant attendu entre Cap et out-of-character Iron Man. Il n’est pas le seul à être utilisé de manière naze puisque Reed Richards est passablement grotesque. Le dessin, vu le coté photo réaliste est un chouia mou. Le problème principal, à quasi mi chemin du crossover, c’est que le scénario semble avoir été imaginé par un môme. « Ca fait boom. On vote un truc, on est pas d’accord, on se bat, Iron Man transforme Captain America en steak tartare, Thor revient. Il se passe des trucs hein, mais c’est pas bien malin. Les personnages agissent dans l’intérêt de l’histoire (et pas en fonction de leurs caractères propres) alors que ça devrait être logiquement l’inverse. Celui qui tire son épingle du jeu, c’est Straz, puisque les deux majors plot concernent ses deux titres, Amazing et FF. Sinon, on peut vraiment se poser la question sur Iron Man qui défonce littéralement la gueule à mort de Cap… Plutôt bien orchestré mais très dangereux. Iron Enculé…

Amazing Spider-Man 534 Civil War tie in Ce qui est commode avec Civil War, c’est qu’un scénariste en panne peut greffer son scénario sur celui, très simpliste du crossover central (Civil War hein, tu suis ?). On y retrouve un Parker désabusé après son coming out (déjà), coaché par un Iron Man plus connard que jamais. A toute les pages il doute, Parker. Tiens, il sait que j’ai un spider sense ? Et ce costume, je devrais l’examiner ? Et puis le final est vraiment biaisé.C’est Spider-Man contre Captain America. Mais Spider-Man pense comme Cap. Quand il lui envoie son bouclier, il fait « ca y’est il m’envoie l’emblème de la nation »… Ca ne ressemble à aucun Spider-Man, ces conneries. Tout ce genre de phrase, c’est du Straz out of character comme on en lit depuis un an. Et en plus c’est biaisé. Cap, c’est la vertu même ! Que pèse face à lui un Stark odieux, manipulateur ? Ceci étant la baston est très bien foutue, Garney donne un peu tout ce qu’il a. Plaisir ambiguë.

Front Line 4, déjà, toujours Civil War. Bon la première histoire est chiante. Ne nous leurrons pas, on lit ce comics pour les séquences de ramassage de savonnette de Speedball en taule. La limite du mauvais est encore une fois transpercé par la dernière histoire, faisant le pont cette fois ci entre super héros Marvel et la guerre du Vietnam. Bon il reste plus que les samurais, la guerre du golfe et la guerre des boutons et on aura fait le tour. Nul.

Batman 655 ou Grant Morrison déboule sur le titre. Andy Kubert (celui que j’aime le moins de la tribu pond son habituel clonage du Jim Lee des années 90 (splash splash). Cependant, c’est une bonne écriture, mais il faut voir ce que ça donne sur la longueur. Ce n’est pas aussi audacieux que ce à quoi nous avait habitué l’anglais puisque c’est grosso modo une histoire de Bruce Wayne qui soigne son image de marque, à l’ancienne. A suivre si on supporte les fonds de Gotham City mauve et oranges. Urgh.

Savage Dragon 0 Olalala bon sang. Je lisais Savage Dragon ado, et j’ai lâché y’a 2 3 ans. Comme ça, un peu lassé. Ce numéro reprint du mythique Image N°0 (rires) élaborant les origines de Dragon avant son arrivée sur Terre. Ca n’a aucune forme d’incidence sur le personnage tel qu’on le connaît. C’est même plutôt nul, comparé aux délires atteint depuis par la série autour du numéro 75 ou 100… Juste de la curiosité nostalgique donc.

New Avengers 22 Civil War of course Leinil revient dans un one shot de Luke Cage assez joli. Ca ne vole pas très haut, on n’apprend rien mais alors rien de nouveau mais ça fight pas mal. Doit-on ajouter qu’Iron Man passe encore une fois pour une raclure out of ce que vous savez ?

Wolverine 44 Civil War tie in Etonnement, LE titre qui fait avancer un peu la trame principale du mega crossover du trimestre, c’est Wolverine. Qui l’eut cru ? Plutôt bien écrit, le poilu continue son enquête en marge de la guerre sur Nitro et se retrouve avec deux nouveaux gus inconnus. J’espère que vous passez au travers des spoilers, sinon vous allez trouver ça assez décompressé en plus d’être convenu. Bref, ça castagne, ça charcute… mais bon c’est un comics de Wolverine hein. On a remplis son contrat.

Astro City Special. 40 pages de blabla assez enivrant entre Samaritan et Infidel, un bad guy thématique avec qui il a fini par lier amitié. C’est vraiment super n’est pas un argument, mais ça fait un peu oublier le mega retard pris par la deuxième partie de Dark Age of Astro City. Du très bon et toujours un peu différent.

J’ai donc commencé à lire sur recommandation She Hulk. Dan Slott est dans la place, avec deux histoire, une avec Paul Smith, la deuxième avec Frenz et Buscema, ça ne se refuse pas. La biatch verte devient donc de part son mariage la belle fille de JJJameson, toujours traumatisé par le coming out de Spider-Man. Dé Lec table !

Xmen 189 Alors le numéro précédent, résumons. Les Xmen allait dans un labo, récupérait une mutante… A un moment y’avait baston avec sentinelle, on comprenait rien… et Sabertooth débarquait, pour dire « mmm les gars, vous avez TPS et le câble, je vais rester chez vous ». Voilà donc déjà le numéro 2 de cet arc, et en fait j’ai décidé pour la première fois de vous faire un review page par page, car j’ai beau le lire, je ne comprends RIEN à ce qui se passe. Donc intro, Carey et Bachalo (et 6 encreurs, oui, plus y’en a la fête est plus folle…) Pas de page de résumé, on est pas dans la merde. Base Shield dans l’Alaska. Page 2, on voit ce qui paraît être Northstar (on le comprend qu’après, ne pas se fier aux dessins). Deux keums devant des ordis manipulent un keum relié à un bidule. C’est Northstar dans sa machine à détapetiser (et à le libérer de l’emprise de the Hand). Ca, compris à la troisième lecture. Page suivante, des méchants mutants mexicains débarque. Ariba, ariba, pépito disent-ils pour faire plus Mexicanos. Ils récupèrent notre Jean-Paul Beaubier. Pendant ce temps, Sabertooth est enchaîné et demande à parler à Xavier. Emma Frost lui dit que pouic. Northstar se fait rerereprogrammer par les Burritos. Puis c’est Val Cooper qui discute avec Xavier. Qu’elle croit, car en fait, c’est Mystique. Elle est con, elle aurait maté une des ouate milles caméras braqués sur la mansion, elle aurait compris que c’était un fake vu qu’il s’est barré dans l’espace. +Interlude+ deux pages dans l’espace Shi’Ar. Aaaaah ça nous avait manqué ça !! Et si vraiment ça vous manque, story arc en 12 parties dans Uncanny. Wouhou. Canada. Alors que Jeanne-Marie tente justement de se suicider, son frère Northstar, déjà déreredéprogrammé la sauve et l’invite à le rejoindre. Vous avez remarqué ? quand c’est les gentils qui veulent soigner un lavage de cerveaux ça prend des lustres, alors que quand c’est les méchant, ça se fait en une heure, genre « va donc chez speedy ». Re une page avec les Fajitas, mais on sait toujours pas ce qui se trame. Ce qu’ils se disent ? cryppppptique. Là, hop infirmerie des Xmen, Beast est devenu un chat façon Shrek. (Arrêtez les mecs !) Il s’occupe de la meuf récupérée dans le précèdent numéro (oui, souvenez vous) et d’une autre (oubliée celle là). Elle est à poil mais a des bras en armure robot, très pratique pour faire des origami, j’en suis sur. Wolverine passait par là, coucou. Xmansion, les muchachos arrivent dans le jardin, lancent une éclipse du soleil comme dans Tintin et le temple du soleil. Northstar et Aurora, légumifiés, cassent un carreau, déboule et crament ce qui a l’air d’être Iceman. Enfin je crois. A suivre. Backup comics aussi rien à voir qu’inintéressant. Du private joke éditorial. En définitive, Xmen est illisible et surtout est passablement inintéressant, un peu encéphalogramme plat. Enfin il reste 4 numéros à l’arc, mais j’ai vraiment dû lutter pour comprendre ce qu’il passait. Pas malin pour un comics de supér-héros. Pas très rassurant.

(sans spoiler) L’authentique run imparable de Marvel de ces derniers temps c’est Daredevil. Cet arc qui s’arrête au N° 87 a tout d’un futur classique. Des moments intenses, d’accablement, de héros acculés, poussé à ses limites, des guests inattendu (Punisher, incroyable), un sens du dialogue, de la surprise et des évènements. En plus d’un exploit, celui de passer avec brio derrière le long run de fou furieux de Bendis, Bru fait sans doute là un des meilleurs boulots de sa vie. Et le dessin ne gâche rien. Exceptionnel, et pourtant j’étais bien sceptique.

Comics de juin Year One

en préambule: Solo: Sergio Aragonès: Sans doute le comics le plus drôle que j’ai lu cette année. Mais ce n’est pas du comique de situation ou quoi que ce soit. Non, la plupart du temps, Sergio raconte sa life, ses déboires, ou se laisser aller dans une short story de Batman hilarante. Splendide de bout en bout. Autant dire indispensable !

Maintenant Marvel:

Civil War Frontline 1

Bon désolé ça va spoiler. D’habitude j’aime beaucoup Paul Jenkins. Mais là, oulah. Ca commence par Spider-Man qui balance un peu sa life à une journaliste. Lui parle de ses peurs pour la « registration » des super héros. C’est plutôt marrant, assez fin, bien vu. Y’a même une ultime vanne vraiment bien trouvée. Et là Iron Man se refait son coming out. Désolé, j’en suis resté à son coming out le plus stupide de l’histoire (organisé, il profite d’enlever son casque alors qu’il sauve un chien, oui oui), donc du coup, celui là a vraiment moins de valeur. Dixit ce qu’on a pu me dire, il avait décidé de repasser underground, de faire croire au public qu’il ne l’était plus. Wise move, non vraiment, mec, bravo. Mais le pire est à venir. Il nous dit qu’il est Tony Stark et qu’il est un alcoolique ( !!!). Pauvre Tony, cette pauvre storyline des années 80 n’a pas finie de lui coller à la peau ! Depuis quand le trait de caractère le plus important d’Iron Man était l’alcoolisme. En plus, que je sache, c’était largement passé, il n’a pas replongé. Quelqu’un lui en veut à Stark pour le faire passer pour une baltringue comme ça ? il passe pour un enculé manipulateur et en plus la binette. Et il va aux putes le dimanche aussi ? Rendez nous Iron Man, le vrai !!! L’autre histoire avec le survivant de l’attentat est brève mais bien enlevée. La dernière tente un parallèle audacieux et très vain entre les hésitations métaphysiques de Spider-Man et la persécution des japonais durant la guerre. On s’en serait passé^^ Mi figue mi rien du tout

Civil War 2

Bon, Numero 2 et déjà problématique. Autant vous prévenir tout de suite, c’est omega spoilers, mais puisque vous êtes sur internet, vous savez déjà la fin. Et ne lisez pas New Thunderbolts avant. Engageons nous donc. Glissons vite fait sur le dessin, Steve McNiven, du clan des mecs qui bossent d’après photo, sans doute choisi pour son trait réaliste. Son style gagnerait sans doute à être complètement verticalisé. Sur tout le comics, il n’y a que 4 pages à avoir des carrés, le reste du temps, l’action se déploie sur de longues bandes épaisses. Pas un reproche mais bon… Le registration act est donc signé. Les Young Avengers (à l’histoire pas encore finie, non mais vraiment, qu’est ce qu’ils foutent, on peut donc en déduire que Patriot ne crèvera pas) se font pourchasser comme des lapins et arrêter. Cap et Falcon les délivre, de manière encore une fois assez spectaculaire. Ils débarquent dans un hideout ultra caché de Nick Fury où se trouve déjà les premiers résistants : Daredevil (il est pas en taule lui ?), Cloak & Dagger, un gars qui ressemble à Hercules ( ?! hein quoi il n’a pas d’identité humaine), Cable (amusant, lui et Cap se sont affronté il y a 4 mois dans Cable/Deadpool) et l’inévitable Luke Cage. Mais voilà, fin de numéro, l’histoire reprend la fin d’Amazing Spiderman. Parker enlève son masque. La shock value n’est valable que pour le lecteur de ses aventures. On imagine bien que 0,0001% des personnes du monde marvel ne connaissent pas Parker. Y avait il besoin de l’outer ? Toutes les raisons balancées par May et M.J fouettaient. Il se cacherait sous son masque parce qu’il aurait honte ? Mais voyons… Le problème principal de Spider-man, c’est qu’il est scripté par JMS qui veut lui faire dire ses histoires à lui, et non pas écrire des histoires de Spider-man. Sa motivation à s’outer est poussive. Mais maintenant, ce stratagème n’a même pas la classe de la nouveauté. Daredevil a été outé, Captain America s’est outé… Iron Man s’est outé deux fois, pour être sur que tout le monde ait le message… Tout ça en 3 ans… Pitié quoi. Something new. Ensuite y’a un truc qui me dérange. Johnny Storm est envoyé à l’hosto (comas) suite à une baston, un mec lui cassant une bouteille sur la gueule puis tabassage… Mmm dans le coma donc… Ce mec qui se bat contre les forces de l’univers , Mole Man et Galactus etc il se fait envoyer à l’hosto comme le premier Samy Nacéry venu… allons allons… Je ne sais pas si Civil War est la bonne voie pour marvel, mais en tout cas je suivrais comment ça évoluera.

Cable Deadpool 29

Suite de la storyline où Cable en mode mégalo s’auto désigne sauveur d’un pays à la con, mélange de Syldavie comme dans Tintin et de dictature cagoulée quelconque. L’histoire se boucle mais n’avance pas énormément. Le problème c’est qu’on a généralement (et c’est le cas ici) du mal à suivre Cable. Mais le truc qui me gène le plus, c’est que Nicieza fait passer Cable pour un looser. « Il a niqué son futur, son passé » etc… WTF C’est un héros, un soldat, une victime, un chef de guerre tout ce qu’on veut, mais pas un looser ! Deadpool balance toujours des bonnes petites vannes à la Baffie. Ah oui un mot sur le dessin : c’est Ron Lim. Oui oui, Ron the Fucking Lim ! Trop fort, ça me fait vraiment plaisir de le revoir !

Thundebolts 103

Ca doit faire 52 numéros que je n’ai pas lu Thunderbolts. Alors comme un lemmings, je prends le numéro crossover Alors bon, c’est des gus aux costards pas possibles commandés par Zemo. Qui d’ailleurs retire son masque pour rouler une galoche à une meuf aux cheveux colorés… Je, hein quoi ? Dialogues poussifs, ça intéressera sans doute le gonz qui suis depuis des lustres cette equipe de troisième roue du carrosse qui ferait passer les mecs de Next Wave pour la JLA. On ne m’y reprendra plus.

Eternals 1

Gaiman et Romita Jr. Tu parles d’un casting, gros ! Le genre que tu vas lire, juste parce qu’ils représentent. Ce qui est phénoménal avec le style de JRJ, c’est qu’il a ce côté Williamsonien, quand vient les gros mecs, les eternals, les Thor, les gus larger than life, eh bien il y va à fond. Il balance le son, papa. Il mouille le maillot. C’est assez phénoménal de voir ça, quand aujourd’hui, un héros est obligé de prendre 4 numéros juste pour savoir s’il doit boucler sa ceinture avant de sortir de chez lui. L’histoire se pose, mais ça donne achement envie de continuer. Bref, mec, tu veux du big wouha cosmique, tu prends Eternals, t’en auras pour tes ne-thu. Un des débuts les plus prometteurs du mois.

Astonishing Xmen 15

Nos Xmen clarmo-byrnifiés se font tous dégommer en 2 temps 3 mouvements. Ca se laisse vraiment lire même si le nouvel Hellfire Club est vraiment improbable. Quand il prend le temps, Cassaday est vraiment regardable. Whedon de son côté ne se foule vraiment pas, il reprend de vieilles histoires de Claremont et Byrne, clins d’œil TRES appuyés tendance « wesh gros, t’as vu, j’kiffe la même chose que tu kiffes, cousin ». Sans risque, mais sans ambition. J’ai quand même du mal à croire qu’il « re bad-girlifie » White Queen, sans doute le truc le moins créatif à faire avec elle.

Un oubli : Squadron Supreme 4 : Ca allait à toute vitesse, et là, pouf, pédale de frein on s’intéresse à la vie de la belle gonz’ de l’équipe. Origine ultra clichée certes, mais qui a le mérite de nous réintroduire ces personnages balancés sur la ligne de front en un numéro. Not bad.

New Avengers 20

La première mission des new avengers se termine enfin… Enfin. 20 numéros pour voir un peu de wouhaa. 20 putain de numéros, de rien avec des ninjas, de doc strange en combo avec White Queen, de discutions qui servaient à RIEN dans la tour de stark, sans parler d’un numéro de prélude entier avec 7 pages de speechless intro avec un astéroïde qui se casse la gueule sur terre à la Rising Stars mais en long, et Alpha Flight qui se fait niquer la gueule off panel. Ce n’est certainement pas ce que j’appellerai un comics bien rythmé. Vraiment pas. Revenons à N.A20. On a Michael le facteur cosmique qui a finalement débarqué à Genosha… Et en fait, toute la puissance qui est au fond de Cosmic Besancenot, en fait, c’est Xorn… Oui en fait Xorn serait celui qui aurait aussi bien imité Magneto à New York tout comme il aurait récupéré l’énergie canalisé de tous les powerless mutants. Soyons clair : c’est nul. Nul comme idée, nul comme exécution. On a droit à un Magneto larmoyant, dans le genre « tuez moi avant que je fasse du mal »… pfff et franchement, pour ceux qui comme moi ont apprécié Morrison, ça me fatigue de voir tous ces keums qui pissent à 3 mètres sur tout le boulot de l’anglais. La fin est nulle mais tout autant que les rebondissements du numéro précédent, c’est dessiné avec un crayon calé entre les doigts de pieds (Deodato est à bout de souffle). Mais au moins, on n’a pas eu Doc Strange déboulant pour faire chabada abracadabra. Vivement le désassemblement durant Civil War car là, on a rarement vu une équipe aussi forte pour faire autant du rien.

Ultimates 11

Millar continue sur sa lancée de built up. Il continue à traîner ses personnages dans la boue. On se demande comment ils rebondiront. Tous les USA sont paralysés, Hawkeye continue son baroud surpuissant, Cap est désarmé, mais heureusement Tony a encore une ou deux cartes dans sa manche. Et puis, un guest final ultime. Ultimates, après des numéros théoriques de réflexion sur la condition même de super héros cède la place à une épopée action packed, de l’explosion Michael Bay-esque, une vision widescreen de la décomposition militaire des Etats Unis. On le sait, ils se relèveront, mais pour l’instant ils sont plus bas que terre. Du rise & fall sur 4 numéros, avec des petits moments de bravoures un peu partout. Ca se savoure avec délectation. Surpuissant.

Wolverine 43 Civil War Tie In

Wolverine poursuit sa vendetta et poursuit Nitro. Il est bad ass comme il faut, avec des dialogues bien fichus, pour une fois on a vraiment l’impression que c’est notre petit bourru qui parle. Ce tie in évoque plusieurs pistes, le pouvoir amplifié de Nitro n’est pas apparu par hasard, et il s’agit d’un acte commandé par un gars haut placé à Washington (apparemment il n’a pas de moustache ni d’armure rouge et or, non c’est pas lui). Le dessin de Ramos est efficace et surtout, il n’a pas tendance à grandir le canadien (j’ai toujours pensé qu’être trapu et petit était une sorte d’explication supplémentaire sur son caractère… plus je le lis là, et plus Hugh Jackman m’a l’air hors de propos. Anyway, le tie in le plus important de C.W pour l’instant.

X factor 8 Civil War Tie In

Leyla Miller continue de faire flipper un peu tout le monde, mais apparemment elle essaye de faire le bien. Calero se débrouille pas mal, embelli par Villarubia, mais le principal ici, c’est l’histoire. Il est amusant de noter que le seul titre X qui s’intéresse un peu à la décimation des mutants de House of M, c’est X Factor dont les gonz cherchent péniblement la vérité. Madroxx continue de récupérer des copies de lui-même, un vraiment très fendard. Ah oui, Pietro arrive, avec son phrasé de bon gros connard. Il est un peu responsable de tout ça, mais pourquoi voir Xfactor ? Il va falloir attendre un mois. Dialogues très solides, personnages cohérent, on ne sait pas où va le plot principal mais le ride vaut le coup. De toute manière le tie in le plus important de C.W avec l’autre, pour l’instant.

Fantastic Four 538 Civil War Tie In

Alors la mission de FF depuis 3 numéros, c’est de faire revenir Thor… C’est à peu près l’idée maîtresse, tandis que Johnny Storm gît dans le comas à l’hosto. Oui, le mec qui s’est battu contre Galactus, il est passé par l’étape crâne fracturé à cause d’un tesson de bouteille. Notons le découpage narratif super mauvais : si quelqu’un comprend la logique dans le cri de Ben Grimm silencieux sur une splash puis ensuite criant sur une autre mais en panel seulement… Mmm il aurait été plus intéressant de voir un coup de colère sur une splash, Msieur Mc Kone. Poussif jusque dans ses laïus « Wesh mec, les super héros, c’est nos te-po, alors zyva, tu r’mets plus les pieds ici, s’non la racaille va t’marav ».

Civil War Front Line 2 Secret Wars Tie in

Parker est dans la mouise part 1, où Ulrich lui cause deux secondes. On a droit à du Parker tout droit sorti de sa conf de presse, et faut s’accrocher, ça sera aussi la même chose dans l’Amazing de cette semaine, on en reparlera. Iron Man se montre encore une fois connard (mon dieu mais ils ne reculeront devant rien pour le traîner dans la boue !) Le plus marrant, c’est sans doute le sort de Speedball, powerless, qui s’apprête à servir de femelle à des condamnés dans une taule bien glauque. Ouch. Enfin on voit aussi un nemesis de Spider-Man qui voit la conférence de presse à la tv et qui enrage… et le Shield vient le recruter. Hein, quoi, pourquoi ? Glissons sur la dernière histoire, molle du genou. Un bon complément au reste, mais très irrégulier.

Young Avengers 12

Totaly Spoiler, mind you.

Young Avengers saison 1 aura été une énorme entourloupe. On nous l’a vendu comme un teen avengers mais en fait ce n’est vraiment pas le cas. On a le fils de Captain Marvel (et homo) et les deux mouflets de Scarlett Witch et Vision (dont un est homo² et l’autre a l’air con comme son oncle). C’est un peu lourd niveau continuité pour un titre qui espérait être newbie friendly, avec que des nouveaux personnages. L’autre souci, bah c’est que ça soulève pas les poils du torse quoi. Le sacrifice d’Elijah ne renversait pas le cœur car on sait qu’il est vivant (vu depuis dans New Avengers, dans Civil War 2 etc). Oui, ce comics aurait du sortir il y a au moins 6 mois, du coup, ses effets sont ‘achement diminués. Sinon Cheung prouve encore une fois qu’il est la valeur sure de Marvel, puisque niveau dessin, ça balance pas mal (4 doubles browler pages d’affilé). Donc au final, une bonne histoire, mais trop calibrée, trop « entendue », avec un petit manque de vibration.

New Avengers 21 Civil War Tie In

Howard Chaykin est dans la place et se fait plaisir avec un Cap seul et qui se décide à monter la résistance. Premier engagé Falcon, premier refus euu Pym qui a l’air ‘achement moins méchant que sur le dernier shot de Civil War 1. En fait, il louche même, quand il se fait exploser son zen par Cap. En fait le problème, c’est la vitesse à laquelle Cap bascule dans l’illégalité, dans la rébellion. On aurait pu imaginer qu’il apparaisse à la TV ou quelque chose, un débat… Il n’a même pas parlé à Stark sauf sur les décombres fumant du début ! Comme ça, tchic tchac, l’idole des vieux résistants, le combattant de la liberté depuis un terroriste. Absolument pas nécessaire pour la suite du cross-over, juste un zoom sur le leader des anti-registration act.

Amazing Spider-man 533 Act of Vengeance Tie In

M’étais toujours dit que si Spider-Man déboulait à la TV et enlevait son masque pour faire son coming-out, la réaction allait être « hein c’est qui ? ». Bah oui, Parker, finalement, c’est un inconnu, c’est pas comme si les gens allaient faire « wow Mazarine Pingeot ! ». Et le fait de savoir qui est sous le masque ne change rien, sauf pour la centaine de gens qui le connaissent personnellement. Bon bah voilà, il s’est démasqué. Et déjà le background character d’Amazing se met à faire chier. Oh je ne parle pas de Jonah Jameson, mais de Tony Stark. 20 minutes qu’il n’a pas retiré sa cagoule, que déjà, les esprits s’échauffent. Et puis après quelques apparitions de la rogue gallery habituelle de Spider-Man, on le retrouve en armure, après qu’il ait annoncé à la TV que Peter fera parti de la strike team anti-anti-registration act, aux côtés de Reed Richard et Hank Pym… « Hein quoi, je dois me battre contre Captain America ». Explication de Stark : « oups, j’aurai dû te prévenir, sorry ». MMM la classe d’Iron Man descend en flèche. Totale bastardisation d’un des héros les plus moraux de Marvel. On a du mal à croire que c’est le même qui s’est battu contre Captain America lorsqu’il détruisait sa propre technologie tombé entre de mauvaises mains et susceptible de tuer des gens par sa faute (si tu n’as pas lu ça, mec, tu cliques sur Amazon et tu chopes le trade pour un des meilleurs arc d’Iron Man ever). Enfin voilà, ça ne fait pas avancer l’histoire, juste une décompression post Civil War N°2.

Oui donc Next Wave: hillarant, mais surtout des one liners de fou… Ralalala impossible !

Xmen (ultimate Larroca Milligan)

Bon on dira que Milligan n’était pas à sa place sur Xmen. Et pourtant à la fin, il a tenté de faire des trucs, qu’on imagine de manière limité vu à quel point cette fin sent le scriptage éditorial. On retiendra qu’il a archangélisé ce con de Gambit dans une espèce de triangle amoureux super nul, mais qu’au final, Apocalypse était bien traité dans sa mégalomanie Darkseidesque. Mais pas de big wouha, on a une espèce de pseudofight entre les anciens néo cavaliers de l’apocalypse avec les X-men, mais franchement, on s’en moque un peu, ça se termine un peu en roue libre sans casser 3 pattes à un canard. On se souviendra de ce run pour…. euu non rien… Avoir donné pas mal d’espoir pour rien ? Goodbye Larroca, repose-toi bien et trouve un encreur.

DC (oui ce mois çi, on sépare la viande et les laitages)

Wonder Woman 1, par Heinberg, l’homme qui n’a toujours pas fini Young Avengers. C’est, soit dit en passant, la te hon, quand on pense que New Avengers s’approche de son 20eme numéro, alors que Y.A patauge à nous offrir son final. Je vois pas comment DC a pu confier un titre de reboot d’un mec aussi peu professionnel en ce qui concerne les délais. Par contre, rien à dire, c’est très agréable à lire, y’a pas besoin d’avoir lu 1 milliards de comics DC pour comprendre ce qui se passe (ce qui n’est pas le cas de Y.A, avec sa continuité de ouf malade et ses références qui mériterait 3 éditeurs et pas un seul. Enfin voilà, WW revient, c’est dessiné par Dodson qui soigne en particulier le cul de ses héroïnes. Je lirais donc la suite mais avec quelques frayeurs pour l’échéancier.

Y The last man du mois Drôle, enlevé, très très bon dialogue et subtil. Ah et l’histoire va basculer en France. On va bien rire.

Flash volume j’sais pu combien N°1 Ok, Wally a disparu, Bart est apparemment dépowered. Le jeune gaillard a pris 4 ans au cours de Crisis, à force de tracer son chemin à travers la speed force, qu’ il croit aujourd’hui disparu. Mais un accident va réveiller son lien avec cette fameuse force, suggérant qu’au lieu de lui donner de la force, elle le tue à petit feu. Les dessins défient tout ce que j’ai pu voir, question laideur. J’ai pleuré du sang. Vraiment, même avec une histoire béton…. Difficile retour.

GL Corps 1. Lu le 1, rien compris. Peut-être un peu hard core pour un retour aux manettes GL pour moi.

Superman All Stars 4 Plus je vois le dessin de Quitely, et plus je le trouve efficace pour CLARK KENT. Non vraiment, son Superman rivé au sol, avec une bonhomie de Patrick Sebastien sur le retour, je crois qu’il ne saisit pas vraiment le personnage, malgré un premier numéro de folie. A part ça, Morrison s’en donne à cœur joie, faisant apparaître un lousy Doomsday, vite bazardé. De la lecture réjouissante.

Ion 3: Un dream numéro (“je me réveille et je vois mes amis qui sont déjà morts”). On n’avance pas énormément mais nice characterisation pour Kyle.

Je me rends compte que j’ai oublié du dernier Daredevil, absolument jouissif. On pensait que Matt ne pouvait plus aller plus loin. Là, c’est la folie. Daredevil par Brubaker a relancé le concept de super héroïsme carcéral. Une grosse baston qui valait ses 4 numéros de construction. Quel bâtard ce Brubaker. J’aurai tant voulu ne pas aimer son DD, l’impossibilité de retour en arrière… mais là, chapeau bas. Un run d’anthologie pour l’instant.