Garden State a tout pour devenir culte auprès du public qu’on appelle “adulescent”. Andrew, un jeune assez dépressif retourne dans le bled de son enfance où sa mère, paralysée, s’est noyé dans sa baignoire. Entre redécouverte de ses anciens camarades de classe (portraits truculents comme il se doit) et son père avec qui il est en froid, le vieux gamin va se ressourcer durant quelques jours. En fait le début est plutôt amusant. Les personnages et situations sont marrants, bizarres. Le traitement de l’image est assez créatif. Avec ses problèmes familiaux on pourrait penser à un Woody Allen pour jeunes. En plus il y a Ian Holm, donc la classe. Et là, patatra, déboule Nathalie Portman. Alors elle est bien jolie comme il faut, elle remonte le moral. On serait revigoré avec moins que ça. Et là, miracle, à l’aide de son jeu horripilant, elle lui fait découvrir l’amûûr. Mais c’est bien là le problème, le film se transforme en bluette fadasse. Ca plaira sans doute aux jeunes post-ados mais franchement la happy end est assez innommable. Donc, résultat mi-figue mi-raisin.

Reste une bande son vraiment très chouette.