Archive for November, 2005

The Longest Yard (au delà du cliché)

Parfois, tout semble annoncer un film pourri. The Longest Yard avait déjà une longueur d’avance vu le pitch. Adam Sandler (que je ne connais que modérément) joue le rôle d’un champion de foot américain qui se retrouve en taule et qui doit remettre en selle l’équipe de prisonniers pour affronter celle des matons. Urgh un film sur l’univers carcéral… De plus, c’est un remake d’un film de Burt Reynolds qui joue, ici aussi, le rôle du coach roublard (plus assez jeune pour être Quaterback^^)… Je continue. Il y a Chris Rock et ses habituelles mimiques (qui bizarrement ne gène en rien ici)… Il y a Nelly, la “star” du R’n’b que l’on doit remercier pour la dissolution des Destiny’s Child (il a en effet fourni un tube clef en main à Kelly Rowland *et peu importe l’orthographe de son nom*, du coup entre chanteuses mégalos, ce fut la guerre, un album, un best of avec 2-3 inédits et basta. Fini. Merci Nelly. Et il y a même Bob Sapp! Oui Bob Sapp! Le combattant de K-1. Le tout était vu dans l’avion. Tout semblait donc indiquer nanarland puissance 10. Et bien bizarrement, ce fut vraiment amusant, léger, sans prétention. Cousu de fil blanc (un film autour du sport est TOUJOURS un film cliché depuis Rocky 1), on y sent comme une espèce de sincérité touchante. Les mecs jouent bien, c’est tourné efficacement et Burt Reynolds, beau gosse grisonnant, joue avec simplicité et justesse. Pourquoi en parler maintenant ? Et bien, il sort la semaine prochaine en France sous le titre “Mi-temps au mitard“. Ne vous laissez pas avoir par ce titre à la con, laissez-lui donc sa chance.

(bon ce coup ci, dessin fait en parlant au téléphone^^ Un exercice amusant )

Le Feu sous les cendres, de Picasso à Basquiat

Une expo au thème assez incompréhensible: Le Feu sous les cendres, de Picasso à Basquiat au Musée Maillol. Sur le papelard, c’est du tout bon, j’idolâtre le premier et le second. Au final, je ne comprends pas trop pourquoi ils sont réunis là-bas, si ce n’est qu’ils appartiennent un peu tous à la même personne / entité. Grosso modo le pitch tel que je l’ai trouvé sur culture.fr donne:

“Cette exposition réunit une filiation de peintres et sculpteurs dont l’oeuvre est traversée par cette “nécessité intérieure” qu’évoquait Kandinsky: chercher en soi ou dans les formes de la vie les traces de l’humain. Sont présentées des oeuvres de Bacon, Basquiat, Dubuffet…, ainsi que celle d’une génération d’artistes contemporains comme G.Asse, R.Iseli, M.Haas…” Riight.

Au final, bonne expo, où l’on trouve un Giacometti, un seul, mais absolument flamboyant et un bon paquet de Basquiat pour ceux qui ont loupé son expo majeure il y a 2 ans environ.