On dit que le centrisme est mou. Il y a pire, les films « de catalogue ». Des polars à petits suspenses aussitôt oublié dès qu’on les a vu. La nouvelle gloire de ce produit marketing est de vendre sa roublardise télévisuelle. Des stars des séries du moment. Bien entendu, il faut un M.C., Michael Douglas, dont la street-cred politique n’est pas à faire. Il est le garde du corps du président et saute même à l’occasion sa femme (Kim Basinger, nettement plus glamour que Bernadette Chaudron de Courcelles Chirac). On lui colle un copain mais rival un peu quand même, mais archi star TV (le gus de 24, qui maitrise donc à merveille le fusillade tout en discutant dans son oreillette façon Delarue). Ah oui, collons une pépé plutôt jolie (la jolie des Desesperate Housewives, avec des ass shot, rarement vu aussi gratuit depuis le cul d’Alyssa Mylano dans Double Dragon le film – référence -). Conspirations, coup monté, c’est tout vu, archi vu, et rerevu. D’ailleurs, j’ai du m’y prendre à 3 fois pour regarder ce film dans son intégralité (pratique ces télécommandes situés dans l’accoudoir pour faire pauser, retour rapide etc… Oui, je sais, le cinéma, c’est mieux en salle, mais bon, là, le support écran dans l’avion semble être le support approprié pour The Sentinel. On nage dans l’encéphalogramme plat de la proposition cinématographique puisqu’elle se tourne vers ses phénomènes TV devenus difficile à contrôler avec l’inflation de leur cachet, succès mondial aidant. C’est un cercle vicieux : plus il y aura de séries TV « massif show à ne manquer sous aucun prétexte », et plus il y aura ce genre de produit mou, téléfilm qui aura sauté quelques étapes lors de son brainstorming en choisissant le mauvais positionnement marketing.

(j’ai acheté pas mal de pinceaux différents, alors je fais des essais. C’est comme essayer une nouvelle manière de faire les pompes, au début on a du mal et après, ça vient. Enfin parfois).