Sokourov poursuit avec Le soleil, sa thématique des derniers jours de règne de dictateurs. Hirohito a l’air un peu con, tout seul, perdu dans son palais triste, où ses serviteurs sont encore à ses pieds alors que le monde a changé. Lui-même devient un progressiste, il essaye de s’habiller tout seul. Filmé avec la DV du week-end, avec un mixage sonore incertain, c’est l’anti-biopic par excellence, sans pic, mais sans réelle tombée dans le caniveau, juste l’histoire d’un demi-dieu qui découvre que toute sa vie est un mensonge. Matrix made in 1945.

2006, baby.