On a du mal à comprendre Molière, ze movie. Peut-être avec un titre un peu plus new-wave tel que « Molière, le combat », ça passerait mieux. Remember, Jean de la Fontaine le défi ! ». Molière made in Duris est vraiment bizarre, perdu entre le what if et le what the fuck, qui ne sait pas trouver sa place, penchant très souvent dans le burlesque grâce à ses acteurs « on fire » qui cabotinent à mort. Ils jouent à la limite de la connivence avec le spectateur, presque en clin d’œil. Durant une période difficile de sa life, Jean-B est en manque d’inspi’ et se retrouve à écrire des vers pour un bourgeois, une véritable inspiration dont on découvrira qu’il est le melting pot des pièces de Molière, l’underdog qui recherche sa street cred’ loin des planches. On ne sent pas l’amour de l’œuvre de JB, et plus des clins d’œil de type name-dropping (une vraie collection d’inventions de dialogue, « La galère », le “sein” etc). Toutes ces répliques authentiquement cultes deviennent des quotes d’appel, un peu comme un rappeur qui place des spéciales casse-dédi pour ses potos, t’as vu. On devine que le résultat ne sera pas aussi haut de gamme (mais plombant) que le précédent film (featuring Caubère), et plutôt calibré 20H30 TF1, ne proposant qu’une vision LOL de Young Molière’s Adventures. Mouaif.