On amorce ce Kids Robotics avec du lourd. On m’avait vendu Hannah Montana comme une Cremy Magique à la Disney. Panpululu, pouvoirs magiques…


Mensonges ! Pas de magie. Hannah Montana est une vedette de la chanson mais dans le civil, elle est simplement Miley, une fille normale qui cherche à rester normale et à aller à l’école tout aussi normale. Sans doute pour rester “vrai“, comme à la Starac. ARNAQUE ! Son désir de normalité est encore moins crédible qu’une baguette magique. Spider-Man, Batman, ils ont des raisons de garder le secret de leur identité : parce que ça pourrait blesser leur entourage. Duh. Mais Hannah Montana, faut pas déconner quoi.

En fait, il y aurait quelque chose à sauver dans ce film, si seulement tout n’était pas articulé en mode « les vrais valeurs du terroir » de Jean-Pierre Pernault. Explication : Son père, “célibatant” cool et chanteur de country (mais lourdingue pour nous, les spectateurs), trouve que Miley/Hannah se la pète un petit peu trop. Hop, il la coince dans le bled de son enfance. Mais un gros (forcément) et vil (forcément) entrepreneur cherche à choper les terrains de la bourgade pour transformer tout ce petit coin de nature en ZaraCelioMarionnaudSubway. Heureusement, concert de charité, et hop, tout le monde est sauvé. Oups spoiler. Ca serait presque plaisant si l’héroïne avait un chouïa de charisme. Mais de là à se farcir en plus l’ode à l’amour chaste, le travail-famille, je dis niet. “Pour vous, ce sera un grand NON, Mademoiselle Montana”.