Hier, annonce officielle de Marvel Vs Capcom 3

Ce n’est pas un hasard si Hulk, Wolverine et Iron Man sont les premiers persos dévoilés de Marvel Vs Capcom 3. Bonjour l’originalité. Chacun ses films, maxi-promo. Du coup, s’enchainera le défilé de l’évidence de Spider-Man, Captain America, l’original, revenu à la vie en comics (la mort, ce difficile passage à vide…) tous bientôt Hollywoodisé. Thor, pareil, réalisé par Keneth Branagh. Oui, le mec de Henry V. Voici donc mon line up rêvé et argumenté. Voici ce que je voudrais trouver dans Marvel Vs Capcom 3.



Emma Frost a.k.a White Queen



Cyclops est redevenu majeur dans le monde Marvel, prenant la tête de toute la race mutante en voie d’extinction. Il fait des choix, il serre les dents et va menacer ses ennemis à bord d’un jet pack. Le perso est déjà fait, il n’y aurait rien à faire. Et aussi vrai que je prenais un plaisir de môme à faire des mégas optic blasts aériens… j’aimerai lui ajouter White Queen. Emma Frost. La salope, l’anglaise cruelle qui peut se transformer en ce que préfèrent les femmes, le diamant. She’s her own best friend. En plus, cette liste manque de filles.



Cable



Cable. a.k.a Nathan Christopher Summers alias Soldier X, Traveller ou encore Askani’son. Le brawler ultime de MvC2. Mon pet character, l’incarnation des années 90, gros guns, épaulettes et petites poches partout pour y mettre des armes. Plus son bras cyborg. The badass. Quand tu le choisis, tu n’es plus un joueur mais un soldat.



Kurt Wagner, Nightcrawler



Nightcrawler. Même s’il a toutes les chances de mourir dans le cross-over Second Coming (en vente en ce moment, ouais il n’est jamais mort, c’est peut-être son tour, là), son pouvoir de téléportation en rafale ferait merveille, les patterns de combo sont déjà ready to go.



Moon Knight



Moon Knight. Les mauvaises langues diront que c’est un ripoff de  Batman en blanc. Ils auront raison. Mais en plus de se battre comme un bat-ninja, Marc Spector est un fils de rabbin investi par Khonshu, un dieu de l’Ancienne Egypte. Smells like quota spirit, les mecs.



Power Fist. Luke Cage tout court aujourd'hui.



Luke Cage. Alias Power Fist, l’homme quota bis, le mec à qui Nicolas a bikrav’ le nom de famille pour faire carrière au ciné. Un Brawler type. Désolé Hercules, Arès, Thing, les autres mammouths, je vous mets en DLC pour 10 €.



Iron Fist, shirtless



Iron Fist. Luke ne serait rien sans Iron Fist, son meilleur pote. Sorry fan-favourite Deadpool, si c’est pour se la jouer American Ninja, je vote pour un mec expert en coup de pied sauté, en costard vert-jaune, s’appelant Daniel et qui parle tibétain couramment. Seul désavantage par rapport à Daredevil, il choppe moins. De nanas, hein, je parle pas de projections, là.


Alex Summers, Havok !


Havok. Call me fanboy, mais Havok est juste ce qui est arrivé de mieux en 40 ans d’histoire des X-Men. Son pouvoir? Le même que son frère Cyclops, des rayons par les mains. Ah son costume. Neal Adams dans la place. Slick, noir, racé. Mon uniforme préféré de tout Marvel ever. Il y aurait vraiment quelque chose de beau à faire avec ces putains de cercles d’énergie.



Black Knight (III)



Black Knight. Le dernier Black Knight en date est un agent du Vatican, pas le genre à qui tu f’rais confiance en ce moment. Non, je parle du héros, le 3ème Dane Whitman. Il utilise une épée filée par Merlin. J’ai tant envie qu’il embroche tout les personnages de Sonic The Hedgehog avec.



Fantomex, ses mystères et sa soucoupe volante



Fantomex est ce qui s’est fait de mieux dans le run de Morrison au début des années 2000’s. Merde, c’est ptet’ même ce qui s’est fait de mieux en mainstream tout court. Une gueule de cosmo-ninja, Jean-Phillipe (il se fait passer pour un français, car ça fait plus “genre”) s’appellerait en fait Charlie-Cluster 7 et aurait deux cerveaux, deux de plus que Frédéric Lefebvre. Oh et quand il ne trucide pas tout le monde au gunfight, une soucoupe volante baptisée E.V.A. lui sort de la bouche. Capcom, je veux ce perso, c’est un ordre ! Il pourrait être un héros à lui tout seul. Fantomex VS Capcom !



Modok !



Il fallait des Némésis. J’ai une tendresse infinie pour Sandman et son aspect visuel superbe. C’est un des rares du silver age qui tienne encore la route… je veux dire… Vulture, c’est juste un très vieux papy chauve avec des ailes. Octopus a l’air bête. Mystério est… curieux ? Bref, je veux bien récupérer Mag’fuckn’nneeto avec qui je suis imbattable. Mais je vais lui préférer… Modok. Une tête immense, des petits bras, des petits pieds, le caractère de Mélanchon… Il est juste troooop cute et terrifiant à la fois.




Passons au maitre des lieux, Capcom.




Kenji, Miles Edgeworth... ou euu Benjamin Hunter



Edgeworth. Phoenix Wright serait à priori le perso naturel vu sa popularité mais, problème, on ne l’a jamais vu marcher. Alors quoi, on fait un pauvre keum qui bouge en même temps que son bureau ? “Tiens, prends mon tiroir mélaminé dans la gueule!” Non. Prenons plutôt Edgeworth, néo star de son spin-off, à la Angel ou Melrose Place. Top charisme.





Ryu de Breath of Fire V Dragon Quarter. Hop, dans le sac. Pas simplement parce qu’il est le meilleur Ryu des 5 (oui, les héros des Breath of Fire s’appellent Ryu. Plus généralement les héros Capcom sont Ryu). Il a une épée cool et se transforme en dragon. Bon, disons que c’est une histoire de design : il est déjà en gros polygones, on sait ce que ça va donner.



Keiji Maeda et son loooong sabre



Il faut un mec de Sengoku Basara. Problème, ça fait un bout de temps que je n’y ai touché (juillet, vivement). Du coup, j’emmêle un peu tous les gonz. Donc j’en ai pris un au hasard là-dessus. Keiji Maeda. Parce qu’une épée ridiculement grande, ça passe dans le Capcom-verse.



Gallon, graaaaor



Vous voyez, les mecs, les femmes-chats, c’était hype dans les années 90. “Felicia”, ok, admettons. Mais depuis, les femmes-chats, c’est devenu le personnage iconographique de la japanim’, celle qu’on te colle dans le moindre dessin animé quand t’as lâché toutes tes cartouches d’imagination. “Niah” te fait-elle en gagnant. Alors si c’est pour piocher dans Darkstalkers, il y a plus classe. Genre des loups-garous. Qui balancent leur pattes en l’air pour faire des shoryu. QUI FONT DU NUNCHAKU. Face it, Capcom, les gens veulent Gallon.



Juri, la Corée du pied droit



De tout Street Fighter IV, j’opte pour Juri. Juste parce qu’elle a réussi à enclencher une levée de bouclier de la part des netteux racistes du Japon. Bibimpap will prevail.



Red Arremer - Firebrand - Morandini



Arthur serait l’ajout logique, mais tant qu’à jouer les B-lister, optons pour Red Arremer, enfin Firebrand, le streum de Gargoyle’s Quest. Je l’adore.






Shun, trader à lunettes


Capcom, on continue. Pour faire équipe avec Edgeworth, quoi de mieux que Shun, le kabu trader. Etre trader, c’est trop la classe. C’est un peu le job que fait Alice en quittant le pays des merveilles version Burton, elle veut se lancer dans l’import-export et exploiter des chinois. I kid you not. Du coup, faut un trader, puisque Marvel, c’est Disney et Disney, c’est le joyeux monde de l’actionnariat. Et quoi de mieux que Shun qui level-up en vendant les actions au bon moment, genre British Airways et Air France y’a 2 semaines c’était le bon moment. Moralité, le capitalisme is life. Merci Tim.



Hayato, dégraisseur de mammouths



Les meilleurs persos de la Rival School, c’est les profs. A Justice Gakuen, on ne se plaint pas d’un manque de moyens, on cogne les mômes. C’est “Le grand frère” qui puise dans Super Nanny. J’aime assez Hideo, prof de japonais, mais le top, c’est Hayato Nekketsu (un nom de famille prédestiné). Totalement airwolf, son wikipedia sonne comme du Ronsard : he seems to love corporal punishment as his main weapon is a kendo sword that he hits opponents with. Entre ici dans ta demeure, Hayato, tu es ici chez toi.



Mike Haggar



Mike Haggar. Un maire en bretelles qui distribue des mandales. Prends en de la graine, Delanoë.






Guyferd, un jeu touchant

Et pour finir, une licence (étonnamment) restée dans les tiroirs de Capcom. 1996 en France, c’était le premier épisode de Sous le soleil. Au Japon, la mode était à la coprod. Sega avait filé plein de gros sous pour Evangelion. Jalmince de ce succès, la firme a utilisé toutes ses ressources en direction d’acteurs (remember Resident Evil premier du nom) pour produire avec la Tôhô Shichiseitôshin Guyferd. Le héros y fait du cosmo-karaté élémentaire après avoir choppé un virus au Péru. Guyferd est LE sentai de Capcom, rien qu’à eux. Wouhou. Peu après, ils filmèrent l’intro de Resident Evil premier du nom avec des acteurs et bizarrement ils n’ont plus jamais touché à une caméra. Allons, s’ils nous ont bien sorti Soki de l’Onimusha Dawn of Dreams, ils sont capables de tout.

Hep ! Capcom ! Appelle-moi !