Joyeux anniversaire la GX-4000
C’est officiel, les gens sont fous. La Super Famicom fête ses 20 ans, la Saturn et la PlayStation 16 ans, la X360 5 ans, Pac-Man 30 ans… C’est comme Dragon Ball rediffusé en permanence à la TV : plus le temps d’être nostalgique. Et tout ça a fait passer en arrière-plan la seule commémoration qui vaille le coup, celle de la GX-4000.
Allez, interlude “Michel Leeb” :
1990, Amstrad décide d’envahir le monde de la Péritel avec une console de jeux. À l’intérieur, un Z80 qui a déjà fait ses preuves puisqu’on le trouve déjà depuis perpèt’ un peu partout (genre dans la Master System). Bien avant Nintendo, c’est la première fois qu’un éditeur s’apprêtait à sortir une console moins puissante que ce qu’il y a sur le marché. Et puis à 990 fr (“prix maximum comme disait la pub”).
Deuxième interlude “Michel Leeb”.
Double stratégie. La console avait alors le soutien des mmmm meilleurs éditeurs européens. Loriciel. Infogrames. Titus. Et surtout Ocean. Il y avait Robocop. Et on ne peut pas avoir tort avec Robocop en 1990. Il y avait le godamn’ Batman. Un Tintin…
T’sais quoi, ça fait longtemps, j’ai comme une envie de…
Et puisqu’on y est, on va en finir, avec un compatriote….
Mais le plus fou, c’est que la GX-4000, c’était un peu la tentative de MSX à l’occidentale. Car en même temps sortaientt le CPC 6128+ (à disquette) et le CPC 464+ (à cassette), tous deux équipé d’un port cartouche. Le problème, c’est que les jeux cartouches étaient basés sur la même techno que les softs CPC. Même à l’époque, on se demandait qui payerait pour jouer à la même daube mais en version plus chère.
Et puis il y a eu le Batman-gate, un truc qui aurait fait grand bruit avec internet. Mais en 1990, personne n’était dupe :
Et ouais, sur fond de peu-ra, wesh t’as vu, on peut voir Batman… mais version Amiga, ultra pimpé.
Mais ce croco, là, déjà, c’était pas possible.
Un best of, avec une pub qui explose, je cite, la cheu-tron :
Hé, écran graphique, mais une prise branchée. La classe Apple, déjà.
Déjà, il y a le fait que c’est “Amstrad”, et que c’est le petit surnom d’Alain Juppé (bon courage avec Karachi, mec). Du coup, bonus sympathie + 10
Mais c’est en regardant l’unique jeu GX-4000 de ma collec’ que le point vraiment révolutionnaire de la console devint clair comme le soleil en plein jour : l’emballage.
Il est comme celui des néo-boites de fromage qui sentent fort. Comme un Roquefort bourgeois, la cartouche ne touche pas les côtés de la boite. Du vrai génie avant la lettre. Respecte ça, mec.
Print article | This entry was posted by Kamui on 24/11/2010 at 11:44, and is filed under Ludisme. Follow any responses to this post through RSS 2.0. You can leave a response or trackback from your own site. |
about 12 years ago
Attention: l’anecdote dont tout le monde se branle.
Un jour ma tante me dit au téléphone que le fils d’une de ses copines, que je connaissais et qui venait de temps en temps jouer à la NES chez nous, venait de s’acheter une console. Nous sommes en 1991, je lui demande quel modèle, je lui demande si c’est une Nintendo elle répond non, je lui demande si c’est une Sega elle répond non, je tente Nec elle répond non plus, mais elle est incapable de me citer la marque. Alors comme il n’en reste pas des masses des consoles de salon que je n’ai pas citées, allez savoir pourquoi je m’auto persuade qu’il a acheté une Neo Geo.
Forcément quand j’ai vu la GX-4000 en arrivant chez lui j’étais… comment dire… un poil déçu.
Je me demandais bien à l’époque qui allait s’acheter une console déjà dépassée pour, comme tu dis, jouer *plus cher* à des jeux qui faisaient pâle figure face à n’importe quel titre sur une autre plateforme. J’avais ma réponse.
about 12 years ago
En même temps, c’était l’époque où on choisissait les jeux en fonction de la jaquette au dos. J’ai un très bon ami qui a acheté The Ninja au lieu d’Ys sur Master System à cause de ça, je le vanne encore aujourd’hui.
Malheureusement, je n’ai pas d’ami qui s’est lancé dans l’achat d’une GX-4000, on y jouait durant la récré dans le Nasa. Enfin le Darty-là. Oublié le nom.