Archive for December, 2011
Le meilleur du pire de la comédie française en 2011 (3/4)
Dec 31st
Le Meilleur du pire de la comédie française en 2011, du numéro 10 à 6
Tu connais le principe, donc on y va tout de suite. Attention, on a passé un cap qualitatif très bas. Bienvenue dans l’horreur de la comédie française.
10. Monsieur Papa
On le sait tous, Kad Merad tourne trop. Alors en 2011, il s’est calmé. Ca ne se voit pas trop comme ça mais on le voit moins. Sauf aux Enfants de la Télé. C’est fou, ça, à chaque fois que tu tombes sur ce genre d’émissions par hasard, les chances de tomber sur Kad Merad sont au moins aussi grandes que de tomber sur une louange de Sarkozy dans le Figaro. Il doit vraiment être trop sympa dans la vie. Cette année, il a joué dans la néo-Guerre des Boutons que j’ai décidé de ne pas les voir. Parce que faut pas déconner.
Du coup, il avait du temps, il a réalisé son film, (rien à voir avec la daube de Maurice Bartelemy). Kad joue lui-même le papa fictionnel. Engagé par une célibattante (joué par la meuf de François Baroin), il se retrouve à incarner un père. Et le fiston qui va vite comprendre qu’on se fout un peu de sa gueule. Et évidemment, ils vont commencer à s’aimer. Happy end incoming.
Terriblement consensuel, pas vraiment drôle, j’avoue que je l’ai sélectionné pour parler un peu de Kad qui avait vraiment quelque chose à apporter dans le monde de l’humour. Puis il y a eu les Ch’tits, le point de non-retour, le déclencheur d’une nouvelle vague de comédies françaises. C’est en toute logique qu’il y participe en réalisant, peut-être par pur caprice, une comédie familiale bon teint. Ce type était si drôle avant… Devenu réalisateur extrême-centriste, il me fait désormais à la réplique de Mickey dans Rocky III: “Il t’est arrivé la pire des choses qui puisse arriver à un boxeur: tu t’es embourgeoisé”. Kad est en plein round de trop, là. La dixième place, celle du milieu, de l’extrême-centre, c’est ce qui lui va le mieux.
9. On ne choisit pas sa famille
On se la joue journaliste total pour une fois ? C’était un soir un peu spécial. Invité par “un média gay”, je me sentais un peu comme un espion soviétique, le seul hétéro dans cette salle. Je commençais à sentir ce que mes parents ont ressenti quand ils ont déjoué le KGB. De l’URSS, à l’adoption homoparentale, il n’y a qu’un pas. L’ordre du jour touche visiblement la plupart des gens ici. Soudain Christian Clavier vient présenter son premier film en compagnie de la co-star Muriel Robin. Les gens tweetent, les acteurs cabotinent. Les gens sont contents.
Il faut avouer que Clavier fait montre, ça peut paraître surprenant, d’une certaine humilité. Comparé à Kad Merad (voir Monsieur Papa, N°10 du classement), Clavier aura attendu assez longtemps avant de prendre son envol comme réalisateur. Donc oui, humilité est bizarrement ce qui correspond à celui qu’on croyait fondu et recyclé en succursale Sarkozyste.
Humilité double, puisqu’il partage la vedette avec Robin, donc, mais aussi avec Jean Reno. Son “on ne choisit pas sa famille“, titre terrible est un véritable dragon à 3 têtes qui vont se bouffer entre elles. Robin, lesbienne, demande au frère de sa nana (Clavier qui fait du Clavier, impossible de juger ça, parfois il fait mouche) de l’accompagner en Thaïlande. Le faux couple va devoir jouer la comédie pour convaincre un orphelinat pour leur céder une petite fille. Sujet sociétal, l’adoption des couples homoparentaux, la salle chauffée par le sujet jubile jusqu’à ce que débarque Jean Reno, cerbère un peu débile qui veille à débusquer “les pédés” (le mot n’est pas prononcé) qui se font passer pour des vrais couples.
Toute perspective de rire est annihilé à l’arrivé du sympathique Jean. Reno, son problème, c’est qu’il te joue tout comme dans Le Grand Bleu. Ou Les Rivières Pourpres. Ou Godzilla. Il est mo.no.corde. Le seul moyen de faire rire avec l’entité Reno, c’est de jouer sur le décalage. Le gag final, c’est qu’il va tomber amoureux de la jolie Helena Noguerra sans se rendre compte qu’elle est lesbienne. Le style Reno ne marche pas quand il est un “spécialiste” rompu à tous les coups vicieux de son métier. Quoique son rôle le plus drôle de tous les temps, c’est ce spécialiste de la Turquie dans “l’Empire des loups“, qui mange un grec au début du film pour bien montrer qu’il est un expert de la question. “Tu ne comprends les gens que si tu manges leur nourriture”. Best réplique ever.
Malheureusement, dans “On ne choisit pas sa famille” il n’a pas l’occasion de briller, intentionnellement ou pas.
La meilleure prestation de l’année 2011 pour Jean Reno sera donc les publicités Toyota au Japon où il incarne Doraémon. Gambare, Jean !
“Nobita-kun, Hisashiburii”
“Takekopta !”
Son meilleur rôle sera-t-il les publicités japonaises ?
8. Low Cost
Le pire pour un film avec un avion, c’est de dérailler dès le tarmac. Les films de l’ancien Robin des bois Bartelemy, on a l’habitude qu’ils soient pourris. Mais de la comédie humaniste “PAPA”, tournée à la “T’aime” (Never forget, Patrick Sébastien), il trouve plus volontiers un ton qui lui correspond ici… C’est-à-dire un peu apathique. Grosso modo, c’est un Y’a-t-il un pilote dans l’avion, mais tourné avec la dimension de Palace (qui tient surtout par ses personnages plus que par la réa, je précise), un cachet série TV qui n’est pas sans rappeler Marc et Sophie (un des rares exemples qui me viennent comme ça).
Dès que l’avion décolle après des heures coincées à l’aéroport, on bascule dans “un autre chose” indescriptible de non-humour.
Malheureusement, il entraîne tous les acteurs dans sa chute libre, de Darmon (mieux dans Bienvenue à bord) à Vincent Lacoste (mieux dans l’Huile sur le feu). C’est tous les passagers qui sont témoins d’un massacre mal filmé, jamais drôle (potentiel comique de Judith Godrèche, anyone ?)
L’avion atterrit en plein désert au milieu des touaregs, donnant à cette non-comédie le ton juste qu’elle cherchait depuis le début, celui de l’humour colonial. Low Cost occupe donc une case très spécifique qu’on pourrait se résumer à une “comédie bamboula“. Pathétique.
7. Les mythos / La Planque
Difficile de croire que ces films comme ça existent tant ils sentent l’amateurisme et ce, dès l’écriture.
Tout fait cheap dans la Planque, à commencer par le script: un braquage écrit comme une gaudriole avec des vannes scato inconcevables pour un œil débutant. Mais au fond, c’est très logique pour une production Europa Corp qui réalise encore une fois un miracle cette année, produire un de mes films préférés de l’année (Tree of Life), un film de Besson dont tout le monde se fout (The Lady avec ses 6 baisers et un indonésien qui tremble un gun à la main dans la bande annonce, ça m’ennuie un peu de l’avoir) et ce genre de navet. En fait, la comédie bas de gamme est toute une tradition chez Europa, qui se perd malheureusement.
Après les quatre Taxi nuls d’anthologie, leur comédie franchouillo-poujadiste était au point mort. J’adore Taxi, un puissant mètre-étalon de ce qui se fait de pire mais qui en même temps, c’est une série qui n’est jouissive que quand elle est mauvaise, raciste et misogyne. Taxi 2 par exemple n’est génial que parce qu’il recule les limites de la stupidité et du racisme. A contrario, Taxi 3, moins raciste, plus politiquement correct, est considéré comme une “déception” par tout le monde. Il y aurait beaucoup à dire encore sur les Taxi et si j’en avais le temps, je me ferais une spéciale Europasploitation pour en décrypter les codes et le langage… La Planque était une tentative de Guy Ritchie-er l’offre, en rajoutant de la musique funk. Le cœur de cible, c’est évidemment le public Taxi. Mais c’est à peine regardable.
Tout fait cheap chez Les Mythos, à commencer par les acteurs, aux gueules pourtant très sympas. Je n’en vois pas un seul à la stature suffisante pour être invité dans un talk show humoriste, même sur la TNT, les trucs nuls où l’on montre les meilleures chutes sur Youtube. Des jeunes de banlieue (comprendre des losers) décident de se faire passer pour des gardes du corps qui vont devoir protéger une héritière belge. Elle se contredit dès ses premières scènes. La première, elle saccage sa chambre comme Paris Hilton. Okay. La deuxième, elle décide de devenir proto-écolo. En une seule scène, bim. Côté basculement, Anakin est battu.
Les acteurs jouent mal mais mieux que la plupart des pros qui seront en haut de ce top. A défaut d’être drôle, les mythos est donc généreux. Ce qu’on dit des beaux losers.
Le point commun de ces deux films, c’est un : ils n’ont sans doute pas le soutien financier d’un grand studio (quoique, Europa ?). Ils n’ont pas Kad Mérad au casting. Ils n’ont pas fait un seul plateau TF1. Même pas Denisot. Rien. D’ailleurs je me demande s’il y a un autre fou en France qui se soit farci les deux cette année. Peut-être qu’ils attendent le Direct-to-Dvix ?
Il y a 4 bande-annonces pour les mythos… Voici l’une d’elles.
La planque, donc…
6. Ma part du gâteau
J’ai déjà consacré un article assassin au dernier Klapisch, le mec qui réalise un peu toujours le même film mais en moins bien. En touchant à la comédie sociale donc la meilleure incarnation est cette année “les femmes du 6ème étage”, Klapisch se vautre dans la débilité profonde. Pourtant, on voit bien qu’il a fait de son mieux pour faire un film “sur la crise”. Mais quand ça veut pas, ça veut pas.
D’un côté, Gilles Lellouche, trader de la City revenu en France (comprendre ici que La Défense, c’est la cambrousse de l’argent facile). Il déteste les amis, il est malpoli et déteste les gosses, à commencer par le sien. Il déteste même sa vie. “Putain j’ai une vie de merde” dira-t-il. Débarque “France” (bonjour la métaphore de boulet, jouée par une Karine Viard pas crédible pour un sou), une chômeuse de Dunkerque pour faire le ménage chez lui. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que le bâtard qui a fait fermer l’usine où elle bossait, c’est Gilles, parce qu’il y avait des thunes à se faire. Il la baisera, car hé, comme si on n’avait pas compris qu’il est sans morale. La fin est presque aussi bête que le film: Viard se fait embarquer par la police tandis que la foule en colère s’apprête à lyncher Gilles et là… cut. No. Fucking. Shit.
Klapisch fait malheureusement partie des réalisateurs des années 90 qui avaient la vista et n’y arrivent plus, un peu comme Chatiliez et son terrible Agathe Clery.
En tout cas, Ma part du gâteau peut s’enorgueillir d’avoir involontairement la scène la plus drôle de l’année… France à sa fille: “tu vois, il faut lancer le pain plus près des petits canards, sinon ils se font voler et taper dessus par les gros canards”. “Mais on s’en fiche !” répond sa fille. Devant la gravité de la réponse de la fille, France lui fait les gros yeux et lui crie dessus : “mais comment ça, on s’en fiche ?!” Une scène d’une bêtise inimaginable, que même Jean-Marc Sylvestre n’aurait imaginé possible, une scène qu’on appellera à jamais “le Capitalisme expliqué grâce aux canards”.
Robotics 2011: la non-selec Gamekult anti-tristesse
Dec 30th
Disclaimer : ceci n’est pas mon top de l’année. Il s’agit en fait de ce qui devait être publié sous l’appellation “Selec Gamekult”, publié par le dit site en fin d’année…. Sauf cette année. Alors que j’avais fait l’essentiel déjà début novembre (ouais, j’y pense à l’avance à ces choses). Mais comme je n’aime pas gâcher, voici à peu de choses près cette même selec. Par contre Gameblog m’a laissé écrire des trucs de fin d’année.
Et maintenant, bienvenue aux Airwolf Awards 2011
Award de l’ending “maboule à la Bayonetta”… et meilleur némesis au passage :
Portal 2
Meilleur sprite 2D :
Thor (DS)
Prix du jeu en “3” qui est sorti en toute discrétion et dont plus personne ne parle :
Gears of War 3
Prix de la fin “arnaque” de l’année
Final Fantasy XIII-2 (je vais pas te spoiler ici, hein)
Award du “on n’a pas réussi à faire un personnage principal intéressant alors on en fait 14″
Final Fantasy Type 0
Prix du “bon sang, pourquoi ai-je cliqué sur “acheter”?
Final Fantasy III sur iPhone
Meilleur Kairosoft de l’année :
Mega Mall Story
Meilleur héros 2011 :
Logan James de Cabela’s Survival : Shadows of Katmai, à côté de qui Nate Drake et Ken le Survivant ont l’air d’une pleurnicheuse. Seul contre la nature qui veut le saigner, des montagnes assassines, des corbeaux meurtriers, des ours génocidaires. Mais rien ne peut arrêter Logan Fucking James qui a en plus les traits de Josh Brolin. La définition même du badass.
Prix du “T’as vu, c’était pas si pourri que ça dixit Puyo”
Warriors : Legend of Troy
Award “cracra”
La fille / demoiselle en détresse dans Pandora’s Tower qui se transforme en une espèce de limace gangrennée façon Akira avec des petites tentacules de bout de chair parce que c’était déjà pas assez dégueu comme ça
Jeu le plus dur de l’année 2011
Saigo no Yakusoku Monogatari où… raaah c’est inimaginable… Les persos ont une jauge de vie “après la mort”… Une fois qu’elle arrive à zéro, il meurt. Définitivement. Et quand on te tape ton cadavre, la jauge descend aussi. Un Etrian Like. À côté, Dark Souls (pas eu le temps cette année), c’est du pipi de chat.
Enculade de l’année :
Mario Kart 7 et le Versus en Wifi region-locked. Bon dieu, à quoi ça sert de region-locker ça ? Pour empêcher les gens de jouer ensemble ? Qui a été payé pour trouver des idées comme ça ? Le region-lock de la console et du jeu qui va avec n’est-il pas suffisant ? Quelle est l’utilité de vérouiller quelque chose qui sort dans le monde le même jour ?
Runner up : le DLC de Ridge Racer Vita
Meilleure utilisation d’une double cartouche :
L’épouse d’Endo d’Inazuma Eleven Go qui change d’une version à l’autre
Pire publicité venue du Japon en 2011 et du coup, le jeu s’est viandé :
Earth seeker (qui se prononce ASS SHIKA, en japonais)
Publicité “le Japon est officiellement maboule” 2011, où l’on voit un petit japonais qui se transforme en gros black:
Inazuma Eleven Go
Pire emballage 2011 :
Zelda 3ds et sa notice qui se déplie. L’emballage foutage de gueule
Prix du mauvais timing
Zettai Zetsumei Toshi 4 qui devait sortir le même jour que le grand séisme qui a secoué le Japon en Mars et qui finalement a été annulé…
Award “Toqué de Tokyo”, les high concepts étranges par des japonais bourrés :
Au début je pensais mettre Akiba’s Trip ou “un jeu où l’on chasse les vampires pour le compte d’une organisation secrète dans les vraies rues d’Akihabara, en les mettant à poil car ils craignent la lumière uniquement quand ils sont tout nus”.
Et puis j’ai découvert Rikishi, un DSiWare qui est en fait un simulateur de sumotori en papier totalement customisables. This is soooo sick.
Jeu sur lequel je me suis le plus amusé sur les DLC :
Dream C Club Zero, avec quelques vidéos raffinées maison
Poissard de l’année
Rockman / Megaman avec deux jeux annulés, Rockman Dash 3 et Megaman Universe
Le jeu blockbuster “Pas mal mais le film était mieux”
Tintin : le film >>> Uncharted 3 le jeu
Remake qui s’imposait le plus en 2011 :
Radiant Silvergun
Les remakes que j’ai acheté mais pas le temps d’y jouer :
Ico & Shadow of Colossus
Award du “fallait pas, les mecs”:
Dissidia Duodecim Final Fantasy
Jeu musical de l’année :
Minna no Rhythm Tengoku et en particulier le jeu des ninja catcheurs et des phoques
Award 2011 du cast de persos le plus ringard :
Sonic Generations, à jamais, avec le retour tant attendu de Vector le Crocodile et Charmy Bee l’abeille.
Award de la meilleure corniche jaune poussin “pour bien que tu la vois car y’a que comme ça que le jeu continue”
Uncharted, c’était THE shit. La classe. Et il y avait des nazis. 2011, Uncharted 3, fini les nazis, place à une resucée ennuyeuse. “This is getting old” dirait Sully, devenu une espèce de “Tails” soixantenaire, capable de suivre à la trace sur n’importe quelle corniche jaune poussin bien criarde son Nathan-Sonic. “Nonononono” dira-t-il alors et il aura bien raison. Uncharted 3 = Indy IV, celui qui n’a pas existé, tsé.
Concept le plus fou pour 2012 :
Même pas besoin de stalker, Onna no Ko to Misshitsu ni Itara t’enferme directement dans une pièce avec une jeune fille… Que-va-t-il-se-passer…
(l’angoisse)
Award du jeu le plus crade mélangeant Rpg et Bukkake que Gamekult a jugé trop over the top pour le tester, du coup je l’ai fait pour Gameblog :
Meilleure utilisation du français dans un jeu vidéo japonais :
Docteur Lautrec
Prix du “j’en avais déjà rien à carrer de Gran Turismo 5 alors on continue”
Forza 4
Award du “mmmm ça aurait fait un jeu génial sur Vita mais on a préféré en vendre des palettes avant”:
Final Fantasy Type 0
Titre le plus cool 2011:
“Combat de Géants: l’Attaque des Dinosaures 3D”
Pire arnaque dans une adaptation de blockbusters en jeux vidéo en 2011:
Transformers 3 sur 3DS, où les voitures ne se transforment pas en robot. Duh.
Grand absent 2011 (mais ils en ont profité pour défoncer FFXIII-2)
tri-Ace. Rendez-vous en 2012, les mecs !
Award du “ce n’est pas parce que tu leur mets un shotgun dans les mains que ton jeu devient meilleur”
Yakuza of the End
Photo la plus dérangeante venue du Japon :
Award de la feature la plus sexy dans un jeu en 2011 :
Batman Arkam City où Harley Queen attachée à un poteau et bâillonnée révèlera un secret essentiel pour progresser. Le jeu permet de l’écouter et propose enfin de la faire taire à nouveau. Un grand moment de gameplay salutaire. Un jeu jouissif avec des moments subversifs ? AWESOME ! Cadeau label rutube !
Le jeu PS Vita que j’aurai adoré voir au lancement :
Courtesy mes ‘soss de Haterz !
2011, l’année de la fin… des mascottes !
Super Mario 3D Land qui oblige de faire un loop “facile” avant de commencer le vrai jeu résistant… comme si Nintendo ne savait plus faire de “level design total” comme dans Super Mario 64…
Ce retour de flammes, où Sonic a la baraka devant Mario n’est pas sans rappeler…
Vingt ans. Pile poil.
Meilleurs jeux 2010 que j’ai découvert en 2011 :
Batman: Brave & the Bold de WayForward sur 3DS (merci boulap), un all-age Batman où Catwoman ne se fait pas traiter de bitch
Smurf’s Village, ex jeu Capcom sur iPhone (merci Virgoblog): un all-age village des Schtroumpfs où tout le monde travaille et génère du capital sans jamais contester. La dictature par le rire.
Le jeu de baston à l’ancienne passé inaperçu :
Dragon Ball Ultimate Butôden
Top du plus mauvais update moderne d’un classique :
Galaga dans Pacman & Galaga Dimensions
Meilleure Monster Hunter like :
Toriko qui est en fait une parodie de Monster Hunter
Meilleur direction artistique (et mon jeu iPhone de l’année au passage) :
Superbrothers Sword & Sorcery
Award du titre anglais le plus ridicule en 2011
Square Enix (et Tetsuya Nomura pour l’ensemble de sa carrière)
Rien que cette année :
Kingdom Heart Dream Drop Distance
Bravely Default
Theatrhythm Final Fantasy
Dissidia Duodecim Final Fantasy
Mon top 2010 qui est sorti finalement en 2011 :
Xenoblade
Prix du “ça fait longtemps que la série n’a pas été aussi intéressante”
Super Robot Taisen Z 2: Hakai hen
Jeu de l’acte manquée 2011 :
Shogun 2 et son tutorial aussi long (et chiant) qu’un jeu normal. On zappe.
Witcher 2, acheté par curiosité, pas joué, n’y jouerais jamais
Idée inter-générationnelle la plus bizarre :
Un guide-book Inazuma Eleven destiné aux mamans…
Plus jolie illustration :
Akihiko Yoshida, comme d’hab, pour… euu… whatever ?
Award “merci Nintendo”
La baisse de prix de Senran Kagura, le jeu de ninja à nichons qui s’est vendu au moins le double grâce à la baisse de prix de la console et qui a sauvé l’année de Marvelous, en difficulté financière.
Meilleure photo de Satoru Iwata 2011 sans trucage :
(Je crois que c’est ma photo préférée de tous les temps)
Meilleure photo d’Iwata sans trucage où il se prend pour Jésus :
OPA de l’année :
Level-5 qui reprend Gundam et sort son propre Gundam Age
Meilleur nom pour un deluxe pack
“s’il te plait, ne me vend pas sur une vente aux enchères sur le net” du jeu “AKB 1/48. J’aimerai bien mettre un lien pour le test, mais hé, RaHaN dort dessus, as far as I know.
Meilleur Tales of 2011
Tales of Xillia
Flop de l’année
FFXIII-2, moins que Xillia…
La bonne surprise alors que tu t’y attends pas, en fin d’année
Orochi Musô 2
Expérience ludique de l’année n’ayant rien à voir avec les jeux vidéo
Le rouleau de PQ bio-dégradable que tu jettes dans les chiottes.
Prix du titre le plus nul (et pourtant le jeu est cool)
UnchainBlades ReXX
Meilleure bande-son :
Final Fantasy Type 0 avait quelques tracks cool…
Prix “arc en ciel de l’année” pour la tension homosexuelle la plus palpable dans un jeu vidéo en 2011
Ma découverte de l’année
Cabela’s Dangerous Hunt et Cabela’s Survivor (voir héros de l’année)
Le “Qu’en reste-t-il” 2011 ?
Fab Style de Tecmo Koei qui espérait en vendre un million. Un jeu qui mélange à la fois un simulateur de magasin de fringues et de cosmétiques ET un jeu de drague. Awesome ! Mais gros bide.
Runner-up : Last Story et sa vingtaine d’heure de jeu, et ses personnages non-mémorables, déjà oublié
White Knight Chronicles Origins
Mon jeu de l’année 2011
Catherine
Je ne sais pas si après tout ça, je vais faire la liste complète comme l’année dernière… Si la vodka est bonne alors peut-être…
Le meilleur du pire de la comédie française en 2011 (2/4)
Dec 28th
Le Meilleur du pire de la comédie française en 2011, partie 2, du numéro 15 à 11
Note: je réponds aux quelques questions qui me sont revenus. Non, désolé, j’ai décidé de m’en tenir aux comédies stricto-sensu. Je sais bien que The Lady de Luc Besson avait l’air bidonnant (“Celui qui ne pleure pas va devoir consulter“, sans déconner…) mais à prendre le rire de manière aussi libérale, on n’en sortait jamais. Déjà qu’avec quelques subterfuges, j’ai réussi à en regrouper 22… Now, back to the top.
15. L’huile sur le feu
Je dois faire ici un méa culpa. Avant de voir la bande annonce (calamiteuse) de l’huile sur le feu un titre quand même pré-Max Pécas, je me suis d’abord infligé une vague featurette montrant un bout très mal choisi. Je ne la foutrais pas ici, ça dessert vraiment le film.
L’huile sur le feu reprend l’idée de cette page fantastique de Gotlib dites du “je te tiens, tu me tiens par la barbichette” qui empire, empire, jusqu’au point de non-retour. Sauf qu’ici, c’est des arabes et des chinois, des restaurateurs qui se battent pour l’exploitation d’une terrasse à Belleville jusqu’à ce que merdes s’ensuivent.
C’est très compliqué de faire de bonnes comédies communautaires basés sur le choc des cultures avec des vieux chinois qui jouent en mode “bol de riz”. Dieu que c’est difficile. Et ça devient assez vite saoulant. L’huile sur le feu échoue parfois mais jamais de beaucoup, en tentant des dizaines de pistes comiques. L’arabe incapable. Le chinois gay qui chante Ziggy, la vieille mamie, miroir arabe de la bonne vieille Tzipé Schmoll dans Rabbi Jacob (Janet Brandt, RIP, quel grande actrice)…
Heureusement pour “l’huile”, plusieurs comédiens tirent vraiment leur épingle du jeu, et je ne parle pas des caméos, il y en a assez peu et utilisé à bon escient (les mecs de Kaïra Shopping par exemple), ce qui est quelque chose d’assez rare cette année. La “vieille gauloise” par exemple, joue une hilarante veuve d’un militaire colonialiste qui représenter une bonne moitié des vieilles proprio de Paris qui montent les loyers jusqu’à plus soif. Mais il y a aussi Vincent Lacoste (qu’on reverra malheureusement plus haut dans ce top) qui joue l’idiot du village, un blanc qui veut devenir chinois. Le “beau gosse” exploite un peu son image de Michael Cera à la française, en jouant de manière lunaire, quasiment pas dans le même film que les autres. Il pourrait dire des répliques au pif que ça marcherait, tant son perso a l’air à l’abandon, presque désarticulé quand il n’est pas humilié par des mômes.
Et puis il y a Alice Belaïdi qui devrait prendre le spot de Leïla Bekhti dans quelques années (en même temps, Leïla, elle a déjà un peu le film de sa vie, non ?). Si Alice choisit bien ses films, elle fera de bonnes choses. Tu peux google-imager, totally legal. Ici elle joue la rebeu dure à cuire en jogging. Et goddamn, c’est la plus jolie fille que j’ai vue en jogging cette année à part cette nana, un aprem sur la ligne 14. C’était en mai.
14. Ni à vendre ni à louer
Un ami m’a dit “hé mais ta liste n’est pas valable si tu ne vas voir que les daubes et pas ce qui se fait “d’un peu mieux”. Soit. Ni à vendre ni à louer est une comédie quasi muette qui n’a pas la chance d’avoir des spectacles de claquettes. A la place, on a Jacques Gamblin qui fait du cerf-volant en casquette. Et là, le choc. Gamblin avec sa casquette est le sosie de Kool Shen.
Le reste du casting semble sortir d’un Caro-Jeunet de la grande époque, avec les mêmes gueules improbables de cinoche freak. Suprême comédie bourgeoise pas toujours très drôle mais on voit comment elle fonctionne: de manière lunaire, par ses absences. En gros, c’est chiant et mon système de défense immunitaire me force à m’endormir. Comme si je passais en mode veille. Voilà, j’ai rempli mon quota de comédie intello. On peut passer au vraiment nul.
13. Halal police d’état
Halal police d’état est un de ces films que tu préfères voir un samedi à 10h du mat, la meilleure heure pour ne pas t’en souvenir. Tout cela n’était-il qu’un rêve ?
Je n’ai rien contre le duo Ramzy et Eric mais un jour, ça va se voir qu’ils choisissent très mal leurs films. Pourtant, repomper en version débile l'”l’Inspecteur Tahar”, une série policière algérienne culte, était plutôt une bonne idée. Mais les mecs… l’écriture quoi… Ça sent la paresse à plein nez.
Allez, il y a une vanne rigolote, UNE. Et comme je suis un bâtard, je te la raconte, de mémoire. C’est avant que l’extra-terrestre débarque. Oui car y’a un deus ex-machina avec un extra-terrestre, comme dans Indiana Jones IV (qui nous sommes bien d’accord, n’a jamais existé). Eric et Ramzy sont à la poursuite de nazis dans les sous-sols de Paris. Eric déclenche un mécanisme et s’engouffre dans une porte cachée. “Oh, c’est un passage secret. D’après Lorànt Deutsch, le premier passage secret de Paris date de 1976“. C’est tout. Voili voilà… On va dire qu’Eric & Ramzy attendent encore “leur grand film”.
12. L’art d’aimer
Encore une comédie classée “intello” mais à la vérité, je suis surpris. Je l’imaginais bien plus haut dans ce classement (comprendre bien plus nul) de l’humour français. Emmanuel Mouret, je suis déjà mort d’ennui dans un de ses films, celui-là même où il entretenait un triangle amoureux avec la blonde de la minute blonde (qu’il fait jouer pour se la taper, I guess ?) et Dany Brillant (pas mauvais acteur mais visiblement dirigé comme une tanche). Sans doute les deux heures les plus dures que j’ai passé devant un film de ma vie, à tel point que, fait rarissime, j’en suis sorti avant la fin. Insoutenable.
On m’avait annoncé que c’est du “Mouret en moins bien” et en fait, non, au final c’était supportable. Du marivaudage parigot dans sa caricature la plus éhontée, avec une collection d’images d’Épinal un peu usantes, une caricature que j’imagine bricolée pour l’export. Pas nul, juste chiant. J’imagine que c’est une victoire.
11. Intouchables
Ah Intouchables. Ces plans à rallonge pour EXPLIQUER QUE LA VANNE EST DROLE. Tu le comprends, que PAS DE BRAS, PAS DE CHOCOLAT, c’est drôle ? Non ? Alors deux minutes de discussion où Omar t’explique que c’est une vanne. ET QUE C’EST DRÔLE. Tu le comprends, que Cluzet avec des moustaches de Hitler, c’est drôle ? Non ? Alors on va s’attarder sur Omar Sy, dont la bonne humeur communicative et le rire bruyant va te faire rire. Ce type, c’est le rire enregistréEt je t’avouerais que, reproduit à longueur de film, le procédé m’a bien arraché quelques moments de rigolades. Indéniable charisme d’Omar, on est d’accord, mais de tout les types d’humour, un de ceux que je déteste le plus, c’est celui qui se croit obligé de faire son propre commentaire. “c’était une vanne”, “qu’il est irrésistible” “Ah c’est vraiment hilarant”, tout ça, à proscrire.
Voilà pour la réalisation qui a bien compris ce qui fonctionnait dans le rôle d’Omar dans OmarEtFred, le duo. C’est ça pendant tout le film. Mais tout le monde l’a vu, non ? C’est Denisot qui l’a dit.
J’aurai sans doute l’occasion d’y revenir car d’autres ont fait pire dans le genre cette année. Mais les comédies basées sur l’argent développent toujours un certain nombre de problèmes, d’ordre quasi-moral. Pas quand elles sont bien faites hein, Un fauteuil pour deux est un de mes films cultes. Car au fond, le vrai thème d’Intouchables ne serait-il pas justement l’histoire de la domestication d’un sauvageon par l’argent.
De toute évidence, les aspects comme la moquerie de l’opéra, l’art contemporain dans sa plus pure démagogie populo sont des rajouts par rapport à l’histoire authentiquement authentique dont s’inspire le film. Ils sont identifiés comme des loisirs de riche, comparé à la danse sur fond de mp3 d’Earth, Wind & Fire, forcément plus cool. Hé, on n’est pas dans la finesse du Goût des Autres.
Mais par contre, aucune moquerie devant l’étalage gras de la richesse. La Maserati plutôt que la Kangoo, cet étalage qui va jusqu’aux œufs de Fabergé, laissé à l’entrée comme moi je pose les Direct Matin en rentrant. Le résultat: grâce à la thune, le sauvageon Driss est dressé. Au lieu de crier sur le mec qui gare mal sa caisse, le gentil qu’il est devenu va lui demander gentiment de bouger son véhicule. Avec l’argent, tout devient possible. Et cette vision frontale de la lutte des classes, au même niveau que dans Camping, me laisse un goût amer.
Image de fin tirée des archives, les vrais protagonistes de l’histoire qui, pour nous le rappeler encore une fois, sont based on a true story comme le veut l’adage. Pour légitimer un film, aussi surement qu’un rire à gorge déployée d’Omar ponctuant sa propre vanne.
Je crois que c’était le Worst. Reality. Placement. Ever.
Le meilleur du pire de la comédie française en 2011 (1/4)
Dec 27th
Le Meilleur du pire de la comédie française en 2011, du numéro 20 à 16
Préambule :
C’est une comédie française nulle de début d’année qui a été le déclencheur de tout ceci. Un moment horrible… Comme une vision : il me fallait encaisser pour analyser ça, les classer rationnellement. Pour ne pas oublier. Une espèce de bushidô cinématographique que j’ai décidé de faire partager ici.
J’ai volontairement fait l’impasse sur certains. Déjà parce qu’il fallait mettre une limite. 20 films, c’est plus qu’un échantillon valable. En réalité, je m’en suis farci encore plus mais 20 était ma limite. Certaines merdes plausibles ont été laissées de côté parce que pas assez “pertinentes”. Les deux néo-Guerres des boutons par exemple. Deux fois le même remake, c’est du gâchis de temps et d’espace. Et puis j’ai refusé de voir la comédie romantique où Clovis Cornillac où il espère faire un enfant à Olivia Bonamy. Au dessus de mes forces… Peut-être pas parce que c’est nul mais Clovis s’est illustré dans mon film némesis de 2010, l’Amour c’est mieux à deux, une sombre merde qui n’est pas sans nous rappeler les-heures-sombres-de-notre-histoire.
J’ai divisé en quatre parties pour éviter que ce soit trop violent (et éventuellement ménager un suspense, pour que tu puisses deviner quels seront les étrons du quinté de tête…). Ce classement va “monter en puissance” puisque sa première moitié ne sera squatté que par des daubes. On va du meilleur vers le pire.
Dernière précision: j’ai une tendance à préférer les films qui se permettent un coup de génie que ceux qui se contentent d’un service minimum ennuyeux. Il faut y voir là une volonté personnelle d’essayer de prendre ce qu’il y a de bon. De toutes manières, pas d’inquiétude, les premiers du classement seront tous à chier.
Je terminerais cette introduction en rassurant tout le monde, cette année, il n’y a pas eu de Nom des Gens.
Un pronostic ?
Voici donc les meilleures places, de 20 à 16. Ça va empirer assez vite.
20. Case Départ
Ca peut choquer mais c’est comme ça, Case Départ fut mon film comique français le plus drôle de 2011. Et comme je les ai quasiment tout cette année, jusqu’au bout de l’horreur… À vrai dire, si on m’avait prédit, au début de cette expérience souvent douloureuse, que ce serait le summum d’une année de poilade française au ciné, je crois que j’aurai été à la fois en colère, dépité et surpris.
Rien ne destinait cet assemblage de bric et de broc à faire rire une seule seconde. Fabrice Eboué et Thomas N’Gijol ne savent évidemment pas jouer, pas plus que réaliser (ils se sont fait aider par un troisième larron). Je n’aime pas les exploits comiques des deux mecs en question même si je ne les connais que pour leur “carte plateau TV”, soit la même chose que pour le ciné illimité pour nous mais qui te transforme en invité perpétuel à des émissions généralement complaisantes. “Merci d’être formidable, tout de suite le Zapping, la boite à question et la météo” ponctuera le présentateur entre deux de tes habiles saillies.
Mais deux mecs de la France multicolore, deux cousins (rires), un noir sarkozyste odieux et un odieux profiteur noir d’alloc’ se retrouvent en Martinique, en plein Golden Age de l’esclavagisme, on filait tout droit dans une embarcation fragile. Ce qui sauve et même porte le film, c’est qu’il s’assume totalement et va au bout de ses vannes. Quitte à les foirer. La scène très nulle de “la victimisation” qu’a sans doute adoré Eric Zemmour tant elle est incantatoire est contrebalancé par une impro pianissimo de Laurent Voulzy sortie de nulle part et un foursome intergénérationnel inouï. Pourtant rompu aux histoires de voyage dans le temps (je lis des comics et je joue aux jeux vidéo, hé), je crois que c’est la première fois que je vois un time-paradoxe aussi génial.
Ok, ça joue comme des savates, mais le résultat est là, puisant dans l’énergie de l’absurde, proche de La Tour Montparnasse Infernale du duo Eric + Ramzi qu’on va revoir dans ce top, promis.
Case Départ. Mon film comique français de 2011. Still can’t believe it.
19. Bienvenue à bord
Il y a deux comédies impliquant des croisières cette année. Doit-on craindre l’émergence d’une tendance LOURDE de croisièresploitation ? Bienvenue à Bord est la meilleure et de loin. Ho, c’est pas la gloire non plus. Lemercier fait ce qu’elle peut, Gérard Darmon cachetonne (et fera bien pire cette année, on va le voir) et c’est uniquement la présence de Franck Dubosc qui sauve ce film.
Qu’on le veuille ou non (et ça peut faire vraiment mal de le reconnaitre), Dubosc est devenu une sorte de de Funès français des années 2010. Ouais, gros.
Il a un jeu, le sien, s’y donne voire s’y abandonne, corps et âme, comme dans Disco ou Camping, toujours à la limite du suicide artistique. Comme feu-Louis, même dans les films de merde, il y va à fond. Comme un enfant qui dessine des gribouillis, oubliant complètement qu’il est regardé et jugé. Pour lui, truite et dauphin, c’est pareil. Il apparait en monsieur Loyal avec un tatayet à bout de bras alors qu’il est aussi bon ventriloque de rien. Il n’a pas honte, fistant la peluche, tout sourire. Dubosc, c’est cet enfant qui peut faire de grandes choses quand il ne se rend pas encore compte qu’on le juge. Jamais vu son spectacle, thought, pas intéressé.
Il est dans deux des scènes les plus hilarantes de ce top de la comédie française. Mieux que touchant, il sauve un film qui n’avait rien à offrir. Sans lui, ce film ne serait qu’une brave daube. Dubosc, gamin, jusqu’au bout de son humour, toujours.
J’admets que je suis peut-être gentil avec ce film de croisière-là vu que l’autre se retrouvera plus haut, beaucoup plus haut dans ce classement.
18 : Pourquoi tu pleures ? / Les femmes du 6ème étage
J’ai décidé de faire d’une escale par la comédie sentimentale triste. Et la tête de Benjamin Biolay dans pourquoi tu pleures est parfaite pour illustrer ça.
Un de mes compères de visionnage m’avait opposé un niet cinglant, non il n’irait pas voir un film avec lui. A ma surprise, Biolay segmente énormément, au moins autant que Michael Youn. Plus que ses chansons (j’ai pas vraiment écouté), je connais que le personnage de télé et d’interview qui a de l’esprit et qui allume à tout va ses collègues nuls, Sarkozy et généralement le showbiz. Ce mec avait donc, si ce n’est mon affection, au moins un truc qui ressemble à un respect médiatique. “Il m’avait l’air cool”. Dans cette romcom bizarre, il est le futur mari de Valérie “La guerre est déclaré” Donzelli. Il doit se farcir la smala, la famille séfarade qu’est bien sympa mais qui parle fort. S’il n’y avait que ça. Sa mère l’étouffe, sa soeur (Devos, très bien) pareil, ses potes aussi. Du coup il se tape une jolie petite meuf où il se réfugie. Nonchalant, il traine littéralement sa carcasse impavide, comme un pantin articulé à moitié. Et malheureusement pour le film, il se repose trop sur lui et l’étouffe à son tour. On ne rit pas beaucoup sinon de ses souffrances bien visibles. Le film finit par une bande-son enrichie de larmes. AMBIANCE.
“Autre personnage de télé” dans lequel il suffit de mettre une pièce pour qu’il te chante Johnny, te parle politique ou te raconte comment il se touchait quand il était garçon-coiffeur, Luchini est difficile à canaliser dans un film. D’ailleurs, aussi grand comédien de théâtre soit-il, il attend encore LE grand rôle cinéde sa vie. Les femmes du 6ème étage est un vraie comédie sociale où, dans le Paris des années 60, un riche entrepreneur s’ouvre au monde des bonnes de son immeuble un peu comme s’il découvrait Microcosmos. Et son style se marie bien avec celui qu’il doit incarner, un patron charmeur, volontiers joli coeur. Comparé à Ma part du gâteau (qui évoque exactement les mêmes thêmes), on est dans une approche sociale assez intelligente et ludique.
Peut-être le meilleur film de cette sélection ? En tout cas, c’est certainement celui qui est le plus à gauche.
17. L’élève Ducobu
Il n’était pas sur ma short-list de films, sans doute un trauma de l’horrible expérience du Petit Nicolas. Les adaptations de bédé (principalement pour gosses) sont immanquablement nulles. En 2011, les USA ont fait une OPA sur les deux œuvres AAA de la bédé franco-belge (Tintin et The Schtroumpfs, tout deux chroniqué ici)
Pas d’erreur possible, Ducobu s’adresse exclusivement aux enfants, sans jamais essayer de jouer sur les deux tableaux de l’œuvre “clin d’œil” aux parents. Du coup, j’imagine que les anachronismes étranges du film ne dérangeront moins le jeune public, que moi, pas plus qu’Elie qui est en mode Semoun Over 9000. Le mix est vraiment très étrange pour l’œil adulte, ce qui est pour moi une qualité: Ducobu ne fait pas la pute nostalgiste comme le Petit Nicolas. De toute évidence, le résultat est bien meilleur que dans ce dernier, sans doute aussi parce que les enjeux étaient moindres. Un vrai film de gosses vraiment étrange.
16. Les Aventures de Philibert, capitaine puceau
Personne n’a vraiment vu Philibert, passé en coup de vent en salles après un bide monumental. Est-ce le titre, le casting, une thématique “plus gay tu meurs” pas toujours très adaptée… Ou autre chose ? Je suis persuadé qu’ils s’en mordent les doigts car il a été forcément mal “marketé”. Philibert n’est pas une parodie comme les productions ZAZ mais un pastiche, un distinguo sur lequel on a beaucoup insisté lors de la production de France Five (dont le cinquième épisode sort en mai 2012, je vous le rappelle, les mecs).
L’objectif est clair, on n’est pas forcément dans la vanne car on doit respecter toute une série de codes, ce qui a fait toute la réussite d’OSS 117 (d’ailleurs Jean-François Halin a scénarisé Phil. et les 3 OSS). Faut donc aimer les films de capes et épées. Ou alors aimer les gags basés sur une grosse ambiguïté sexuelle (comprendre homo) qui va être le fil conducteur de cette “aventure”.
L’ensemble tient la route, tout en allant puiser dans le registre du non-sens assez anglais, parfois dans l’OSS pur. Cet équilibre étrange et cette subtilité se sent assez dans le personnage d’Alexandre Astier qui joue de manière très pénétré le némesis du film, borderline Star Wars. Un style qui vient percuter celui de Jérémie Rénier en mode pré-Cloclo en collant…
Bon, peut-être que je deviens gentil, mais quand je vois toutes les merdes que j’ai encore à chroniquer avant d’arriver au sommet de ce classement, je me dis que le sort a été cruel avec ce Philibert dont les ambitions étaient bien réelles. Parfois drôle, il vaut le coup d’être vu, ne serait-ce que pour essayer de comprendre pourquoi un tel bide…
2011, l’année des comédies “pour filles”
Dec 26th
L’évènement de l’été et, soyons fou, quasiment de l’année, c’est ce nouveau phénomène des “comédies pour femmes”, revendues aux médias comme une révolution au même titre que les femmes dans l’armée ou Anne Sinclair “la femme courage”. Donc, en 2011, on va voir ce qu’on va voir. Dans Bridesmaids, c’est tellement la révolution qu’on voit des femmes se faire dessus.
L’idée même d’un concept d’humour ciblé m’énerve, dans la mesure où il attenue ce que je préfère, l’universalité de l’humour. Les films des frères Coen seraient-ils moins pour femmes ? Et ne rentrons même pas dans le débat Woody Allen…
Cependant, au sein de ce néo-genre se dessinent de nombreux points communs et mêmes des tendances lourdes, évoqués dans ce très bon article sur la buddy-isation de l’élément “Boyfriend” dans les comédies romantiques. Robotics revient sur les deux exemples les plus emblématiques d’une année globalement assez pauvre en comédie avec comme emblème The Hangover 2, copy carbone du premier. 1 sur 5 pour lui, comme ça, c’est fait.
Bad Teacher a le mérite de ne pas changer de titre en français. Mais il aurait clairement du s’appeler Mauvais Casting. Cameron Diaz vit ses dernières années de bonasse donc elle profite à mort, cf Knight & Day après une tentative de vrai acting, remember The Box. Elle incarne cependant une prof qui déteste son job et qui se retrouve, malgré ses efforts démesurés, plaquée par son mec, un riche qu’elle exploitait. Elle ne rêve plus qu’à un truc, un seul (et on est prié de croire à la mise en place de ce scénario débile mais qui se prend au sérieux) : se refaire les seins. Tout ça pour séduire “Gentil Prof remplaçant” joué par Timberlake. Comme si elle était dans l’ignorance de son statut de belle fille.
Ok, stop ça ne tient pas, la fille est une vénale insatisfaite de son corps, éconduit “Gros prof de gym à l’humour sarcastique”(Jason Segel, parfait de nonchalance Apatowesque en attendant les Muppets, le movie), mais fait quand même du sexy car wash pour les bonnes œuvres qui financeront son opération mamai… STOOOOP deuxième fois. RIEN ne fonctionne ici : elle est parfaitement consciente d’être turbo bonasse puisqu’elle organise ce car wash hyper sexy pour que les mecs de la ville raboulent des thunes… Tout ça pour se refaire les seins parce qu’elle n’est pas sure d’elle ? Awkward plot is awkward. Heureusement, au contact de Jason Segel, elle comprend qu’en fait, elle aime aider les enfants en contredisant tout le reste du film et que finalement, l’important c’est pas la richesse matérielle mais la beauté intérieure. Qui fait des cunni. Fin.
Bridesmaids (mes meilleures amies, LOL) a été la seule dose annuelle de films Apatowesque dont je m’efforce de parler ici systématiquement. Enfin à part le récent 50/50 qui en réunit les acteurs et le ton, mais c’est une autre histoire.
On retrouve parfois dans Bridesmaids le contour de l’Apatowisme, quand il nous décrit des personnages humains, sans jugement, en leur donnant la possibilité de littéralement déployer leurs ailes. Pourtant l’héroïne de Bridesmaids ne montre pas son héroïne sous un jour très favorable. Raté, mauvaise amie, un peu vénale, volontiers superficielle…
En fait, elle n’est pas si éloignée de Cameron Diaz. Elles poursuivent un peu ce même idéal en couchant avec ce mec super beau. Justin d’un côté, Jon Hamm, le bogosse de Mad Men. J’ai googlé pour vérifier à nouveau, tu peux pas test le mec. Et toutes les deux sont si superficielles qu’elles ne se rendent pas compte que le bonheur, c’est finalement ce mec bourru un peu patapouf qui gravite autour d’elle. Ce qu’elles cherchent (et spoiler, qu’elles trouvent à la fin), c’est ce “dude”, avec qui elles pourraient aller boire des bières. “Coz he’s cool”. La fille de la comédie US estampillée ‘pour filles’ cherche un gars, un pote, un bonhomme qui la fera jouir, car il est à l’écoute, lui. Mais faut arrêter de croire au bégé.
Et ce n’est qu’après un long voyage pavé de gags et de fausses routes qu’elle comprendra que “y’a pas que le physique qui compte”. Ce qui m’amène à ce point, peut-être le plus important, celui qui m’énerve le plus avec ces comédies malhabilement markété pour les filles. On a vu que ces nanas qui “avaient perdu le sens des valeurs” mais qui finissent par trouver un gars à la bien, limite plouc…. Hé bien ce mec-là est systématiquement moins beau que le mirage dont elle était amoureuse. Sans déconner, connaissez-vous une seule comédie romantique où le bel étalon opte pour la fille la moins jolie ? À part Dirty Dancing et goûts particuliers ? Peut-être Bridget Jones… Quoique, considérer Colin Firth comme le moche de Hugh Grant, c’est un choix à la Russel Crowe / Joaquin Phoenix. Alors qu’un laid protagoniste masculin d’une comédie, tu peux être certain qu’il va réussir à lever sa beauté. Quel détail énervant…
Pour finir, je tiens à citer Ed Catmull, co-fondateur de Pixar (que j’avais déjà mentionné dans cet article consacré à Disney). Dans ce long exposé, il explique que ses films fonctionnent car ils ne sont pas imaginés “à hauteur d’enfant”. Ils n’aimeraient pas ça. Et plus généralement, ça foire quel que soit le public. Bad Teacher échoue car il n’a pas de hauteur du tout. Seul Jason Segel est à sauver. En deux répliques, deux vannes qui plus est, il donne à Cameron Diaz une chance de se rendre compte à quel point elle incarne un personnage mal écrit. Bridesmaids est plus ambigüe, tente n’importe tout et n’importe quoi et essaye toujours de se remettre sur la même longueur que son public. Dommage aussi, la meilleure scène a été coupée pour la foutre sur DVD.
Profitez s’en pour la voir avant qu’ils n’aient l’intelligence de la couper à nouveau.
PS Vita in 2011
Dec 25th
Je ne pensais pas en parler dans cette rétrospective de fin d’année… Et en même temps, on s’est pris un terrible cockblock de la part de Nintendo, l’occasion idéale pour parler aussi de la “PiÈssu Biita”. Un nom de qualité mais en même temps, si on peut survivre à des blases comme Wii et Wii U, tout est possible.
Mais place à l’Unboxing commenté de la PS Vita…
En fait, pour l’instant, la killer app de la PS Vita, c’est de pouvoir utiliser les jeux de la PSP (si l’on paye donc, sont pas chiés… ) et les jeux Nec Super Cd-Rom. “Pas cher !”
J’ajoute qu’après Ridge Racer Vita (le truc à DLC scandaleux), je devrais faire une série de tests pour les sites habituels.
Thor DS & 3DS (article perdu 2011)
Dec 24th
Voilà exceptionnellement un article non-publié for whatever sad reasons, un jeu dont j’avais vraiment envie de parler à l’époque. Thor, que j’aime d’amour. Je parle du comics plus que du film. J’aurai pu vite fait le coller ici en rajoutant une blague saisonnière nulle sur le beaujolais nouveau les illuminations des Champs, Mélenchon, tu vois le genre… Mais il y a sans doute plus à raconter. So, DJ, weweeeewemix.
En fait, pour être plus précis, cet article portait sur Thor 3DS, une adaptation de blockbuster de l’été. Comprendre par là “très probablement médiocre.”
Mais le truc un peu honteux pour une adaptation de blockbuster, c’est de sortir 5 mois après le film (note: ça date de septembre donc on va dire 8 mois), quand le ramdam est déjà passé, quand Koh Lanta s’est déjà terminé. Après l’heure, c’est plus l’heure.
Logiquement, on devrait se foutre de cette adaptation 3DS: elle essaye de restituer « l’expérience » du beat’em all HD en version portable, ce qui, si l’on souvient de ce God of War wanabee, n’est pas une très bonne idée. Et en toute honnêteté, c’est à peu près le résultat conforme aux adaptations de ce calibre sur PSP. Graphismes passables mais caméra défaillante, bugs, action ultra répétitive, doublage hilarant (ce n’était pas le but de la manœuvre), mollesse ambiante… ce classico de l’adaptation à la va-vite n’évite aucun écueil du genre les QTE de l’ennui. C’est à chierl, soit. Mais le plus dommage, c’est qu’à cause de ce mauvais jeu, Thor sur DS est passé complètement inaperçu.
Je comprends le coup du “allez, on s’en fout de la version inferior“. Tout môme, quand Altered Beast Megadrive est sorti, j’peux te dire que j’en avais rien à foutre de la version Master System. Que j’ai fini de toute manière.
Mais Thor sur DS a un twist intéressant : il propose une des plus jolies 2D de l’année. Sans rire.
Allez, cours, vaillant Thor !
La puissance :
C’est signé WayForward (les auteurs du fantastique Batman The Brave & The Bold sur DS, un studio que m’a fait découvrir mon camarade de kif Boulapoire). Ces mecs n’ont sans doute pas le savoir-faire de Treasure, mais ils en ont la passion. Ils réussissent même à faire un plateformer basé (sans l’avouer) sur le comics plus que sur le film. Pas de 3D moche ni de vilain acting. Et pour quelques euros, mec !
Et si je choisis de le mettre en valeur en cette fin d’année, c’est qu’il a propose une des features les plus cool ever: pouvoir soulever un pilier qui fait deux écrans de hauteur pour assommer des géants. AWeSoMe !
Mais surtout, regarde-moi ce travail, la pureté de ce swing de Mjolnir :
Un jeu fait avec l’amour de la 2D, ça se respecte. La foudre a choisi son camp.
Robotics in Review 2011
Dec 23rd
En 2010, j’avais fait ça :
L’année passée en revue.
Logique de faire le même exercice pour 2011
Il y a eu “presque” dans l’ordre chronologique… Beaucoup de films avec Nicolas Cage… Beaucoup… Allez je rentre pas dans le détail… Il y a 18 pages.
La sortie de la 3DS !
La plus belle fille en gif animé
Un article déconseillé aux mineurs :
Une ode aux Westerns où les filles sont transportés sur l’épaule. Sexy time !
Mon marronnier préféré :
Avec en compliment, un article sur Thor, le comics.
Avec une escale par les films les plus tristes en plein été… Une contre-programmation nécessaire..
Un article en guest chez mon pote Paso qui écrit toujours des trucs hilarants !
Un truc sur les crossovers de l’été puis…
Les Zelda girls peut-être ?
Une sélection de bédé pour Noël ?
Mon “best seller” inattendu de l’année (sans doute parce qu’il a été consulté par les filles désireuses de bons conseils pour se chausser ET JE LES COMPRENDS :
Et enfin la saga :
L’année de Teheiura. Du collier “Objection”, de Gégé le gif qui plante, du grand Stratébèlge. Une dizaine d’articles juste pour Koh saison 11. Une vraie discipline, les mecs.
Aussi, car on ne se refait pas, un peu de..
Et forcément un peu de kinky time pour finir.
Pour les plus curieux, l’article le plus consulté est le premier épisode de Koh Lanta, suivi par ce Spidey XXX. La critique cinéma la plus consultée a été (à ma surprise) celle de La Colline aux Coquelicots, le prochain Ghibli qui sort dans deux semaines, devant X-men First Class avec Fassbender en jogging.
Je parle rarement d’audience, c’est donc le moment…
À l’origine, j’avais lancé Robotics comme une bouteille à la mer. Vienne qui veut, pas de sponsors, de pubs, de clics ici, ça me fera 3 €… Depuis quelques mois (et quelques articles clefs de 2010, comme Batman XXX ou Carla Bruni en comics), je me rends compte que vous êtes un peu plus nombreux, chaque mois, à vouloir lire des trucs sur la politique et les coups de pied sautés. Fine, parce que j’ai pas prévu de changer, tant que ça m’amuse. Je ne le dis peut-être qu’une fois par an mais hé, merci de lire tout ça. Je viens de traverser en diagonale un an de matos (et seulement ici) et.. Bon, stop. Faut que je me retienne sinon je vais encore en écrire une tartine de plus. Et il faut qu’il me reste du matos.
Merci à Fab “le maître des mangasses”, inestimable & toujours là quand j’ai besoin d’un input graphique. Genre la plupart des idées des beaux carrousels ci-dessus, c’est mes idées très brouillonnes qui ne ressemblent à rien mais passées au propre.
Après tout ça, j’ai envie de faire “MERCI L’INSOMNIE”, de m’avoir tant aidé, cette année encore.
Allez, 2011 Robotics continue.
Robotics 2011
Dec 23rd
Au début, j’avais collé le texte de l’année dernière. Beaucoup de gens font ça. Blablabla, cette année, blablabla tous mes voeux pour la suivante. Ce n’est pas the Airwolf way.
Je tiens à rendre hommage à Kim, ce sympathique nord-coréen, qui m’aura beaucoup inspiré. J’ai récupéré des photos de son FB juste à temps pour le faire figurer sur le carrousel de l’année. 감사합니다, mec.
Ici, c’est comme une table russe: il va y avoir de quoi boire et becter. Longtemps. Tellement que cette year in review risque de s’étendre jusqu’au nouvel an ruskof et chinois.
Dans la liste des réjouissances, des tops, des articles bourrés, du comics, du jeu vidéo, du cinéma et du sexe. Je sais que tu seras là.
Teaser des articles à venir :
Something about le cinéma.
Something about les jolies actrices, parce que hé, normal. Sexy time !
Un Bilan comics (DC / X-Men, pas de jaloux)
Et puis les traditionnels top et des surprises.
Je n’aurai pas assez de tout janvier pour finir ça…
Déjà dispo :
L’article perdu 2011 : Thor DS, Awesomer than Meets the Eyes
Unboxing de la PS Vita, la sortie de la fin 2011
2011, l’année des comédies “pour filles”
Le meilleur du pire de la comédie française en 2011 (1/4)
Le meilleur du pire de la comédie française en 2011 (2/4)
Le meilleur du pire de la comédie française en 2011 (3/4)
Le meilleur du pire de la comédie française en 2011 (4/4)
La non-selec Gamekult anti-tristesse
Le top 2011 des bonnes actrices bonnes
Les films 2011 qui restent (+classement)
The New 52, le reboot DC Comics de 2011
Bientôt dispo :
Sexy Time !
Même Bat-chaîne, même Bat-heure.
Com-Robot