Cinématographe

Le Grand Chef

Wha… WTF, un film coréen dans ce (long) panorama consacré au ciné japonais, à priori, c’est pas très cohérent. Teuteuteu. Le Grand Chef, Shikgaek, est sans doute un des meilleurs assemblages de pop culture japonaise. On a le côté underdog de Rocky, la mélancolie toute « Departures » de la mèche beau gosse qui tombe de manière harmonieuse sur son front, sans oublier les personnages secondaires, vecteurs à vannes turbo-pourries.

Et le sujet quoi.

Après une formation de chef cuistot d’élite qui s’est mal terminée, Sung-Chan s’est retiré des grandes tables et s’occupe de son grand-père dans un pueblo perdu. C’est alors qu’on lui propose de concourir dans une compétition nationale de cuisine qui décernera au vainqueur le légendaire couteau du cuisinier du roi de Corée, celui qui a préféré se trancher la main plutôt que de se soumettre aux envahisseurs nippon. Tout un symbole. Il retrouvera son vieux rival, le fourbe qui l’a piégé lors de leur formation et qui dirige depuis les restaurants les plus prestigieux de la Corée.

La checklist est remplie. Le héros a ce qu’il faut de charisme neutre sorti d’un drama, le sidekick est là pour placer ce qu’il faut de vannes balourdes et surtout, le nemesis a l’air mauvais et teigneux comme un ancien baron du chiraquisme. Mais il y a aussi ce côté « Le Petit Chef », avec des juges qui en arrivent à cracher des étoiles tant les mets sont délicieux. The japanese way.

Cerise sur le gateau, le Grand Chef balance, sans sourciller, une des tirades de l’année. L’arbitre principal, l’incarnation du « Japon Juste », balance toute sa connaissance façon Gaspard Savoureux, entre critique culinaire et méa culpa pour la seconde guerre mondiale. Puissance et frisson !

Sushi, Sashimi, battus par K.O.


Goemon

“Par le réalisateur de Casshern“. Mais ouais. Avant d’être un film pseudo-historique, Goemon rend hommage et reprend à sa sauce les jeux de genre « Musô ». Recette imparable : un général, le héros, se bat contre une armée de soldats qui auront pris le temps de se positionner dans un espace bien compact. Un coup d’épée et c’est une cinquantaine de vies qui retourneront au paradis des chinois ou des samouraïs, selon les versions. En film, c’est exactement pareil, mais dans la démesure, surtout quand c’est réalisé par le loustic qui a fait Casshern. Ca découpe de partout, dans tous les sens, dans une joie toute Dragon Ballesque.

Goemon, ninja voleur, s’est retiré du circuit depuis la mort de son souverain Oda Nobunaga. Mais le beau gosse-robin des bois agace le nouveau chef, le daimyo Toyotomi Hideyoshi, aussi sympathique comme un Ministre de l’Immigration. Roue libre historique enclenchée. Hideyoshi avait ordonné à Akechi Mitsuhide de tuer le forcément noble Nobu-sama. Plus sournois, tu crèves. « Face de singe » n’a jamais autant mérité son surnom. Classico, Goemon va vouloir le venger ce qui l’obligera à se battre contre son vieux compagnon d’arme. Coup de bol, il sera parfois aidé par son vieux maitre Hattori Hanzo qui se la jouait aussi discret. A partir de là, c’est baston générale, le genre à servir de démo-test home cinéma pour sentir l’efficacité de ton 5.1.

La cohérence ? Goemon s’en fout, il arborera fièrement les couleurs de Nobunaga comme d’autres reçoivent l’armure d’or du Sagittaire. Dans ce monde parallèle où les mots “physique” et “réalisme” sonnent comme “balistique” dans GI Joe, Goemon fait des bonds de 50 mètres avant d’aller charcuter l’armée ennemie. En riant. Un spectacle débile, certes, mais du néo-jidaigeki et sacrément Airwolf quand même.

sur 5.


Evangelion 2.0 : You Can (Not) Advance

Eva 1.0, c’était « filez des thunes, vous allez voir qu’on peut faire aussi génial avec un budget de ouf ». Un exercice de style pour bien dire « vous avez vu, c’était pas un hasard, cette série TV, on sait ce qu’on fait ». Evangelion a failli être condamné à vivre dans le reboot de lui-même, un peu comme les œuvres de Go Nagai où Kôji découvre toujours pour la première fois son Mazinger Z.

Shin Gekijôban : Ha. Ha comme destruction. Anno tient ses promesses, il casse Evangelion, à chaque fois différemment, comme pour marteler qu’Eva, c’est son jouet à lui, d’où ses démêlés juridiques avec la Gainax. Il veut son nom et les thunes qui vont avec. Du coup, ça détruit, ça tue, mais au fond, c’est Hideaki Anno, méga supervisor, qui fait pipi autour de son territoire pour rappeler que le boss, c’est papa. Sérieusement, entre le nouveau personnage parachuté de nulle part, les anges aussi transparent que dans nos souvenirs et la poignée de nouveaux Evas lancés dans l’arène, ça passe à toute berzingue. C’est tellement « dans les dents » qu’on ne retiendra que quelques grandes lignes de l’histoire et deux-trois détails pour otaku. Pure shock value.

Mais en fin de compte, Ultimate Eva, comme il aurait s’appeler en occident, brade toujours le même thème, celui d’un garçon qui essaye de se réaliser malgré sa famille, malgré les traumatismes de la vie. C’est toujours aussi bien. Mieux encore ! Avec ce film à grand spectacle mais tellement ambitieux, on arrive enfin à une espèce d’objet canonique du dessin animé des années 90-2000, si sûr de lui qu’il écrase tout autre sujet, comme une discussion politique lancée à la tablée familiale au moment du dessert. Comme film d’otaku mainstream, on va difficilement faire mieux.


Un Prophète

Un Prophète voulait-il réellement restituer le problème des prisons françaises, là où elles sont bien plus cra-cra et surpeuplées ? Audiard semble avoir choisi de ne pas rentrer dans cette thématique en mettant bien en scène du franc français qui se planque dans une godasse. Dans le monde Marvel, on vous annoterait dans une case un « a few years ago »un peu vague. La dernière partie du film se soulève littéralement elle-même et enlève tous les doutes. Il y a même du gunfight. Un prophète est une fiction, pas un FAQ, et des scènes clefs sont là pour faire balancer le ciné de zonzon en vrai film de genre plus classique, pour respirer un peu après un début terriblement claustro.

Malik El Djebena débarque en prison. Plus coquille vide, tu meurs. Pas vraiment de passé, encore moins d’avenir, cet orphelin analphabète, musulman du bout des lèvres, va se transformer par nécessité de s’en sortir. Il va rentrer dans un gang de corses qui le protégeront s’il accepte de pointer quelques mecs pour eux. Malik est malin, il apprend doucement mais il a six ans à tirer. Il va marcher sur les pas de son mentor colérique, César Luciani, un Niels Arestrup tout en retenue inquiétante comme quand on joue dans une langue qu’on ne connait pas mais qu’on est bon acteur. Le vieux le traite salement et il comprendra tôt ou tard que le hagar, ça paye pas.

Le petit arabe contraint à s’en sortir, uniquement grâce à sa débrouillardise, qui plus est contre des adversaires bien plus menaçants, on frôle le surréalisme. On reste loin des cas à la Chaos, de cette fille contrainte au mariage en Algérie, revenue puis forcée à faire le trottoir et qui, avec l’argent gagné en bourse grâce au Wall Street Journal, finit par démanteler seule tout un trafic de prostitution venu de l’est. Ouf. Non, chez Audiard, rien n’est laissé au hasard.

C’est même assez incroyable de voir que pour un film de taule, Un Prophète évite un nombre hallucinant de clichés, genre celui du “mec qui te remet dans le droit chemin”, (le truc absolument nul façon American History X), sans parler de la savonnette sous la douche, de la torture à la Oz ou encore de l’inévitable laïus sur les conversions à l’Islam, façon “assumer, c’est dur, mais avec un tapis de prière, ça aide”. Non, Un Prophète n’est pas tout ça, il fait du cinoche tête baissée. C’est une œuvre vraiment complète, avec de nombreuses lignes de lecture où l’on piochera finalement celles qui nous marquent le plus. Certains se demandent encore quel est le vrai sujet ici tandis d’autres souriront jaunes à la Fadela Amara. Pourtant Un Prophète brasse le thème qu’Audiard applique quasi musicalement à ses héros : un môme qui va devenir homme et qui, pour grandir, passera inévitablement par la case du meurtre du père, la symbolique récurrente de tous les films d’Audiard Jr. Un film assez brillant.

Gi Joe: Rise of the Cobra

Hasard à fond les ballons. Pour fêter la date exacte de la début de la seconde guerre mondiale, voici la fin du dossier “block 2009“.

Gi Joe vient boucler la saison blanche et sèche des summer blockbusters 2009. Il est assez étonnant de voir que c’est par ce machin que se termine ce dossier, puisqu’il développe une nouvelle approche, dite du “block pour les nuls”. Attention, Gi Joe n’est pas nul, ce serait plutôt du nanard gros calibre, next gen jusqu’au bout des ongles. C’est au contraire le produit type sur lequel on va se calquer durant un certain nombre d’années, façon Die Hard ou X-Men pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Pire, Gi Joe donne l’impression que c’est easy, les doigts dans le nez. On est dans le blockbuster déshydraté : on rajoute de l’eau chaude, et ça fait presque un vrai film.

Ici, à Robotics-verse, je gueule souvent sur les machins out-of-character. Gi Joe, c’est facile à cerner : une licence de jouets avec des petits soldats qui avaient tendance à perdre tout ce qu’il y a au dessous des couilles parce que l’élastique entre les jambes avait tendance à se casser. En dessin animé, ca donnait un truc militaro-Mask, les gentils à dominante riquaine contre la méchante organisation avec des Némésis avec des accents slaves, ce qui nous donnait forcément des gunfights au pistolet laser (qui tue pas, hé c’est pour les enfants). Zéro mort et des scénarios dingues comme celui où Cobra monte un faux groupe de rock et hypnotise le public. Mieux qu’Oasis. Dans ces circonstances, la bêtise globale du film ne choque pas, elle réjouit, comme un film des années 80 que les acteurs tentent de singer à mort.

Dans Gi Joe le film, les héros sont littéralement des figurines. Les mecs se foutent des exosquelettes qui les font sauter comme Smacks la grenouille tandis que l’armure des filles leur donnent des gros seins et des culs moulés dans du cuir. Dans ces conditions, la Baronness, l’ex-agent de l’Est méga moche, gagne à être incarné par Sienna Miller. Plus rien n’a vraiment d’importance. Tu veux faire sauter la Tour Eiffel ? Pas de problème. Une base sous-marine ? Tranquillou. Tu veux des ninjas ? On a ça aussi. En fait, Gi Joe a le charme de mon bac à jouets où on m’avait mélangé légo, playmobil, Transformers et différents clones de Gobots. Y’a un peu de tout, faut plonger sa main dedans et par chance, on tombe sur un truc pas mal.

et demi

C’est donc Star Trek qui gagne la saison, un peu par manque d’opposition. Rendez-vous l’année prochaine en espérant qu’on soit toujours là. Iron Man 2, pourquoi pas ?

Air Doll

C’est le deuxième Koreeda de l’année, présenté en loosedé au festival de Cannes. Coolos.

Mais pas si vite. Air Doll tiendrait plus du film concept. Un mec, tout en misère sexuelle dans sa solitude urbaine comme on sait vous les trouver au Japon, utilise une poupée gonflable comme compagnie. Il lui parle, lui fait à manger et le soir venu il se termine dedans. Seulement voilà, miracle du pitch improbable, la poupée gonflable va un beau matin devenir humaine, sans esprit de la forêt ni magie. Comme ça. Commence alors pour elle la découverte de la vie, du sexe (le « vrai ») et plus généralement, des humains.

Mais la jeune fille reste une coquille vide (habilement joué par la coréenne Bae Doona, la fille du génialissime The Host). Elle fait des trucs bizarres que seule une novice de la vie ferait. Très long, Air Doll devient parfois glauque et même insoutenable durant certaines scènes, poussant très loin ses idées, sans jamais chercher la demi-mesure. C’est sa force comme sa faiblesse : il reprend tout les clichés de type « je n’existe pas, fille de l’air, je suis une légende urbaine », et les pousse très loin dans ses retranchements, beaucoup plus que l’anecdotique segment de Gondry dans Tokyo ! qui tournait autour de la même thématique.

Du coup, Air Doll, très différent de Still Walking (j’y reviens bientôt) dégoute, agace et fascinera sans doute, complètement déphasé qu’il est de la réalité. C’est sans aucun doute ce qu’on a pu voir de plus expérimental, dérangeant et jusqu’au-boutiste dans le “mainstream” japonais depuis un bail.

Girlfriend Experience

A la base, le sujet est ravissant. Sasha Grey, peut-être l’une des rares stars du porno dont je situe à peu près grâce à quelques chef-d’œuvre de sa filmo (google image : Sasha Grey’s Anatomy !), joue dans le dernier Soderbergh, troisième film de l’année si on compte Che 1 et Che 2. La fameuse Girlfriend Experience, c’est ce plus-produit de l’Escort-girl. Elle ne se contente pas simplement de coucher avec le client, mais lui tient la main aux expos et écoute ce qu’il a à raconter. Le piment de l’histoire, c’est que le personnage de Grey a aussi un boyfriend avec qui elle vit dans un riche appart’ de Manhattan. Parce que parait-il que ça ne se fait pas, d’avoir une vie sentimentale dans ce métier.

Mais ça, c’est le faux sujet du film, et ceux qui s’attendent à des séquences de blow job full frontal seront déçus. A peine une scène de nudité, that’s it. Le vrai héros de l’histoire, en pleine course finale à la Maison Blanche, c’est la crise. Elle plane dans toutes les scènes.

Tous les traders, les banquiers, les commerçants qu’elle a l’occasion de côtoyer n’ont que ce mot à la bouche. Ils se laissent par moment complètement submerger par leur désarroi, plus que par une plausible misère sentimentale. Sasha les écoute, placidement, avec son joli minois hautain, se rendant sans doute compte qu’elle n’arrive même pas à être cette petite bulle de réconfort dont ces mecs complètement détruits ont besoin. On arriverait presque à plaindre. On pourrait voir du vide dans ce faux documentaire, alors qu’en fait, en le dévouant entièrement à la crise, c’est peut-être un des films les plus subtilement politiques de l’année.

Street Fighter : Legend of Chun li

Street Fighter : Legend of Chun li aurait pu être un brillant blockbuster… en 1988. Là, c’est une FAQ de tout ce qu’il faut pas faire avec de l’argent.

M.Bison, notre grand méchant de l’histoire, a grandi dans des flashbacks sépia de Thaïlande. Comme il était vraiment méchant, ce fils de missionnaire irlandais a mis toute la bonté qu’il avait en lui dans le fœtus de sa propre fille qui deviendra, si j’ai bien compris, une pute russe. Beaucoup d’années plus tard, il a besoin de Monsieur Li, le père de Chun, pour monter son empire du crime, Shadoloo. Il le capture et l’oblige à rester pendant 20 ans dans la même pièce avec un ordinateur pour faire le site web de son organisation. Chun Li, Kristin Kreuk (horrible choix), la Lana Lang de Smallvile, décide un jour de se venger. Elle rencontre Gen qui lui donnera des protips question baston et qui surtout la manip à faire au stick pour balancer une boule de feu tout en traçant un Ying/Yang par terre. La subtile frontière entre le naze et le «plus c’est pourri, plus on va se marrer » n’a jamais été aussi fine.

Question cinoche, on est pile sur le créneau Hollywood Night, mais avec deux, trois scènes de combats. Il y a même la visite d’un strip club, passage obligé de toute enquête qui se respecte. Charlie (un keum d’American Pie) dirige le scénario côté police tandis que le casting de la loose se prolonge chez les méchants. Balrog est joué par le pauvre Michael Clarke Duncan, échappé de Daredevil le film tandis que Vega est incarné par Taboo, échappé des Black Eyed Peas qui auront décidément pourri notre été. Ceci étant, en France, on se serait mangé Bénabar ou Christophe Maé.

“Tu vas payer pour Boom Boom Pow”.

Le tout est emballé par le mec de Roméo Must Die. Tout un programme.

Ah la scène incompréhensible d’homo-séduction de Chun Li…

Un effet spécial créatif, le “passe ton costard à l’envers pour faire croire qu’on t’a retourné la tête”.

Pas de chance, il fallait que le coup le plus sympa de Chun Li soit aussi une des scènes les plus nulles jamais filmées.

J’ai peine à le croire mais Street Fighter : Legend of Chun Li fait passer le film avec Jean-Claude Van Damme au rang d’œuvre majeure du cinéma d’action.

M.Raoul Julia, un mot ?

Departures

Quand on s’assoie devant Departures, oscar du film étranger et nippon de surcroit, on se dit que le cinéma nippon va balancer du petit bois, qu’on va voir ce qu’on va voir. Et en cela, on n’est pas déçu. Okuribito, in v.o, est un proto-film japonais comme on n’en faisait plus, réutilisant une partie des éléments qui font le succès de ce genre si spécial qu’on appelle « Film à Oscars ». Il faut que ce soit un tire-larmes, tout en étant optimalement consensuel. Special move ici, une première scène incroyable. Le cahier des charges est rempli, et c’est peut-être ce côté méthodique dans la recette qui lui donne un arrière-goût pesant.

String Fellow (on l’appelera ainsi) est un violoncelliste qui se retrouve au chomedu, sans doute à cause d’internet qui casse le business des concerts. Avec sa femme Cathlyn (joué par la nana de Hanabi, même acting crispant, 15 ans plus tard), il part vivre dans le village de son enfance où il retrouve du taff’ grâce à Dominic Santini, un vieux bourru mais à qui on ne la fait pas. Son rôle : assistant embaumeur funéraire. Metteur en bière. Il devra préparer les morts selon des rites très spécifiques, tout en affrontant les quandiraton des gens. Là-bas, toucher un mort, “ça porte malheur”, c’est un métier déshonorant etc.

Le côté tire-larmes est évident : la mort, qui ne l’a jamais rencontré, ici, là, dans sa famille, ses amis, tristesse, mélancolie, temps qui passe, tutti quanti. Et ça marche. Méthodiquement, le film vous arrache des larmes, ça renifle dans la salle parce que tout le monde s’y retrouve, alors qu’il parait évident que tous les vieux apparaissant à l’écran sont susceptibles d’y passer, pour démontrer qu’un jour, on va avoir besoin de ce type de travailleurs.

Et même qu’à un moment, comme dans le générique de Supercopter, le String Fellow japonais joue du violoncelle en plein air. Comme un poseur. Departures, c’est ça, pas mal dans la pose. Flm à Oscars, donc. Un peu comme les restos estampillés Flo’ :pas réellement surpris mais prestation millimétrée dans son assiette.