Cinématographe
Good Night & Good Luck
Feb 10th
(sans crobard pour faire plus vite)
Attention, c’est le genre de films à recueillir de bonnes critiques partout dans la presse. Voyez-vous, ils sont si beaux, si classes, ces journalistes, un critique de cinéma est obligé de se reconnaître derrière leur fière allure quand il tape ses papiers les soirs d’hivers. Tout y est, le filtre rajouté sur la péloche (tourné en noir et blanc bien sur) pour faire plus vieux, la musique club de jazz pour donner l’illusion du temps qui passe. Mais ce film de Clooney se regarde le nombril, fait le beau, mais au final, ce n’est qu’un film de poseur. Un “film”… même pas… Il n’y a pas vraiment d’intrigues et des bouts du vrai McCarty viennent s’intercaler pour faire vrai. Ah et puis il n’y a aucun pic dans l’histoire. Gênant, non ? En terme de cinéma, c’est juste pénible, et en terme de message, c’est wallou ! Certain appelleront ça de l’onanisme… Alors, combien on parie qu’il se gagne des prix ?
Munich
Feb 9th
Le film le plus ambitieux de Spielberg depuis extrêmement longtemps. Après l’improbable Guerre des Mondes et le pathétique Terminal, voilà un objet courageux de la part du réalisateur à la filmo en montagnes russes. Munich est intriguant. Ce n’est certainement pas pour sa rigueur historique (c’est une fiction basée sur des faits réels). Le rôle joué par Bana, celui de l’espion exécuteur qui a des états d’âme n’est vraiment pas plausible. Un mec qui aurait passé toute sa vie au Mossad, un mec formé à ça, baignant dans un patriotisme sûrement alimenté par son père héros de guerre, qu’il se prend d’états d’âme à mi-parcours parait quelque peu fort de café. Toute l’organisation de renseignement (Michael Lonsdale, brillant comme d’habitude), perdue quelque part dans le Périgord, qui serait mieux informé que la CIA et le KGB réunis… voyons… à qui veut-on faire croire ça ? Le pire, c’est sans doute ses clichés qui vous éclatent à la gueule… On est à Paris, on s’assoit dans un taxi, hop y’a Piaf. Pour bien qu’on soit sûr. Des petites cartes postales comme ça, y’en a pendant tout le film. Lorsque vient la Hollande, c’est limite des gars à vélo qui transportent du gouda.
Alors quid ? Hé bien, cela fonctionne comme un honnête polar sans pic à atteindre, les personnages tous bien typés pour, à un moment ou un autre sortir un laïus. Kasso sort un truc idéaliste, le futur James Bond qui joue dedans est un va-t-en guerre. Même Golda Meir y va de sa phrase imparable. Mais il y a une scène assez grandiose que je m’interdirais de vous spoiler ici, un flash, une vraie bonne idée qui porte un peu tout le propos du film. Peut-être que par les temps qui courent, mettre dos à dos espions israéliens et terroristes palestiniens n’est pas une idée judicieuse. Mais ça donne l’occasion à Spielberg de produire un vrai film noir et dur, avec un résultat plutôt positif. Bana est bon, avec enfin un film à la mesure de son talent. Et quelqu’un qui filme Marie-Josée Croze (quels seins!) nue ne peut qu’être une personne de bon goût.
Domino
Dec 28th
Quand le cinéma n’a pas grand chose à dire, il est généralement produit par Samuel Hadida fanboy prod. Oh ça ne veut pas dire que cela soit mauvais, mais là y’a un os. Entre Resident Evil et Silent Hill, il s’est occupé du moins bon des frères Scott (Tony). Ce film, visuellement, ne ressemble à rien d’autre qu’une bande annonce MTV, mais de deux heures. Tout y est, du freeze à la typo qui s’affiche n’importe comment, jusqu’au filtre cradingue sur l’image.
Une fille mannequin qui s’ennuyait devient chasseuse de prime. Scène de flashback de baston sur un podium. (On y croit / on rit)
Scène la plus ridicule: Keira Knightley (alias Domino, bombe sexuelle, le film gravite autour de sa voix off) va essayer d’éviter une fusillade de gang. Pour cela, elle arrive devant le gros caïd, genre baron de la came west coast et lui fait “Si tu acceptes de balancer untel, je te donne ce que tu veux” (là, le spectateur mâle retient son souffle… Blow Job ? Du sexe, quelque chose ? “Je te ferais… UNE LAP-DANSE“. Non mais s’il vous plait, c’est le gros boss, il peut avoir tout ce qu’il veut… ah mais on me fait signe que malgré sa violence extrême, on est quand même dans un film riquain. Le spectateur se contentera de cette lap-Danse, médiocre d’ailleurs.
Décharné, Domino ira jusqu’à, attention ça balance, dénoncer la Real TV avec Ian Zwering et Brian Austen Green (Beverly Hills !). On trouve vraiment le temps long bien que l’idée soit marrante. Un film crétin malgré des acteurs qui se donnent vraiment beaucoup de mal (Mickey Rourke, fantastique, surtout dans la scène du Motel sordide devant un film de cul, vraiment c’est une chance qu’il soit revenu à la mode grace à Sin City, vivement qu’il refasse des bons trucs).
Snap movie reviews
Dec 26th
Avec la discipline “un film un crobard”, le ratio de critiques est tombé. Et du coup, avec 2006, il sera de plus en plus difficile de se souvenir de quoique ce soit… Donc gribouillis special blast, et quelques autres trucs que j’ai retrouvé au passage dans les jours à venir. End of the year extravanganza :
Match Point Toute la presse s’est extasié devant ce Woody Allen “très bon cru, qui s’est ressourcé” et tout. Pour ma part je serais plus réservé, partant d’une base comparative solide, ayant au moins vu ses 15 derniers. Le début est vraiment pas mal, avec une Scarlet Johansson au top de la sensualité, répondant aux critères des 3 B (Bouche entrouverte, Œil Béat, cuisses Béantes) qui parait-il ferait craquer n’importe quel homme. Alors déjà que Woody Allen rend les femmes encore plus belles qu’elles ne sont, là c’est jackpot ! Par contre, les dialogues manquent de catchline, d’esprit et de charme qu’on connaît au juif new-yorkais. Mais voilà, le couple fonctionne, le mec s’en sort vraiment pas mal, c’est crédible, malgré une histoire des plus bateaux. Mais vers le milieu du film, Scarlett est relégué en rôle de chieuse, on ne la voit que dans des scènes au téléphone, pour finalement se faire balayer scénaristiquement avant la fin. Là, le spectateur normal se dit “remboursez, y’a pas eu de nudité!”. Finalement, la fin, bien amusante, sauve ce film qui est loin d’être le meilleur (phrase cliché) mais qui au moins a le bon goût de nous changer des vannes passéistes d’Allen (les histoires de contraceptions féminine d’il y a 30 ans par exemple… ce genre de truc qui parle plus des masses).
Les Chevaliers du Ciel Bon voilà, j’aime les avions, j’aime le soleil sur le tarmac, les dialogues “Fox 2 ! Fox 2″, les clichés et les belles filles qui vont avec. A ce niveau de sponsoring (armée française, Sagem etc), on se tait et on admire. (Même si bon, je suis pas fan des Mirages…) Et je n’ai aucune affection pour l’œuvre originale ni pour l’adapt TV qui sont totalement passés à la trappe… On se demande pourquoi racheter les droits d’ailleurs. Absolument inintéressant pour tout être normal. Ah et rassurez-vous, il y a suffisamment de trous scénaristiques pour y faire entrer un deuxième et un troisième film.
Shaun Of The Dead Parait-il culte. Le début non conventionnel est assez rigolo. Puis d’un coup on retombe dans un film de zombie, qui plus est pas super bon, vers le dernier tiers. Suivant.
Le Jacky Chan 2005 (New Police Story) Il y a des trucs qui ne trompent pas avec un film de Jacky Chan. Tout d’abord le héros s’appelle Jacky. Ensuite, le titre passe au second plan, ce qui m’a obligé de faire l’effort surhumain de me souvenir de celui-là au moment de l’achat du billet: New Police Story. Et pour marquer le changement, notre cabri chinois n’y porte pas le doux nom de Jacky, mais Chan. Du coup, on se dit “Attention on va voir ce qu’on va voir”. Et c’est sur, le début est très dark. Même très très sadique, cruel et violent. J.C se laisse même aller à des tours d’acting (il est déprimé, il boit). S’il n’y avait tous ses assassinats absolument gratuits, on se dirait qu’on ne pourrait pas tomber plus loin quand on voit notre grand guignol se vomir dessus dès la première scène. Et en fait, vers la moitié du film, on retombe dans un Jacky Chan conventionnel, gags, poursuites et cascades un peu folles. Bref, la première moitié bien qu’ambitieuse tombe un peu à plat, et le plat de résistance est calibré comme il faut, il n’affiche pas ses 50 ans au compteur kungfuiste. Moralité, le Kung-fu ça conserve. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.
The Island Le boom boom film de Bay… (Dire qu’il va faire Transformers). Alors on tient un premier tier de film sur le clonage, vraiment très bon, très calme, très posé, et du coup très angoissant. Puis ensuite les clones se cassent de leur labo (je résume l’histoire, j’ai sommeil). Et là, paf, Michael Bay reprend ses vieilles habitudes, à savoir foutre des explosions partout, assourdissantes. Ca en est caricatural, les héros ne peuvent plus faire un créneau sans déclencher une explosion. On en rit au bout d’un moment. Steve Buscemi assure encore et justifie son chèque, Scarlett est belle même en poupée bimbo de films d’action. A voir aussi Djimon Hounsou qui arrive à faire passer la super phrase “I was a trainer at the French Jéi Aï Jéi éN” et qui encore une fois imprime la péloche de fort belle manière. Pas si mal finalement… Ah une dernière chose, le mecha design des motos qu’on y voit est super. J’en veux une.
Brothers Grimm Je suis fan du Munchausen de Gilliam. Il avait réussi à capter parfaitement le delirium de cette fable que j’adorais enfant, en y ajoutant sa propre vision, sans doute bien mieux que ne l’aurait fait Tim Burton. Mais là, on est dans un bon film de commande, ça se voit. Matt Damon ! Pourquoi ferait-il un film avec lui ? La théorie, ça serait que tout lui a été livré en pack, à prendre ou à laisser. Du coup, on a un film qui ressemble ni à du Gilliam, ni à Hollywood, le cul entre deux chaises. Il ne va pas assez loin dans le délire, du coup, on s’emmerde un peu avec ces deux gus pas très drôles. Le général français est savoureux.
Zorro2 Règle d’or des suites, le héros se tape un sidekick, ici ça sera la femme de Zorro, Zeta Jones qui s’y colle (non, elle ne va pas foutre un masque^^!) L’histoire est indigente prétexte à un Zorro qui fait péter les saltos et les papillons comme un chinois entraîné depuis l’age de 6 ans. Totalement inoffensif et limite pas déplaisant grâce à quelques catchlines bien trouvées.
Elizabeth Town
Dec 14th
Elizabethtown, c’est la recette du film d’ado type. Un mec frappé par le deuil qui retourne dans le bled de son enfance, dans le Kentucky. Il est triste le gus. Ca ne vous rappelle rien ? (Indice: le déjà ultra crispant Garden State). Heureusement, il va trouver en chemin la fée du bonheur, Nathalie Portman, ici avantageusement remplacé par Kirsten Dunst qui évite de donner trop dans le regard bovin “Peter, embrasse-moi”. Ici, elle est cool. Elle est si cool qu’elle lui offre même une K7 vidéo pour fermer la gueule de mioches qui n’arrêtaient pas de geindre. Elle avait ça à porté de la main. Mais quelle fille idéale, oulala. En plus, pour être sur qu’il retrouvera foi en la vie, le réalisateur collera dans les oreilles du héros (et du spectateur) une bande son ad hoc, un truc qui respire la joie bien grâce à ces petits moments de vie gentiment rythmé. Bon, c’est du Cameron Crowe, je partais donc avec un avis plus positif. Les acteurs s’en sortent même pas mal… Mais alors, la voie est pavée de clichés exaspérant et moments de frissons de honte… Pour Susan Sarandon, oh mon dieu, la pauvre… Et tous ces mecs présentés comme des prolos idiots et qui, soudain, balancent des discours profonds d’humanisme aux enterrements… Voilà, c’est moins exaspérant et simpliste que Garden State. Même peut-être moins ennuyeux… Mais argh quoi. Faut se dire que les ado et les post ado n’adhèreront plus quand la formule sera éculée. On y arrive à bonds de géant.
Broken Flowers
Nov 24th
Jim Jarmush tue. Jim est rock’n roll. Jim fait les films qu’il a envie de voir et ça se sent. Et là, il avait envie de faire un film avec/autour de Bill Murray. Bill, du haut de sa nonchalance, sait maintenant jouer la lassitude et l’ennui comme personne. Jim fait donc un film sur mesure pour son pote Bill qui avait déjà tourné avec lui dans le génial Coffee and Cigarettes. Bill traîne donc ses guêtres d’un coin à l’autre des USA, avec comme objectif, de retrouver un fils qu’il aurait eu avec une de ses ex. La lettre l’informant de l’existence du môme ne donne aucun détail.
Classieux, Broken Flowers l’est. Jim filme l’ennui et le dépit de son copain Bill comme pas deux, avec sensibilité et délicatesse. Certes, il ne se passe pas grand-chose… Ce n’est même pas aussi époustouflant que Coffee & C… Mais ce qu’il s’y passe est vraiment très bien senti. L’apogée reste la fin, brillante. Un combo Jim/Bill de très bon cru. Finalement, un bon film de potes.
The Longest Yard (au delà du cliché)
Nov 17th
Parfois, tout semble annoncer un film pourri. The Longest Yard avait déjà une longueur d’avance vu le pitch. Adam Sandler (que je ne connais que modérément) joue le rôle d’un champion de foot américain qui se retrouve en taule et qui doit remettre en selle l’équipe de prisonniers pour affronter celle des matons. Urgh un film sur l’univers carcéral… De plus, c’est un remake d’un film de Burt Reynolds qui joue, ici aussi, le rôle du coach roublard (plus assez jeune pour être Quaterback^^)… Je continue. Il y a Chris Rock et ses habituelles mimiques (qui bizarrement ne gène en rien ici)… Il y a Nelly, la “star” du R’n’b que l’on doit remercier pour la dissolution des Destiny’s Child (il a en effet fourni un tube clef en main à Kelly Rowland *et peu importe l’orthographe de son nom*, du coup entre chanteuses mégalos, ce fut la guerre, un album, un best of avec 2-3 inédits et basta. Fini. Merci Nelly. Et il y a même Bob Sapp! Oui Bob Sapp! Le combattant de K-1. Le tout était vu dans l’avion. Tout semblait donc indiquer nanarland puissance 10. Et bien bizarrement, ce fut vraiment amusant, léger, sans prétention. Cousu de fil blanc (un film autour du sport est TOUJOURS un film cliché depuis Rocky 1), on y sent comme une espèce de sincérité touchante. Les mecs jouent bien, c’est tourné efficacement et Burt Reynolds, beau gosse grisonnant, joue avec simplicité et justesse. Pourquoi en parler maintenant ? Et bien, il sort la semaine prochaine en France sous le titre “Mi-temps au mitard“. Ne vous laissez pas avoir par ce titre à la con, laissez-lui donc sa chance.
(bon ce coup ci, dessin fait en parlant au téléphone^^ Un exercice amusant )
H2G2 The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy
Nov 8th
La bande annonce était exceptionnelle, le résultat final est un peu étrange mais reste amusant. Le principe de ce film basé sur les roman du même nom (que je n’ai pas lu, donc ils pourraient faire de l’über out-of-character, ça passerait comme une lettre à la poste) est qu’il est entièrement “commenté” par une voix-off qui analyse et dégoupille toutes les situations. Bien entendu, le commentateur est distancié, tendance After Eight / So British. Le tout doit être décalé tel le robot dépressif ou les situations farfelues. Marrant au début, le film se mord un peu la queue vers son milieu. Notons quand même une discrète prestation du fantastique Alan Rickman que j’adore (revu 5 mn du faiblichon Robin Hood avec Kevin Costner… He stole the show!)
Be with me
Nov 1st
Film sans parole, Be Wtih Me pourrait passer pour un film poseur, entremêlant le destin de quelques êtres sur fond de Singapour stylisé et muet. Mais le film d’Eric Khoo va plus loin. Les cadrages, les acteurs, les choix narratifs, basculant en fonction des histoires de ses quelques vies, tout est fait avec finesse. La vie de ses personnages, elle est faite d’amour, de dépression, de joie et de peine. Pas besoin de trop parler (le film est quasi muet), tout ce qu’il faut savoir défile sous nos yeux. A ces destins vient se greffer l’histoire vraie d’une femme, bonne samaritaine, mais sourde et aveugle, qui s’est quand même donné le mal d’apprendre l’anglais. Wow. Mais on pourrait se dire: “oula mais où on va?”. Be With Me règle très vite tous les doutes qu’on pouvait avoir sur les biopics ou les docu fictions. On est au dessus, très au dessus des Ron Howarderies, de ces films “Rise&Fall” avec violons en fond.
Be With Me va plus loin, plus profondément, il touche à l’humanité de ses personnages, avec une grâce incroyable. L’histoire du vieux, complètement déprimé et déboussolé prend aux tripes. Je n’ai pas souvenir d’avoir autant été bouleversé par un film dans un passé proche… Même lointain. Un film fabuleux, tout simplement. Exceptionnel et je pèse mes mots.
Blood & Bones
Sep 13th
Dans la collection film glauque, Blood & Bones aurait décroché la pole position s’il ne sombrait pas dans un déluge affreux de violence. Tout repose en fait sur les épaules d’un acteur ô combien charismatique, Takeshi Kitano, dans le rôle d’un coréen qui part vivre au Japon il y a une bonne soixantaine d’année. Et pendant tout le film, il se donnera toutes les peines du monde à se montrer odieux. Dès sa première scène, il viole sa femme. Ce n’est que le début car pas mal d’autres suivront. Ils les tabassent aussi. Ses gosses aussi. Et puis d’autres gens. Il est ignoble avec ses employés aussi. La totale de la panoplie de raclure de bidet. Les bastons sont incroyablement violentes, pas dans le sens Ong Bakien du terme mais simplement parce que les coups sont portés, sans retenue. Assez inouï dans le genre. Ca n’a pas l’air d’être du cinéma tellement c’est réalisé cash et plein cadre. C’est justement là que ça cloche. La puissance de l’évocation, ne serait-ce que pour les viols, est bien plus puissantes que ces scènes affreuses répétés à chaque fois, façon Irréversible. Blood & Bones est un peu un Frères (ou plutôt le père) Karmasov sans but, sans réel propos si ce n’est sa violence caricaturale assommante, la saga d’un mec haïssable dont la vie traverse une des période politiquement les plus troubles de l’histoire du Japon.
(le layout de l’illustration (A4) m’est venue dans le metro, puis l’idée d’appliquer les couleurs directement dessus, sans changer, a fait son chemin entre deux stations)
Com-Robot