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Cup Noodle: Boil Japan !
Nov 22nd
Yoda soutient le Japon.
Et les nouilles déshydratées. La preuve:
Granted, ce n’est que le Yoda en CG, les puristes rétorqueront, à raison, que le vrai Yoda continuerait sans doute à bouffer des racines sur Dagobah.
L’occasion est top belle pour ne pas se faire une rétrospective. Tout d’abord les différentes pubs “Boil Japan” de Nissin.
Tout d’abord, un Gundam (RX-78) qui se lève. C’tout. Mais le fan est content.
La plus bogosse, c’est Inoue Takehiko, le dessinateur de Slamdunk et Vagabond qui peint le Japon bouillant en grandeur plus que nature.
La plus WTF étant les Shocker de Kame Rider sur fond de Morning Musume… pourquoi pas ?
Mais la pub Nissin LoL est une grande tradition qui remonte…
Ici, featuring l’ex-gouverneur de Californie.
Une autre avec l’acteur de Terminator…
Une featuring le héros de Commando:
Une autre avec Mr. Freeze de Batman & Robin:
Et pour finir, une autre avec l’acteur de Kindergarden Cop…
Mais ma préférée ever est forcément avec mon Robocop d’Amour.
J’aimerai tant avoir un deck à brosse à dent Robocop…
Mais comme dit le dicton, il y a forcément quelqu’un en Corée d’encore plus awesome…
ROBOCOP qui sort de ta télé pour manger tes nuggets ? AWESOME !
Bonus, idée cadeau pour Noël:
Pour des milliers de raisons, ces jouets seraient impossibles à sortir aujourd’hui. Cela les rend encore plus fantastique. Sérieusement, c’est des jouets dont le héros est le corps inerte d’un flic abattu dans des conditions atroces et ramené à la vie dans un exosquelette de robot de combat de police qui est là pour arrêter mais plus généralement descendre les trafiquants de drogue dans un futur proche et pas très réjouissant… Mais attend voir, la ville de Detroit, criblé de dettes, revendue aux japonais… À un pays près, Robocop 1,2&3 est une putain de trilogie visionnaire.
Star Wars Episode III
May 22nd
Passons sur l’histoire que tout le monde connaît et allons directement dans le vif du sujet. Marié en secret à la petite nana de Leon, Anakin va basculer du côté obscur. Et c’est encore une fois la faute indirecte de la femme si tout part en vrille. Attention, personnages subtils: Anakin fait un cauchemar où il voit sa gonzesse mourir en donnant naissance à leur(s) enfant(s). Il va voir le sénateur Palpatine, en fait le grand méchant de la galaxie mais ça, personne ne le sait, qui lui dit que “p’tet bien que le côté obscur on peut redonner vie à des gens morts”. Un combat et 2 minutes plus tard, il est à genoux devant son nouveau maître. Transition subtile. Avant cela notons une séquence d’ouverture assez géniale, avec des droides redevenus hilarants. C’est sans doute le point fort du film. Les combats aux sabres, loin des duels épurés des épisodes d’il y’a 20 ans, sont enrichis en images de synthèses. Alors entre Ian McDiarmid (61 ans), Christopher Lee (83 ans) et Yoda (qui n’existe pas), le résultat est déséquilibré, très jeu vidéo, assez brouillon. Palpatine d’ailleurs joue d’ailleurs en utilisant tout son savoir acquis dans la Christian Clavier Actors’ studio, surjouant, grimaçant: il est en roue libre. Les autres s’en sortent nettement mieux (le sobre Hayden et Ewan).
Mais au fond, “pourquoi filmer ça?”. Quelqu’un qui découvre les Star Wars aujourd’hui dans le nouvel ordre aura-t-il des frissons à l’arrivée imposante de Darth Vador dans épisode IV ? Aura-t-on plaisir à découvrir la Force comme le fait Luke avec l’enseignement d’Obiwan (“la Force est dans toute chose de l’univers”) alors que maintenant on sait que c’est une connerie dans le sang, comme des globules blancs ? Et le noble Obiwan ment de fait à Luke ? De plus, tout le propos des nouveaux films n’est plus l’héroïsme, mais le repentir d’Anakin. Ok, il bascule gentil à la fin, mais le simple fait d’émettre l’hypothèse de repentance sur un mec qui est sans doute à l’origine de milliards de morts dans la galaxie est assez gerbante. En dire trop gâche clairement les effets des films passés. Le Retour du Jedi faisait déjà l’erreur de montrer la gueule de Darth Vador (autrefois indubitablement un des meilleurs bad guys de l’histoire du cinéma), là on a eu droit à son enfance, sa puberté, la totale. Alors le fan vous cherchera les petits détails qui ne collent pas, les trucs qui se contredisent, les differents patchs scénaristiques rajoutés par Lucas, mais franchement en dehors Star Wars et Empire Strike Back, ce n’était pas la peine d’aller vraiment plus loin. Enfin maintenant c’est fini. Circulez, y’a plus rien à voir.
Com-Robot