Archive for year 2007
Daft Together
Jun 15th
Joyeux anniversaire, Street Fighter II
Jun 11th
Il y a 15 ans sortait Street Fighter II sur Super Famicom.
15 ans après, nos gonz ont continué de vivre plus ou moins pépèrement. Ken, en pleine crise existentielle, a décidé de servir la collectivité en s’engageant dans la police. E.Honda est devenu un chef réputé mondialement pour ses plats typiquement japonais repensé à la mode “nouvelle cuisine”. Chun Li s’est engagé dans les forces spéciales chinoises et fait assassiner les opposants du régime chinois, très remonté depuis la guerre sino-indienne (instrumentalisé dans les coulisses par Vega). Dhalsim s’est retranché dans les montagnes. Recherché par les uns, considéré comme le messie par les autres, ses pouvoirs ont été démultiplié. Comme tout bon sportif entré dans la politique (n’oubliez pas qu’il dansait avec Gorbatchev), Zangieff est devenu le Président des Nouvelles Fédérations de Russie (regroupant tous les ex-pays de l’Est. Guile, qui avait pris la tête de la coalition Américano-russe en poste dans la Corée Unifiée a perdu la main, arrachée par un obus. Ryu, lassé de voyager dans le simple but de se battre, a pris sous son aile Blanka, dont la rage bestiale est enfin apaisée depuis qu’il a donné naissance à toute une portée de petits blankas.
Sunshine
Jun 8th
Sunshine a une qualité essentielle, celle d’avoir un capitaine japonais à bord interprété par Hiroyuki Sanada (qui devrait sauver Rush Hour 3). Sérieusement, ce mec transperce la péloche et ses scènes fleurent bons cet héroïsme samuraiesque que lui seul maîtrise. Ah oui, le film… Bon c’est un Dany Boyle, qui a de bonnes idées et qui foire en route, sauf peut-être le précédent que quasi personne n’a vu. Sunshine est un film de SF bancal. La Terre étant devenue un mister freeze géant, un groupe de zigotos sont envoyés vers le soleil avec pour mission de lui balancer une charge nucléaire, pour le rebooter, comme Windows. Les mecs sont entraînés, mais sont seulement spécialisés dans un domaine. Un seul peut activer la bombe, un seul peut gérer la flore qui génère de l’oxygène dans le navire, bref, c’est con, d’être si peu prévisible pour un si long voyage. Puis, peu à peu, après le pic du film (dans sa première demi-heure), Sunshine se dégonfle comme une baudruche. Pas assez sérieux pour être crédible, pas assez déconneur pour être marrant, il donnera même dans le méta-débile post-junkie et même dans le zombie qui court en faisant beuuuuuar, sans doute un rescapé de 28 jours plus tard. Rien ne nous est épargné pour alourdir le récit. Un cosmo ratage, malgré des bons acteurs qui ont l’air un peu perdu à faire les camés sans came. Dans la veine de “The Beach”.
Ensemble, c’est tout. (Possible)
May 29th
“Ensemble, c’est tout”. L’impérativité du titre est déjà assez exaspérante, mais ce n’est rien comparé au film lui-même. Adapté d’un roman (paraît-il) populaire, mais que je n’ai aucune intention de lire (car, par pur snobisme, j’essaye de lire en priorité des auteurs morts, ou en passe de l’être. J’exagère à peine). Non, mais vraiment, un titre comme ça, il faut que ça soit génial, sinon c’est un peu la honte. Mais voilà, « Ensemble, c’est tout » (je ne m’en lasse pas, c’est comme « La Fontaine, Le Défi »). Ensemble, tout devient possible, c’est le message que veut faire passer le film. Pour que ça change fort. Dans une France présidente. Un vrai brainstorming de slogans politiques, ce titre. Mais ensemble, c’est bien joli mais faut voir avec qui. Tautou est femme de ménage turbo dépressive et malade. Elle se fait recueillir par Philibert, son riche voisin bègue. Attention, faut le décrire, Phildar porte un nœud de pap’, un pantalon de golfeur façon Tintin au petit XXème et chiale sur l’argenterie de famille. Dans le genre too much, il éclate tout. Son colloc, c’est Guillaume Canet, qui joue au jeune en fumant des bédots au lit et en écoutant du collège-rock le matin. Il est cuistot, un rien plouc dans sa tête, mais vit très mal la maladie de sa mamie. Il s’engueule avec Tatou 10mn puis devient pote. Triangulation, intérêt commun, il la baise, elle sort de la déprime, elle devient la nurse de la grand-mère. Philibert est… reste toujours aussi too much. Mais Benoit Brisefer quoi ! Le message, il faut être heureux, ou bien se forcer d’être heureux. A noter que la dernière scène est pire que toute les pubs de téléphone portables minables, genre le bonheur c’est simple comme un coup de fil. Sérieusement, ce moment de nullité biblique est en tête pour la palme du plus grand n’importe quoi 2007.
Com-Robot