Les insomnies, trop de la balle.

L’autre jour, j’écrivais un truc sur Final Fight… Man, j’adore Final Fight. High concept : l’histoire d’un maire qui part à la poursuite de sa fille kidnappée, habillé en salopette, avec un loubard blond et un mec-ninja en kimono rouge. J’aime bien Delanoë, mais c’est pas lui qui ferait ça. Et les autres ? Gérard Collomb ? Estrosi ?! Gaudin, j’en parle même pas. Je veux dire, même si t’es apolitique, il est de ton devoir de voter pour un mec qui va tabasser des punksàchiens à la barre à mine dans le métro.

Mais un truc m’a toujours emmerdé, c’est la censure globale du jeu dans sa version occidentale. Le DaisyDuke de Poison devient un short qui lui arrive jusqu’au genou… SOIT. Et puis il y a l’intro… Un exemple parmi tant d’autres avec la version Mega-CD (kiffe la musique au passage) :

Japonaise:


Américaine :


C’est bon ?

 

La fin aussi a son petit twist

 

Jap :


US:

 

Pourquoi nous priver de ce micro-moment de bromance entre Guy et Cody ? Radinerie parce qu’ils payaient les comédiens à la ligne ?

 

Du coup, enchaînement avec SoulBlader. Je précise que le seul rapport entre les deux, c’est qu’ils sont totalement Airwolf, avec une musique qui poutre. Soul Blader est un action-rpg où l’on passe son temps à faire des B.A, à libérer des âmes emprisonnées pour recréer finalement des villages entiers. Un jeu forcément signé Quintet, feu-studio d’Actraiser. Et malgré son ambiance assez darkish pour l’époque, il est quand même arrivé en occident sous le titre Soul Blazer. À la fin (oui je te spoile un jeu de 1992), le héros bat le méchant et devient littéralement un dieu. Seulement voilà, il s’en veut d’avoir laissé sa bien-aimée chez les mortels. Il renonce alors à sa déité (en perdant au passage la mémoire, le genre de truc qui arrive plutôt AU DÉBUT des rpg) pour la retrouver. Rebelote, le jeu des “une différence”, avec une fille mélancolique :

 

Version Jap (avec du texte au début, mais t’vas voir, c’est assez évident à spotter)

Putain, Quintet me manque…

Version US

Bon dieu, qui est le mec qui a pensé que c’était une bonne idée de changer ça ?!

L’occasion de conclure avec un “If it ain’t broke, don’t fix it”