A vrai dire, je ne savais pas trop à quoi m’attendre de cette expo, si ça allait être du David Friedrich à perte de vue et des mecs se tenant le menton en regardant des squelettes, mais en fait non. Partant de la mélancolie façon Dürer, on arrive à l’expression artistique alimentée par les traitements médicalisés de la dépression du monde moderne en passant par Freud. C’est vraiment très varié, très canonique, avec quelques pièces assez fabuleuses, dont une petite série de Goya (qui a indiscutablement tutoyé le génie à chaque fois qu’il a touché le papier), mais aussi des autoportraits touchant de Delacroix ou Picasso. Une expo très équilibré dans ses choix, sa mise en place et dans la justesse de son bon goût jusqu’à Zoran Music. Chaudement recommandé. C’est au Grand Palais. Worth your time.