Archive for year 2006
Trilogie d’Avril: Jean-Philippe / O.S.S / Camping
May 6th
Parfois les surprises peuvent être bonnes. C’est le cas du pittoresque Jean-Philippe. Johnny y joue un périlleux rôle d’auto-flagellation permanent. Mais surtout il évite de tomber dans le cynisme d’un Podium Yann Moixien qui se pose la question sur la futilité du fan (parce que maintenant, c’est devenu limite un marronnier à la noix. D’un côté le fan de Cloclo qui fait du cosplay au karaoké, de l’autre, le fan de Johnny qui se fait tatouer sa gueule sur la fesse gauche). Ici, on ne se pose pas la question, on est là que pour faire rire d’une idée improbable. Et, grand étonnement, ca marche. Ca fonctionne même ! Alors que tout laissait à croire qu’on aurait un putain de docu-concert limite infomercial sur la prochaine tournée de Johnny, J.P tient extrêmement bien la route, rendant le personnage limite attachant. Luchini (présent sur tout les plans, accrochez vous) a enfin l’occasion de jouer celui qu’il est sur les plateaux de tv, repoussant très loin son propre délire mégalo. Mais alors trèèèès loin. Que faire de plus pour lui maintenant d’ailleurs. Là, il est allé au bout. Quelque part, ce film aurait pu s’appeler Fabrice.
Autre surprise, OSS. Un film qui oscille entre parodie et pastiche et qui pourtant sort son épingle du jeu, avec une vraie démarche, une vraie envie de faire rire, sans cynisme, sans calcul. Le réalisateur aime le genre, ça se sent (dans les flashbacks fantastiques), Dujardin adore se la péter, il est un arrogant comme S.Connery, mais en absolument débile, ce qui rend l’entreprise ambiguë. Un peu le cul entre deux chaises. Mais ca fonctionne… Et tout y est, les méchants ubuesques (il manque cela dit un vrai grand rôle en méchant, genre un vieux à la Rochefort ou Marielle), les clins d’œil digne des films de De Funès (« ils rentrent à l’Hôtel), la séquence de l’Imam infaisable depuis Rabbi Jacob, c’est surréaliste, ça va à fond ! Brillant… surtout si l’on considère ….
Camping. Et là je dois expliquer un truc. Il y a eu un matraquage de la bande annonce. Et avec mes complices, mes ‘soss, on fait le concours du passage le plus pathétique d’une bande annonce comique. Avec JP c’était compliqué. Celle d’Oss était brillante. La bande annonce des Bronzés 3 était un mix fabuleux de moments non-drôle qui faisait frissonner jusque dans l’échine. Mais Camping, mon dieu… “Alors… On ne reconnait pas Patrick?!” Olalala. C’est 2 heures de ma vie que je ne rêverais jamais. Schéma classique, un riche débarque chez les pauvres. Ils l’accueillent, ils sont cons comme des balais, mais ils ont bon cœur. Le riche, lui, est un connard. Mais alors un fieffé connard. Il ne voit sa fille changer sous ses yeux et passe à côté de l’essentiel. Et au final, il devient moins con et redevient amis avec les ploucs. Un message beau comme une pub pour les knacky Herta. Mais très franchement, on tombe dans le cynisme le plus mesquin, celui des gens qui se croient supérieurs. C’est vraiment… affligeant. Cruel. Prévisible. Le message ? Les ploucs ont bon cœur, ils sont peut-être borné comme Dieu sait qui, ils trompent leur femmes, mais finalement, ils ont bon fond. Dans l’adversité ils sont soudés, et contrairement au riche (qui va devenir un des leur à la fin), il comprendra que-la-vie-c’est-une-histoire-de-petit-bonheur-sans-prétention. Ahhh please someone, make the PAIN *STOP* ! Et en même temps, il faut remarquer 2 choses. Lanvin ne joue pas. Il est un connard dans la vie (tout du moins, c’est ce qu’il fait largement transparaitre dans ses itw, donc bénéfice du doute) et il n’a pas de mal à le jouer. Et Frank Dubosc ne joue pas non plus. Il fait du Dubosc, de l’humour qui se veut touchant, rêveur, enfantin (il s’ingurgite en 5 jours 10 boites de Benco, et c’est un gag du film. Les gens ont rigolé ! Mais AU. SECOURS. Et ce n’est que la partie émergé de l’iceberg), il nous fait là une espèce de melting pot de tout son actors’ studio. Il va très loin, à un moment il est sensé faire semblant de pleurer. Il pleure mal. Jusque là, ok. Mais à un autre moment, il est sensé pleurer en vrai… et là, on ne sait plus quoi penser. Et si on est sensible à cela, sans doute le film peut avoir quelque chose de plaisant. Mais l’emballage autour… berk. Ah et Mathilde Seigner. Il n’y a plus rien à ajouter. Plus envie.
Mais deux films comiques sur 3, c’est un excellent score pour le cinéma comique français (et pas encore parlé d’enfermé dehors !)
April Snow
May 3rd
Il est des énigmes qui resteront pour moi à jamais des mystères cosmiques. Tout d’abord, le mystère de la création divine et le cinéma coréen. Franchement, la Corée, son ouverture vers l’occident, mais par dessus tout son cinéma. Leur industrie vient de quasi nulle part. Et là, paf. C’est claque sur claque. Mais OÙ trouvent-ils la FORCE de produire des films comme ça. C’est simple, il y a toujours un film coréen dans mes préférés de l’année. Voire Plus. Prenons l’exemple d’April Snow. Une bluette comme on dirait en France. Un homme et une femme qui se rencontrent à l’hôpital. Leurs époux sont dans un état grave. Ah et cerise sur le gâteau, ils les ont trompé tout deux. Nos deux cocus vont irrémédiablement être attirés l’un vers l’autre. Le scénario ? Du mélo. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. Mais l’exécution. La finesse. Les plans de caméra bouleversant. Le raffinement de l’œuvre finale. La perfection du couple resplendissant, tout deux beau comme des dieux, filmé avec ce qu’il faut d’implication, de sobriété et de douceur. COMMENT Font-ils, ces coréens ?!
Final Fantasy XII
Apr 28th
Hello boys and girls.
Petit message personnel, j’en fais assez rarement sur ce sujet. C’était vraiment compliqué de faire ces pages. Qui sont paradoxalement sorti très facilement le moment venu. Problème de matos. Problème humain. Qui est quelque part un problème de matos, non ? Anyway, ceci n’est qu’une partie du dossier, les deux autres étant un tutorial qui a permis de faire basculer plein de questions sur le système, les thunes et tout le reste. Des questions qui, j’en suis persuadé, tu as déjà les réponses, ami lecteur webcrawler otakiste (si tu reconnais..). You really want it, c’est en kiosque, et la couv, c’est FFXII, vous pouvez pas vous gourer. Juste après celle du mois dernier, DQVIII. Bizarre de voir les deux titres frères se chevaucher dans l’actualité. Qui aurait dit, 10 ans plus tôt, qu’un DQ sortirait en France ? D’une certaine manière, le petit coeur de fanboy qui bat dans ma poitrine a un petit pincement. Je peux pas vous expliquer pourquoi… Comme des années passées à faire de l’entrisme, du lobbying pour DQ. Bref.
Metro Sketch 4
Apr 26th
Et puisque j’y suis, voilà le crobar fait en métro, en route pour l’expo mentionnée juste avant. Simplement parti d’un élément (la barre de gauche), mon bras a frénétiquement ajouté tout ce qui se présentait devant, une espèce de concentration étrange qui m’a fait manquer une station de métro.
Ultra Peau
Apr 26th
Expo sympathique au palais de Tokyo dont c’était le vernissage d’« ultra peau » hier soir. En plus d’être l’endroit de Paris le plus riche en filles sexy (toi, petite, cheveux mi-long, brune, petit pull vert, pupilles magnifiques, tu te reconnaitras, envoie-moi un mail, tu te reconnaitras), ce fut une expo bien ludique avec pas mal d’expériences, de trucs à toucher. Toujours difficile à expliquer, enfin voilà ce qu’en dit le site internet :
Vraiment marrant et puis vous pouvez toujours profiter de « notre histoire » la précédente expo qui est là pour je ne sais pas encore combien de temps.
Com-Robot