Rocky Balboa
Rocky est probablement la meilleure série de films de samouraïs américains. 6 films, tout comme Baby Cart, qui raconte grosso modo le rêve américain des années 70-80, le mec venu de rien, qui s’est fait tout seul, par la force de sa volonté. Derrière son côté binaire grandguignolesque, Rocky, c’est une manière d’écrire les films comme un rise & fall sur fond d’entrainement musical. Les non-sportifs ne connaissent sans doute pas ce nirvana que l’on peut atteindre lorsque l’on se dépasse, que les jambes courent toutes seules, dans l’abandon absolu, que le corps n’est plus que l’extension de l’esprit libéré, le Ki maitrisé. Rocky, il a ce Ki. Il veut nous montrer une dernière fois dans une espèce de jouissance intense façon bushidô moderne, que, ouais, il en a encore sous la pédale malgré son nez refait et ses yeux à peine ouverts. C’est donc dans une certaine jouissance que Balboa remonte sur le ring, avec le rictus du vieux qui montrer au jeune que le moteur tourne encore, comme Zidane que tout le monde croyait cramé. Bonheur. Stallone en fait des tonnes avec sa tête de « Schtroumf victime », Bill Conti remixe ses grands airs, le noir n’est même pas suffisamment méchant pour être détesté comme à l’époque, mais qu’importe. Rocky Balboa, c’est le meilleur film des années 80 de 2007.
Print article | This entry was posted by Kamui on 16/03/2007 at 00:16, and is filed under Cinématographe. Follow any responses to this post through RSS 2.0. You can leave a response or trackback from your own site. |
about 16 years ago
ADRIANNE!!!! DONNEZ MOI BALBOA!!
about 16 years ago
Attention, y’a également un très bon film des années 80 en ce moment, c’est Ghost Rider!!!! Bon, OK… un très bon TELEfilm des années 80 ! Mais tout de même!
about 16 years ago
Ghost Rider vaut largement Rocketeer^^
about 16 years ago
Ghost Rider, c’est surtout un visuel de folie. Le reste… le realisateur est super amateur, avec ses zooms kitschouillesques sur les yeux, mais le film ne se prend pas le chou, c’est du bon divertissement bien brainless.
Sinon ce qui est est fort avec Rocky Balboa, c’est le frisson qui parcourt la salle aux moments clés du film…
about 16 years ago
oh oui, qu’il fleure bon les années 80, ce film. Un hommage à la saga, qui boucle la boucle et finalement revient à l’essentiel. Let’s build some hurting bombs : http://www.youtube.com/watch?v=M...