X Factor 19 amorce un peu plus sa mutation en un team book conspirationiste. Des gens « savent ». « On » nous dit pas tout. Et un des gros mastermind, c’est Quicksilver tendance schyzo, puisqu’il porte un demi-costume et un jean ! Oui un JEAN ! Tout est clair.

Cable Deadpool 40 fait semi cross-over avec X-Men 198 199 (même pas indiqué sur la couv, ils avaient peur de vendre ou quoi ?) et essaye de justifier la présence de Cable dans les rangs des gus en X, mais aussi son statut de double chef d’état, cumulard qu’il est. A la fois très premier degré et assez comique, on ne sait pas trop ce que ça peut donner avant le prochain numéro, tant c’est comique en se prenant au sérieux. Un retour au Cable surpuissant qui démonte ses cuisines Mobalpa, vis par vis, par télékinésie ? Vivement.

Y the Last Man 56 est vraiment romantique. Quelle classe.

Sur Flash, Gungenheim nous fait toujours du « Wally » Bart, du comics très straigh forward, in your face, mais ça marche. Tony Daniel, dessinateur limité mais malin s’en sort pas mal. Si seulement on aurait pu avoir ça dès le relaunch.

Batman tourne schyzo aussi cette semaine. Batman 665 nous montre du soap action « street level » de Batman. Après avoir manqué de se faire casser en deux par Bane, Bruce repart à l’attaque, entre l’auto-parodie et la relecture second degré des thématiques principales de Batman. « Face down in my own blodd and vomit in the pouring rain. Must be a better way to strike terror into the hearts of criminals. ». C’est quasiment les seules narrations de Batman, le Bat-tough guy. Il revient à la charge, avec son arsenal et son protégé. En terme de niveaux d’écritures, c’est tout simplement jouissif. Robin lance un « Dislocated Arm. I’m Fine. » Fine, comme ce comics. Pendant ce temps, après X mois d’attente, voici Batman & Robin the boy wonder 5 par Frank Miller et Jim Lee. Là on sent le problème de casting. Jim Lee, et son dessin 90’s bille en tête et ses petits détails choupinets surchargés, ses musculatures sur expressives ne vont absolument pas pour exprimer la folie de Frank Miller. Il faut voir cette série comme ce qu’elle est, un caprice de star tombé dans la folie et qui s’entraine avant de pondre Batman Vs Al-Quaida. Dans la première scène, première page, Wonder Woman bouscule un petit gros et lui fait « dégage, banque de sperme ». Vraiment. Les personnages sont maniés de manière irrationnelle, un peu comme si on était revenu en période pré-golden age mais sous coke. Pré-Yalta pour nos amis historiens. Batman, on le sait, prend plaisir à ce qu’il fait, mais de là à briser en deux des mains en riant comme un psychopathe… Ca n’a aucun sens. Complètement crétin, on peut néanmoins l’apprécier en se disant, toute proportion gardée, que c’est un peu Louis-Ferdinand Céline qui écrit le dernier Fantomette.

Omega Flight : des héros même pas canadiens au Canada. Et le facteur qui a tué tout Alpha Flight revient dans le rôle de Guardian…. Y’a pas comme un petit problème moral ? Pas intéressant.

Amazing Spider-Man ? Je plains honnêtement ceux qui achètent. 4 numéros que ça patauge en mode mensuel… Ca devait se dérouler en même temps que Civil War 7, hein, bravo, nice timing. Très mauvais, même Garney n’y croit pas des masses. Allez, zou.

Fallen Son 3, celui consacré à Cap’ avec Romita aux pinceaux, ne fait aucun effort pour rendre Starkozy sympathique. Au moins le personnage « incarnant » Cap est rationnel. Il est la caution old school de l’emballage, même s’il vient partiellement détruire la continuité de New Avengers. Sans aucun doute le seul des Fallen Son utile à lire jusqu’à présent.

Côté Avengers, New 30 nous offre le cliffhanger de la dernière page en couv. Super, hein ? (En plus on y croit, mais genre, zéro). Sinon, le styke de Yu Leinil Francis est vraiment interessant, mais depuis 3 numéros, ce n’est que du ninja fighting. Parfois on confond les pages avec celle des numéros précédents, et même entre elles, dans le même numéro. Oh et Iron Man ne fait toujours aucun effort pour se rendre sympa. Mais genre aucun. Pourquoi Peter se cacherait-il ? Il est registré pourtant ? On ne sait toujours pas pourquoi Dr Strange a choisi ce camp, celui des loosers conspirationistes, qui croient dur comme fer à une manipulation par « des gens », comme pour donner un sens et de la consistance aux 20 or so premiers numéros mous du genou. Genre « eh regardez, les gars, huge payoff de les avoir envoyé à poil à Savage Land ». Et puis tout ce « on va au Japon » pendant 3 numéros pour se fighter avec des ninjas, avec narration flashbackique, ça a vraiment intérêt à s’arrêter, parce que, putain, les gus en pijama, c’est l’overdose, là. En 30 numéros, ils ont du y passer 7 numéros, qui n’ont servi à pas grand-chose.

Mighty avengers 3 revient aux roots d’un « entertainement » débridé, sans réelle logique. Iron Man s’est transformé en ultron femme, et nue. Quand à la couv qui montre Tigra à 4 pattes, genre « elle fait ptet quelque chose d’intéressant dans le numéro, on la met en couv’ », rassurez-vous, elle n’apparaît que sur deux pages, pour euuu rien. Le ton comico bendisien (tous les personnages pensent en mode ironique, à la Bendis, on a compris le truc) est un peu lassant car on a l’impression que c’est l’auteur qui joue au plus malin avec des vannes de CE1, mais au moins il y a comme un équilibre entre action et parlote. On n’a pas avancé d’un poil, ça manque pas mal de rythme (le début, on en est au même point que le numéro précédent, à la première page, sans rire). Ah oh, Stark n’est pas vraiment un connard ici, puisqu’il n’apparaît pas. Pas mal !

Le meilleur comics post Civil War est sans doute Nova 2. Lassé de combats cosmiques et de guerres intergalactiques, Richard revient sur Terre chez ces parents, et qui v’la t y pas qui déboule en toute discrétion avec une armée du Shield à leur porte ? NazIron Man. Qui lui demande de suite ses papiers, comme Brice Hortefeux, du nouveau ministère de l’immigration et de l’identité nationale. Et en fait, c’est non seulement très agréable à lire, mais en plus assez logique. « Bon, bah moi, je sauvais l’univers d’un cataclysme galactique, vous vous faisiez quoi ? » « euuh, bah on a fait la Civil War et arrêté des héros… » « Mais j’ai envoyé un message à Reed Richards, pour prévenir du danger ». Qui n’a rien reçu, faut dire qu’il était occupé par construire sa cyber-prison de la santé plutôt que de sauver l’univers. On ne sait pas si ca va durer, mais Nova commence en toute trombe. Coolos.

Rise & Fall of the Shi’ar Empire part 12 de 12, Uncanny Xmen 486, comme les vieux PC. On n’y croyait plus. Donc Brubaker fait ce qu’il a l’habitude de faire, tuer un personnage important de la mythologie X-Men dont plus personne ne se servait. Sympa, mais fallait pas. S’en suit une bataille contre le nouvel empereur Shi’Ar, alias Vulcan le frère de Scott et Alex Summers. Sans vous révéler ce qu’il se passe, on peut résolument dire que Vulcan est absolument insupportable et n’a rien fait pour se rendre sympa, à la Tony Stark. Mais pour un LOOONG arc lentissime, on demande au moins que les sous-scénarios se terminent, no more plot pending. Et là, non, le status quo du monde Shi’ar est changé (et dieu seul sait que c’est tout ce qu’on attendait, vraiment…), mais ouvre la voie vers une série spinoff, une mini série ou un annual, enfin, c’est pas encore fini, un jour, on en rebouffera. Cette non-fin est vraiment le pompon, la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour cet arc visiblement de commande qui n’a servi à pas grand chose. Honnêtement, si Vulcan était allé prendre le trône, sans les X-Men à sa poursuite, on en serait quasi au même point ! Ah non, Xavier a récupéré ses pouvoirs (on se demande pourquoi ils se sont fait chier à lui enlever si c’est pour rien faire avec). Adjectiveless X-Men est bien plus chiadé et n’a pas ce gout d’amandes pourries dans la bouche.

Ah Ultimates 2 N°13. La fin d’une histoire qui a commencé il y a 5 ans. J’avais 25 ans. Et voilà enfin l’épilogue, 8 mois en retard. Ouch. Avec ce temps d’attente, on n’a pas le droit d’être moyen. L’histoire est aux oubliettes, on est passé en mode full action. Loki, se relevant tout souriant après un massif coup atomique de Thor fait « tu croyais vraiment me tuer avec ton marteau ? » C’est pourtant précisément ce qui va arriver un peu plus loin, dans les pages de ce comics double-sizé pour l’occasion, le même marteau. Visiblement, il y a des gouttes d’eau qui font déborder le vase. Entre cela, on a une grosse baston entre des streums/zombies et des vikings asgardiens sortis de la poche de Thor. Suis une grosse center-gatefold de 8 pages, qui bon… ca fait un peu comics qui veut montrer sa grosse bite mais qui n’apporte RIEN, vraiment rien à l’histoire. C’est d’ailleurs écrit en mode Millar, 16 pages sont des splashs pages, avec aucun texte dessus, tout au plus un ou deux bulles. C’est extrêmement gratuit et ne répond pas à tout un tas de questions élémentaires. Seul bon moment, celui de Black Widow (oui, elle survit). Et les excuses à Thor (Cap qui remercie Thor à la fin alors que celui ci lui a cramé la gueule et les cheveux au lance flamme, putain !) ? La maladie d’Iron Man (le non-bâtard, celui d’Ultimates hein), Cap et Wasp ? Et Hulk (qui au passage, se contrôle) ? Et la fin bon sang, cette dernière scène qui ne sert à rien ! On est en plein comics décevant, le genre de direction qu’il faudrait mieux éviter : très chiadé graphiquement, qui dure 5 ans au lieu de 2, pour une fin vraiment décevante, malgré de bons moments au milieu de chaque arc (les passages où les « Enculates » sont mis à mal). L’incarnation du comics « mouif », le Michael Bay version illustré. Mais quel est ce sourire ? C’est Mark Millar quand il t’encule*.

  • voir Wanted N°6

Daredevil 97 Bon cliffhanger pour une storyline à première vue modérément passionnante. Mais Bru arrive à faire monter le drama, avec même des pointes d’humour assez puissante (les flics qui ne démasquent pas DD, fallait l’inventer). Bref, très inventif malgré un fond abscond.

Spirit 6, très bon mais très n’importe quoi. En fait, mérite grosse relecture.

Shaolin Cowboy 7 Absolument n’importe quoi, mais fantastique rien que pour la lance-tronçonneuse. Et si vous n’avez pas pensé « cooool » en lisant ce concept d’arme, c’est que ce comics n’est vraiment pas fait pour vous.

New Avengers : Illuminati 3 Ainsi donc le Beyonder serait un inhuman. Et voilà, c’est à peu près tout pour ce numéro. Les illuminati vont le voir pour lui dire de plus mettre ses doigts dans la prise et de manger 5 fruits par jour. Mais honnêtement, à part le dessin de Cheung, toujours efficace, quel est l’intérêt de ce retcon ? Quel est le putain d’utilité de revenir sur les origines du Beyonder, d’en faire un Inhuman mutant doté de pouvoirs divins, en blastant au passage toute la continuité du personnage (Secret Wars II, souvenez-vous) ? A quoi bon, bon sang ? Ce n’est pas une bonne histoire, ce n’est pas non plus une bonne idée, et ça n’importe rien, rien, rien. On est partagé. Est-ce un fanzine professionnel ? Un pitch amateur ? Qui est le responsable à Marvel qui s’est dit « wow, mais quelle bonne idée de retconner des personnages anthologique, ainsi que des storylines des années 80, tout ça pour… rien ? » Ce comics n’aurait pas dû être, c’est tout.

X-men 199 Carey remonte en force, serait-ce un bon build up pour son crossover qui commence dans le numéro 200 ? Bachalo et son style arty-incompréhensible est parfaitement adapté à l’ennemi cosmique qui menace les X-Men (avec au passage changement du status quo pour Cable qui reperd la télépathie au profit de la télékinésie, ça ne fera que la 9ème fois hein). Mais ce qui fait un peu plaisir, c’est que, malgré une équipe de bras cassés (Lady Mastermind, quoi, s’il vous plait…), et bien y’a de bons petits moments d’héroïsme, du teamwork sympa entre jeunes et vieux membres. Voir (enfin !) Iceman utiliser ses pouvoirs en mode berserk, le dynamisme des situations Canonball/Cable, Mystique/Rogue, tout ça, les ingrédients d’un bon X-Mix. Chacun est mis à contribution et Bachalo assure vraiment, pendant que Carey donne vraiment de quoi becter, côté dialogues. Bref, c’est le bon X-title du moment, enfin celui qui « monte ».

Captain America 26 Les funeral issues, c’est toujours un peu compliqué. Peter David s’en était pas mal sorti avec celle de Banshee, mais là, celle là, c’est vraiment exceptionnel. De l’écriture subtile, fine, sans être larmoyante. Straz nous aurait fait copier-coller d’un discours d’un président défunt, Bendis nous a fait le très minable Confession qui ne fonctionne pas du tout, Loeb fait pas mal n’importe quoi dans Fallen Son, mais Bru est là pour montrer la voie. Tout est dans la construction, l’utilisation de l’offpanel, et le côté limpide des dialogues, sans cette pâte lourdingue Millar/Bendis, l’un faisant tout pour le money shot, tandis que l’autre lance des idées sans les exploiter (à quoi aura servi la mort de Hawkeye ? A-t-on vu un seul de ses teamates un tant soit peu affecté de manière non-anecdotique ?). Captain America, avec la direction qu’il prend actuellement, est vraiment le titre Marvel à suivre, l’ordre juste dans un monde chaotique.

Avengers The Initiative 3 Un problème arrive à grand pas dans ce nouveau titre : Slott écrit pas trop mal les personnages, mais ils ont l’air tous un peu malsain, voire mauvais. Sérieusement, par moment, on dirait des bad guys. En gros, The Initiative, c’est des Thunderbolts bis, des méchants qui se prennent pour des gentils, mais en jeune… A partir de là, le titre n’a plus de raison d’être.

Uncanny X-Men 487 Tout d’abord, le courrier des lecteurs a la joie de nous annoncer une mini-série suite de Rise & Fall of the Shi’ar empire. Un an, 12 ans de storyline qui a besoin d’une mini série pour boucler tout…. Avis aux completistes donc… Revenons à Uncanny qui est désormais redessiné par Larroca (aie) qui travaille sans encrage, d’après photos. C’est plutôt mou et moche. Mais passons. Xavier, qui a récupéré sa télépathie (le même mois que Cable la perd… un signe ?), capte une discussion concernant Magneto… Et on retrouve enfin the O*N*E, et ses sentinelles sensés monter la garde mais dont tout le monde a l’air de se foutre. Enfin sauf Bru (et Carey dans son propre titre) qui essayent de maintenir la continuité X-Men à flot. Les morlocks décident d’organiser un sale coup contre les X-Men. Pendant ce temps, une petite pastille émotion sur Corsair par Hepzibah, vu que Cyclops est dans la mansion, dans l’espace avec Whedon depuis 6 mois, ou on ne sait plus trop quoi. C’est semi-bien. Les sentinelles sont de retour et on sent que ça va un peu bouger après l’arc de la cosmolongueur. Mais le problème du bru, c’est qu’il est bon sur le ground to ground drama, le commissariat obscur, des espions nazis dans Cap America, les bastons dans les bars pouilleux, et moins dans en super-héros… On a beau voir la bonne volonté dans ses histoires, y’a un truc qui manque.

Word War Hulk 1 On est admiratif devant le choix de casting : John Romita Jr, qui sait dessiner les histoires de géants à 110%. Hulk revient, déguisé en Obélix, pour manger du traître de Super héros. Première halte, la Lune où il transforme Black Bolt en steak tartare….Ensuite Iron Man qui se fait démonter méthodiquement. Seulement, il y a pas mal de détails qui collent pas… Dr Strange fait un pacte de non agression, et là, hop, tout les new avengers obéissent à Iron Man pour protéger les civils… mmm peu probable. Ensuite She Hulk intervient, elle qui a été dépoweré dans son propre titre… Enfin, et le plus zarbi, c’est que Hulk, pour justifier sa col ère, diffuse un petit court métrage sur sa vie, où on le voit, durant son année passée, avec sa femme, son intimité. Bref, il diffuse à la Terre entière un numéro de Confessions Intimes sur sa life. Mais simple question logique euu… qui l’a filmé ? Tristou Hulk arrive donc, mais franchement, une mini série plus des billards de crossover, avec comme leitmotiv Hulk qui casse des bouches, serait-ce un peu too much ?

Avengers 31 devait avoir la fin la plus hallucinante et vibrante de l’univers Marvel. « devait ». Mais passons sur le contenu : on a des bastons de ninjasse. Ca fait 4 numéros qu’on voit des japonais en pyjama qui se font défoncer par paquets de 10, on croirait presque que c’est des photocopies, d’autant qu’on revoit quelques scènes clefs (transpercage et tout ça). Oh Leinil dessine ça pas mal, mais honnêtement, ça ressemble à ce qu’on appelle des « stock shots ». Quand on ne veut pas refilmer la transformation de Bioman, on en filme qu’une et après, on la re-sort des que l’occasion se présente. New avengers Vs Les Ninjas… Mais voilà la fin… Elektra se fait buter, et tada, en fait c’est Fantomas. Ou plutôt une Skrull. Ils sont parmi nous, ils nous infiltré. Et la dernière page, c’est les yeux du gosse de Bidule et de Luke Cage… Ils sont… verts… Mon dieu… Donc euuu voilà c’est le plot principal de tous les titres Avengers à venir, et vu comment Bendis sait boucler ses trames, ça va durer 15 ans… Euuu, non vraiment, fallait pas.

Brave & The Bold 4 Avec ce mois ci, Supergirl & Lobo, le duo le plus improbable du cosmos. Pendant que Batman… euu comment dire, meurt pour ne devenir un demi-robot, Supergirl se balade en moto cosmique avec le Lobo, en perfecto et collier à clou. Inutile de dire que c’est maximum fanboy damage. Mark Waid se fait plaisir et donne de quoi dessiner à George Perez. Tout simplement jouissif.

Spirit 7 est un Summer special annual avec que des guest, si ne n’est la couv de Cooke. Entre l’hommage et l’auto parodie pour la dernière (par Kyle Baker). Très bon.

Captain America 27 Brub’ a tout compris : plutôt que de faire des numéros larmoyants gratos (fallen son, anyone ?), il touche la corde sensible avec le récit des proches. Après Falcon, c’est au tour de Bucky qui a décidé de défoncer Tony Stark, encore un. Le meilleur titre post Civil War pour l’instant.

Les hulk titles : Bon, entre Frontline qui n’est vraiment qu’un gaspillage d’arbres, le Hulk normal qui est assez étrange et le Hulk War : X-Men, on se demande si ce n’est pas un cross-over surréflechi. A la base, l’histoire, c’est quand même Hulk qui veut se venger et transformer tout ce qui l’avait transformé en Laïka en bâtonnet pané findus. Mais voilà, comment avec une histoire qui va tellement tout droit (Hulk, back, kill puny humans), on part dans le n’importe quoi. Hulk va voir Xavier (qui n’était pas avec les Illuminatis au moment du choix de son exil) pour lui demander ce qu’il aurait fait s’il était en place. Et euuu, c’est tout. C’est pas un peu too much pour un mec enragé ? Quand à trouver de l’intérêt à Hulk Frontline, c’est un peu comme enregistrer les Chiffres et les Lettres sur DVD et de se bricoler des jacquettes avec la tête de Laurent Romejko sur son imprimante laser noir & blanc. Donc, à priori, le mieux sera de rester sur la mini série. Vive les econocroc’

The Flash 13 The fastest Man Alive est aussi la plus courte série Flash ever. Le temps d’une mini série, un numéro de plus que celle de Kyle. Bart va clamser, c’était décidé, comme une malédiction qui frappe tous les kid supérhéros des années 90. C’est une mort assez pathétique, comme un oiseau qui essaye de s’envoler et qui s’écrabouille sur le sol. Oké, maintenant, back to Wally.

X-Men Endangered Species (One Shot) Alors que Cyclops, Wolverine et les autres n’ont pas fait de grosses cérémonies funèbres quitte à ne pas se déplacer pour les funérailles de Banshee ou de Corsair. Mais là, c’est le décès de… euu un mec qu’on connaît pas, un mutant qui est mort dans un accident de conduite. Ils sont tous tristes et se rendent compte que leur espèce est en train de disparaître. Genre, plus de deux ans après, ils se sont dit « wow, House of M », ça nous a vraiment labouré.C’est à peu près tout ce qui se passe, des mecs en costard à un enterrement en train de parler.Ce n’est pas évident à suivre (ces cons de new X-men, leur nom n’est même pas mentionné), ça arrive très tard et surtout ça n’a aucun intérêt en terme de comics : des héros avec un air de cocker triste en train de se morfondre sur leur sort et celui d’un môme qui n’avait pas mis sa ceinture. Un vaste gâchis de thune et de temps qui a l’avantage de ne pas être out of character.

Daredevil 98 D’une histoire assez mineure (Gladiator, duh, trop cool), Bru arrive à faire une espèce de soupe noire assez marrante. Vraiment pas mal.

Thunderbolts 115 Bon, il n’y a toujours aucune forme de direction ou de ligne directrice à part « c’est des méchants qui jouent aux gentils ». Ca dure depuis le début, et on arrive juste à un climax où l’on voit qu’ils sont « vraiment méchant » grâce au truculent Bullseye. Réjouissant, un peu pointless donc maintenant what’s next ?

Acheté par hasard, voilà Green Lantern : Sinestro Corps Special.Grosso modo, c’est les GL contre Sinestro qui monte sa propre corp. jaunâtre. La menace est cosmique, palpable, over the top. On sent qu’il va se passer des trucs quand on voit toutes ces bagues de GL morts volent à la recherche d’un nouveau porteur, ajouté au style un peu nawak et détaillé de Van Sciver, on a un mélange détonnant de crise cosmique qui donne vraiment envie de lire la suite. L’urgence galactique est vraiment palpable. Backup story de luxe à la fin, yummy.

X-Factor 20 Le seul autre titre qui s’intéresse un peu au sort des mutants, c’est X-Factor, en mettant en scène Quicksilver dans une espèce de Jésus en jean qui se prend pour le sauveur des mutants. Dialogues punchy, check, événement cool, check aussi. On est face à un super arc, certes un peu alambiqué avec tous ces baltringues sorties du placard des mutants en stock (Marrow, pitié). Et surtout, Peter David trouve un moyen pour mettre un terme à toute cette idée foireuse de Quicksilver qui arrive à se multi déplacer dans le temps. Mon dieu, merci!

Parlons de Cable&Deadpool 42 et X-Men 200, qui parlent de la même chose. X-Men se découpe en deux parties, celle Ramos qui raconte comment Rogue, toute malade, revient avec ses coéquipiers dans son pied à terre, celui où elle a passée son enfance. Ils se font attaquer par les Marauders, tout droit sorti des comics de mon enfance. Ils n’ont pas changé d’un pouce, ils sont « méchants », et pour l’instant n’ont pas d’autres fonctions. Pendant ce temps-là, Cable pense ses plaies sur ce qu’il reste de Providence. Il est attaqué par deux néo-Marauders, Gambit et Sunfire, toujours dans les bons coups, celui là. Le vieux soldat est déjà éprouvé par sa baston contre Hecatomb, Sabertooth et par la quasi disparition de son île. On le plaint même. Sa partie est dessiné par Bachalo. C’est exactement la même histoire dans le propre titre de Cable, qui a droit, en plus, à une séquence flashback dessiné par un keum qui émule le style de Rob Liefeld. Et ça passe bien, en plus. Nathan est donc à bout et passe en mode blow up, lui et ses souvenirs. On a droit à de bonnes scènes touchantes, notamment avec Deadpool qui a l’air de croire à son propre héroïsme ou Cable qui se remémore ses vieux combats, comme un soldat à bout de course. Bon, soyons clair, il y a absolument rien de nouveau dans ce cross-over, ni même dans l’histoire qui s’annonce. C’est même supra régressif, on se croit dans les années 80 d’un côté, 90 de l’autre. La partie Cable fait furieusement penser au X-Force 25, celui où il va dans Asteroid M. C’est pas tout jeune, et ca carresse un peu la nostalgie fanboy dans le sens du poilMais au moins, il y a une espèce de direction, un vrai désir d’avenir et au moins ça blaste dès le début (Gambit sera TOUJOURS meilleur en méchant quand good guy, c’est une évidence), sans des putains de ninja partout. Ca me va, pour du super héroïsme mutant, et en tout cas, c’est la bonne voie.